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Le comité "oui aux soins infirmiers" lance sa campagne

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"Un 'oui' à l'initiative sur les soins infirmiers est impératif pour garantir la qualité des soins", estime le comité d'initiative (archives). (© KEYSTONE/TI-PRESS/FRANCESCA AGOSTA)

La situation des infirmiers est intenable et doit être améliorée. Le comité en faveur de l'initiative sur les soins infirmiers a lancé mercredi sa campagne placée sous le slogan "applaudir ne suffit pas".

Plus de 11'000 postes dans les soins ne sont pas pourvus, dont 6200 concernent les infirmiers. Il en résulte que les soignants n'ont plus le temps de fournir les soins de manière sûre et humaine. Ils sont épuisés et quittent trop souvent la profession après quelques années seulement parce qu'ils ne voient aucune perspective d'amélioration, relève le comité "oui à l'initiative sur les soins infirmiers".

Mais la population vieillit. En conséquence, les soins infirmiers deviennent de plus en plus complexes et coordonnés, souligne Sophie Ley, présidente de l'association suisse des infirmiers (ASI).

"Cela nécessite de l'expertise, un personnel qualifié en nombre suffisant et disponible pour ses patients", avance Gillian Harkness, infirmière clinicienne en oncologie. Quelque 70'500 soignants supplémentaires seront nécessaires d'ici 2029, dont 43'200 infirmiers, estime le comité.

Eviter les erreurs

Des erreurs se produisent alors qu'elles peuvent être évitées si nous avions assez de temps, souligne Liridona Dirdari, infirmière diplômée et cheffe de service en réadaptation. "Si je n'ai pas le temps de faire des exercices de respiration avec un patient, parce que je dois m'occuper d'autres patients instables, il peut développer une pneumonie", poursuit-elle. "Nous exposons nos patients à des risques."

Et le Covid-19 a encore augmenté la charge de travail. Selon les estimations, les effectifs en soins intensifs ont diminué de 15% depuis le début de la pandémie.

Chaque service doit disposer de suffisamment de personnel et la charge de travail doit être diminuée. Sans cela, la qualité des soins ne peut être garantie. Les complications et les décès peuvent être réduits grâce à un nombre suffisant de soignants, rappelle le comité d'initiative.

Meilleur salaire

"Les choses ne peuvent pas continuer comme ça", a lancé la conseillère aux Etats Marina Carobbio (PS/TI). Et la médecin de famille de poursuivre que les conditions de travail doivent être améliorées. L'initiative soumise au vote le 28 novembre exige des plannings fiables, des possibilités de développement professionnel et des structures favorables aux familles.

Elle vise également possibilités d'augmentation salariales. La rémunération doit être à la hauteur des exigences et de la charge de travail, argumentent encore les partisans de l'initiative.

La Confédération et les cantons doivent investir dans la formation afin de former davantage de personnel soignant en Suisse. Une meilleure indemnisation augmentera l'attrait pour la formation et la réinsertion professionnelle des femmes dans le domaine des soins.

Frustration

Par ailleurs, si le personnel est assez nombreux, la satisfaction au travail est favorisée et les soignants restent plus longtemps dans la profession, avance le conseiller national Christian Lohr (Centre/TG), également membre du comité.

"Si nous ne pouvons pas mener à bien la mission pour laquelle nous sommes formés, cela amène la frustration. Notre profession va bien au-delà d'administrer des médicaments ou de faire des pansements", lance Gillian Harkness.

Moins de frais

Le manque de personnel formé a également des répercussions financières, rappelle Yvonne Ribi, directrice de l'ASI. Des patients qui sont pris en charge trop tard ou de manière insuffisante engendrent d'énormes coûts.

Si 80% des soins sont donnés par du personnel diplômé, les coûts salariaux augmentent de 100 millions par année. Mais, parce que la durée du séjour des patients est réduite, cela permet d'économiser au minimum 357 millions, explique la directrice, se fondant sur des études scientifiques. Des centaines de millions de francs peuvent être épargnés en évitant des séjours hospitaliers, notamment depuis un établissement médical social (EMS).

Contre-projet insuffisant

Le contre-projet du Parlement ne va pas assez loin, de l'avis du comité d'initiative. Les fonds ne sont alloués par la Confédération qu'à la condition que les cantons allouent le même montant. Une offensive sur la formation ne suffit pas à garder le personnel infirmier dans le métier.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Genève

La loi sur les déchets ne passe pas complètement la rampe fédérale

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La loi genevoise sur les déchets n'a pas passé son examen fédéral: quatre dispositions ont été recalées (image d'illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Votée en septembre 2022 par le Grand Conseil, la nouvelle loi genevoise sur les déchets n'a pas complètement passé la rampe fédérale. Plusieurs dispositions ont été rejetées par le Conseil fédéral. Il estime que ces articles ne sont pas conformes à la législation fédérale.

Quatre dispositions sont visées, dont une sur l'attribution des déchets combustibles à une installation de traitement publique et trois autres relatives au financement de l'élimination des déchets urbains. Dans son communiqué diffusé vendredi, le Conseil fédéral évoque le non-respect des principes de proportionnalité et de causalité.

Le Département du territoire (DT) attend les détails de cette décision. Il précise toutefois que la position fédérale n'est pas une surprise. "Les dispositions de cette loi genevoise sont visiblement trop novatrices pour la Confédération. Le Conseil d’Etat arrêtera prochainement sa stratégie ", indique le DT.

Toutes les autres dispositions ont été approuvées par le Conseil fédéral. Elles peuvent donc entrer en vigueur, relève le gouvernement. Mais il faudra encore attendre. En effet, plusieurs recours déposés devant la justice genevoise bloquent encore ce texte. Ils concernent notamment l'interdiction de contenants à usage unique.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Le MAH et sa collection revisités dans le jeu vidéo Minecraft

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Pour s'imprégner du lieu, une salle du MAH a été investie par les jeunes pour le développement du projet. [© Musée d’art et d’histoire de Genève]

Pouvoir visiter le Musée d'Art et d'Histoire de Genève et y compléter un escape game, c'est désormais possible de manière virtuelle dans le jeu vidéo Minecraft. Un projet ludique et social financé par le MAH et réalisé par des jeunes en réinsertion professionnelle.

Un projet qui s'inscrit dans le souhait du Musée d'Art et d'Histoire de présenter ses œuvres de manières différentes.

David MattheyMédiateur culturel au MAH

Minecraft n'a pas non plus été choisi par hasard, c'est le jeu vidéo le plus vendu de tout le temps, il s'agit d'un jeu bac à sable aux possibilités de construction infinies et surtout, ce jeu est ancré dans la culture populaire car vieux de plus de 10 ans.

David MattheyMédiateur culturel au MAH

Aspect social

Ce projet du MAH s'inscrit aussi dans le rôle social que doit jouer le musée. Ainsi, l'entier du projet a été développé par des jeunes en réinsertion professionnelle. Un aspect important pour le MAH.

David MattheyMédiateur culturel au MAH

Des jeunes qui ont été supervisés par les médiateurs culturels du musée pour que le bâtiment et les oeuvres du MAH soit respectées.

David MattheyMédiateur culturel au MAH

Pas une simple visite

En plus de la reconstruction du musée, le souhait a été émis qu'un mini-jeu soit proposé. C'est un escape-game qui a finalement été choisi et implémenté dans le jeu.

Gaetan Van BeekFondateur de Lésa.teliers, en charge du projet

Un impératif aussi pour le MAH de pouvoir proposer quelque chose de ludique pour attirer le public.

David MattheyMédiateur culturel au MAH

Groupes de travail

Pour que les oeuvres reproduites soient fidèles à la réalité et pour que les jeunes s'imprègnent des oeuvres le mieux possible. Des groupes de travail ont été crée.

Gaetan Van BeekFondateur de Lésa.teliers, en charge du projet

Pour les onze jeunes impliqués, ce projet a été l'occasion de développer de nombreuses compétences, notamment la débrouillardise mais aussi l'esprit d'équipe. Un projet dont ils ressortent grandis.

CurtisEn charge des Beaux-Arts dans le projet

Une évolution constatée par l'encadrement mais aussi par les jeunes.

CurtisEn charge des Beaux-Arts dans le projet

Enfin ce projet a été réalisé par une équipe composée d'hommes mais aussi de femmes.

 

 

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Genève

Un nouveau guide pratique pour organiser les obsèques d'un proche

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La Ville de Genève publie un guide pratique pour les proches en deuil qui doivent organiser des obsèques (image d'illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

La Ville de Genève publie un nouveau guide qui répond aux interrogations des personnes devant faire face à un deuil et organiser les obsèques d’un proche. Il donne des informations claires sur les démarches administratives et les choix à effectuer pour organiser des funérailles.

Le "Guide pour les proches en deuil. Organisation des obsèques" est gratuit. Il est disponible en version papier ou numérique, précise vendredi la Ville de Genève dans un communiqué. Ce document de 34 pages permet aussi aux familles de se préparer au mieux à l’entretien avec le personnel des pompes funèbres.

Il se divise en six sections principales: annonce du décès, préparation des obsèques, sépultures, obsèques éco-responsables, financement et informations. Ces chapitres sont complétés par un glossaire, des informations pratiques, ainsi que la liste des documents légaux nécessaires.

https://www.geneve.ch/fr/document/guide-proches-deuil-2023-geneve

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Le projet de loi-cadre sur le climat va passer à la trappe

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Le projet de loi-cadre sur le climat élaboré par les services du conseiller d'Etat Antonio Hodgers n'a pas trouvé grâce aux yeux des députés commissaires de droite (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

A Genève, le projet de loi-cadre sur le climat proposé par le Conseil d'Etat afin de renforcer sa stratégie figurant dans son plan climat est mort-né. La commission de l'environnement et de l'agriculture du Grand Conseil a indiqué vendredi avoir refusé l'entrée en matière par 10 voix pour (2 UDC, 4 PLR, 1 Centre, 2 MCG et 1 Libertés et Justice sociale ) et 5 contre (2 Vert-e-s et 3 PS).

La majorité de la commission considère que le plan climat cantonal, qui existe déjà, "est suffisant pour fixer des objectifs ambitieux en matière climatique, et qu'il est maintenant nécessaire de débattre de mesures concrètes de mise en oeuvre secteur par secteur".

La minorité, de son côté, a considéré que "le travail en commission était commencé et aurait dû continuer jusqu'à son terme pour monter au niveau législatif les éléments et objectifs figurant dans le plan climat cantonal, quitte à amender ses éléments en commission".

Regrets de l'exécutif

Dans un communiqué, le département du territoire (DT) du conseiller d'Etat Antonio Hodgers, regrette cette décision qui "ferme le débat". Il estime que les députés, par leur choix, "affaiblissent la stratégie climatique du canton alors que la transition écologique est un des enjeux majeurs de nos sociétés durant les prochaines décennies".

Le DT déplore, "en particulier", qu'après une dizaine d'auditions, "la majorité de la commission estime nécessaire de clore le débat sans entrée en matière aucune". Les séances qui étaient programmées avec de nombreux secteurs concernés par la thématique sont "devenues sans objet". Une situation qui porte atteinte au "processus en cours".

Le projet de loi-cadre sur le climat visait à renforcer l'action de l'Etat de Genève en matière climatique. L'élaboration et la révision du plan climat cantonal seraient devenues ainsi "une mission permanente du Conseil d'Etat, au-delà des programmes de législature", explique le DT.

Le Conseil d'Etat continuera néanmoins de mettre en oeuvre le plan climat, "en renforçant encore les ambitions, si nécessaire", souligne le département d'Antonio Hodgers.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Le monde punk et bricolé du Chaux-de Fonnier Louis Jucker à Vidy

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Le Chaux-de-Fonnier Louis Jucker a déposé ses valises musicales à Vidy-Lausanne pour quelques jours. (© Théâtre Vidy-Lausanne)

Louis Jucker, en tournée en Suisse romande et à Berne, se produit jusqu'au 15 décembre à Vidy-Lausanne, avec le Nouvel Ensemble Contemporain. Ce musicien poète punk vient bricoler des sons avec ses valises et ses objets de récup transformés en instruments de musique.

Louis Jucker a joué jeudi soir dans une petite salle de Vidy-Lausanne devant une centaine de personnes. Comme si elle remplaçait les clubs de 50 ou 100 places, qui n'existent plus à Lausanne avec la fermeture du Bourg et du Romandie.

Louis Jucker, on se souvient du discours qu'il a prononcé quand il a reçu un prix de la musique de l'Office fédéral de la culture en 2021. Le Chaux-de-Fonnier, cheveux noirs, encore plus frisés que Cat Stevens à ses débuts, défendait les friches urbaines pour permettre aux artistes mais aussi aux habitants de pouvoir créer plus librement. "J'adhère toujours à cette idée, même si c'est une cause perdue", a dit à Keystone-ATS le jeune homme de 36 ans, architecte de formation, qui vit désormais entre la Chaux-de-Fonds et Lausanne.

Jouer de la machine à écrire

Pratiquant l'humour et l'absurde dans le plus pur esprit anarchiste de l'Arc jurassien, il arrive sur scène avec sa valise et une quantité d'objets improbables transformés en instruments de musique, comme une machine à écrire. Il a aussi métamorphosé des valises en guitare et en basse, dont joue la contrebassiste lausannoise, Jocelyne Rudasigwa.

Qu'on ne s'y trompe pas, car au-delà d'une certaine naïveté que Louis Jucker affiche, une posture qu'il revendique, lui et les musiciens du Nouvel Ensemble Contemporain - ils sont six sur scène -, sont des artistes de haut vol.

Le trentenaire, qui chante en anglais - "c'est pour moi la langue du chant et du rêve" - a étudié enfant le violoncelle au Conservatoire: "J'en ai joué récemment en studio, sur le dernier disque d'Emilie Zoé.

Un label, pépinière de talents

Cette chanteuse, musicienne et compositrice lausannoise, joue sur le label Hummus Records que Louis Jucker a contribué à fonder à La Chaux-de-Fonds. Comme lui, elle a été primée par un prix suisse de la musique (2020) à l'instar de plusieurs autres artistes de ce label, à savoir le guitariste chaux-de-fonnier Jona Nido (2022), la chanteuse fribourgeoise Laure Betris, aka Kassette (2018) ou le batteur biennois Lionel Friedli (2021).

A Vidy, il invite encore sur scène différents créateurs les 9 - Louis Schild et Antoinette Rychner - et 14 décembre - le trio féminin genevois post-punk Massicot avec Simone Aubert, Colline Grosjean et Mara Krastina ainsi que le plasticien jurassien Augustin Rebetez.

Il propose également un atelier pour créer ses instruments et en jouer, le 9 décembre. Trois jours plus tard il invite à une lecture avec l'écrivaine du Jura bernois Myriam Wahli et ses instruments valises à la Chapelle de la gare, à Chavannes-près-Renens.

Il poursuit ensuite en Suisse romande début 2024 au Théâtre de Beausobre à Morges le 13 janvier, à Berne au Bee-Flat le 14 janvier, à Yverdon au Théâtre Benno Besson le 1er mars et à la Ferme-Asile à Sion le 2 mars.

Nouvel album

Louis Jucker prépare également une tournée en Suisse alémanique pour 2024, où il se produit déjà régulièrement comme à la Rote Fabrik à Zurich ou au Mokka à Thoune.

Dans un tout autre registre musical, le musicien chaux-de-fonnier prévoit l'an prochain de sortir un nouvel album avec Coilguns, un groupe de punk rock dans lequel il chante depuis qu'il est ado. Et il a encore un projet d'exposition dans la pharmacie désaffectée du Valentin à Lausanne, qui devrait fermer en juin.

Quand il nous dit que l'organisation de sa vie tient du "rubik's cube" général, on le croit sans problème.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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