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Les Genevois ne veulent pas de "cette" cité de la musique

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Les Genevois ne veulent pas de « cette » Cité de la musique. Ils refusent le projet à une courte majorité de 50,8% des voix. Mais le Canton aura le dernier mot. 

Les habitants de la ville de Genève ont refusé le projet de Cité de la musique sur la parcelle dite de "La Feuillantine" appartenant à l'ONU à 50,8% de NON.  Les arguments des opposants semblent avoir fait mouche. La préservation des arbres, de la biodiversité et le problème du  réchauffement climatique ont fait pencher la balance. Le déséquilibre entre le subventionnement de la musique classique et les musiques actuelles a également joué un rôle dans le résultat du vote. Une claque pour les artisans de ce projet qui avaient réuni 300 millions de fonds privés dont 200 de la Fondation Hans Wilsdorf.

Grosse déception pour le Président du Conseil de Fondation de la Cité de la musique qui ne croit pas à l’existence d’un plan B. Ecoutez Maître Bruno Mégevand.

Me Bruno MégevandPrésident du Conseil de Fondation de la Cité de la musique

Pour les socialistes qui s'étaient prononcés en faveur de la Cité de la musique, c'est l'incompréhension. Refuser un cadeau à 300 millions de francs doit stupéfaire le reste de la Suisse. Nicole Valiquer, députée socialiste au Grand Conseil.

Nicole ValiquerDéputé socialiste au Grand Conseil

Du côté des opposants, la satisfaction est palpable. Les projets d'aménagement doivent prévoir des alternatives selon Omar Azzabi, Conseiller municipal vert de la Ville de Genève.

Omar AzzabiConseiller municipal vert en Ville de Genève

Une victoire plutôt inattendue. Les moyens investis dans la campagne n'étaient pas comparables, selon Béatrice Graf, musicienne et présidente de la Fédération genevoise des musiques de création.

Béatrice GrafMusicienne professionnelle et Présidente de la fédération genevoise des musiques de création

Pour le Conseiller municipal vert Philippe de Rougemont, la population a dit "non" à un projet d'un autre âge.

Philippe de RougemontConseiller municipal vert en Ville de Genève

Dernier mot au Canton

Le Conseil d'Etat rappelle que les citoyens de la ville ne se sont prononcés que sur un préavis et que le Canton a le dernier mot en matière d'aménagement. Il va ouvrir une large consultation. La réaction du Conseiller d'Etat chargé de la culture Thierry Apothéloz.

Thierry ApothélozConseiller d'Etat chargé de la culture

Le Conseil d'Etat va ouvrir une large consultation avec les acteurs culturels, la Ville, l'ONU et le Conseil de Fondation cité de la musique cet été. Pour le Conseiller d'Etat chargé de l'aménagement, le débat de la campagne a été tronqué par les opposants.

Antonio HodgersConseiller d'Etat chargé de l'aménagement, du logement et de l'énergie - DALE

Il rappelle que la loi de déclassement du terrain a été votée en 2013 par le Grand Conseil et qu'aucun référendum n'a été lancé. Les opposants auraient pu lancer une initiative cantonale pour conserver le terrain en forêt ou en parc.

 

 

 

 

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Economie

Vaud: un million pour les projets énergétiques des entreprises

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Vaud subventionne les entreprises dans leur transition énergétique, via notamment le programme Rétribution des économies d'énergie (photo d'illustration). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le Canton de Vaud reconduit son programme "Rétribution des économies d'énergie", destiné à inciter les entreprises à investir dans des projets pour réduire leur dépendance aux énergies fossiles. Une enveloppe globale d'un million de francs est mise à disposition.

Les entreprises, mais aussi les entités publiques, peuvent bénéficier d'un financement pouvant aller jusqu'à 50% des coûts prévus. Le maximum pouvant être demandé se monte à 100'000 francs, indique vendredi l'Etat de Vaud dans un communiqué. Les entreprises ou organismes intéressés ont jusqu'au 31 mai pour déposer leur dossier.

Lancé en 2016, ce programme de subventions a déjà soutenu une soixantaine de projets. Selon les calculs du canton, ces projets ont permis de réaliser des économies d'électricité de 3,5 GWh/an, soit la consommation d'un millier de ménages. Les économies de combustible atteignent 19,6 GWh/an, l'équivalent de 1,8 million de litres de mazout, soit 5580 tonnes de CO2 par année.

Parmi les projets soutenus ces dernières années, le canton cite l'installation d'un écran thermique mobile dans une serre horticole chauffée, l'optimisation du fonctionnement des pompes de circulation pour le refroidissement des bâtiments ou encore la mise en place d'un récupérateur de chaleur sur les eaux grises d'une piscine.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

Réforme du 2e pilier: gauche et syndicats lancent le référendum

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La co-présidente du PS Mattea Meyer (au premier plan) et le président de l'USS Pierre-Yves Maillard étaient notamment présents pour annoncer le lancement du référendum (archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

La gauche et les syndicats ont lancé vendredi le référendum contre la réforme du 2e pilier. Avec ce projet, les travailleurs devront payer plus pour toucher moins de rente, déplorent-ils.

Adoptée par le Parlement lors de la session de printemps, la réforme de la prévoyance professionnelle (LPP21) entraîne des baisses de rentes pouvant atteindre 3240 francs par an, dénoncent les référendaires dans un communiqué.

La réforme prévoit un abaissement du taux de conversion, de 6,8% à 6%, devenu selon ses partisans nécessaire avec l'augmentation de l'espérance de vie. Le capital constitué par un rentier durant son activité professionnelle aboutira donc à une rente plus petite.

La moitié des personnes assurées bénéficieront d'une compensation de rentes, durant une période transitoire de 15 ans. Le seuil d'accès au deuxième pilier sera abaissé, ce qui permettra à 100'000 personnes d'être nouvellement ou mieux assurées.

Femmes à nouveau pénalisées

Le président de l'USS Pierre-Yves Maillard a rappelé que les rentes baissent depuis des années. Et d'ajouter que cette réforme est dépassée. "L'abaissement du taux de conversion est une idée datant de l'époque des taux d'intérêt négatifs: en raison du revirement des taux et du renchérissement, les rentes doivent désormais être augmentées et non plus réduites".

Après le relèvement de l'âge de la retraite, les femmes seront une nouvelle fois pénalisées. La majorité d'entre elles subira des baisses de rentes, ont encore fait valoir les référendaires. Et de rappeler que durant la campagne de votation sur AVS21 les partis bourgeois avaient promis d'empoigner le problème des rentes trop basses, en particulier celles des femmes; des promesses pas tenues.

Projet coûteux

Plusieurs orateurs ont rappelé que le projet proposé à la base par le Conseil fédéral émanait d'un compromis entre les partenaires sociaux. C'était une solution viable qui permettait d'assurer les rentes, d'en garantir le financement et de les améliorer pour les bas revenus, a relevé la coprésidente du PS Mattea Meyer.

Le projet remanié par le Parlement est un "projet indigne", a souligné la conseillère nationale et présidente du SSP Katharina Prelicz-Huber (Vert-e-s/ZH).

Ce projet est couteux et n'apporte presque rien, a résumé Mme Meyer. Et de rappeler que plusieurs associations plutôt à droite de l'échiquier politique, comme GastroSuisse ou le Centre patronal, estiment aussi que les coûts seront disproportionnés par rapport aux prestations.

Les syndicats et la gauche ont jusqu'au 6 juillet pour récolter les 50'000 signatures nécessaires.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Suicide d'un jeune requérant: sa famille dépose une plainte pénale

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(archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)
La famille du jeune requérant d’asile afghan de 18 ans qui s'est ôté la vie en novembre dernier a déposé mardi une plainte pénale auprès du Ministère public genevois. Elle espère qu’une enquête effective sera mise en place afin d’établir si certaines omissions ou actions ont joué un rôle dans sa mort et de déterminer les responsabilités.

"Les proches du jeune migrant souhaitent avoir des réponses sur son décès", a déclaré leur avocate Sophie Bobillier jeudi à Keystone-ATS, revenant sur une information de plusieurs médias. Selon la famille, les autorités connaissaient la grande fragilité psychique du jeune requérant et les attestations médicales faisant état d'un risque élevé de passage à l'acte suicidaire.

Le jeune requérant résidait au foyer genevois de l'Etoile. Il avait mis fin à ses jours le 30 novembre, après s'être vu notifié par les autorités fédérales son renvoi de Suisse vers la Grèce, pays ans lequel il avait subi des violences qui avaient provoqué un stress post-traumatique. Le drame avait suscité colère et tristesse à Genève.

"Le Ministère a déjà ouvert une enquête, car c'est un décès sur la voie publique. Une autopsie a été réalisée. Nous attendons les résultats", a relevé l'avocate. Pour le reste, il faut une enquête pour obtenir les preuves relatives aux faits en question qui s’appuie sur une analyse méticuleuse, objective et impartiale des éléments pertinents.

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Suisse

Accident d'un F/A-18 en 2016 au Susten: deux mises en accusation

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Le F/A-18 s'était écrasé contre le flanc ouest du Hinter-Tierberg, environ 11 mètres au-dessous de l’arête, à une altitude de 3319 mètres (archives). (© KEYSTONE/ALEXANDRA WEY)

La justice militaire a mis en accusation un contrôleur du trafic aérien de Skyguide et un pilote des Forces aériennes dans l'enquête sur le crash d'un F/A-18 près du col du Susten en 2016. Un second pilote, un Vaudois de 27 ans encore en formation, avait été tué.

Les deux hommes sont accusés d'homicide par négligence, d'inobservation par négligence des prescriptions de service, d'entrave par négligence à la circulation publique et d'abus et de dilapidation par négligence de matériel. Ils continuent à bénéficier de la présomption d'innocence, précise vendredi la justice militaire dans un communiqué.

L'accident s'est produit durant un entraînement au combat aérien, peu après le décollage d'une patrouille de deux avions de la base aérienne de Meiringen (BE). Le Vaudois, aux commandes du deuxième appareil, a tenté de verrouiller son radar sur l'avion de son leader, qui volait devant lui, afin de pouvoir le suivre.

Tué sur le coup

Mais cela n'a pas fonctionné. Le pilote a alors contacté le contrôleur aérien de Meiringen. Ce dernier lui a dit de monter à une altitude de 10'000 pieds (3048 mètres au-dessus du niveau de la mer).

Le pilote a suivi ces instructions avant de s'écraser, 58 secondes après la dernière communication radio, contre le flanc ouest du Hinter-Tierberg, dans la région du Susten, à cheval sur les cantons de Berne et d'Uri. Le crash s'est produit onze mètres au-dessous de l'arête, à une altitude de 3319 mètres. Le pilote a été tué sur le coup. Son avion a été complètement détruit.

Indication d'altitude erronée

Dans un rapport intermédiaire publié en avril 2020, la justice militaire estimait que l'accident était dû à une indication erronée d'altitude. Selon la réglementation en vigueur, l'altitude minimale de vol pour les procédures de vol aux instruments dans cette zone est de 15'000 pieds. Le contrôleur aérien a donc vraisemblablement indiqué une altitude trop basse au pilote, expliquait-elle.

D'autres facteurs de nature technique pourraient également être responsables de l'accident. Une autre cause de l'accident aérien pourrait être le fait que le leader n'a pas pleinement respecté les spécifications standard lors du décollage, ajoutait-elle.

Skyguide avait reconnu sa responsabilité. "En collaboration avec les Forces aériennes, nous avons pris des mesures pour qu'un tel accident ne se reproduise plus", avait ajouté l'entreprise qui gère le contrôle de la navigation civile et militaire.

La justice militaire précise toutefois vendredi que ce rapport "reflète l'état de l'enquête en mars 2020". Il ne comprend notamment pas les conclusions de l'enquête ordinaire, qui a été menée plus tard. "Il peut dès lors différer en partie des conclusions de l'enquête ordinaire".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

La société genevoise Sebrina Holding a repris la zougoise EEII

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Reprise par la genevoise Sebrina, la société zougoise EEII détient une participation dans le géant gazier russe Gazprom. "La participation dans Gazprom n'a jamais été notre cible, elle est venue avec la mariée", avait déclaré le patron de Sebrina, Alexandre Uldry (archives). (© KEYSTONE/EPA/ANATOLY MALTSEV)

La société genevoise Sebrina Holding a finalisé la reprise de la majorité des actions de la société de participations zougois EEII, détenue jusqu'ici par Gehold. Sebrina détient ainsi 92,4% d'EEII, a indiqué cette dernière jeudi soir dans un communiqué.

EEII informera "en temps opportun" des prochaines étapes. La vente de la participation majoritaire avait été annoncée en décembre dernier. Selon des déclarations de son propriétaire majoritaire Alexandre Uldry, Sebrina veut transformer EEII en véhicule d'acquisition à vocation spécifique (Spac) dans le secteur suisse de l'énergie.

La société EEII était auparavant fortement investie dans des installations énergétiques de l'ancienne Union soviétique et détenait une participation dans le groupe gazier russe Gazprom. La guerre en Ukraine avait mis la société en difficulté.

"L'acquisition d'EEII fait partie de notre stratégie pour développer nos activités dans l'énergie en Suisse", avait indiqué Alexandre Uldry à AWP à la fin décembre. Ce dernier est également président du conseil d'administration de Swiss Energy Holding, qui avait acquis en septembre 2021 les 117 stations-service de Jubin Frères.

"Gazprom est venu avec la mariée"

Alexandre Uldry avait souligné ne vouloir investir qu'en Suisse. "Nous n'irons pas en Europe de l'Est, ce n'est pas notre terrain de jeu", avait-il déclaré. Il en va de même pour le reste de l'Europe, la situation conjoncturelle n'y est pas favorable. "Nous allons privilégier la Suisse, un marché sain porté par le franc suisse".

"Des participations à l'étranger pourraient faire sens, mais nous allons attendre que la tempête liée à la guerre en Ukraine soit passée pour nous positionner", avait encore précisé M. Uldry.

Quant à la participation d'EEII dans Gazprom, la seule qu'elle possède actuellement, elle n'est actuellement ni négociable ni accessible en raison des sanctions qui frappent Moscou.

"La participation dans Gazprom n'a jamais été notre cible, elle est venue avec la mariée", avait expliqué M. Uldry. "Actuellement, elle est clairement sous-évaluée et pourrait rebondir à la fin du conflit, mais cela reste de toute manière sans lien avec notre stratégie", avait-il ajouté.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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