A Genève la cour des comptes s’est intéressée aux activités de la Fondation genevoise pour l’animation socioculturelle (FASe), plus précisément aux activités « tout public » des maisons de quartier, celles qui sont destinées à favoriser la cohésion sociale.
A Genève, la Cour des comptes s’est intéressée aux activités de la FASe, la Fondation genevoise pour l’animation socioculturelle. Plus particulièrement aux activités « tout public » des maisons de quartier, celles destinées à favoriser la cohésion sociale. La cour a analysé l’activité de quatre maisons de quartier sur les 47 que compte le canton de Genève. Elle a émis 7 recommandations toutes acceptées par la FASe. Selon la cour, les animateurs devraient disposer de davantage de temps dans leur cahier des charges pour aller à la rencontre des habitants et organiser des activités. La présidente de la Cour des comptes, Isabelle Terrier
Pour le Secrétaire général de la FASe, le problème du temps à disposition des animateurs ne serait pas un problème de cahier des charges. Yann Boggio.
Renforcer la régionalisation
Les maisons de quartier sont gérées par des comités bénévoles, qui eux-mêmes sont regroupés en fédération. C’est elle qui est chargé de défendre les intérêts des comités auprès de la FAse et du Canton. Le territoire genevois est découpé en six régions depuis 2011.
Selon la Cour des comptes, les autorités communales et cantonales et la FASe devraient s’appuyer davantage sur cette régionalisation à l’heure où de grands centres urbains sont en train de se construire. Des complexes d’immeubles à cheval sur plusieurs municipalités qui demandent plus de collaboration entre tous les acteurs. Isabelle Terrier.
Le secrétaire général de la FASe Yann Boggio rappelle que les quartiers prennent du temps à se construire.
Conventions tripartites
Des conventions tripartites, entre la FASe, le Canton et les communes sont signées, pour mieux anticiper les besoins de chacun. Yann Boggio.
Inclure tous les habitants
La Cour a également émis des recommandations pour inciter les habitants à faire partie des comités des maisons de quartier, même s’ils n’ont aucune compétence particulière. La présidente de la Cour des comptes, Isabelle Terrier.
L’analyse CATI-GE (Centre d'analyse territoriale des inégalités à Genève) pourrait être couplée à l’analyse des maisons de quartier pour correspondre à un territoire. Elle permettrait d’intégrer davantage les populations défavorisées, selon la Cour des comptes.
Le financement de la FASe provient des communes pour 43 millions de francs par an et du Canton pour 23 millions à travers un contrat de prestation.