Du 24 au 26 mars 1999, il y a vingt ans, un incendie embrasait le tunnel du Mont-Blanc durant plus de cinquante heures. 39 personnes trouvaient la mort dans l’ouvrage franco-italien. Dimanche, leurs familles se réunissent à Chamonix pour une journée de commémoration. Parmi eux, Patricia. Cette Genevoise a perdu son frère Giuseppe dans la catastrophe. Vingt ans plus tard, c'est avec émotion qu'elle témoigne de la nécessité de commémorer ce triste événement notamment pour que la société qui gère l'ouvrage, ATMB, reste vigilante. Patricia:
Patricia
La soeur de Giuseppe
PatriciaLa soeur de Giuseppe
PatriciaLa soeur de Giuseppe
Suite à la catastrophe, une association s'est constituée pour défendre les intérêts des familles des victimes. Patricia revient sur l'importance de cette "famille élargie":
Patricia
La soeur de Giuseppe
PatriciaLa soeur de Giuseppe
PatriciaLa soeur de Giuseppe
Le travail de l'association a d'abord constitué à exiger que toute la lumière soit faite sur les circonstances du drame, notamment lors du procès. Les explications de Patricia:
Patricia
La soeur de Giuseppe
PatriciaLa soeur de Giuseppe
PatriciaLa soeur de Giuseppe
Suite à la catastrophe, la sécurité du tunnel du Mont-Blanc et des autres tunnels en Europe a été renforcée. Une démarche essentielle selon Patricia:
Patricia
La soeur de Giuseppe
PatriciaLa soeur de Giuseppe
PatriciaLa soeur de Giuseppe
Pour la société de gestion du tunnel du Mont-Blanc, il s'agissait de "tirer les enseignements" de ce drame pour améliorer le dispositif. Comme l'explique le directeur actuel du tunnel, Gilles Rakoczy:
Gilles Rakoczy
Directeur du tunnel
Gilles RakoczyDirecteur du tunnel
Gilles RakoczyDirecteur du tunnel
La prise de conscience a dépassé le cas du tunnel franco-italien. D'autant plus que le 24 octobre 2001, le tunnel du Gothard était, à son tour, la proie des flammes. Un incendie qui a coûté la vie à onze personnes. Depuis, les normes ont été revues à l'échelle européenne en partant du rapport franco-italien. Comme l'indique Gilles Rakoczy:
Gilles Rakoczy
Directeur du tunnel
Gilles RakoczyDirecteur du tunnel
Gilles RakoczyDirecteur du tunnel
Au tunnel du Mont-Blanc, un important dispositif a été mis en place, notamment une gestion technique centralisée. Plus de détails avec le directeur du tunnel:
Gilles Rakoczy
Directeur du tunnel
Gilles RakoczyDirecteur du tunnel
Gilles RakoczyDirecteur du tunnel
Pas moins de 36000 informations sont collectées dans le tunnel et remontent jusqu'à la salle de contrôle. Des scénarios sont ensuite proposés à l'opérateur. En 2016, le système est passé au tout numérique. Gilles Rakoczy décrypte cette amélioration majeure:
Gilles Rakoczy
Directeur du tunnel
Gilles RakoczyDirecteur du tunnel
Gilles RakoczyDirecteur du tunnel
A noter, en 2015, l'ADAC, club partenaire du Touring Club Suisse, a testé 20 tunnels dont le tunnel du Gothard et le tunnel du Mont-Blanc, mais aussi 14 en Allemagne. Le tunnel du Gothard est arrivé en dernière place, notamment parce qu'il est bi-directionnel (tout comme le tunnel du Mont-Blanc). Le trafic important, soit 17500 véhicules au quotidien à cette époque, augmentait le risque. A noter toutefois, le résultat du tunnel du Gothard s'était légèrement amélioré par rapport au test de 2002.
Il faut dire qu'en Suisse aussi, les drames du Mont-Blanc et du Gothard ont incité les responsables des routes à prendre des mesures pour sécuriser ces tunnels. Les explications de Gabriele Criveli, porte-parole de l’Office fédéral des routes, l’OFROU.
Gabriele Criveli
Porte-parole de l'OFROU
Gabriele CriveliPorte-parole de l'OFROU
Gabriele CriveliPorte-parole de l'OFROU
Ce programme devrait se terminer en 2025. Parallèlement des mesures de circulation ont été prises notamment au Gothard. Comme le système de compte-goutte qui impose une distance minimale de 150 mètres entre les véhicules ou encore des feux qui signalent un danger.
Pierre Maudet et sa liste sont en passe de remporter leur pari dimanche à l'élection au Grand Conseil genevois. La formation Libértés et justice sociale obtient dix sièges au Parlement, selon les résultats anticipés. Le MCG et l'UDC se renforcent.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
La reprise de Credit Suisse (CS) par UBS représente la solution "la moins mauvaise", selon Jean Studer, président de la Banque cantonale neuchâteloise (BCN) et ancien président du conseil de banque de la BNS. Il dit aussi avoir vu des signaux préalables "inquiétants".
Des signes montraient déjà "une situation compliquée" pour CS en automne dernier, estime M. Studer, dans une interview publiée dimanche sur le site Internet du Temps. Malgré les tentatives de rassurer de ses responsables, les clients les croyaient de moins en moins, poursuit-il. "Cette fragilité n'a fait que s'aggraver lors des turbulences bancaires survenues aux Etats-Unis."
Le président de la BCN a présagé la reprise de CS par UBS, lors d'une réunion avec ses homologues des banques cantonales latines le 10 mars. Les autres ont estimé que la première banque de Suisse n'avait "aucun intérêt à le faire".
Jean Studer estime aussi que ce n'était pas dans les missions de la Banque nationale suisse (BNS) de reprendre le CS avant de le revendre. La solution retenue est "la moins mauvaise".
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
A Genève, la PLR Nathalie Fontanet arrive en tête dimanche au 1er tour de l'élection au Conseil d'Etat, devant le socialiste Thierry Aprothéloz. La PLR Anne Hiltpolt est troisième, suivie du Vert Antonio Hodgers. Pierre Maudet pointe en cinquième position.
Selon ces résultats anticipés, la magistrate verte sortante Fabienne Fischer et la socialiste Carole-Anne Kast arrivent en sixième et septième position, avec quasiment le même nombre de voix. Le MCG Philippe Morel les suit de près.
A ce stade, le Centre perd son siège: les deux nouveaux candidats, Delphine Bachmann et Xavier Magnin, sont respectivement neuvième et dixième. L'UDC Lionel Dugerdil s'intercale entre les deux, tandis que son colistier Michael Andersen est douzième.
Les résultats anticipés se basent sur le vote par correspondance qui correspond à plus de 90% des bulletins rentrés. Pour l'heure, le taux de participation s'élève à 33,81%. Il était de 38,77% au premier tour de l'élection au Conseil d'Etat en 2018.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats