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Les Suisses suivent les règles de l'OFSP à la lettre

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KEYSTONE/Peter Klaunzer

Les Suisses prennent les directives de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) pour contrer la propagation du coronavirus au sérieux. Plus de neuf personnes sur dix affirment connaître et appliquer les mesures de prévention.

Ainsi, 92% des Suisses disent avoir connaissance de la campagne de la Confédération, selon les résultats d'une enquête réalisée par les instituts Demo Scope et sotomo sur mandat de l'OFSP. Le contenu de la campagne est mieux intégré que la campagne elle-même: ils sont 98% à dire qu'ils connaissent la règle de "se laver les mains soigneusement".

Les autres règles, comme de "ne pas se serrer la main", "tousser et éternuer dans un mouchoir ou dans le creux du coude", "garder ses distances" ou "rester à la maison en cas de fièvre ou de toux" sont tout aussi connues, avec un taux de 95%. Le fait qu'il faut s'annoncer par téléphone avant d'aller aux urgences ou chez le médecin est un peu moins suivi avec un taux de 90%.

Le fait que le contenu de la campagne de prévention soit mieux connu que la campagne elle-même montre clairement que les messages sont diffusés activement dans la société, selon l'étude publiée lundi.

Message bien accepté

Autre point de satisfaction pour les autorités, les messages ne sont pas seulement connus, ils sont aussi acceptés. Près de neuf sondés sur dix affirment ne plus serrer la main et quatre sur cinq tousser dans leur coude. Trois quarts des personnes se lavent soigneusement les mains et 70% respectent la distanciation sociale.

Le lavage des mains est davantage respecté au travail que dans des espaces publics, alors que le comportement s'inverse pour ce qui est des règles de distance.

Parmi les groupes à risque, les personnes de plus de 65 ans (90%) comprennent mieux le message que celles qui souffrent de maladies préexistantes (79%). Ces dernières sont plus difficilement reconnaissables lorsqu'elles sortent et leur comportement est moins stigmatisé en public que celui des seniors. Il faudrait davantage les sensibiliser dans le cadre des campagnes de prévention, selon l'enquête.

La majorité des sondés estime que la crise actuelle va s'aggraver et nombre d'entre eux la considèrent comme très menaçante. Reste à savoir comment ce sentiment va évoluer si la crise se poursuit.

Les Romands et les Tessinois sont les plus inquiets: ils sont plus nombreux à considérer que la situation actuelle est menaçante que les Alémaniques. Il en va de même avec l'insécurité personnelle et la peur: les latins sont plus anxieux que les germanophones. Les différences entre régions linguistiques s'estompent en revanche en matière de confiance et de résilience.

L'enquête représentative a été réalisée en ligne du 19 au 23 mars par Demo Scope auprès de 2079 personnes. Elle a été analysée par sotomo. La marge d'erreur est de +/- 2,1 points de pourcentage.

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Sorties

Record de nuitées dans l'hôtellerie pour la saison estivale

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L'OFS note toutefois que les touristes asiatiques, et en particulier les Chinois, manquent encore à l'appel. (Archives) (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

L'hôtellerie suisse a enregistré 23,9 millions de nuitées de mai à octobre, soit le plus haut niveau jamais observé, selon l'OFS. Les touristes étrangers ont soutenu la demande, même si le nombre de Chinois en visite est encore largement inférieur à l'avant-pandémie.

Le nombre de nuitées hôtelières a augmenté de 6,3%, soit 1,4 million de plus sur un an, selon les résultats provisoires de l'Office fédéral de la statistique (OFS) publiés mardi. Tous les mois de la saison d'été ont affiché une croissance, s'échelonnant entre 2,4% en août et 13,6% en mai. Avant la pandémie, la saison touristique d'été avait totalisé 22,6 millions de nuitées en 2019.

La demande étrangère a augmenté de 17,2% (+1,8 million) générant 12,4 millions de nuitées. Le niveau des nuitées reste toutefois inférieur de 3% à 2019. De leur côté, les Suisses ont quelque peu boudé les destinations helvétiques, avec un recul de 3,4% à 11,5 millions de nuitées. C'est bien mieux qu'avant la pandémie (9,8 millions).

La clientèle asiatique a connu la plus forte augmentation absolue, grimpant de presque 50%, avec 2,7 millions de nuitées. Ce sont les hôtes de Chine (+269'000 ou +360,6%), de Corée du Sud (+149'000 ou +128,0%) et d'Inde (+138'000 ou +48,5%) qui ont affiché les plus fortes hausses. En revanche, le nombre de visiteurs des Pays du Golfe a reculé de 5%.

L'OFS note toutefois que "la demande asiatique reste encore inférieure à la saison d'été 2019 (-27,7%)", en particulier de la part des touristes chinois (-63,7%).

A l'inverse, la demande du continent américain a affiché un record, en gain d'un quart avec 2,6 millions de nuitées. Les Etats-Unis enregistrent la plus forte hausse absolue du continent (+412'000 nuitées), dépassant pour la première fois depuis 1985 le seuil symbolique des 2 millions de nuitées.

Quant à l'Europe, la demande a modestement progressé (+4,5%) atteignant 6,6 millions de nuitées. Le Royaume-Uni a servi de locomotive, avec 193'000 nuitées supplémentaires, suivi par la France (+27'000) et l'Espagne (+19'000). En revanche, les Allemands ont préféré d'autres destinations (-1,6%). La demande du continent européen est quand même supérieure de 2% à celle de 2019.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Economie

Postfinance se donne du temps pour recruter son nouveau patron

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En attendant de trouver un nouveau CEO, Kurt Fuchs va temporairement diriger Postfinance. (Archives) (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Le directeur financier de Postfinance, Kurt Fuchs, va temporairement succéder au directeur général sortant Hansruedi Köng qui lâchera les rênes de l'établissement financier fin février prochain.

L'entreprise espère pouvoir présenter au premier trimestre 2024 son futur patron.

Le bras financier de La Poste a expliqué mardi avoir "besoin de plus de temps que prévu initialement" pour trouver un nouveau dirigeant. "Nous cherchons la personne la mieux adaptée pour occuper ce poste et prenons le temps nécessaire à cet effet", a expliqué le président Marcel Bührer, cité dans un communiqué.

Postfinance avait annoncé début mars le départ de M. Köng, qui aura passé 21 ans au sein de la société, dont 12 ans en tant que directeur général. "Après deux décennies passées dans l'entreprise, il est temps pour moi de laisser place à la nouveauté", avait alors assuré le patron.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Genève

Profession: goûteurs d'eau aux SIG (VIDÉO)

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(KEYSTONE/Salvatore Di Nolfi)

Aux SIG, une trentaine de collaborateurs testent une fois par mois des échantillons d'eau potable pour détecter d'éventuels défauts de goûts ou d'odeur.  

Savez-vous qu’il existe une brigade des goûteurs d’eau à Genève? Ils sont une trentaine de collaborateurs des SIG, qui se réunissent une fois par mois pour un apéro d'un genre particulier : ils testent des échantillons d'eau potable pour détecter d'éventuels défauts de goûts ou d’odeurs, en complément des analyses chimiques et bactériologiques de l'eau. La dernière session avait lieu ce week-end.

Jacky BabelGoûteur

En plus de la dégustation d’eau, les goûteurs suivent aussi une formation continue. Barbara Babel, responsable de la formation.

Barbara BabelResponsable formation goûteurs d'eau

La brigade des goûteurs d'eau existe depuis près de 20 ans. Genève fait figure de pionnière en Suisse.

 

 

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Environnement

Pêcher l’ADN plutôt que les poissons pour mesurer la biodiversité

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La méthode utilisant l'ADN laissé par les poissons dans les cours d'eau permet désormais de déterminer avec plus de précision les espèces présentes (archives). (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Identifier les espèces de poissons présentes dans une rivière à partir de l’ADN qu’ils y laissent: cette méthode a été testée avec succès sur 89 sites en Suisse. Elle s'est avérée plus fiable qu'une campagne de pêche électrique, selon une étude.

En se déplaçant, les poissons laissent derrière eux des fragments d’ADN, par exemple via leur peau ou leurs excréments. Ces traces, qui forment ce que l’on appelle l’ADN environnemental, permettent de déterminer avec précision les espèces présentes sans avoir besoin de les pêcher, a indiqué mardi le Fonds national suisse (FNS) dans un communiqué.

Professeur d’écologie aquatique à l’Université de Zurich et responsable d’un laboratoire à l’Institut de recherche sur l'eau Eawag, Florian Altermatt, responsable de l’étude, explique: "Par le passé, les inventaires de biodiversité dans les rivières étaient réalisés de manière ponctuelle, tous les cinq ans environ, ce qui est insuffisant pour un suivi correct".

De plus, ils se basaient uniquement sur l’identification morphologique des spécimens, généralement effectuée par pêche électrique. Néfaste pour les animaux, cette dernière n’est autorisée en Suisse que pour la recherche scientifique.

C'est pourquoi les spécialistes se tournent depuis une dizaine d'années vers l'ADN environnemental. Collecté et analysé grâce à des outils génétiques, il permet d’identifier les espèces auxquelles leurs propriétaires appartiennent. "Ces fragments indiquent la présence de telle ou telle espèce dans le milieu ou à proximité, par exemple en amont du site de prélèvement", illustre le chercheur.

Près de 90 sites étudiés en Suisse

Pour la première fois, Florian Altermatt et son équipe ont testé la méthode à grande échelle, dans 89 sites à travers toute la Suisse, de petites et de grandes rivières, ainsi que des ruisseaux. A chaque fois, les scientifiques y ont recueilli deux litres d’eau et en ont extrait l’ADN environnemental.

En comparant leurs trouvailles avec une importante base de données de séquences ADN de poissons, ils ont pu identifier les espèces auxquelles appartenaient les traces décelées dans l’eau. En comparant ensuite la liste des espèces identifiées avec la liste de toutes les espèces susceptibles de se trouver sur le site - elle-même établie à partir de relevés historiques sur trente ans -, ils ont pu estimer si la méthode était précise.

Au final, la technique s’est avérée concordante avec les données historiques et a permis de détecter une plus grande diversité d’espèces qu’une campagne de pêche électrique, notamment pour ce qui est des espèces vivant en amont du lieu de prélèvement. Ces travaux, soutenus par l’Office fédéral de l’environnement, ont été publiés dans le Canadian Journal of Fisheries and Aquatic Sciences.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

La démocratie suisse est en crise, selon Dick Marty

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Le Conseil fédéral hésite de moins en moins à recourir à des droits d'exception, selon l'ancien procureur tessinois Dick Marty (archives). (© KEYSTONE/LUKAS LEHMANN)

La démocratie en Suisse traverse sa crise la plus importante depuis le siècle dernier, selon l'ancien procureur tessinois Dick Marty. "On assiste à un déplacement du pouvoir vers l'exécutif, au détriment du législatif et du judiciaire", dit-il mardi dans la presse.

"La démocratie, ce n'est pas que la séparation des pouvoirs, c'est aussi un équilibre délicat entre eux", déclare l'ancien enquêteur spécial du Conseil de l'Europe dans Le Courrier et La Liberté. "Un peu partout, le système démocratique se dérègle en faveur du gouvernement, qui invoque de plus en plus le secret d'Etat et cache des informations au parlement et aux citoyens", dit-il.

Le Tessinois donne en exemple les contrats à hauteur de milliards de francs pour des vaccins conclus durant la pandémie. "Aucune information sur le sujet n'a été rendue publique, souligne-t-il. Or, un des principes cardinaux de la démocratie est justement la transparence".

Dick Marty estime en outre que le Conseil fédéral hésite de moins en moins à recourir à des droits d'exception. "Je trouve cela assez inquiétant, affirme-t-il. On assiste à un déplacement du pouvoir vers l'exécutif, au détriment du législatif, et de plus en plus, du judiciaire".

Fédéralisme à revoir

Le fédéralisme devrait à ses yeux être revu afin d'éviter un déplacement du pouvoir des cantons vers le gouvernement central. "Il y a trop de petits cantons, qui ne sont pas en mesure d'assumer des situations de crise", explique l'ancien procureur, qui s'attend à des crises toujours plus fréquentes. Des cantons plus grands avec davantage de moyens et de pouvoirs sont nécessaires, selon lui.

Dick Marty, qui a été mis sous protection policière en 2020, réitère en outre ses critiques vis-à-vis des autorités suisses. Elles ont protégé la cible que je constituais, mais n'ont même pas fait le minimum syndical pour poursuivre les malfrats, dit-il.

Le Tessinois, réputé pour ses enquêtes internationales, y compris sur le trafic d'organes au Kosovo, avait révélé en 2022 être menacé de mort par des "milieux des services de renseignements serbes". En avril, il a adressé de graves reproches au Département fédéral des affaires étrangères et au Ministère public de la confédération, disant ne pas comprendre pourquoi les autorités n'ont pas immédiatement poursuivi les criminels.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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