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Le pape a canonisé la Fribourgeoise Marguerite Bays

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La façade de la basilique Saint-Pierre a été ornée des portraits des cinq nouveaux saints, dont celui de Marguerite Bays (tout à droite). (©KEYSTONE/AP/ANDREW MEDICHINI)

Le pape François a canonisé dimanche cinq nouveaux saints, dont la Fribourgeoise Marguerite Bays. La couturière de Siviriez (FR) avait été béatifiée en octobre 1995 par Jean Paul II. La conseillère fédérale Karin Keller-Sutter était présente.

Plusieurs centaines de pèlerins se sont rendus au Vatican pour l'occasion. Parmi eux, 300 ont voyagé avec l'agence officielle retenue pour l'occasion et une centaine de jeunes partis à Rome en bus, a indiqué à Keystone-ATS Jean-Paul Conus, président de la fondation Marguerite Bays.

Le diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg (LGF) était représenté par l'évêque Charles Morerod, l'évêque auxiliaire Alain de Raemy et le vicaire épiscopal Jean Glasson. Ils étaient accompagnés par le président de la Conférence des évêques de Suisse (CES) Felix Gmür et l'administrateur apostolique du diocèse de Coire, Pierre Bürcher.

Une délégation des autorités cantonales était emmenée par le président du Conseil d'Etat Jean-Pierre Siggen et son collègue Didier Castella. La conseillère fédérale Karin Keller-Sutter a aussi fait le voyage de Rome. Elle s’est réjouie de la canonisation d’une simple couturière de la Suisse du 19e siècle, selon un communiqué du Département fédéral de justice et police (DFJP).

Avant la cérémonie, la Saint-Galloise a brièvement rencontré le pape François et lui a transmis les meilleurs vœux du Conseil fédéral. La ministre a aussi profité de son séjour à Rome pour rendre visite à la Garde suisse pontificale. Elle a évoqué la contribution que les gardes apportent, par leur service, à la diffusion dans le monde de l’image d’une Suisse fiable et sûre, écrit le DFJP.

La sainteté au quotidien

Marguerite Bays avait été béatifiée en 1995. Le Vatican a reconnu en janvier un deuxième miracle lié à son intercession, ouvrant la porte à sa canonisation. La nouvelle sainte est née le 8 septembre 1815 à La Pierraz, commune de Siviriez (FR), dans le district de la Glâne. Elle appartenait au Tiers-Ordre de Saint François d'Assise.

Humble laïque tournée vers Dieu dans une prière intense, proche de tous, Marguerite Bays exerçait le métier de couturière. Déjà remarquée par ses contemporains pour ses vertus et son don de conseil, on l'appelait au chevet des malades et des mourants, on lui confiait ses soucis. Elle comblait les plus pauvres.

"Catéchiste avant l'heure, elle enseignait également l'amour de Dieu aux enfants", écrit le diocèse LGF sur son site internet. Atteinte dans sa santé et miraculeusement guérie en 1854, elle a porté les stigmates du Christ jusqu'à sa mort le 27 juin 1879.

Puissance de la prière

Pour l'avocat de sa cause auprès de l'Eglise, le frère capucin Carlo Calloni, cette mystique "n'a pas fait de révolutions" mais a vécu "humblement et pauvrement". Elle doit sa canonisation à un miracle reconnu après enquête du Vatican: une petite fille de deux ans sortie indemne d'une chute sous la roue d'un tracteur, après que son grand-père eut invoqué Marguerite Bays.

"Aujourd'hui, remercions le Seigneur pour les nouveaux Saints qui ont marché dans la foi (...). Trois d'entre eux sont Soeurs et elles nous montrent que la vie religieuse est un chemin d'amour dans les périphéries existentielles du monde", a déclaré le pape dans son homélie. "Sainte Marguerite Bays, en revanche, était une couturière et elle montre combien la prière simple est puissante", a poursuivi François.

Marguerite Bays est la première femme laïque suisse à être canonisée. Avant elle, Nicolas de Flue avait été déclaré saint en 1947 et la religieuse argovienne Maria Bernarda Bütler en 2008. Cette dernière avait été béatifiée en même temps que Marguerite Bays.

Un cardinal et trois religieuses

Les quatre autres bienheureux canonisés ce dimanche sont le cardinal anglais John Henry Newman (1801-1890), fondateur de l'oratoire de San Filippo Neri en Angleterre, et trois religieuses: la Romaine Giuseppina Vannini (1859-1911), fondatrice des Filles de Saint Camille, l'Indienne Maria Teresa Chiramel Mankidiyan (1876-1926), fondatrice de la congrégation des soeurs de la Sainte famille, et la Brésilienne Dulce Lopes Pontes (1914-1992), de la congrégation des Soeurs missionnaires de l'Immaculée conception.

Le cardinal Newman (1801-1890) est le premier britannique canonisé depuis les années 1970. Et pour l'occasion, le prince Charles - qui devrait prendre un jour la tête de l'Eglise d'Angleterre - a représenté le Royaume-Uni.

Source: ATS

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International

OIT: plus de la moitié de la population a une couverture sociale

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L'Organisation internationale du travail (OIT) dirigée par Gilbert Houngbo demande un soutien international pour garantir davantage de protection sociale dans tous les pays (archives). (© KEYSTONE/PIERRE ALBOUY)

Plus de la moitié de la population mondiale, près de 53%, est désormais protégée par de la couverture sociale, une première. Mais les habitants des pays pauvres sont toujours largement exclus, déplore l'Organisation internationale du travail (OIT) à Genève.

En moins de dix ans, la part de la population couverte a pris dix points de pourcentage, selon le rapport mondial sur la protection sociale dans le monde publié jeudi. "C'est une amélioration significative", a affirmé à la presse la sous-directrice générale Mia Seppo.

Mais 3,8 milliards de personnes manquent toujours de couverture. Dans les 20 pays les plus vulnérables face à la crise climatique, 91,3% des habitants ne s'appuient sur aucune protection sociale, soit plus de 350 millions de personnes.

Ce chiffre atteint même 2,1 milliards dans les 50 Etats les plus menacés. Dans le monde, plus de trois quarts des enfants n'ont toujours pas obtenu de couverture adaptée, alors qu'ils sont très exposés aux effets du changement climatique.

Les femmes sont elles moins protégées que les hommes. La part atteint 50,1% chez elles contre 54,6% chez les seconds. "La protection sociale universelle est en tête de liste des outils dont nous disposons pour nous aider à faire en sorte que la crise climatique n'aggrave pas les inégalités et l'exclusion", estime le directeur général de l'OIT Gilbert Houngbo.

Parmi les possibilités, le rapport mentionne la sécurité des revenus et l'accès aux soins. L'organisation ajoute que la protection sociale peut aider les entreprises et les travailleurs pendant le passage à l'économie verte, de même qu'à garantir des emplois décents.

Anticiper les prochaines menaces

Mais les lacunes sur la couverture sociale et le manque d'investissements empêchent les pays de tirer le meilleur de cet instrument, ajoute-t-elle. En moyenne, ceux-ci attribuent 12,9% de leur Produit intérieur brut (PIB) à la protection sociale, hors santé. Le chiffre varie toutefois de 0,8% dans les pays pauvres à 16% dans les pays riches.

L'OIT demande aux autorités d'établir une approche de protection sociale qui anticipe les prochaines menaces, notamment climatiques. Les Etats moins aisés ont besoin de près de 309 milliards de dollars supplémentaires par an, soit environ 53% de leur PIB, pour garantir une couverture sociale minimale.

"Aucun pays ne peut faire face au changement climatique sans protection sociale", affirme une autre responsable de l'OIT. L'organisation demande davantage de financement pour lutter contre le réchauffement, l'application du fonds des "pertes et dommages" climatiques pour les pays en développement et une fiscalité progressive.

Parmi les pistes figure le désinvestissement des fonds de pensions des énergies non renouvelables. Les enveloppes de ceux-ci dans les pays riches atteignent 53'000 milliards de dollars. L'organisation mentionne aussi les compensations pour les salaires perdus en cas de températures élevées. Elle appelle la communauté internationale à soutenir tous ces efforts.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Des chercheurs font tomber des blocs de béton au Weissfluhjoch

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Au total, les chercheurs ont poussé 30 blocs de béton en bas de la pente. (© SLF/Jochen Bettzieche)

Dans un but scientifique, des chercheurs font rouler d'énormes blocs de béton sur la pente du Weissfluhjoch, près de Davos (GR). Ils collectent ainsi des données pour un modèle informatique qui doit simuler des chutes de pierres.

Le modèle prédit jusqu'où une pierre peut descendre dans la vallée après s'être détachée quelque part, indique jeudi l'Institut pour l'étude de la neige et des avalanches (SLF), basé à Davos. Ces modèles informatiques sont notamment utilisés par les géologues et les autorités pour établir des cartes des dangers.

Ces données aident donc à déterminer où et comment il est possible de construire pour garantir une protection contre les chutes de pierres et où des ouvrages de protection sont nécessaires pour les infrastructures existantes.

Capteurs et caméras

Avec cet essai, les spécialistes réunis autour de Joël Borner, spécialiste des chutes de pierres au SLF, veulent découvrir comment les pierres et les blocs tombent sur un sol rugueux, comment ils se déplacent et comment ils sont déviés par des obstacles. Des essais similaires avaient déjà été réalisés auparavant sur d'autres types de sol.

Pour ce faire, ils ont équipé de capteurs des blocs de béton pesant entre 45 et 200 kilos. Ils peuvent ainsi mesurer diverses données, notamment l'accélération et la vitesse de rotation des blocs. De plus, une caméra enregistre leur trajet exact. Pour les rendre plus visibles, les blocs ont été peints en orange vif.

Les essais ne sont pas sans danger, écrit le SLF. En effet, un sentier de randonnée reliant le col de la Strela au Weissfluhjoch passe sur le coteau et des personnes s'y promènent à pied ou en VTT. C'est pourquoi un groupe de volontaires participe aux essais afin de bloquer le chemin peu avant chaque jet de pierres.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Des cartes de paiement pour les requérants d'asile

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La cartes de paiement pour les réfugiés n'a pas fait ses preuves sur le terrain, selon la Verte Delphine Klopfenstein Broggini (archives). (© KEYSTONE/AP/MARTIN MEISSNER)

Les requérants d'asile et les personnes admises à titre provisoire pourraient être privés d'argent liquide. Par 128 voix contre 59, le National a chargé jeudi le Conseil fédéral d'étudier comment aider les cantons pour introduire des cartes de paiement.

Le postulat émane de la commission des institutions politiques. Elle estime qu'une telle mesure, déjà connue dans d'autres pays, permettrait de réduire l'attrait de la Suisse en tant que pays de destination pour les demandeurs d’asile.

Il est inadmissible que de l’argent versé aux réfugiés soit envoyé à l’étranger, a déclaré le rapporteur de la commission Andreas Glarner (UDC/AG). Grâce à la carte, l'argent serait dépensé en Suisse. L'idée est à l'étude dans certains cantons et Berne a déjà franchi le pas en juin dernier.

"Efforts disproportionnés"

La gauche a critiqué ce système. "A Genève, quand on touche 451 francs par mois, soit 15 francs par jour, comment encore transférer de l'argent dans son pays d'origine", s'est demandée Delphine Klopfenstein Broggini (Vert-e-s/GE).

L'OSAR a évalué l'efficacité de la mesure: le canton de Zurich qui avait testé des bons en 2011, a jugé les efforts requis tout à fait disproportionnés par rapport aux bénéfices obtenus, a rappelé la Genevoise. Certains Länder d'Allemagne ont introduit des cartes de paiement, mais le système a très vite atteint ses limites.

La Conférence des directrices et directeurs cantonaux des affaires sociales (CDAS) a récemment rejeté à l’unanimité l’introduction d’une carte de paiement, a complété le conseiller fédéral Beat Jans. En vain.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Le Conseil d'Etat présente un projet de budget à l'équilibre

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A Genève, le projet budget 2025, défendu jeudi par la ministre des Finances Nathalie Fontanet, est à l'équilibre, pour la première fois depuis 2015 (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le Conseil d'Etat genevois in corpore a présenté jeudi un projet de budget 2025 à l'équilibre, le premier depuis 2015. Ce projet inclut déjà les baisses fiscales, prochainement en votation, tout en renforçant les prestations sociales.

Le gouvernement prévoit un léger boni de 4,3 millions de francs. Au vu de "la bonne santé des finances cantonales", il table sur une hausse des revenus fiscaux de 424,4 millions à 9,113 milliards, soit une hausse de 4,9% par rapport au budget 2024. L'impact des baisses attendues des impôts des entrepreneurs et des personnes physiques, en votation en septembre et novembre, est chiffré à 351 millions.

L'augmentation des charges de 4,9%, à 10,887 milliards, doit permettre au Conseil d'Etat de concrétiser ses priorités. Elle est aussi due à la hausse des charges de personnel, même si l'indexation des salaires n'est pas inscrite, ainsi qu'à la précarisation d'une partie de la population, au coût de l'asile et à la hausse de la contribution genevoise à la péréquation financière intercantonale.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

SpaceX tente la première sortie spatiale privée de l'histoire

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Le but de l'opération est de tester les toutes premières combinaisons de SpaceX, l'entreprise d'Elon Musk, destinées au vide spatial, blanches et au look futuriste (archives). (© KEYSTONE/EPA/CRISTOBAL HERRERA-ULASHKEVICH)

SpaceX s'apprête jeudi à entrer dans l'histoire avec la toute première sortie spatiale privée de l'histoire, réalisée par des astronautes non professionnels, une entreprise risquée dont la retransmission en direct s'annonce saisissante.

La mission Polaris Dawn a été lancée sous l'impulsion du milliardaire Jared Isaacman, 41 ans, qui sera l'un des deux passagers à s'aventurer brièvement hors du vaisseau. La deuxième sera Sarah Gillis, une employée de SpaceX.

Les deux autres membres de la mission, le pilote Scott Poteet et l'autre employée de SpaceX Anna Menon, resteront à bord de la capsule Dragon afin de s'assurer que tout se passe comme prévu.

Le vaisseau n'étant pas équipé de sas, l'équipage entier sera toutefois exposé au vide spatial une fois l'écoutille ouverte.

Le but de l'opération est de tester les toutes premières combinaisons de l'entreprise d'Elon Musk, destinées au vide spatial, blanches et au look futuriste.

La sortie doit être tentée jeudi à 09h58 GMT (11h58 en Suisse) à une altitude d'environ 700 km au-dessus de la Terre -- la Station spatiale internationale (ISS) évolue elle à environ 400 km d'altitude. Une autre opportunité est possible à la même heure vendredi

SpaceX a repoussé l'heure de la sortie spatiale de quelques heures jeudi matin, sans en donner la raison. Elle prévoit une diffusion de l'évènement sur son site internet.

Jared Isaacman et Sarah Gillis doivent sortir à tour de rôle, durant 15 à 20 minutes chacun.

Ils ne flotteront pas sans attache dans l'espace, mais se serviront d'une structure dénommée Skywalker, placée sur l'avant de la capsule et composée de barres, pour se tenir et effectuer des mouvements.

"On donnera un peu l'impression de danser", a expliqué Jared Isaacman le mois dernier lors d'une conférence de presse.

Les combinaisons sont reliées par des cordons au vaisseau pour les fournir en oxygène notamment.

La sortie doit durer environ deux heures -- soit bien moins que les sorties d'astronautes d'agences gouvernementales à l'extérieur de l'ISS, où ceux-ci effectuent en outre des tâches très techniques.

Les quatre membres de l'équipage ont suivi plus de deux ans de formation pour préparer cette mission historique, qui a notamment englobé des centaines d'heures sur des simulateurs, du parachutisme, de la plongée sous-marine ainsi que l'ascension d'un volcan équatorien.

Au-delà de leur sortie dans l'espace, l'équipage doit également tester les communications laser par satellite entre le vaisseau spatial et la vaste constellation de satellites Starlink.

Ils doivent également réaliser 36 expériences scientifiques, notamment des tests sur des lentilles de contact intégrant de la microélectronique pour surveiller notamment les changements de pression oculaires dans l'espace.

"pas de risque zéro"

Malgré tout, compte tenu de l'altitude et des circonstances, "le risque n'est pas de zéro, c'est certain", a commenté pour l'AFP Sean O'Keefe, ancien patron de la Nasa. "Et il est sans aucun doute plus élevé que tout ce qui a été accompli par le secteur commercial jusqu'ici."

Depuis la première sortie dite "extravéhiculaire" en 1965, toutes ont jusqu'ici été réalisées par des astronautes professionnels.

Les combinaisons des quatre aventuriers sont dérivées de celles déjà utilisées par SpaceX à l'intérieur de ses vaisseaux et ont été améliorées pour pouvoir résister à des températures extrêmes ou améliorer leur mobilité.

Elles sont aussi équipées d'une caméra, et des informations sur la pression, la température et l'humidité de la combinaison sont directement affichées dans le casque.

SpaceX souhaite pouvoir en produire "des millions", afin de permettre à l'humanité de devenir une espèce multiplanétaire -- son but affiché.

"Un jour, quelqu'un pourrait en porter une version sur Mars", c'est donc "un grand honneur" de les tester, a dit Jared Isaacman, patron de l'entreprise financière Shift4.

Exploration commerciale

La mission a décollé mardi de Floride pour environ cinq jours. Dès le premier jour, la capsule s'est aventurée jusqu'à 1.400 km d'altitude, soit plus loin que tout équipage depuis les missions lunaires Apollo, il y a plus d'un demi-siècle.

Polaris Dawn marque une nouvelle étape dans l'exploration commerciale de l'espace, son commandant Jared Isaacman défendant l'utilité des investissements privés pour accélérer la conquête du cosmos.

Polaris Dawn inaugure le programme Polaris, annoncé il y a deux ans et demi et qui doit comporter trois missions.

Après une deuxième similaire à celle en cours, la troisième doit elle être le premier vol avec équipage de la méga-fusée Starship de SpaceX, actuellement en développement et destinée à des voyages vers la Lune et Mars.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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