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Les pro et anti-avortement se mobilisent en Suisse

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Des catholiques ont prié au centre-ville de Genève contre l'avortement en Suisse. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Les soutiens et les opposants au droit à l'avortement s'activent en Suisse après la récente décision aux Etats-Unis. Après un rassemblement pro-choix vendredi soir à Berne, des dizaines de catholiques ont dénoncé samedi à Genève "la pensée unique" politique.

Réunis à l'appel de "oui à l'enfant", les participants se sont retrouvés au centre-ville. "Interruption d'une vie gênante" ou "l'avortement est un crime", affirmaient certaines pancartes.

Les organisateurs déplorent le large soutien en Suisse pour le droit à l'avortement. "Depuis l'extrême gauche jusqu'aux rangs de quelques élus UDC", selon eux.

Ils saluent l'ancien président américain Donald Trump qui avait affiché son opposition. Celui-ci a surtout nommé des juges conservateurs à la Cour suprême, initiative qui a abouti à la décision de révoquer le droit à l'avortement.

"Ce qui se passe aux Etats-Unis peut se passer en Europe, en Suisse", a dit l'un des trois prêtres présents qui a animé une prière pendant des dizaines de minutes. En revanche, parmi les badauds, certains étaient surpris, d'autres en colère face aux manifestants. "Honte à vous", a glissé une personne, ajoutant que "c'est dégueulasse".

Pro-avortement plus nombreux

Le camp des opposants semble moins attirer que celui des défenseurs de l'avortement. Vendredi soir à Berne, près de 500 personnes, selon les jeunes socialistes (JS), ont manifesté sur la Place fédérale contre les attaques visant ce droit. Ce rassemblement était notamment organisé par les JS, le collectif Grève féministe et les Femmes socialistes.

Les JS s'opposent de toutes leurs forces à toutes les initiatives populaires annoncées ou lancées, expliquent-ils samedi dans un communiqué. Les avancées obtenues par la lutte doivent être préservées.

En même temps, la Suisse doit aller de l'avant. Le tabou entourant les interruptions de grossesse doit être levé et le sujet doit être abordé dès l'école. Enfin, les centres de consultation reconnus par la Confédération doivent davantage être soutenus financièrement.

Charte établie récemment

Le débat actuel porte notamment autour du Code pénal. Les manifestants à Genève estiment que "la situation de détresse" permet des avortements au-delà de 12 semaines, 5% du total des interruptions volontaires de grossesse selon eux.

Il y a quelques semaines, Santé sexuelle Suisse (SSCH) avait, elle, lancé une Charte pour que "l'avortement soit avant tout considéré comme une question de santé et non plus comme une affaire pénale". Une initiative parlementaire pour la suppression de celui-ci dans le Code pénal doit encore être discutée.

Mardi, plusieurs centaines de personnes avaient déjà appelé à Genève à défendre le droit à l'avortement après la décision de la Cour suprême américaine de le démanteler. Des pancartes comme "Vous n'arrêterez pas l'avortement, mais l'avortement sécurisé" ou "Interdire l'avortement est un meurtre" avaient pu être observées. Plusieurs rassemblements avaient eu lieu en Suisse.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

La demande d'interruption de peine d'Erwin Sperisen est acceptée

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Florian Baier et Giorgio Campa, les avocats d'Erwin Sperisen, ont obtenu jeudi à Genève la libération de leur client. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Erwin Sperisen, l'ex-chef de la police nationale du Guatemala condamné pour complicité d'assassinat, sera libéré le 2 octobre. Le Tribunal d'application des peines et des mesures (TAPEM) de Genève a accepté jeudi sa demande d'interruption de peine.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Un plan pour rendre la culture plus accessible malgré un handicap

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Le Musée cantonal des Beaux-Arts de Lausanne a obtenu le label "Culture inclusive " de Pro Infirmis, qui accompagne les institutions culturelles pour la réalisation de leurs mesures d'inclusion (Photo d'illustration). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le Conseil d'Etat vaudois a présenté jeudi son plan d'action de 20 projets et mesures pilotes pour renforcer l'accès à la culture pour les personnes en situation de handicap. Celui-ci doit déboucher en 2026 sur un programme cantonal en faveur de la culture inclusive.

"L'accès à l'offre culturelle est un droit fondamental", a déclaré la conseillère d'Etat en charge de la Santé et de l'Action sociale, Rebecca Ruiz, devant les médias réunis au Musée cantonal des Beaux-Arts (MCBA) à Lausanne. "Aujourd'hui il n'est plus question de placer les personnes différentes dans des lieux spéciaux. Une société inclusive s'adapte pour garantir le même accès et les mêmes chances à tous", a-t-elle ajouté.

"Les mesures portent sur l'ensemble de la chaîne d'accessibilité à la culture", a précisé sa collègue Nuria Gorrite, cheffe du Département de la culture, des infrastructures et des ressources humaines. Il s'agit notamment de créer des dynamiques régionales, de renforcer l'offre de déplacement, d'organiser une communication spécifique et d'améliorer la participation à la culture des personnes concernées.

Synthèse vocale et médiation culturelle

Le plan a été élaboré suite à un état des lieux de l'accessibilité à l'offre culturelle dressé en 2019, et à des consultations avec des communes ainsi que des milieux privés, culturels et de défense des personnes en situation de handicap.

Des mesures spécifiques ont déjà été déployées, comme la mise à disposition d'une synthèse vocale pour le site internet de la Bibliothèque cantonale et universitaire de Lausanne permettant aux personnes malvoyantes de le consulter sans restriction. Une brochure répertoriant les prestataires en inclusion culturelle pour le territoire vaudois a également été éditée.

Le MCBA, à l'instar des deux autres musées cantonaux de la Fondation Plateforme 10, a obtenu le label "Culture inclusive" de Pro Infirmis, qui accompagne les institutions culturelles pour la réalisation de leurs mesures d'inclusion. Deux médiatrices culturelles ont ainsi brièvement présenté quelques actions mises en place pour les visiteurs en situation de handicap.

Portée très large

Parmi celles-ci, des visites descriptives ou tactiles pour les personnes avec une déficience visuelle. Des actions spécifiques sont également réalisées, comme la mise à disposition d'un clavier électrique devant l'oeuvre de Charles Giron intitulé "Jeune femme au piano", sur lequel des personnes avec une déficience intellectuelle peuvent improviser l'air joué par la jeune femme en question.

Une application de visite en langue des signes, également dotée de sous-titres et de commentaires audio a été mise au point. Tous les visiteurs, avec ou sans handicap peuvent donc en bénéficier sans discrimination.

"La promotion de l'offre culturelle inclusive concerne tout le monde", a fait remarquer Rebecca Ruiz. "Une rampe d'accès ne sera pas seulement profitable pour les personnes en fauteuil roulant, mais également pour les seniors ou les personnes avec une poussette. Les surtitres à l'opéra ne bénéficient pas qu'aux personnes sourdes, tout comme les textes en langage simplifié peuvent être appréciés par les personnes allophones ou dyslexiques."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Essai-pilote: la Cannabinothèque ouvrira en décembre 2023

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Dans le canton de Genève, la vente réglementée de cannabis démarrera en décembre à la Cannabinothèque de Vernier (archives). (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

La Cannabinothèque ouvrira ses portes en décembre 2023 à Vernier (GE). L'essai-pilote permettra d'approvisionner en cannabis récréatif et de manière supervisée un millier de volontaires. Les personnes intéressées peuvent s'inscrire sur le site www.changegeneve.ch.

Le processus de sélection commencera début octobre 2023, selon les critères suivants: avoir 18 ans révolus, consommer déjà régulièrement du cannabis, s'engager à participer à des entretiens individuels et/ou collectifs avec les chercheurs et à remplir périodiquement des questionnaires, indique un communiqué publié jeudi.

L'Office fédéral de la santé publique (OFSP) avait donné son aval à l'essai-pilote de vente régulée dans le canton de Genève en mai dernier. L'association ChanGE est responsable du projet.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Collection BCV: création collective exposée au Musée des Beaux-Arts

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L'exposition est à découvrir jusqu'au 7 janvier 2024. (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Le Musée cantonal des Beaux-Arts (MCBA) ouvre dès vendredi son Espace projet à la collection d'art BCV: la banque y présente "Mirage", sa première commande artistique. L'exposition réunit des créations contemporaines de quatre artistes suisses, à découvrir jusqu'au 7 janvier 2024 à Lausanne.

Dans un espace au sol recouvert de graviers de verre sont exposés des broderies de paille (Gina Proenza), des structures animalières (Denis Savary), des dessins géométriques (Jean-Luc Manz) ou encore des toiles acryliques (Natacha Donzé). Les oeuvres sont à la fois "singulières" et "collectives", relève un communiqué de presse.

Il s'agissait de "créer un contexte scénographique qui puisse permettre aux artistes de déployer leurs pratiques propres, sous un thème commun", a déclaré jeudi Catherine Othenin-Girard, conservatrice de la collection d'art BCV et commissaire de l'exposition.

L'historienne de l'art a coordonné "Mirage", dont le processus créatif a duré environ une année. Il aboutit aujourd'hui à "une sorte d'interstice jubilatoire, qui favorise la rencontre entre l'art et son public", a-t-elle ajouté.

Faire vivre la collection BCV

La banque développe depuis 1970 une collection d'art contemporain qui compte aujourd'hui quelque 2400 oeuvres. Leurs auteurs sont des artistes proches du canton de Vaud.

Il s'agit d'encourager le développement artistique du canton et de faire vivre la collection. "On n'est pas intéressé par la revente ou la prise de valeur des oeuvres", souligne quant à lui Daniel Herrera, responsable médias ainsi que membre de la Commission d'art de la BCV.

"C'était quand même un petit coup d’adrénaline pour nous, car c’est la première fois qu’on finance le processus créatif", a-t-il aussi expliqué. "On a découvert tout ça seulement hier (mercredi) soir, et en sommes très fiers". L'entrée est libre.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Le gouvernement ne publie pas la loi sur l'énergie qui a été votée

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Antonio Hodgers, chef du Département du territoire, estime que la loi sur l'énergie votée par le Grand Conseil est "un encouragement à l'inaction" (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

La modification de la loi sur l'énergie, votée il y a une semaine par le Grand Conseil genevois, ne sera pas publiée. Le gouvernement, qui dénonce une attaque contre les objectifs de transition énergétique du canton, a six mois pour revenir devant le Grand Conseil avec de nouvelles propositions.

Le projet de loi accepté par la majorité de droite du Grand Conseil assouplit les règles pour l'assainissement énergétique des bâtiments. Un amendement général a notamment remplacé l'indice de dépense de chaleur (IDC), un système genevois, par le certificat énergétique cantonal des bâtiments (CECB).

Selon le Département du territoire (DT), en retardant significativement les échéances de rénovation énergétique des bâtiments, et en renonçant aux obligations d'optimisation énergétique, les objectifs du plan climat cantonal ne seront pas tenus. Le chef du DT, Antonio Hodgers, avait dénoncé devant le Grand Conseil une "attaque frontale contre le plan climat".

Un délai de six mois

La loi ne sera pas immédiatement promulguée. En effet, ce texte a fait l'objet d'un amendement général, que le Conseil d'Etat n'a reçu que quelques heures avant son dépôt et qui n'a donc pas pu faire l'objet d'un examen approfondi en commission, relève jeudi le DT dans un communiqué. Selon la Constitution, le Conseil d'Etat a six mois pour présenter au Grand Conseil ses observations.

Le gouvernement entend profiter de ce temps pour réunir les milieux professionnels concernés et dégager un consensus. La tâche s'annonce ardue. En effet, les fronts étaient figés au Grand Conseil et la gauche, minorisée, avait immédiatement annoncé le lancement d'un référendum.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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