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Le Conseil fédéral supprime les amendes pour non-respect de la distance sanitaire

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KEYSTONE/Salvatore Di Nolfi

Le Conseil fédéral a supprimé les amendes pour non-respect de la distanciation sanitaire introduite pour lutter contre le coronavirus. Dans le cadre des mesures d'assouplissement actuelles, il mise de plus en plus sur la responsabilité individuelle des citoyens.

Dans ce contexte, il reste recommandé de maintenir la distance de deux mètres entre chaque personne. Cependant, compte tenu du faible nombre de cas actuels, une approche punitive ne semble plus justifiée, a indiqué un porte-parole de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) à Keystone-ATS, confirmant une information des journaux alémaniques du groupe Tamedia.

En outre, dans le cas de rassemblements de 30 personnes maximum, on peut supposer qu'une proportion suffisante des personnes rassemblées se connaissent et qu'il est possible de déterminer qui était présent afin de pouvoir procéder à la recherche des contacts, a ajouté le porte-parole.

La mesure porte uniquement sur la sanction du non-respect de la distance de deux mètres, a-t-il souligné. L'ordonnance sur le Covid prévoit toutefois encore des amendes, notamment pour les rassemblements de plus de 30 personnes ou le tourisme d'achat.

L'ordonnance prévoyait une amende de 100 francs en cas de non-respect de la distance sanitaire. De telles amendes ont été appliquées dans plusieurs endroits mais, en pratique, de vifs débats ont eu lieu sur la manière d'interpréter cette règle. L'OFSP ne donne pas de chiffre sur le nombre d'amendes infligées, renvoyant aux cantons, compétents en la matière.

Selon les journaux, l'OFSP a informé la semaine passée les cantons de l'abandon de ces amendes. Une communication active sur cette question est prévue en parallèle de la nouvelle étape de samedi et de la communication y étant associée, a précisé son porte-parole à Keystone-ATS.

Par ailleurs, l'Office fédéral a confirmé le chiffre d'environ 50'000 personnes ayant téléchargé l'application de traçage de contacts Swisscovid, mentionné mercredi par Le Temps. A savoir 37'000 utilisateurs de téléphones Android et 12'000 propriétaires d'iPhones.

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International

Pour le PSG, la revanche ou rien

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Mbappé devra montrer son meilleur visage pour envoyer le PSG dans le dernier carré (© KEYSTONE/AP/Lewis Joly)

Battus (3-2) par Barcelone au match aller, le PSG et Kylian Mbappé sont au pied du mur.

Les Parisiens n'ont plus d'autre choix que de s'imposer en Catalogne mardi (21h00) pour espérer se qualifier en demi-finale de Ligue des champions. Dortmund a également un but à rattraper à l'heure d'accueillir l'Atlético Madrid.

Face à son grand rival européen depuis la "remontada" de 2017, une élimination de Paris serait une nouvelle déception européenne, contre un Barça à sa portée. Les statistiques ne sont pas optimistes: aucune équipe française ne s'est qualifiée pour le tour suivant en C1 après avoir perdu le match aller à domicile.

Avec une semaine de repos - pas de match ce week-end en L1 contrairement au Barça en Liga -, le PSG doit gagner par deux buts d'écart pour se qualifier directement ou d'un but pour jouer une prolongation. Toute autre issue signifierait une nouvelle déconvenue.

Les multiples confrontations, les transferts (Neymar, Messi, Dembélé) et les relations tendues (concernant le projet de Super Ligue) entre les deux clubs ont conduit à une rivalité singulière en Europe depuis le rachat du PSG par le fonds qatari QSI en 2011.

Le traumatisme de 2017

Réussir mardi à renverser et éliminer le Barça chez lui effacerait totalement les traumatismes de la fameuse "remontada" de mars 2017, quand Paris avait été renversé 6-1 au retour en huitième de finale après l'avoir emporté 4-0 à l'aller.

Depuis, le club de la capitale s'est déjà vengé en 2021 mais sans public (4-1, 1-1). Ce renversement serait davantage marquant pour Paris, emmené par l'ancien Barcelonais Luis Enrique qui dirigeait le Barça en 2017.

Même si le PSG avait commencé la saison en minimisant l'importance de la C1, les bons résultats de l'Espagnol et la perspective d'affronter l'Atlético Madrid ou Dortmund en demi-finale, des adversaires à sa portée, ont fait évoluer les objectifs du club. Une sortie en quart de finale plongerait supporters, joueurs et direction dans le désarroi propre aux éliminations successives en C1.

Besoin des leaders

Pour le match de la saison, loin de ses bases où Paris est peu à l'aise cette saison en C1 (deux défaites, un nul, une victoire), le PSG devra compter sur ses cadres, qui ont failli dans les grandes largeurs lors du match aller, Donnarumma et Mbappé en premier lieu.

Après sa performance médiocre au Parc des princes, Kylian Mbappé, qui traverse une période sportive délicate, sera très attendu au Stade olympique Lluís-Companys. En cas d'élimination, le no 7 qui a annoncé à sa direction son départ en fin de saison et qui est pressenti au Real Madrid, jouerait son dernier match de Ligue des champions sous les couleurs parisiennes.

Mais Mbappé a aussi la possibilité de finir sur une bonne note et voudra certainement marquer les esprits en Espagne, contre l'éternel rival des Merengue. Il pourra s'aider des deux autres Français du front de l'attaque: son ami Ousmane Dembélé, buteur contre son ancien club mercredi dernier et qui retrouvera sa connexion à droite avec Achraf Hakimi, suspendu à l'aller.

Dortmund, onze ans après?

Battu 2-1 à l'aller à Madrid, Dortmund se retrouve dans la même situation que le PSG, mais avec l'avantage non négligeable de disputer ce match retour devant son "mur jaune". Le BVB a préparé de manière idéale ce rendez-vous en matant Mönchengladbach le week-end dernier en Bundesliga.

Dortmund, qui doit composer sans son buteur du match aller Sebastian Haller, a l'occasion de mettre fin à une longue disette: le vainqueur de l'édition 1996/97 n'a plus atteint le dernier carré de la C1 depuis le printemps 2013, lorsqu'il avait été stoppé en finale par le Bayern Munich. L'Atlético, toujours aussi difficile à manoeuvrer, attend pour sa part une demi-finale depuis sept ans.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Hockey

Le LHC s'attaque à une mission quasi impossible

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Geoff Ward sera forcément l'un des hommes-clés du côté du LHC (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Le Lausanne HC est-il capable d'offrir au hockey romand un deuxième titre national consécutif, 12 mois après le sacre historique de Genève-Servette?

Un premier élément de réponse tombera mardi en fin de soirée, au terme du premier acte de la finale des play-off qui oppose le LHC aux Zurich Lions.

Les Vaudois, tombeurs en cinq matches de Fribourg-Gottéron en demi-finale, font figure d'outsiders pour la première finale de leur histoire. Ils s'attaquent, il est vrai, à une montagne: dominateurs lors de la saison régulière, les Zurich Lions ont poursuivi sur leur lancée en gagnant leurs huit premiers matches en play-off.

Le "Z" s'est notamment appuyé sur ses stars suisses, Sven Andrighetto (11 points) et Denis Malgin (8), ainsi que sur Derek Grant (8 buts) pour "balayer" successivement Bienne et Zoug. Et son portier Simon Hrubec s'est montré intraitable jusqu'ici, avec une moyenne de 95,45% d'arrêts.

L'équipe entraînée par Marc Crawford vise un 10e titre national, qui serait le premier depuis 2018. Les Zurichois veulent tout faire pour effacer la désillusion de 2022, lorsqu'ils avaient été battus en sept matches par Zoug dans une finale dont ils avaient gagné les trois premiers actes.

Ce supplément de motivation pourrait toutefois apporter aussi une pression supplémentaire au "Z". Notamment à ses leaders Denis Malgin et Sven Andrighetto, déjà là en 2022. En face, le LHC du coach Geoff Ward n'aura selon l'expression consacrée rien à perdre, après avoir frisé le code dans un quart de finale où Davos avait mené 3-2.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Le Parlement américain va voter sur une aide séparée à l'Ukraine

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Les Etats-Unis n'ont plus envoyé de grande aide à Kiev depuis décembre 2023, en raison du blocage du dossier par les républicains au congrès (archives). (© KEYSTONE/AP/EFREM LUKATSKY)

La chambre des représentants des Etats-Unis votera cette semaine sur des projets séparés d'aide à l'Ukraine et Israël, a annoncé lundi le chef de cette chambre basse du congrès. Une enveloppe de 60 milliards de dollars pour Kiev est bloquée depuis des mois.

"Cette semaine, nous examinerons des propositions de loi séparées" dont ceux permettant de "financer notre allié israélien" et de "soutenir l'Ukraine dans sa guerre contre l'agression russe", a déclaré le chef républicain de la chambre des représentants, Mike Johnson.

Les autres propositions de loi sont destinées à "renforcer nos alliés dans la région indo-pacifique" et à "adopter des mesures supplémentaires pour contrer nos adversaires et renforcer notre sécurité nationale", a ajouté le "speaker" sur le réseau social X (ex-Twitter).

L'Iran a tiré des centaines de missiles et de drones dans la nuit de samedi à dimanche sur Israël, en représailles à une attaque meurtrière contre son consulat à Damas attribuée à Israël. Le soutien militaire de l'Occident, qui a aidé Israël à intercepter la quasi-totalité de missiles et drones explosifs iraniens, a suscité une profonde amertume à Kiev.

Plus d'aide américaine

"En défendant Israël, le monde libre a démontré qu'une telle unité est non seulement possible, mais aussi efficace à 100%", a relevé le président ukrainien Volodymyr Zelensky lundi soir. "La même chose est possible pour protéger l'Ukraine", a-t-il affirmé.

La veille, il avait exhorté les soutiens de Kiev à ne pas "fermer les yeux sur les missiles et les drones russes" qui visent l'Ukraine.

De loin le premier soutien militaire à Israël et à l'Ukraine, les Etats-Unis n'ont plus envoyé de grande aide à Kiev depuis décembre 2023, en raison du blocage du dossier par les républicains au Congrès.

Une enveloppe de 60 milliards de dollars d'assistance militaire et économique pour l'Ukraine a, certes, été adoptée au Sénat, à majorité démocrate, en février, mais les républicains de la chambre des représentants refusent d'examiner le texte, en raison, entre autres, d'un autre différend, sur la question de l'immigration.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

L'objet qui a transpercé un toit en Floride vient de l'ISS

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Le débris de 700 grammes environ est constitué d'un alliage de métaux nommé Inconel (archives). (© KEYSTONE/AP)

L'objet venu du ciel qui avait transpercé la maison d'un habitant de Floride arrivait bien de la station spatiale internationale (ISS), a confirmé lundi la NASA. Le débris de 700 grammes environ est constitué d'un alliage de métaux nommé Inconel.

Le 8 mars, un habitant d'une ville de Floride a récupéré un objet gris semi-cylindrique, qui aurait, selon lui, "transpercé le toit et deux étages" de sa maison. Il l'a transmis à l'agence spatiale américaine.

Elle a confirmé lundi le scénario qui était alors supposé: l'objet vient d'une cargaison de vieilles batteries, des déchets relâchés de l'ISS en 2021, pourtant prévu pour rentrer dans l'atmosphère "sans danger".

La NASA a dit qu'elle menait l'enquête pour savoir pourquoi ce débris n'avait pas été entièrement détruit dans l'atmosphère et s'il est nécessaire de changer ses pratiques.

Des incidents du même type ont déjà eu lieu par le passé. En 2022, les autorités australiennes avaient par exemple confirmé qu'un débris spatial carbonisé tombé dans un enclos à moutons provenait d'un appareil de SpaceX.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Attaque au couteau dans une église à Sydney: un "acte terroriste"

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L'assaillant a attaqué un évêque lors d'un sermon diffusé en direct dans une église assyrienne de Sydney. (© KEYSTONE/AP/Mark Baker)

L'attaque au couteau qui a fait quatre blessés lundi dans une église assyrienne de la banlieue de Sydney, en Australie, est un "acte terroriste", a conclu mardi la police. L'agression a déclenché la fureur des fidèles et des affrontements avec la police dans la rue.

Un évêque et le suspect de 16 ans, qui a été arrêté, font partie des personnes prises en charge pour des "blessures qui n'engagent pas de pronostic vital" après cette agression survenue lundi soir.

Le jeune homme habillé de noir s'est approché de l'autel, a levé le bras droit et a frappé l'évêque de la communauté assyrienne avec un couteau, provoquant la panique et des cris parmi les fidèles, selon les images du service religieux retransmises en direct.

L'ecclésiastique de cette branche des chrétiens d'Orient, poignardé à la tête et au buste, est dans un état stable et sa santé "s'améliore", a informé l'église mardi.

"Acte individuel"

"Après avoir examiné tous les éléments, j'ai déclaré qu'il s'agissait d'un acte terroriste", a annoncé Karen Webb, commissaire de police de la Nouvelle-Galles du Sud. Cette attaque est considérée comme un acte d'"extrémisme" religieux, a-t-elle ajouté, précisant que le suspect est "connu de la police", mais ne figure dans aucun fichier antiterroriste.

"A ce stade, il semble qu'il s'agisse d'un acte individuel", a déclaré Mike Burgess, chef des services de renseignements australiens. "Rien n'indique que quelqu'un d'autre soit impliqué, mais l'enquête reste ouverte", a-t-il ajouté. Il a estimé qu'il n'était pas nécessaire de relever le niveau de menace terroriste du pays.

Le suspect est soigné pour des blessures à la main et a été conduit dans un endroit sûr, l'attaque ayant provoqué la fureur parmi les fidèles. La police avait précédemment indiqué qu'il avait 15 ans.

Lyncher le suspect

Trois autres personnes ont subi des blessures légères lors de l'attaque et une trentaine d'autres ont reçu des soins après une émeute qui s'est produite à l'extérieur de l'église. Pendant trois heures, plus de 500 manifestants se sont affrontés à des policiers anti-émeutes voulant les empêcher d'entrer dans l'église et de lyncher l'adolescent.

Un journaliste de l'AFP a vu des projectiles lancés, avant que les policiers, équipés de boucliers, ne repoussent la foule. Vingt véhicules de police et quelques maisons ont été endommagés par les manifestants qui ont lancé des bouteilles, des briques et d'autres objets.

Un policier, qui s'est tordu le genou et a eu une dent cassée, a "été frappé avec un objet en métal", selon la police, qui a fait état d'un autre agent, touché notamment par une brique, dont la "mâchoire est fracturée".

L'AFP a identifié, d'après la vidéo, le lieu comme étant l'église du Christ Bon Pasteur à Wakeley, dans la banlieue ouest de Sydney. Le quartier est connu pour accueillir des membres de la petite communauté chrétienne assyrienne ayant fui les persécutions et la guerre en Irak et en Syrie.

Appel au calme

Le calme est finalement revenu dans la soirée, mais des policiers supplémentaires ont été déployés dans le quartier pour protéger les édifices religieux. La foule a exprimé "une réponse émotionnelle à ce qui s'était produit dans l'église", après des rumeurs répandues sur Internet, a expliqué la police, sans fournir de précisions.

Le chef du gouvernement de la Nouvelle-Galles du Sud, Chris Minns, a lancé un appel au calme, dans un communiqué conjoint avec les autorités chrétiennes et musulmanes.

Cette nouvelle attaque survient au surlendemain d'une autre agression à l'arme blanche à Sydney qui a fait six morts, dont cinq femmes, samedi dans un centre commercial. Le motif terroriste a été écarté pour cette tuerie commise par un homme atteint d'une maladie mentale. L'assaillant a été abattu par la police.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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