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Les jeunes dans la rue pour la grève du climat

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Des manifestations sont organisées vendredi dans une centaine de pays, comme ici à Sydney en Australie. (©KEYSTONE/EPA AAP/MICK TSIKAS)

La jeunesse du monde entier se retrouve vendredi dans la rue pour exiger des mesures en faveur du climat. Des manifestations sont programmées dans une centaine de pays, dont la Suisse, où près de 30 villes sont concernées. Notre suivi en continu.

13h30: actions anticapitalistes à Lausanne

Deux actions de petite envergure ont eu lieu vendredi à Lausanne au cours de la manifestation, a constaté Keystone-ATS. Arrivés à la hauteur d'une succursale de Credit Suisse, une poignée de manifestants ont ainsi peint des mains en rouge sur les murs. Une personne a été identifiée, précise la police lausannoise.

Des jeunes sont par ailleurs entrés dans le bâtiment des Retraites populaires. "Entre 30 et 50 personnes", poursuit la police. "Une fois à l'intérieur, elles ont scandé des slogans anticapitalistes puis la majorité d'entre elles sont reparties". Vers 13h30, certaines étaient encore sur place.

12h40: près de 2000 à Neuchâtel

Près de 2000 manifestants ont défilé vendredi à Neuchâtel pour manifester leurs préoccupations face à l'état de la planète. Partis à 11h30 de l'Université, les jeunes ont ensuite marché jusqu'à la Place des Halles.

Le groupe neuchâtelois de la grève du climat a par ailleurs déposé mercredi à la Chancellerie d'Etat une motion populaire intitulée "Agissez pour un avenir viable et juste!". Le texte a recueilli un millier de signatures.

12h00: 10'000 manifestants à Lausanne

La police lausannoise a estimé à 10'000 le nombre de participants à la manifestation en faveur du climat. Lors de la première grève du climat en Suisse, le 18 janvier dernier, Lausanne avait déjà fait très fort en réunissant plus de 8000 jeunes dans ses rues. Lors du deuxième épisode, le samedi 2 février, 10'000 personnes s'étaient mobilisées.

11h45: la population "va se lever"

La mobilisation ne s'est pas limitée vendredi à la Suisse. La jeunesse du monde entier s'est retrouvée dans la rue, plus de 2000 manifestations ayant été recensées dans une centaine de pays. "Nous n'en sommes qu'au début", a tweeté la militante suédoise Greta Thunberg, à l'origine du mouvement de grève du climat. "Je crois que le changement est à l'horizon et que la population va se lever pour son avenir", a ajouté l'adolescente.

11h00: c'est parti à Lausanne

Plusieurs milliers de jeunes en formation ont ressorti leurs sifflets et sillonné les rues de Lausanne vendredi en faveur du climat. Ces jeunes ont quitté leurs salles de cours et lieux d'apprentissage pour se retrouver à 10h30 devant la gare. Sous un ciel menaçant, ils ont entamé un cortège qui traverse le centre-ville.

Sur leurs pancartes, on pouvait notamment lire: "Sans planète, on aura l'air con", "Décroissance = dernière chance" ou "Tu pollues ? T'es pas réélu". En choeur, ils ont répété "Politique t'es foutue, la jeunesse est dans la rue" ou encore "On est plus chaud, plus chaud que le climat."

10h30: tolérance variable

Pour cette nouvelle grève du climat, les absences seront plus ou moins tolérées selon les cantons. Sur Vaud, aucune sanction ne sera prise si l'absence est justifiée. Il en sera de même pour Genève, sauf pour les classes où un examen est prévu.

Les étudiants neuchâtelois du secondaire II ne seront pas sanctionnés, et ceux de l'école obligatoire devront fournir une excuse. Pour le Jura et le Jura bernois, les élèves pourront utiliser l'une des demi-journées de congé à disposition chaque année.

Moins tolérants, les cantons de Fribourg et du Valais estiment que cette grève du climat ne constitue pas un motif d'absence valable. Des sanctions pourront être prises.

10h10: Simonetta Sommaruga soutient les jeunes

La conseillère fédérale Simonetta Sommaruga a dit comprendre l'action des jeunes. "J'ai beaucoup de compréhension pour l'impatience des jeunes qui luttent pour le climat. J'ai d'ailleurs reçu un groupe chez moi. Ils étaient très bien informés et ont de réelles attentes", a-t-elle déclaré à Keystone-ATS depuis Nairobi au Kenya, en marge de la 4ème assemblée générale des Nations Unies pour l'environnement.

"Je vais soutenir le travail du Parlement de toutes mes forces", a assuré la conseillère fédérale. Actuellement, une loi sur le CO2 est examinée à Berne. Le Conseil national s'est déjà prononcé négativement sur la question. "C'est au Conseil des Etats désormais de trouver des solutions car l'état du climat est alarmant", a expliqué Simonetta Sommaruga.

10h00: mobilisation nationale

Ce n'est pas la première fois que les jeunes Suisses se mobilisent pour le climat. Accompagnés d'adultes de tout âge, ils avaient été plus de 38'000 samedi 2 février à défiler dans tout le pays. Deux semaines plus tôt, vendredi 18 janvier, ils avaient été environ 22'000 à faire "grève" et à sécher les cours pour aller battre le pavé.

Les organisateurs espèrent que le mouvement continuera de prendre de l'ampleur vendredi, même si les conditions météorologiques sont peu propices pour des manifestations. En Suisse romande, la première manifestation est prévue dès 10h00 à Delémont. Suivront Lausanne (10h30), Neuchâtel (11h30), Sion (13h00), Fribourg (13h30), Genève (14h00) et Bienne (14h00).

Source: ATS

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Politique

Scientist Rebellion bande les yeux de statues dans le monde

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A Vevey, les yeux de la statue de Charlie Chaplin ont été bandés, comme d'autres statues dans le monde, par Scientist Rebellion: le mouvement lance cette action contre l'inaction face à la crise climatique. (© Scientist Rebellion)

Depuis une semaine, des scientifiques de Scientist Rebellion et d'autres mouvements pour le climat ont bandé les yeux de plus d'une centaine de statues dans le monde. A Vevey , la statue de Charlie Chaplin a été ciblée dimanche, comme quatre statues à Zurich.

Les yeux bandés sont accompagnés de panneaux indiquant "Ne mentez plus", "Ouvrez les yeux" et "Don't look away" ("Ne détournez pas le regard"), peut-on voir sur les photos envoyées par Scientist Rebellion dimanche. A Zurich, les statues Ganymed, Geiserbrunnen, Gottfried Keller et Conrad Gessner ont été choisies.

Avec cette action, les activistes exigent que "ni les personnes au pouvoir, ni les citoyens suisses ne détournent le regard de la science". "Le dernier rapport du GIEC montre clairement que la crise climatique et le désastre écologique menacent notre existence même et exigent des mesures immédiates qui vont bien au-delà de ce qui est fait actuellement", selon eux.

#ScientistRebellion a lancé l'action dimanche dernier, a expliqué la porte-parole pour la Suisse Sanja Hakala à Keystone-ATS dimanche. Des actions similaires seront également menées dans les prochaines semaines.

Le pic des émissions de CO2 avant 2025

La semaine dernière, un nouveau rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), une agence des Nations unies qui cartographie les risques du changement climatique, aux conclusions alarmantes, a été publié.

Les émissions de CO2 doivent atteindre leur maximum avant 2025 pour limiter le réchauffement de la planète à 1,5 ou 2 degrés. Pour le groupe d'experts, les mesures prises actuellement pour réduire les émissions sont largement insuffisantes.

Le mouvement international Scientist Rebellion a été rejoint par des scientifiques suisses, qui se sont fait remarquer. Dix-sept d'entre eux ont collé des parties du rapport du GIEC sur les murs du Palais fédéral il y a un an en avril 2022.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Le cirque jurassien Starlight a repris les routes de Suisse romande

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La comédienne Alexia Voirol (gauche) et la jongleuse Batchimeg Batbeh jouent dans le spectacle "Moi" du cirque Starlight samedi à Geneve. (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

Le cirque jurassien Starlight s'installe à Genève samedi soir et pendant Pâques jusqu'au 16 avril. Cette nouvelle tournée, qui a commencé à Porrentruy et Delémont, s'arrêtera dans les six cantons romands avant de boucler la saison le 20 juin à Renens VD.

Le cirque Starlight, qui peut accueillir jusqu'à 1000 personnes sous son chapiteau, est le dernier cirque qui s'arrête dans les cantons de Neuchâtel et du Jura, a indiqué à Keystone-ATS la comédienne Alexia Voirol, qui participe pour la deuxième fois à la tournée.

Au total, douze artistes, sous la houlette de la 4e et 5e générations de la dynastie Gasser, ont repris les routes jusqu'à l'été, avec un spectacle très beau et poétique, intitulé "Moi". "J'ai eu un peu peur de vivre en tournée, mais maintenant je ne pourrais plus m'en passer", a expliqué la jeune femme de 23 ans.

Les caravanes du cirque sont installées à Plainpalais à Genève pour 15 jours. "C'est bien parce que nous sommes proches du chapiteau, mais les nuits sont courtes" avec la vie nocturne qui bat son plein aux alentours, a dit la directrice du cirque Jocelyne Gasser au photographe de Keystone-ATS.

Un vrai orchestre

"Cette année, un orchestre avec violon et accordéon joue en live", a encore précisé Alexia Voirol. Une des musiques a été créée par la chanteuse et musicienne biennoise Phanee de Pool.

Les costumes sont aussi particulièrement soignés. "J'en change sept fois pendant les deux heures du spectacle - pause comprise -", a souligné la comédienne valaisanne. Plus flamboyants les uns que les autres, ils lui permettent d'incarner les différents états du "moi" eu jouant avec les autres artistes.

Le cirque Starlight, qui passe ses quartiers d'hiver à Porrentruy, consacre deux mois à la création et trois mois à la tournée. Né en 1987, il est passé du cirque traditionnel à une version plus contemporaine sans animaux au début des années 2000.

La famille Gasser baigne dans le monde du cirque depuis plusieurs générations, le premier à s'être lancé dans l'aventure étant Heinrich Gasser, né en 1855. Le cirque Stalight accueille en moyenne 50'000 personnes par saison.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse Romande

Penser la complexité de l'existence à la cathédrale de Lausanne

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A la cathédrale de Lausanne, le temps de Pâques est aussi celui du temps de la réflexion sur nos existences, grâce à deux expositions (archives). (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

Pour le temps de Pâques, la cathédrale de Lausanne propose deux expositions invitant le public à explorer la complexité de toute existence. Sous le thème générique "A la mort, à la vie", "Le cerf, symbole du Vivant" et "Les cicatrices" questionnent ce qui est cause de souffrance, mais aussi source de vie, de renaissance, de résilience. A découvrir du 6 avril au 7 mai.

"De sa naissance à sa mort, l'humain traverse l'existence dans une alternance de hauts et de bas. Oscillant entre joie et tristesse, élan et paralysie, espérance et difficulté. Le temps de la Passion est favorable à questionner ce qui est cause de souffrance. Celui de Pâques invite à se réjouir de ce qui est source de vie, de renaissance, de résilience", indique le Ministère de la cathédrale dans un communiqué.

"L'exposition consacrée au cerf illustre, par des photos et poèmes, comment cet animal passe chaque année de la survie à la renaissance, tandis que les photos et récits de vie liés aux cicatrices explorent la manière dont 17 femmes vivent avec cette marque", résume-t-il.

Parallèlement, des rendez-vous ponctuels sont aussi proposés au public, le 27 avril avec une conférence sur "Le cerf, symbole du Vivant", suivie le 4 mai par une marche contemplative et méditative aux lueurs du crépuscule depuis la cathédrale. Un temps d'échanges avec quelques femmes qui ont contribué à l'exposition "Les cicatrices" est prévu le 7 mai, lors du finissage.

Les cultes traditionnels du temps de Pâques s'étaleront, eux, entre le 9 avril et le 7 mai 2023 sous la thématique "De la survie à la renaissance".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Dimanche électoral de tous les possibles à Genève

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(image d'illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)
Les Genevois connaîtront dans l'après-midi la composition de leur Grand Conseil pour les cinq prochaines années. Pour certains partis, ce dimanche d'élections cantonales s'annonce périlleux. Il leur faudra atteindre le quorum, fixé à 7% des voix, pour accéder au Parlement.

En tout, 691 candidats répartis sur douze listes se disputent les 100 sièges de l'hémicycle. La participation se montait vendredi soir à minuit à 30,1%.

Plusieurs formations, surtout à l'extrême gauche et au centre droit, sont dans l'incertitude. La gauche de la gauche, qui avait retrouvé sa place au Grand Conseil en 2013 en gommant ses dissensions internes, est à nouveau divisée et présente deux listes. Une désunion qui risque de lui être fatale.

Au centre-droit, c'est le Centre sans le PLR, son allié traditionnel, qui pourrait faire les frais de l'éparpillement des suffrages. L'ancien PDC chasse sur les mêmes terres que les Verts'libéraux, à l'ambition grandissante. Le Centre est aussi confronté aux listes emmenées par les ex-conseillers d'Etat Pierre Maudet et Luc Barthassat.

Quatre magistrats sortants

Les deux anciens magistrats figurent parmi les 23 candidats, dont quatre sortants, qui se présentent, ce dimanche, pour occuper un des sept sièges du Conseil d'Etat. Une élection au premier tour requiert la majorité absolue (50% plus une voix). Le second tour, fonctionnant à la majorité relative, est agendé le 30 avril.

Fabienne Fischer et Antonio Hodgers, les deux conseillers d'Etat Verts, briguent un nouveau mandat, tout comme la grande argentière du canton Nathalie Fontanet (PLR) et le magistrat socialiste Thierry Apothéloz. Anne Emery-Torracinta (PS), Serge Dal Busco (Centre) et Mauro Poggia (MCG) ne se représentent pas.

Les résultats anticipés pour le premier tour du Conseil d'Etat doivent tomber dès 12h45. Pour le Grand Conseil, les résultats anticipés sont prévus dès 17h00. Les résultats provisoires complets, eux, sont attendus dès 18h00 pour le Conseil d'Etat et dès 19h00 pour le Grand Conseil. Le dépouillement des bulletins se fait à Uni Mail.

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Suisse Romande

Pâkomuzé: plus de 130 activités durant les vacances de Pâques

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La visite de la villa Le Lac est l'une des activités proposées dans le cadre de Pàkomuzé (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Quarante institutions culturelles et musées vaudois s’associent à l’occasion de l’événement Pâkomuzé. Avec plus de 130 activités proposées du 7 au 23 avril, les organisateurs promettent une programmation "diversifiée et innovante".

Comme chaque année durant les vacances scolaires de Pâques, la manifestation Pâkomuzé propose aux enfants et aux familles de redécouvrir les savoir et les richesses patrimoniales du canton.

Petits et grands auront l'occasion de découvrir la gastronomie antique à Lausanne, d'explorer un chantier médiéval au Château de Grandson ou encore de faire un bond dans le temps à la villa "Le Lac" de Le Corbusier.

L’Espace horloger de la Vallée de Joux, l’Abbatiale de Payerne et la Cathédrale de Lausanne sont les invités d’honneur de cette édition. Le public est invité à découvrir le programme sur le site internet et de s’inscrire, si nécessaire, auprès des musées. De nombreuses activités ont également lieu sans inscription.

www.pakomuze.ch

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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