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Les Suisses pourraient se prononcer sur SwissCovid

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Un comité citoyen a lancé un référendum contre l'application SwissCovid. Le Parlement avait adopté les bases légales sur l'application lors de sa session d'été. La récolte de signatures est en cours et le délai référendaire se termine le 8 octobre.

Les deux chambres fédérales ont adopté le 19 juin des modifications urgentes à la loi sur les épidémies et posé ainsi les bases légales autorisant l'application SwissCovid. Mais un comité citoyen s'oppose à cette pratique, dénonçant une forme de "dictature numérique".

Manque de débat sur les risques

Il n'y a pas eu de véritable débat démocratique sur les risques liés à ces techniques de traçage, pointe le comité. Il craint en particulier des dérives en matière de contrôle, comme celles qui ont cours en Chine.

Le mouvement d'opposition a débuté en Suisse romande sous le nom "Stop SwissCovid". Mais il a rapidement fait tache d'huile pour gagner l'ensemble du pays, a indiqué lundi son porte-parole François Siebenthal à Keystone-ATS. Il compte un seul représentant du Parlement dans ses rangs, le conseiller national UDC valaisan Jean-Luc Addor.

L'application doit recourir aux systèmes d'exploitation de Google et d'Apple, critique le comité. Or on connaît l'appétit de ces géants du Net en matière de récolte de données.

La technologie Bluethooth comporte aussi de son côté des risques d'utilisation abusive. Les faux cas positifs et les quarantaines inutiles sont parmi les dangers qu'il soulève.

Pression sociale

La loi sur les épidémies précise que les cantons doivent prendre: "dans leur domaine de compétence, les mesures organisationnelles et techniques propres à assurer la sécurité des données".

Les données doivent être enregistrées uniquement sur les téléphones privés et doivent être détruites sitôt qu'elles ne servent plus à alerter les personnes concernées. Le système suisse de traçage de proximité peut être relié à des systèmes étrangers, si l'Etat concerné garantit "un niveau adéquat de protection de la personnalité".

Le comité référendaire proteste contre une possible "pression sociale" sur la population, qui la pousserait à utiliser l'application. Aussi la loi précise-t-elle que le téléchargement et l'utilisation de celle-ci doivent être libres; personne ne doit être "favorisé ou désavantagé" en raison de son choix d'utiliser ou non ce système.

Application en perte de vitesse

Le Parlement a entériné les modifications de la loi sur les épidémies avec un délai de validité fixé à fin juin 2022. Le comité relève que de telles modifications ont parfois été introduites dans la loi à titre provisoire, puis sont devenues définitives. Tel fut le cas notamment avec la loi sur l'impôt fédéral direct ou la vignette autoroutière.

Une motion déposée lors de la session extraordinaire du printemps 2020 réclamait des bases légales pour l'application. Le conseiller fédéral Alain Berset avait alors déclaré que les travaux relatifs à la loi étaient déjà bien avancés et qu'ils prenaient en compte les aspects relatifs à la protection des données, à leur enregistrement décentralisé et à la liberté d'utilisation de l'application.

Introduite le 25 juin, l'app SwissCovid a connu une progression constante jusqu'à compter plus d'un million d'activations début juillet. Depuis, elle est en perte de vitesse malgré quelques soubresauts. Rien que pour le week-end, elle en a perdu 34'000, selon le pointage de l'Office fédéral de la statistique dimanche.

Rendez-vous en mars et en juin

Le lancement ou l'aboutissement d'un référendum n'a pas d'effet suspensif sur une modification légale urgente, indique la Chancellerie fédérale. Si le référendum aboutit, le vote doit avoir lieu avant le 19 juin 2021.

La Constitution prévoit qu'une loi à caractère urgent cesse d'être applicable une année après son adoption par le Parlement, si un référendum a été lancé et si le peuple ne s'est pas encore prononcé à son sujet. Or des votations sont prévues en 2021 aux dates du 7 mars et du 13 juin.

Les objets soumis au vote doivent être déterminés au minimum quatre mois avant, selon la loi. Aussi l'objet des votations de mars doit-il être déterminé en novembre au plus tard. En cas de référendum, il n'y pas de délai légal pour fixer la date du rendez-vous aux urnes. Celle-ci est fixée par le Conseil fédéral, comme le précise la Chancellerie.

Source: ATS

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Genève

Dimanche électoral de tous les possibles à Genève

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(image d'illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)
Les Genevois connaîtront dans l'après-midi la composition de leur Grand Conseil pour les cinq prochaines années. Pour certains partis, ce dimanche d'élections cantonales s'annonce périlleux. Il leur faudra atteindre le quorum, fixé à 7% des voix, pour accéder au Parlement.

En tout, 691 candidats répartis sur douze listes se disputent les 100 sièges de l'hémicycle. La participation se montait vendredi soir à minuit à 30,1%.

Plusieurs formations, surtout à l'extrême gauche et au centre droit, sont dans l'incertitude. La gauche de la gauche, qui avait retrouvé sa place au Grand Conseil en 2013 en gommant ses dissensions internes, est à nouveau divisée et présente deux listes. Une désunion qui risque de lui être fatale.

Au centre-droit, c'est le Centre sans le PLR, son allié traditionnel, qui pourrait faire les frais de l'éparpillement des suffrages. L'ancien PDC chasse sur les mêmes terres que les Verts'libéraux, à l'ambition grandissante. Le Centre est aussi confronté aux listes emmenées par les ex-conseillers d'Etat Pierre Maudet et Luc Barthassat.

Quatre magistrats sortants

Les deux anciens magistrats figurent parmi les 23 candidats, dont quatre sortants, qui se présentent, ce dimanche, pour occuper un des sept sièges du Conseil d'Etat. Une élection au premier tour requiert la majorité absolue (50% plus une voix). Le second tour, fonctionnant à la majorité relative, est agendé le 30 avril.

Fabienne Fischer et Antonio Hodgers, les deux conseillers d'Etat Verts, briguent un nouveau mandat, tout comme la grande argentière du canton Nathalie Fontanet (PLR) et le magistrat socialiste Thierry Apothéloz. Anne Emery-Torracinta (PS), Serge Dal Busco (Centre) et Mauro Poggia (MCG) ne se représentent pas.

Les résultats anticipés pour le premier tour du Conseil d'Etat doivent tomber dès 12h45. Pour le Grand Conseil, les résultats anticipés sont prévus dès 17h00. Les résultats provisoires complets, eux, sont attendus dès 18h00 pour le Conseil d'Etat et dès 19h00 pour le Grand Conseil. Le dépouillement des bulletins se fait à Uni Mail.

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Suisse Romande

Pâkomuzé: plus de 130 activités durant les vacances de Pâques

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La visite de la villa Le Lac est l'une des activités proposées dans le cadre de Pàkomuzé (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Quarante institutions culturelles et musées vaudois s’associent à l’occasion de l’événement Pâkomuzé. Avec plus de 130 activités proposées du 7 au 23 avril, les organisateurs promettent une programmation "diversifiée et innovante".

Comme chaque année durant les vacances scolaires de Pâques, la manifestation Pâkomuzé propose aux enfants et aux familles de redécouvrir les savoir et les richesses patrimoniales du canton.

Petits et grands auront l'occasion de découvrir la gastronomie antique à Lausanne, d'explorer un chantier médiéval au Château de Grandson ou encore de faire un bond dans le temps à la villa "Le Lac" de Le Corbusier.

L’Espace horloger de la Vallée de Joux, l’Abbatiale de Payerne et la Cathédrale de Lausanne sont les invités d’honneur de cette édition. Le public est invité à découvrir le programme sur le site internet et de s’inscrire, si nécessaire, auprès des musées. De nombreuses activités ont également lieu sans inscription.

www.pakomuze.ch

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

Postfinance doit avoir plus de marge de manoeuvre (Serge Gaillard)

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Les banques étrangères pourraient s'engouffrer dans le marché des opérations de crédit pour les entreprises devenu plus restreint avec le rachat de Credit Suisse, selon Serge Gaillard (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

L'ancien directeur de l'Administration fédérale des finances (AFF) Serge Gaillard réclame les pleins droits pour Postfinance. La banque doit pouvoir octroyer des crédits et des prêts hypothécaires, déclare-t-il dans la presse dominicale.

"Ce que nous avons aujourd'hui, c'est un échec politique", explique-t-il dans le journal alémanique NZZ am Sonntag. Postfinance doit désormais garantir le trafic des paiements et proposer des comptes sûrs, poursuit Serge Gaillard. Mais elle ne peut pas placer son argent de manière diversifié et le mettre à disposition de la population suisse sous forme d'hypothèques, déplore-t-il.

Avec la fusion entre UBS et Credit Suisse, le choix est en outre plus restreint dans les opérations de crédit pour les entreprises. Le risque que des banques étrangères s'engouffrent dans ce marché existe, explique l'ex-directeur de l'Administration fédérale des finances, qui a quitté ses fonctions début 2021.

Des garde-fous étatiques

Vendredi déjà, le coprésident du PS Cédric Wermuth exigeait que Postfinance soit transformée en une banque pour PME avec une garantie publique de l'Etat. Il plaidait en outre pour un contrôle des produits financiers par la Finma.

Pour Serge Gaillard, un soutien de l'Etat légitimerait la réglementation par la Confédération du versement des bonus ainsi que de la rémunération des membres dirigeants de la banque. "Aujourd'hui serait l'occasion de résoudre cette question pour l'avenir", affirme-t-il.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Pas de millionnaire au tirage du Swiss Loto

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Lors du prochain tirage mercredi prochain, 4,5 millions de francs seront en jeu. (© KEYSTONE/THOMAS DELLEY)

Personne n'a trouvé la combinaison gagnante du Swiss Loto samedi. Pour empocher le gros lot, il fallait cocher le 5, 13, 21, 24, 27 et 34. Le numéro chance était le 2, le rePLAY le 10 et le Joker le 804908.

Lors du prochain tirage mercredi prochain, 4,5 millions de francs seront en jeu, indique la Loterie Romande.

https://jeux.loro.ch/games/swissloto/

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Une marche pour sortir la Suisse de sa léthargie face au climat

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Les marcheuses et les marcheurs avaient enfilé leurs imperméables pour cette première étape qui devait les mener jusqu'à Mies (VD). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Les participantes à la Marche Bleue ont entamé samedi, à Genève leur voyage de 21 jours qui doit les mener à Berne. Là, elles remettront aux autorités fédérales une pétition demandant que la Suisse respecte l'accord de Paris sur le climat de 2015.

Face au changement climatique, le temps n'est plus aux palabres, mais à l'action, ont souligné avant le départ les quatre initiatrices de la marche, la professeur d'université Julia Steinberger, l'avocate Irène Wettstein, l'infectiologue Valérie D'Acremont et la directrice du CSP Vaud Bastienne Joerchel.

Laisser le climat dériver aura de graves incidences sur la santé, l'alimentation, la biodiversité. Et les plus vulnérables seront les premiers touchés. Or, aujourd'hui, les Etats sont loin de respecter les objectifs de réduction d'émissions de gaz à effet de serre de l'accord de Paris. La Suisse ne fait pas exception à la règle.

Au lieu d'un réchauffement de 1,5 degré par rapport au début de l'ère industrielle, on s'oriente plutôt vers une hausse des températures de 3,2 degrés, a relevé le conseiller administratif de la Ville de Genève Alfonso Gomez, dans son discours devant les marcheuses. Infléchir la courbe nécessitera des mesures draconiennes.

Journées thématiques

Au cours de leur périple de Genève jusqu'à Berne, les participantes à la Marche Bleue s'entretiendront avec les milieux politiques, économiques et associatifs locaux. Des journées thématiques sont aussi programmées. A Lausanne, on débattra de la mobilité de demain, à Neuchâtel d'agriculture et à Fribourg d'économie.

Au total, les marcheuses, accompagnées de quelques marcheurs, parcourront 224 kilomètres jusqu'à Berne. Au Palais fédéral, elles remettront aux autorités une pétition demandant que la Suisse s'engage dans une politique beaucoup plus ambitieuse de réduction de ses émissions de CO2 générés par les combustibles fossiles.

Samedi, la Marche Bleue a démarré sur la place des Nations, devant l'ONU, pour se rendre à Mies, dans le canton de Vaud. Quelque 500 personnes s'étaient inscrites pour cette première étape. La météo pluvieuse et venteuse en a découragé certaines. Environ 150 participantes sont attendues, en moyenne, lors des autres étapes.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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