Rejoignez-nous

Actualité

Le cannabis n'aurait pas d'effet sur la dépression

Publié

,

le

Un nombre croissant de pays légalisent le cannabis médical (archives). (©KEYSTONE/AP/ANDREW SELSKY)

Le cannabis et ses dérivés ne soulagent pas les personnes atteintes de certaines maladies mentales comme la dépression ou la psychose, conclut une étude publiée lundi. Les preuves suggérant qu'il peut améliorer l'état des patients sont "limitées" et "insuffisantes".

Pour aboutir à cette conclusion, des chercheurs australiens ont passé au crible 83 études sur l'usage du cannabis ou de ses substances actives, le tétrahydrocannabinol (THC) et le cannabidiol (CBD), chez des patients atteints de six troubles psychiatriques: dépression, trouble anxieux, trouble de déficit de l'attention ou hyperactivité (TDAH), syndrome de La Tourette, syndrome de stress post-traumatique et psychose.

Quelques études montrent "une petite amélioration des symptômes d'anxiété" avec le THC chez des patients souffrant d'un autre problème de santé, comme une douleur chronique ou la sclérose en plaques, mais sans que l'on puisse déterminer si l'effet n'est pas lié à une amélioration de la maladie elle-même, selon l'article, publié dans la revue médicale britannique The Lancet Psychiatry.

Risques de dépendance

Une trentaine de pays dans le monde autorisent, à différents niveaux, le cannabis thérapeutique (une vingtaine de pays européens, les Etats-Unis, l'Australie, le Canada, Israël, plusieurs pays d'Amérique latine). Selon l'étude, les troubles mentaux sont l'une des raisons les plus fréquentes de cet usage, après les douleurs chroniques non cancéreuses.

"L'un des aspects les plus frappants" avec cette vague de légalisation des cannabinoïdes pour des usages médicinaux, "c'est que, dans de nombreux cas, cela se passe en dehors des autorités de régulation habituellement chargées de contrôler le développement des médicaments", souligne Louisa Degenhardt, auteure principale de l'étude, interrogée par l'AFP.

Dans le même temps, les risques liés à la consommation de cannabis sont eux avérés, ajoute-t-elle, citant les risques de dépendance, ceux liés à la conduite sous l'emprise de ces substances et "des données montrant que les personnes consommant régulièrement du cannabis ont davantage de risques de développer une dépression ou des symptômes psychotiques".

Les auteurs pointent le besoin de mener davantage d'études de qualité sur le sujet, notamment sur un plus grand nombre de patients, en les suivant plus longtemps et en comparant les effets avec un groupe recevant un placebo. D'ici là, "on ne peut pas élaborer de recommandations médicales concernant leur usage dans les troubles mentaux", estime la Pr Degenhardt.

Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Genève

Essai-pilote: la Cannabinothèque ouvrira en décembre 2023

Publié

le

Dans le canton de Genève, la vente réglementée de cannabis démarrera en décembre à la Cannabinothèque de Vernier (archives). (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

La Cannabinothèque ouvrira ses portes en décembre 2023 à Vernier (GE). L'essai-pilote permettra d'approvisionner en cannabis récréatif et de manière supervisée un millier de volontaires. Les personnes intéressées peuvent s'inscrire sur le site www.changegeneve.ch.

Le processus de sélection commencera début octobre 2023, selon les critères suivants: avoir 18 ans révolus, consommer déjà régulièrement du cannabis, s'engager à participer à des entretiens individuels et/ou collectifs avec les chercheurs et à remplir périodiquement des questionnaires, indique un communiqué publié jeudi.

L'Office fédéral de la santé publique (OFSP) avait donné son aval à l'essai-pilote de vente régulée dans le canton de Genève en mai dernier. L'association ChanGE est responsable du projet.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Culture

Collection BCV: création collective exposée au Musée des Beaux-Arts

Publié

le

L'exposition est à découvrir jusqu'au 7 janvier 2024. (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Le Musée cantonal des Beaux-Arts (MCBA) ouvre dès vendredi son Espace projet à la collection d'art BCV: la banque y présente "Mirage", sa première commande artistique. L'exposition réunit des créations contemporaines de quatre artistes suisses, à découvrir jusqu'au 7 janvier 2024 à Lausanne.

Dans un espace au sol recouvert de graviers de verre sont exposés des broderies de paille (Gina Proenza), des structures animalières (Denis Savary), des dessins géométriques (Jean-Luc Manz) ou encore des toiles acryliques (Natacha Donzé). Les oeuvres sont à la fois "singulières" et "collectives", relève un communiqué de presse.

Il s'agissait de "créer un contexte scénographique qui puisse permettre aux artistes de déployer leurs pratiques propres, sous un thème commun", a déclaré jeudi Catherine Othenin-Girard, conservatrice de la collection d'art BCV et commissaire de l'exposition.

L'historienne de l'art a coordonné "Mirage", dont le processus créatif a duré environ une année. Il aboutit aujourd'hui à "une sorte d'interstice jubilatoire, qui favorise la rencontre entre l'art et son public", a-t-elle ajouté.

Faire vivre la collection BCV

La banque développe depuis 1970 une collection d'art contemporain qui compte aujourd'hui quelque 2400 oeuvres. Leurs auteurs sont des artistes proches du canton de Vaud.

Il s'agit d'encourager le développement artistique du canton et de faire vivre la collection. "On n'est pas intéressé par la revente ou la prise de valeur des oeuvres", souligne quant à lui Daniel Herrera, responsable médias ainsi que membre de la Commission d'art de la BCV.

"C'était quand même un petit coup d’adrénaline pour nous, car c’est la première fois qu’on finance le processus créatif", a-t-il aussi expliqué. "On a découvert tout ça seulement hier (mercredi) soir, et en sommes très fiers". L'entrée est libre.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Genève

Le gouvernement ne publie pas la loi sur l'énergie qui a été votée

Publié

le

Antonio Hodgers, chef du Département du territoire, estime que la loi sur l'énergie votée par le Grand Conseil est "un encouragement à l'inaction" (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

La modification de la loi sur l'énergie, votée il y a une semaine par le Grand Conseil genevois, ne sera pas publiée. Le gouvernement, qui dénonce une attaque contre les objectifs de transition énergétique du canton, a six mois pour revenir devant le Grand Conseil avec de nouvelles propositions.

Le projet de loi accepté par la majorité de droite du Grand Conseil assouplit les règles pour l'assainissement énergétique des bâtiments. Un amendement général a notamment remplacé l'indice de dépense de chaleur (IDC), un système genevois, par le certificat énergétique cantonal des bâtiments (CECB).

Selon le Département du territoire (DT), en retardant significativement les échéances de rénovation énergétique des bâtiments, et en renonçant aux obligations d'optimisation énergétique, les objectifs du plan climat cantonal ne seront pas tenus. Le chef du DT, Antonio Hodgers, avait dénoncé devant le Grand Conseil une "attaque frontale contre le plan climat".

Un délai de six mois

La loi ne sera pas immédiatement promulguée. En effet, ce texte a fait l'objet d'un amendement général, que le Conseil d'Etat n'a reçu que quelques heures avant son dépôt et qui n'a donc pas pu faire l'objet d'un examen approfondi en commission, relève jeudi le DT dans un communiqué. Selon la Constitution, le Conseil d'Etat a six mois pour présenter au Grand Conseil ses observations.

Le gouvernement entend profiter de ce temps pour réunir les milieux professionnels concernés et dégager un consensus. La tâche s'annonce ardue. En effet, les fronts étaient figés au Grand Conseil et la gauche, minorisée, avait immédiatement annoncé le lancement d'un référendum.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Suisse

Nuria Gorrite sera opérée d'un carcinome du sein

Publié

le

Nuria Gorrite devra subir une opération à la mi-octobre (archives). (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

La conseillère d'Etat vaudoise Nuria Gorrite a été diagnostiquée d'un carcinome du sein lors d'un contrôle de routine. Elle sera opérée à la mi-octobre et suivra un traitement de radiothérapie durant un mois. Vassilis Venizelos assumera sa suppléance.

Ce carcinome a été détecté "à un stade précoce et de biologie favorable". Il présente des "perspectives de guérison optimales", explique jeudi le Conseil d'Etat dans un communiqué.

La cheffe du Département de la culture, des infrastructures et des ressources humaines sera opérée mi-octobre en ambulatoire, puis elle débutera un traitement de radiothérapie. Elle pourra reprendre son activité à la rentrée des vacances de fin d'année, en concertation avec le corps médical et selon les résultats des analyses postopératoires, poursuit le communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Santé

Nestlé en bonne voie pour atteindre ses objectifs de durabilité

Publié

le

Le groupe s'est dit surpris par la résistance du moral des consommateurs, notamment en Chine, où les ventes en volume ont augmenté au premier semestre (archives). (© KEYSTONE/EPA/MARK R. CRISTINO)

La direction de Nestlé estime la multinationale alimentaire bien partie pour atteindre ses objectifs de durabilité. "Nous sommes convaincus que nous atteindrons la plupart des objectifs" a déclaré jeudi le directeur financier (CFO) sur le départ François-Xavier Roger.

Dans son intervention à l'occasion d'un évènement organisé par Bernstein, le dirigeant s'est montré particulièrement confiant en ce qui concerne la réduction des gaz à effet de serre, affirmant que d'ici 2025, les émissions de CO2 devraient être, comme prévu, inférieures de 20% à celles de l'année de référence 2018.

Par ailleurs, les ambitions de Nestlé en matière de durabilité pourraient bien s'avérer moins onéreuses qu'initialement devisé. Alors que le colosse veveysan tablait pour la période 2021-2025 sur un montant d'environ 1 milliard de francs par année pour atteindre ses objectifs ESG, "nous devrions au final dépenser un peu moins que les 5 milliards prévus", a déclaré le CFO, signalant des gains d'efficience.

Effet limité de l'inflation

Malgré l'érosion du pouvoir d'achat en raison de l'inflation, le public continue d'être fidèle aux produits Nestlé. "Aux États-Unis, nous observons une grande capacité de résistance, ce qui nous a surpris", a signalé François-Xavier Roger.

Certes, la suppression progressive des aides gouvernementales mises en place lors de la pandémie de Covid-19 "se répercute un peu sur la consommation", mais seulement sur certains segments, comme celui des surgelés, où le groupe n'est pas très exposé.

Le Français n'a pas caché son étonnement face à la résistance du moral des consommateurs dans les pays en développement, où l'envie d'acheter n'a pratiquement pas diminué.

"Et nous ne pouvons pas non plus nous plaindre de la Chine, les ventes en volume y ont augmenté au premier semestre", a poursuivi le CFO, confirmant dans la foulée que la croissance interne réelle (RIG) devrait à nouveau être positive pour la deuxième moitié de l'année.

Date de départ incertaine

La table ronde organisée par Bernstein pourrait être l'une des dernières apparitions de François-Xavier Roger comme grand argentier de la multinationale veveysane, après l'annonce de son départ fin mai.

Mais on ignore actuellement quand Anna Manz, désignée pour lui succéder, prendra ses nouvelles fonctions. Lors de l'annonce de sa nomination, Nestlé avait laissé entendre que sa future CFO rejoindrait le groupe sitôt qu'elle serait libérée de ses engagements auprès de la Bourse de Londres.

Après plus de huit ans en poste, le sexagénaire ne semble pas pressé de quitter son employeur. "Je veux m'assurer qu'elle fasse une entrée réussie", a déclaré le sortant, qui entend garantir une transition sans heurts.

Interrogé sur ses projets d'avenir, François-Xavier Roger est resté fuyant, tout en affirmant qu'il ne comptait pas encore prendre sa retraite. Il devrait dans tous les cas faire son entrée au conseil d'administration de Sandoz, filiale dévouée aux génériques du géant pharmaceutique Novartis en passe d'être autonomisée, où il brigue la présidence du comité d'audit, risque et conformité.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture