Les vacances d’été touchent à leur fin pour les écoliers genevois et vaudois. Les autorités des deux cantons ont présenté mardi les nouveautés et les grands axes de leur politique d’éducation.
La cheffe du département de la formation, de la jeunesse et de la culture (DFJC), Cesla Amarelle, a décidé de faire de l’éducation numérique et de la formation professionnelle ses priorités pour les 120'000 élèves du canton de Vaud. Parmi les autres grands chantiers en 2018 : l'interdiction des téléphones portables dans des établissements pilotes de l'école obligatoire et un dispositif contre le harcèlement scolaire. Selon un sondage, durant les 18 derniers mois, 760 cas ont dû être traités, dont un tiers jugé grave.
La Société pédagogique vaudoise (SPV) a partagé son point de vue via un communiqué. Si elle salue les mesures annoncées pour cette rentrée scolaire, elle dit aussi attendre avec impatience des éléments concrets. Notamment sur les questions des mesures socio-éducatives et sur la prise en charge des élèves à besoins particuliers. L
La formation obligatoire jusqu’à 18 ans entre en vigueur à Genève
C’est un autre son de cloche pour la conseillère d’Etat genevoise Anne Emery-Torracinta chargée du département de l’instruction publique (DIP). Elle a mis l’accent sur la formation obligatoire jusqu’à 18 ans. Pour rappel, le gouvernement avait présenté ce dispositif au printemps dernier. Le canton est pionnier en la matière en Suisse. 400 jeunes en difficulté sur 76'000 élèves en bénéficieront donc dès lundi. Les précisions d’Anne Emery-Torracinta :
La Fédération des enseignants genevois (FEG) se dit « satisfaite » du dispositif présenté par les autorités mais ne cache pas quelques craintes. La réaction de Julien Nicolet, l’un des représentants de la FEG :
Tout comme son homologue vaudoise, le numérique fait également partie des réflexions de la cheffe de l’enseignement. Cet été, Anne Emery-Torracinta avait provoqué le débat en émettant l’idée d’une interdiction complète du téléphone portable dans l’enceinte des écoles primaires et des cycles d'orientation. En réaction à la décision du Parlement français qui a définitivement adopté cette interdiction, elle avait publié un commentaire sur facebook qui a suscité de vives réactions. Anne Emery-Torracinta :
@GhufranBron