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Les cérémonies religieuses autorisées à Genève grâce à deux recours en justice

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Photo Illustration KEYSTONE/Martial Trezzini

Genève, la chambre constitutionnelle de la Cour de justice a octroyé l'effet suspensif à deux recours dirigés contre l'interdiction temporaire des cultes religieux.

Les fidèles peuvent à nouveau se réunir. Le canton lance un appel pour que de strictes mesures sanitaires soient respectées.

Le Département de la sécurité de l'emploi et de la santé, qui travaillait à une réouverture de ces lieux, va naturellement suivre la décision du tribunal. Il va communiquer très rapidement les mesures sanitaires pour permettre de protéger la population et limiter au maximum les risques des contaminations, a indiqué son porte-parole Laurent Paoliello à Keystone-ATS.

Dans l’immédiat, il est impératif que les personnes qui assisteront aux cérémonies religieuses respectent strictement les gestes barrières. Elles doivent éviter tout contact direct et indirect, ne pas se passer d'objets, respecter la distance de la sécurité. Il leur est ainsi demandé de ne pas chanter, de porter un masque et de se désinfecter les mains, a précisé M.Paoliello.

Atteinte à la liberté religieuse

La décision de la Cour fait suite à deux recours formés contre l'arrêté du Conseil d'Etat du 1er novembre 2020, amendé le 25 novembre, qui voit les services religieux et autres manifestations religieuses accessibles au public être interdites. L'effet suspensif a été demandé, au motif que la mesure viole la liberté religieuse, a indiqué jeudi la Cour de justice dans un communiqué.

Statuant sur son octroi, la chambre constitutionnelle a constaté que l'interdiction litigieuse constitue une atteinte potentiellement grave à la liberté religieuse, car elle revêt un caractère quasi-absolu. Seuls les offices de funérailles et de mariage sont tolérés dans une certaine mesure.

Bien qu'elle soit censée être temporaire, cette mesure a déjà été prise au printemps, et se voit en l'occurrence prolongée jusqu'au 17 décembre 2020 sans assurance qu'elle ne le soit pas à nouveau. Si l'interdiction poursuit un intérêt important voire vital de santé publique, elle pose un sérieux problème de respect du principe de la proportionnalité.

Pas des clusters

A première vue, des mesures moins incisives permettraient d'atteindre ce but sans emporter une ingérence aussi importante aux droits fondamentaux. De plus, il n'a pas été démontré que les lieux de culte avaient constitué des foyers de contamination particuliers ("clusters") dans le canton depuis la mise en place de mesures de protection.

Les chances de succès du recours étant ainsi élevées, la chambre constitutionnelle lui a octroyé l'effet suspensif. Il appartiendra au service du médecin cantonal de déterminer à bref délai les mesures sanitaires adéquates.

Avec ATS Keystone

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Politique

Des cartes de paiement pour les requérants d'asile

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La cartes de paiement pour les réfugiés n'a pas fait ses preuves sur le terrain, selon la Verte Delphine Klopfenstein Broggini (archives). (© KEYSTONE/AP/MARTIN MEISSNER)

Les requérants d'asile et les personnes admises à titre provisoire pourraient être privés d'argent liquide. Par 128 voix contre 59, le National a chargé jeudi le Conseil fédéral d'étudier comment aider les cantons pour introduire des cartes de paiement.

Le postulat émane de la commission des institutions politiques. Elle estime qu'une telle mesure, déjà connue dans d'autres pays, permettrait de réduire l'attrait de la Suisse en tant que pays de destination pour les demandeurs d’asile.

Il est inadmissible que de l’argent versé aux réfugiés soit envoyé à l’étranger, a déclaré le rapporteur de la commission Andreas Glarner (UDC/AG). Grâce à la carte, l'argent serait dépensé en Suisse. L'idée est à l'étude dans certains cantons et Berne a déjà franchi le pas en juin dernier.

"Efforts disproportionnés"

La gauche a critiqué ce système. "A Genève, quand on touche 451 francs par mois, soit 15 francs par jour, comment encore transférer de l'argent dans son pays d'origine", s'est demandée Delphine Klopfenstein Broggini (Vert-e-s/GE).

L'OSAR a évalué l'efficacité de la mesure: le canton de Zurich qui avait testé des bons en 2011, a jugé les efforts requis tout à fait disproportionnés par rapport aux bénéfices obtenus, a rappelé la Genevoise. Certains Länder d'Allemagne ont introduit des cartes de paiement, mais le système a très vite atteint ses limites.

La Conférence des directrices et directeurs cantonaux des affaires sociales (CDAS) a récemment rejeté à l’unanimité l’introduction d’une carte de paiement, a complété le conseiller fédéral Beat Jans. En vain.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Le Conseil d'Etat présente un projet de budget à l'équilibre

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A Genève, le projet budget 2025, défendu jeudi par la ministre des Finances Nathalie Fontanet, est à l'équilibre, pour la première fois depuis 2015 (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le Conseil d'Etat genevois in corpore a présenté jeudi un projet de budget 2025 à l'équilibre, le premier depuis 2015. Ce projet inclut déjà les baisses fiscales, prochainement en votation, tout en renforçant les prestations sociales.

Le gouvernement prévoit un léger boni de 4,3 millions de francs. Au vu de "la bonne santé des finances cantonales", il table sur une hausse des revenus fiscaux de 424,4 millions à 9,113 milliards, soit une hausse de 4,9% par rapport au budget 2024. L'impact des baisses attendues des impôts des entrepreneurs et des personnes physiques, en votation en septembre et novembre, est chiffré à 351 millions.

L'augmentation des charges de 4,9%, à 10,887 milliards, doit permettre au Conseil d'Etat de concrétiser ses priorités. Elle est aussi due à la hausse des charges de personnel, même si l'indexation des salaires n'est pas inscrite, ainsi qu'à la précarisation d'une partie de la population, au coût de l'asile et à la hausse de la contribution genevoise à la péréquation financière intercantonale.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

SpaceX tente la première sortie spatiale privée de l'histoire

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Le but de l'opération est de tester les toutes premières combinaisons de SpaceX, l'entreprise d'Elon Musk, destinées au vide spatial, blanches et au look futuriste (archives). (© KEYSTONE/EPA/CRISTOBAL HERRERA-ULASHKEVICH)

SpaceX s'apprête jeudi à entrer dans l'histoire avec la toute première sortie spatiale privée de l'histoire, réalisée par des astronautes non professionnels, une entreprise risquée dont la retransmission en direct s'annonce saisissante.

La mission Polaris Dawn a été lancée sous l'impulsion du milliardaire Jared Isaacman, 41 ans, qui sera l'un des deux passagers à s'aventurer brièvement hors du vaisseau. La deuxième sera Sarah Gillis, une employée de SpaceX.

Les deux autres membres de la mission, le pilote Scott Poteet et l'autre employée de SpaceX Anna Menon, resteront à bord de la capsule Dragon afin de s'assurer que tout se passe comme prévu.

Le vaisseau n'étant pas équipé de sas, l'équipage entier sera toutefois exposé au vide spatial une fois l'écoutille ouverte.

Le but de l'opération est de tester les toutes premières combinaisons de l'entreprise d'Elon Musk, destinées au vide spatial, blanches et au look futuriste.

La sortie doit être tentée jeudi à 09h58 GMT (11h58 en Suisse) à une altitude d'environ 700 km au-dessus de la Terre -- la Station spatiale internationale (ISS) évolue elle à environ 400 km d'altitude. Une autre opportunité est possible à la même heure vendredi

SpaceX a repoussé l'heure de la sortie spatiale de quelques heures jeudi matin, sans en donner la raison. Elle prévoit une diffusion de l'évènement sur son site internet.

Jared Isaacman et Sarah Gillis doivent sortir à tour de rôle, durant 15 à 20 minutes chacun.

Ils ne flotteront pas sans attache dans l'espace, mais se serviront d'une structure dénommée Skywalker, placée sur l'avant de la capsule et composée de barres, pour se tenir et effectuer des mouvements.

"On donnera un peu l'impression de danser", a expliqué Jared Isaacman le mois dernier lors d'une conférence de presse.

Les combinaisons sont reliées par des cordons au vaisseau pour les fournir en oxygène notamment.

La sortie doit durer environ deux heures -- soit bien moins que les sorties d'astronautes d'agences gouvernementales à l'extérieur de l'ISS, où ceux-ci effectuent en outre des tâches très techniques.

Les quatre membres de l'équipage ont suivi plus de deux ans de formation pour préparer cette mission historique, qui a notamment englobé des centaines d'heures sur des simulateurs, du parachutisme, de la plongée sous-marine ainsi que l'ascension d'un volcan équatorien.

Au-delà de leur sortie dans l'espace, l'équipage doit également tester les communications laser par satellite entre le vaisseau spatial et la vaste constellation de satellites Starlink.

Ils doivent également réaliser 36 expériences scientifiques, notamment des tests sur des lentilles de contact intégrant de la microélectronique pour surveiller notamment les changements de pression oculaires dans l'espace.

"pas de risque zéro"

Malgré tout, compte tenu de l'altitude et des circonstances, "le risque n'est pas de zéro, c'est certain", a commenté pour l'AFP Sean O'Keefe, ancien patron de la Nasa. "Et il est sans aucun doute plus élevé que tout ce qui a été accompli par le secteur commercial jusqu'ici."

Depuis la première sortie dite "extravéhiculaire" en 1965, toutes ont jusqu'ici été réalisées par des astronautes professionnels.

Les combinaisons des quatre aventuriers sont dérivées de celles déjà utilisées par SpaceX à l'intérieur de ses vaisseaux et ont été améliorées pour pouvoir résister à des températures extrêmes ou améliorer leur mobilité.

Elles sont aussi équipées d'une caméra, et des informations sur la pression, la température et l'humidité de la combinaison sont directement affichées dans le casque.

SpaceX souhaite pouvoir en produire "des millions", afin de permettre à l'humanité de devenir une espèce multiplanétaire -- son but affiché.

"Un jour, quelqu'un pourrait en porter une version sur Mars", c'est donc "un grand honneur" de les tester, a dit Jared Isaacman, patron de l'entreprise financière Shift4.

Exploration commerciale

La mission a décollé mardi de Floride pour environ cinq jours. Dès le premier jour, la capsule s'est aventurée jusqu'à 1.400 km d'altitude, soit plus loin que tout équipage depuis les missions lunaires Apollo, il y a plus d'un demi-siècle.

Polaris Dawn marque une nouvelle étape dans l'exploration commerciale de l'espace, son commandant Jared Isaacman défendant l'utilité des investissements privés pour accélérer la conquête du cosmos.

Polaris Dawn inaugure le programme Polaris, annoncé il y a deux ans et demi et qui doit comporter trois missions.

Après une deuxième similaire à celle en cours, la troisième doit elle être le premier vol avec équipage de la méga-fusée Starship de SpaceX, actuellement en développement et destinée à des voyages vers la Lune et Mars.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Politique

Taxes plus élevées pour les étudiants étrangers des EPF

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Le Conseil des Etats a débattu jeudi du message FRI 2025-2028. (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Les étudiantes et étudiants étrangers des EPF verront leurs taxes augmenter. Comme le National, le Conseil des Etats a décidé jeudi de les tripler au moins, par 32 voix contre 13, dans le cadre du message Formation, recherche et innovation (FRI) pour 2025-2028.

Les EPF doivent multiplier au moins par trois le montant des taxes d'études pour les étudiantes et étudiants étrangers. Ces taxes resteraient encore basses en comparaison internationale, a argué Andrea Gmür-Schönenberger (Centre/LU). En des temps financiers difficiles, cette option est une manière simple d'agir sur les recettes, a-t-elle continué.

La proposition de triplement des taxes au moins, mais avec un plafond fixé à cinq fois, n'a cependant pas passé la rampe. Il faut un cadre clair, selon Jakob Stark (UDC/TG). En vain.

L'option de doubler au moins les taxes n'a pas eu plus de succès. Actuellement, les taxes des étudiants étrangers peuvent déjà être augmentées, mais avec un plafond déterminant qu'elles ne peuvent être supérieures au triple des taxes des étudiants suisses, a rappelé Isabelle Chassot (Centre/FR).

En fixant un doublement au moins, le Conseil des EPF garde son autonomie en la matière. Ayant exprimé le souhait de tripler les taxes, il pourra le faire "sans mettre la responsabilité sur la politique", a-t-elle relevé.

La gauche au contraire, comme le Conseil fédéral, voulait en rester au droit en vigueur. Il faut laisser aux EPF leur autonomie en la matière, a estimé Flavia Wasserfallen (PS/BE). En limitant les moyens publics mais en autorisant des taxes plus élevées pour les étudiants étrangers, on incite à recruter davantage d'étudiants étrangers, a soutenu Pierre-Yves Maillard (PS/VD). Sans succès.

Le débat se poursuit.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Ponctualité: Swiss et Lufthansa parmi les cancres européens cet été

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Swiss International Airlines a affiché cet été un taux de vols retardés de 43,0%, au coude-à-coude avec EasyJet (archives). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Swiss International Air Lines et sa maison-mère allemande Lufthansa n'ont brillé cet été ni par leur ponctualité, ni par leur fiabilité.

Le béhémoth allemand du ciel européen figure en outre parmi les plus mauvais payeurs d'indemnités réglementaires pour retards ou annulations de vols, indique jeudi un classement du spécialiste de la perception de ce type de dédommagements Flight right.

Seul Turkish Airlines s'est montré plus réticent encore à s'acquitter de ses dus, quand Transavia France, Austrian Airlines, Air France, ainsi que Discover Airlines ont eu tendance à payer rubis sur l'ongle.

Le taux d'annulations de vols chez Lufthansa a atteint 2,9%, quand sa filiale helvétique affiche un taux de 2,6%. Les sociétés du conglomérat allemand s'adjugent ainsi les trois places les plus infamantes du classement, la filiale à bas coût Eurowings ayant supprimé 3,1% de ses vols.

Avec près de 14'000 vols retardés sur un total de 32'222 prévus, Swiss s'adjuge en outre la troisième place des compagnies les moins à l'heure avec un taux de 43,0%, au coude-à-coude avec EasyJet (43,1%) et derrière le rescapé transalpin ITA Airways (48,5%).

L'aéroport de Zurich, avec 2,4% d'annulations et 40,1% de vols retardés hérite de la quatrième plus mauvaise place.

La ponctualité helvétique en prend pour son grade, le secteur aérien du pays dans son ensemble échouant à la toute dernière place du classement.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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