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Les franchises n'augmenteront pas

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Les assurés ne verront pas leur budget grevé un peu plus par les franchises de l'assurance maladie. Le Parlement a refusé de lever la barre (image symbolique). (©KEYSTONE/MARTIN RUETSCHI)

Les franchises de l'assurance maladie n'augmenteront pas régulièrement. La majorité de l'UDC et la gauche se sont alliées vendredi pour enterrer en votations finales la révision de la loi au National par 101 voix contre 63 et 28 abstentions.

Fixée à 150 francs en 1996, la franchise de base est passée à 230 francs dès 1998 puis à 300 francs dès 2004. Les franchises à option s'échelonnent quant à elles actuellement de 500 à 2500 francs.

Forcé de légiférer par le Parlement, le gouvernement a développé un concept qui ne concerne pas les enfants. Toutes les franchises des adultes devaient grimper de 50 francs dès que les coûts bruts moyens par assuré auraient dépassé treize fois la franchise ordinaire.

La prochaine étape devait être franchie lorsque les coûts par assuré auraient dépassé 3900 francs. En 2016, ils s'élevaient à 3777 francs. La franchise de base devait ainsi passer de 300 à 350 francs peu après l'entrée en vigueur de la loi.

Seul le camp rose-vert avait rejeté ce concept lors des débats dans les Chambres. Il dénonçait un projet inefficace et antisocial, pénalisant surtout les malades chroniques, les personnes âgées et celles qui ont un faible revenu. Le PS avait également annoncé vouloir combattre la révision de la loi par référendum.

Paquet global nécessaire

Vendredi, la gauche a été rejointe par l'UDC pour faire capoter le projet. L'UDC est le seul parti à s'être battu contre la loi sur l'assurance maladie qui a conduit à l'explosion inévitable des coûts de la santé, a tempêté Thomas Aeschi (UDC/ZG). Il n'est pas question de soutenir le rafistolage d'un système en ruine sur le dos de la classe moyenne, il faut un paquet global.

Un argument repris par le PDC, dont une partie des membres s'est abstenue. La hausse des franchises ne frappera que les patients, il n'y a pas de symétrie des sacrifices avec les prestataires de soins, a souligné Leo Müller (PDC/LU). Le PDC ne peut pas soutenir une mesure isolée, les coûts ne pourront être réduits que via un paquet équilibré de mesures.

"C'est plus que grotesque", a fustigé Lorenz Hess (PBD/BE), président de Visana. Le Parlement a longuement discuté de la hausse très modérée des franchises, a ajouté Beat Walti (PLR/ZH) en qualifiant le rejet du projet de "tragédie".

Rien n'a changé depuis le soutien du National à la hausse des franchises, a insisté Lorenz Hess. Exclure la responsabilité individuelle pour des raisons politiques n'est pas cohérent. Pas plus que changer d'avis pour la simple raison qu'on est en année électorale.

Pirouettes électorales

La campagne électorale bat son plein, les partis s'exercent aux pirouettes, a également commenté Balthasar Glättli (Verts/ZH). L'UDC cherche surtout à éviter un débat sur la hausse des primes avant les élections pour reprendre les mesures en question dans un paquet global plus tard, l'a rejoint Roger Nordmann (PS/VD).

Les opposants au projet ne se sont pas laissé influencer par le verdict du Conseil des Etats. En début de matinée, les sénateurs avaient approuvé le projet en votations finales par 27 voix contre 14 et 3 abstentions.

Le dossier des franchises a beaucoup occupé les Chambres lors de la session. Le Conseil des Etats a d'abord refusé un nouveau tour de vis concernant la durée des contrats. Les députés voulaient la fixer à trois ans. Les sénateurs leur ont opposé un "niet" sonnant.

Ils ont par ailleurs balayé quatre motions visant à augmenter le montant de plusieurs franchises et adopter un mécanisme pour les adapter à l'évolution des coûts. Le National en a de son côté enterré une autre voulant faire passer la franchise de base à 500 francs aussi vite que possible.

Source: ATS

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VIDEO - Un équipage pas comme les autres au Bol d'Or ce week-end

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L'association Healing Joy participe au Bol d'Or ce samedi 10 juin. Image Healing Joy

Sortir de la case "malade" pour se sentir "vivante", tel est le noble objectif de l'association Healing Joy. Sa fondatrice Delphine Lubomirski-Eggly en explique les bienfaits au micro de Benjamin Smadja et Elsa Duperray.

"Lorsque l'on souffre d'une maladie sévère, on a tendance à s'enfermer ou à se laisser enfermer dans un statut de souffrant, et l'on oublie parfois la partie vivante de soi-même, explique Delphine Lubomirski-Eggly. Le but de Healing Joy est d'aider à se soigner aussi grâce à des moments de joie, en dehors des soins, en dehors du cadre hospitalier, et de réapprendre à vivre aussi."

 

De l'art et du sport

Chant, sport, atelier de couture, théâtre, équithérapie, danse, nutrition.. c'est toute une palette de moments de joie et de bien-être que propose Healing Joy, soutenue tout autant par ses membres que par une vingtaine de médecins convaincus et engagés auprès de l'équipe. "Des médecins nous suivent depuis le début et suggèrent à leurs patients de venir nous voir, c'est un complément essentiel pour la tête et entendre parler d'autres choses que de la maladie !" s'enthousiasme Delphine Lubomirski-Eggly.

L'idée lui est venue alors qu'elle-même luttait contre un cancer des poumons, lors d'un cours de chant. "Tout tournait autour de mon cancer, j'avais donc envie de vivre autre chose, et de faire vivre d'autres moments à ma famille. Et aujourd'hui, je peux compter sur une équipe formidable et engagée!"

Preuve que la vie peut continuer, deux patientes participent ce week-end au Bol d'Or Mirabaud, sur le bateau du "Professeur Noble, un cardiolologue formidable qui nous accompagne depuis le début."

Pour plus de renseignements, rendez-vous sur le site Healing Joy

 

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Suisse

Le conseiller fédéral Alain Berset veut se représenter

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Alain Berset veut se représenter au Conseil fédéral en décembre prochain (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Alain Berset veut se représenter en décembre au Conseil fédéral. C'est ce qu'il a confirmé jeudi à la radio alémanique SRF. Le Fribourgeois siège au gouvernement depuis décembre 2011.

"Il y a encore tellement à faire", a déclaré l'actuel Président de la Confédération. "J'ai encore de gros dossiers sur la table et je veux les mener à terme", a-t-il ajouté. En décembre dernier, le conseiller fédéral avait déjà indiqué après son élection à la présidence qu'il n'avait pas l'intention de démissionner fin 2023.

Il venait pourtant d'essuyer un score médiocre. Et sa popularité a quelque peu baissé après l'affaire des indiscrétions du Département fédéral de l'Intérieur à l'éditeur Ringier sur des décisions du Conseil fédéral durant la crise du coronavirus.

Le cas est remonté jusqu'au Conseil fédéral devant lequel le ministre en charge de la santé a répété n'être pas au courant. Mais le soupçon d'une présumée collusion avec les médias a lourdement pesé.

Alain Berset a aussi fait les gros titres pour des affaires d'ordre privé, soit son vol en avion en 2022 interrompu par des chasseurs français et une ancienne liaison sentimentale. Plusieurs médias avaient alors émis l'hypothèse d'un départ à la fin de l'actuelle législature et de son année présidentielle.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Attaque d'Annecy: "aucun mobile terroriste apparent" (procureur)

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CREDIT: KEYSTONE/EPA/JEAN-CHRISTOPHE BOTT

"Aucun mobile terroriste apparent" n'a pour l'instant été retenu dans l'enquête sur l'attaque qui a fait six blessés, dont quatre enfants en bas âge, jeudi à Annecy, a déclaré la procureure d'Annecy Line Bonnet-Mathis lors d'une conférence de presse.

"En l'état il n'y a pas d'éléments qui pourraient nous laisser entendre qu'il y a une motivation terroriste", a indiqué la magistrate, précisant que l'enquête était ouverte pour tentative d'assassinats. Au moment de l'attaque, l'agresseur aurait dit "au nom de Jésus Christ", selon une vidéo consultée par l'AFP.

Un jeune Britannique et un jeune Néerlandais font partie des quatre enfants en bas âge qui ont été blessés, a-t-on appris de source proche du dossier et auprès de la procureure d'Annecy.

Le plus jeune des enfants blessés a 22 mois et le plus âgé 3 ans. Deux d'entre eux ont leur pronostic vital engagé, selon la source proche du dossier.

Un des enfants a été transporté aux Hôpitaux universitaires de Genève (HUG), a indiqué le centre hospitalier à Keystone-ATS, confirmant une information du Temps. Il n'y aura pas d'autre hospitalisation, ont ajouté les HUG, sans faire d'autre commentaire.

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Genève

Dépistage gratuit du diabète à la Jonction

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Dès ce jeudi et jusqu'à samedi vous pouvez venir vous faire tester sans rendez-vous rue du Vélodrome à la Jonction, entre 9h30 et 19h.

La campagne de dépistage, organisée par diabète genève, a lieu sur trois jours. Objectif: prévenir le diabète. Nous nous sommes rendus sur place.

Reportage

Avant l’apparition du diabète, les personnes sont au stade pré-diabètique, durant 5 à 10 ans. Il est donc possible de prévenir ou de retarder l’apparition du diabète de type 2 et d’améliorer sa qualité de vie par des mesures simples comme la pratique d’une activité physique régulière et l’adoption d’une alimentation saine et équilibrée.

Intérêt du dépistage 

Depuis 2016, diabètegenève a testé 10’403 personnes. Plus de 3 sur 4 des personnes testées diabétiques ou pré-diabétiques ignoraient leur état. Dépisté tôt, le diabète de type 2 peut être
traité, voire même amélioré. Pris en charge à temps, l’état du pré-diabète est réversible.

Les précisions de Lauren Bouvier, Secrétaire Générale de diabète genève.

Lauren Bouvier Secrétaire Générale de diabète genève

Il est conseillé de se faire dépister chaque année dès 35 ans.

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Genève

Les pianos égarés sont de retour à Genève

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Asseyez-vous et jouez, ils sont tout à vous. 20 pianos sont installés dans plusieurs communes du Canton depuis ce jeudi matin à l'occasion du Festival des Pianos égarés.

Si en traversant la route ou en sortant du tram, vous semblez entendre quelques notes de pianos, vous ne rêvez pas. Face au jet d'eau, sous un arbre à l'ombre du soleil au Parc des Bastions, ou entre l'arrêt de deux trams sur la place Bel-Air: des pianos oranges sont venus prendre place ici et là dans plusieurs communes Genevoises. Le Festival des pianos égarés est de retour pour quinze jours, jusqu'au 25 juin.

Le reportage de Léna Ailloud

L'idée avait été lancée lors des 20 ans de la Fête de la Musique. Les passants, amateurs ou professionnels, simple curieux ou experts des claviers peuvent se les approprier. Jean-Daniel Conus, l'un des organisateurs du festival se souvient d'une anecdote, la première fois qu'il installait un piano sur la place Bel-Air.

Jean-Daniel Conusl'un des organisateurs du festival des Pianos égarés

Au-delà des petits concerts improvisés, le festival propose des concerts gratuits, en plein air, avec un piano à queue itinérant. Le lieu de rendez-vous est donné aux intéressés, qui sont ensuite amenés dans un endroit gardé secret jusqu'au dernier moment. Tout le programme est à retrouver ici.

 

 

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