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Les braqueurs du change Migros écopent de 10 et 15 ans de prison

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Le verdict est tombé à 2 h du matin à Lyon. Les trois hommes jugés en appel pour le braquage du bureau de change de Migros de Chêne-Bourg ont été condamnés. Deux d'entre eux écopent de quinze ans de réclusion criminelle. Et le troisième, acquitté pour le braquage, prend dix ans pour association de malfaiteurs. Pour rappel, les faits remontent au 26 novembre 2010. Le verdict satisfait l'avocat genevois Me Robert Assaël qui défendait deux policiers et un employé du bureau de change:

Robert AssaëlAvocat des parties civiles

Me Robert Assaël salue le "sérieux de la cour" (composée notamment d'un jury populaire) qui a entamé les délibérations à 12h et a rendu son verdict à 2h du matin, dans la nuit de samedi à dimanche:

Robert AssaëlAvocat des parties civiles

Tout autre est la vision de Me Bernard Ripert, avocat de la défense. Connu pour sa verve, le ténor du barreau français ne décolère pas. On lui a demandé s'il était satisfait du verdict:

Bernard RipertAvocat de la défense

Aux yeux du pénaliste français, son client ne peut pas être reconnu coupable de vol. Les explications de Me Ripert:

Bernard RipertAvocat de la défense

Bernard Ripert entend se pourvoir en cassation. Comme l'ont d'ailleurs annoncé haut et fort les accusés en quittant la salle d'audience, évacués par la police. Le récit de Me Robert Assaël:

Robert AssaëlAvocat des parties civiles

@marie_prieur

Suisse Romande

Ligne CFF Cossonay- Eclépens interrompue en raison d'un sanglier

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Le trafic a été interrompu mardi soir sur la ligne Cossonay-Eclépens en raison d'une collision avec un sanglier (photo d'illustration). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Le trafic ferroviaire sur la ligne Cossonay/Penthalaz - Eclépens (VD) a été brièvement interrompu mardi soir à la suite d'une collision avec un sanglier vers 19h45. Les trains ont pu à nouveau circuler trois quarts d'heure plus tard, a indiqué la compagnie sur son site internet.

Les lignes TGV, IC5, IR57, R1, R2, R3 et R4 ont été concernées, selon le portail CFF. La compagnie n'exclut pas des retards et d'éventuelles suppressions au-delà de 20h30. Elle conseille aux voyageurs de consulter l'horaire en ligne pour leur déplacement.

Durant la durée de la perturbation, les voyageurs entre Genève-Aéroport, Genève, Morges, Lausanne et Bienne, Soleure ont circulé via Berne.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Un tribunal américain annule le redécoupage électoral du Texas

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Le redécoupage électoral adopté en août aurait dû favoriser les républicains (archives). (© KEYSTONE/AP/ERIC GAY)

Un tribunal fédéral américain a suspendu mardi la nouvelle carte électorale du Texas qui devrait permettre aux républicains de remporter cinq sièges de plus à la Chambre des représentants lors des élections de mi-mandat dans un an.

Saisi par des électeurs qui considéraient ce redécoupage électoral adopté en août comme "discriminatoire" envers les minorités, le tribunal a suspendu la loi et ordonné aux autorités d'utiliser pour le scrutin de mi-mandat en novembre 2026 la même carte que pour les élections de 2022 et 2024. "Il existe des preuves significatives que le Texas a tracé la carte de 2025 sur des bases raciales", a-t-il conclu.

Les républicains devraient faire appel de cette décision.

La nouvelle carte électorale du Texas a été définitivement adoptée en août par le Parlement de ce vaste Etat conservateur du Sud. Le président Donald Trump avait publiquement fait pression sur les responsables républicains pour effectuer ce redécoupage, qui vise à préserver sa majorité actuelle étriquée au Congrès au-delà des prochaines élections législatives.

Des secteurs à majorité latino ou afro-américaine, où la candidate démocrate Kamala Harris l'avait emporté lors de la présidentielle de 2024, ont ainsi été fragmentés et rattachés à des circonscriptions acquises à la droite pour diluer le vote démocrate et permettre aux républicains de glaner jusqu'à cinq sièges supplémentaires au Congrès.

En réaction, les démocrates ont fait approuver en novembre par référendum un texte destiné à leur donner cinq sièges supplémentaires en Californie (ouest), Etat le plus peuplé du pays, qu'ils dominent largement.

Les républicains de Californie, appuyés par le ministère de la Justice de l'administration Trump, contestent en justice ce nouveau découpage.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Suisse Romande

Réforme de la loi sur l'énergie: risque sérieux d'un référendum

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La grande réforme de la loi vaudoise sur l'énergie, portée par le conseiller d'Etat Vassilis Venizelos, pourrait bien faire l'objet d'un référendum à la suite des débats irréconciliables au Grand Conseil, entre la gauche et la droite (archives). (© Keystone/CYRIL ZINGARO)

Le Grand Conseil vaudois a entamé mardi le deuxième débat sur l'importante réforme de la loi sur l'énergie, sans pouvoir le terminer. Les discussions ont à nouveau été longues, disputées et âpres. Un important compromis de la gauche a été refusé par la droite sur l'assainissement des petits bâtiments. Dépitée, la gauche radicale songe à lancer un référendum.

Il avait fallu cinq séances pour arriver à bout de la première lecture de cette révision de la loi sur l'énergie (LVLEne) proposée par le Conseil d'Etat, ses 80 articles et les plus de 90 amendements proposés, eux, par la Commission de l'environnement et de l'énergie. Le deuxième débat a duré toute l'après-midi pour n'arriver qu'au fameux article 32 sur les bâtiments énergivores, déjà très longuement discuté en premier débat.

Pour mémoire, le projet gouvernemental avait décidé de différencier petits et grands propriétaires en matière de délais accordés pour assainir ces "passoires énergétiques". La commission a, elle, aménagé les délais des bâtiments concernés, soit classés F et G selon le Certificat énergétique cantonal des bâtiments (CECB).

Concrètement, la commission proposait d'abolir les délais d'assainissement pour les bâtiments de moins de 750 m2 (petits propriétaires) afin d'obtenir la note D. Pour les bâtiments de plus de 750 m2 (grands propriétaires), le délai a été rallongé de cinq ans (à 2040) pour ceux appartenant à la classe F. Il reste à 2035 pour la classe G.

"Détricotage de la loi"

En commission, ces différents assouplissements de délais avaient été compensés par un nouveau principe, consistant à établir comme élément déclencheur le moment d'un changement de propriétaire. Lorsque l'ensemble d'un bâtiment change de propriétaire, une prise en compte des travaux à effectuer permet de planifier un assainissement. La commission proposait de fixer un délai de cinq ans à tout nouveau propriétaire pour effectuer les travaux de mise en conformité.

En premier débat, une proposition du PLR visant à supprimer complètement cette compensation avait été acceptée à trois voix près. Au grand dam de la gauche, qui avait parlé de "détricotage de la loi" et des équilibres trouvés en commission.

Mardi, c'est le député écologiste Alberto Mocchi qui est revenu avec une proposition de compromis, histoire de "ne pas vider la loi de sa substance". Il a suggéré un nouvel amendement pour les bâtiments de moins de 750 m2 , introduisant la notion de "vente" d'un bâtiment (plutôt que "transfert") et rallongeant le délai de cinq à dix ans pour l'assainissement.

L'idée était d'éviter de faire croire qu'il n'y a "pas besoin" d'assainissement énergétique pour les petits bâtiments et petits propriétaires. Cette "main tendue, ce pont et ce pas important", selon la gauche, envers les préoccupations de la droite a été refusé à une voix près (73 non contre 72 oui). La version édulcorée, moins contraignante, du premier débat a ainsi été maintenue.

"Obstruction climatique"

"Le projet de loi arrive à son terme. Il a été complètement démantelé et démembré", a lancé, dépité, le socialiste Laurent Balsiger. Tout aussi écoeurée, l'élue de la gauche radicale (EP) Mathilde Marendaz a clairement brandi la menace d'un référendum, lancé par sa formation. Pour d'autres raisons, l'UDC avait, lors de l'entrée en matière, sous-entendu une telle possibilité aussi.

L'électricité était dans l'air dès le début de ce deuxième débat. Mme Marendaz avait auparavant déjà vertement critiqué le PLR et l'UDC. "Ils n'ont eu de cesse de proposer de nouveaux amendements qui ont saturé le débat et vidé le projet de loi de sa substance (...) C'est de l'obstruction climatique", a-t-elle lancé. "Nous devons être à la hauteur de l'Histoire, défendre la science et le bien commun, et ne pas céder aux lobbies", a-t-elle clamé.

Plus d'air pour les communes

Grâce à la droite et certains Vert'libéraux, le plénum a aussi confirmé son refus de modifications plus contraignantes pour les communes, leur laissant ainsi une plus grande marge de manoeuvre dans deux volets: l'application de la politique énergétique par l'élaboration d'un plan énergétique/climatique et l'obligation de réaliser une planification énergétique dans leurs plans directeurs.

Un autre amendement proposé par la commission a été une nouvelle fois refusé, s'agissant cette fois-ci des chauffages à distance. L'Etat et les communes encouragent ces installations alimentées au moins à 70% par des énergies renouvelables ou issues de la récupération de chaleur respectant les règles de priorisation des ressources. C'est la mention "avec pour objectif 90% en 2040" qui a encore échoué une fois.

Pour rappel, cette réforme vise à développer le recours aux énergies renouvelables locales, à diminuer la consommation énergétique, à remplacer les installations de chauffage à énergie fossile tout en renforçant l'accompagnement des différents acteurs impliqués. But: tendre décisivement vers la neutralité carbone en 2050, objectif du Plan climat vaudois, ainsi que vers plus de souveraineté énergétique pour le canton, qui importe 84% de son énergie.

Le deuxième débat pourrait se terminer mardi prochain. Mais un troisième sera de toute manière nécessaire, lui, pas avant janvier 2026.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Des syndicats accusent les HUG de violer la loi sur le travail

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Les Hôpitaux universitaires genevois (HUG) sont accusés par deux syndicats de violer neuf dispositions de la loi sur le travail (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Deux syndicats accusent les Hôpitaux universitaires genevois (HUG) de continuer à violer la loi sur le travail, dix ans après une demande de mise en conformité. Ils ont listé mardi soir neuf dispositions légales qui ne sont pas honorées selon eux.

Le Syndicat interprofessionnel des travailleurs et travailleurs (SIT) et le Syndicat des services publics (SSP) rappellent que l'Office cantonal d'inspection des relations du travail (OCIRT) avait pointé des violations il y a dix ans dans un audit.

Les deux syndicats ciblent désormais des planifications hebdomadaires qui dépassent les 50 heures et une annualisation des semaines de travail du lundi au dimanche. Ils dénoncent aussi des entorses sur le temps d'habillage, les pauses, le travail de nuit, les temps de repos ou encore des garanties de ne pas travailler 12 dimanches par an au moins.

Le SSP et le SIT estiment qu'il manque au moins 750 postes supplémentaires. Interrogé par Keystone-ATS, le service de presse des HUG a répondu ne pas pouvoir prendre position avant mercredi matin.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse Romande

Vaud: des milliers de manifestants contre les coupes budgétaires

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Le cortège des manifestants est parti de l'esplanade de Montbenon pour se diriger vers la place du Château à Lausanne. (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Plusieurs milliers de personnes se sont réunies mardi en fin de journée à Lausanne pour protester contre les coupes budgétaires prévues par le Conseil d'Etat vaudois. Le rassemblement clôturait une journée de mobilisation dans tout le canton.

"Profs au rabais, ça sent mauvais", "Salaire de misère, parapublic en colère", ou encore "Coupes sur l'avenir, problèmes à venir", proclamaient différentes banderoles des manifestants rassemblés dès 17h30 sur l'esplanade de Montbenon, au centre-ville. Peu après 18h00, le cortège s'est mis en marche en direction de la place du Château.

"Ces coupes budgétaires sont une atteinte à la dignité de notre travail, un manque de considération profond pour toutes les heures passées à enseigner, soigner, construire et secourir", a déclaré un syndicaliste lors des prises de parole. "Avec ce Conseil d'Etat, nous atteignons des sommets, surtout avec le silence radio avec lequel sont accueillies nos demandes de négociations", a renchéri une autre syndicaliste.

L'appel des syndicats à la mobilisation a été largement entendu. Plus d'un tiers des enseignants de l'école obligatoire étaient en grève, selon le Département de l'enseignement et de la formation professionnelle. Les gymnases, l'UNIL, les hôpitaux, les structures sociales, la police, ainsi que les milieux d'accueil de la petite enfance ont également suivi le mouvement.

Le projet de budget 2026 du gouvernement vaudois, présenté en septembre dernier, prévoit un déficit de 331 millions de francs, malgré un paquet d'économies de 305 millions. Bien que tous les domaines soient touchés, ces mesures impactent particulièrement les domaines de la santé, du social et de l'éducation.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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