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Lanceurs d’alerte : le modèle indolore n’existe pas

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La Commission des affaires juridiques du Conseil national vient de rejeter sèchement un nouveau projet destiné à protéger les lanceurs d’alerte dans les entreprises. Est-ce que la Suisse parviendra un jour à légiféréer dans ce domaine ?

Ce n’est pas l’impression que ça donne à ce stade. Il est question de protection des lanceurs d’alerte depuis plus de quinze ans en Suisse. Celles et ceux que l’on appelle aussi les whistleblowers. Les dénonciateurs de comportements répréhensibles dans les entreprises et les administrations publiques. Des cas de corruption par exemple, de gestion déloyale ou de harcèlement. Plusieurs consultations, projets de loi et modifications se sont succédé ces quinze dernières années. Les majorités nécessaires paraissent bien difficiles à obtenir.

Qu’est-ce que l’on cherche au juste à mettre sur pied ?

Des conditions et procédures qui rendent la dénonciation licite et indolore pour le dénonciateur. Tout le monde semble d’accord sur la voie à trois niveaux, en Europe comme en Suisse : vous êtes un employé, vous remarquez un comportement illégal ou gravement immoral dans l’entreprises ? Vous devez d’abord le signaler à la direction ou au conseil d’administration. Si ça vous semble impossible parce que c’est d’eux dont il s’agit, par exemple, ou qu’ils ne réagissent pas, alors vous pouvez vous adresser aux autorités judiciaires. Et ensuite seulement, si ça n’aboutit pas non plus, au public. Aux médias par exemple. Ou sur les réseaux sociaux.

Ça semble relever d’un certain bon sens. Alors où est le problème ?

C’est que ça s’avère beaucoup plus compliqué et fort peu convaincant quand on commence à vouloir fixer à partir de quoi et de quand vous pouvez légitimement changer d’étage. La direction ne réagit pas ? Ou elle réagit mal ? Le système judiciaire met aussi du temps pour bouger ? Alors qui va vous dire que l’importance et l’urgence du cas justifient que vous le divulguiez maintenant sur la place publique ? Et dans quel cas l’anonymat se justifie ? C’est encore une autre question qui a beaucoup de peine à mettre tout le monde d’accord.

Et comment ça se passe aujourd’hui ?

La plupart des entreprises d’une certaine importance ont des procédures internes de dénonciation. Et quand ce sont les organes de direction qui sont en cause, eh bien vous faites l’héroïque lanceur d’alerte : vous violez le secret professionnel. L’entreprise pourra éventuellement vous poursuivre pour cela, mais il existe une jurisprudence qui reconnaît la légitimité de ce genre de comportement dans certains cas.

Mais il y a forcément une rupture des relations de confiance entre le lanceur d’alerte et son employeur.
Oui, et à quoi bon imposer que vous, le lanceur d’alerte, puissiez rester dans l’entreprise ?

Obtenir que vous ayez simplement droit à une indemnité de départ semble tout de même plus raisonnable. Mais l’image de lanceur d’alerte vous accompagnera pas mal d’années dans vos reherches d’emploi. Protection législative ou pas, dénoncer restera toujours quelque chose de difficile à assumer.

 

International

Meta met la main sur le populaire agent IA Manus

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Le géant américain Meta a annoncé lundi l'acquisition de Manus, populaire agent d'intelligence artificielle. (© KEYSTONE/AP/Jeff Chiu)

Le géant américain de la tech Meta a annoncé lundi l'acquisition de Manus, populaire agent d'intelligence artificielle (IA) développé par la start-up chinoise Butterfly Effect à Singapour, à l'heure où s'exacerbe la rivalité technologique entre Pékin et Washington.

Cette opération, pour un montant non précisé, est une nouvelle illustration de la stratégie du groupe de Mark Zuckerberg (Facebook, Instagram, WhatsApp) résolument tourné vers l'IA, et pourrait l'aider à générer des revenus sur ce segment grâce au modèle par abonnement privilégié par Manus.

"Manus a développé l'un des agents autonomes polyvalents les plus performants (...). Nous continuerons d'exploiter et de commercialiser le service Manus, et nous l'intégrerons également à nos produits", a annoncé Meta dans un communiqué daté de lundi.

"Il ne s'agit pas d'une simple acquisition. C'est la confirmation que l'avenir que nous construisons est bien réel, et qu'il arrive plus vite que prévu : l'ère de l'IA qui ne se contente pas de parler, mais qui agit, crée et innove, ne fait que commencer", a réagi Xiao Hong, directeur général de Manus, sur X.

"Et maintenant, nous allons pouvoir la développer à une échelle que nous n'aurions jamais imaginée" en s'appuyant sur les plateformes de Meta, a-t-il assuré.

Manus avait été lancé en mars dernier par la start-up pékinoise Butterfly Effect Technology. Accessible sur invitation à destination des entreprises, il avait rapidement suscité l'engouement.

Manus est un agent IA et, à ce titre, ne joue pas dans la même cour que les assistants conversationnels du chinois DeepSeek ou de l'américain OpenAI (ChatGPT). Ces derniers fournissent des réponses à des requêtes via une interface de discussion, alors que Manus, lui, est conçu comme capable d'exécuter des tâches en autonomie "de bout en bout": tri de CV, réservations de voyages...

Manus est "capable d'exécuter de manière indépendante des tâches complexes telles que les études de marché, la programmation et l'analyse de données", confirme Meta.

"Nous continuerons à vendre et à exploiter notre service d'abonnement via notre application et notre site web. L'entreprise continuera d'opérer depuis Singapour", souligne Manus. L'agent IA revendique "des millions d'utilisateurs dans le monde entier".

Cette année, Butterfly Effect avait confirmé à la presse avoir officiellement relocalisé son siège de Pékin à Singapour en juin. Il est désormais valorisé selon Bloomberg à 500 millions de dollars, suite à une levée de fonds sous la houlette de la société de capital-risque américaine Benchmark.

Cette acquisition intervient alors que les Washington et Pékin rivalisent pour l'emporter dans la course à l'IA, les Etats-Unis ayant restreint les exportations de puces avancées vers la Chine dans le but affiché de freiner ses avancées.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Taïwan affirme avoir détecté 130 avions militaires chinois

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Taïwan a déclaré mardi avoir détecté 130 avions militaires chinois autour de l'île en 24 heures, alors que la Chine mène une deuxième journée d'exercice. (© KEYSTONE/EPA/RITCHIE B. TONGO)

Taïwan a déclaré mardi avoir détecté 130 avions militaires chinois ainsi que 22 navires autour de l'île en 24 heures, alors que la Chine mène une deuxième journée d'exercices nommés "Mission Justice 2025".

Le ministère taïwanais de la Défense a publié ces données à 06H00 mardi (24H00 heure suisse ). La veille, Taïwan avait annoncé avoir détecté 89 avions militaires, ainsi que 28 navires de guerre et des garde-côtes chinois, à proximité de son territoire. Il s'agissait alors du nombre le plus élevé d'avions chinois signalés en une seule journée depuis le 15 octobre 2024.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Trump envisage la vente d'avions de combat F-35 à la Turquie

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Donald Trump envisage la vente d'avions de combat F-35 à la Turquie. (© KEYSTONE/AP/Alex Brandon)

Donald Trump a dit lundi envisager la vente d'avions de combat F-35 à la Turquie, malgré les objections d'Israël lors de la visite de son Premier ministre Benjamin Netanyahu en Floride.

"Nous y réfléchissons très sérieusement", a déclaré le président américain en réponse à une question sur un potentiel accord avec la Turquie sur ces avions de combat.

Washington avait exclu la Turquie de son programme de développement des F-35 en 2019, avant d'imposer un an plus tard des sanctions à Ankara, pourtant son allié au sein de l'Otan, en raison de son achat du système russe de défense antiaérienne S-400.

Mais Donald Trump entretient des relations étroites avec son homologue turc, Recep Tayyip Erdogan, qu'il avait reçu fin septembre à la Maison Blanche.

L'idée d'un accord fait grincer des dents Israël, qui considère que des F-35 bénéficieraient à la Turquie en cas de potentielle guerre, alors que les deux pays connaissent des tensions à propos de la Syrie.

Interrogé à ce sujet, Donald Trump a estimé que Recep Tayyip Erdogan était un "très bon ami". "Nous n'aurons pas de problèmes", a-t-il ajouté. "Rien n'arrivera."

Le F-35 de Lockheed Martin, le plus sophistiqué des avions de chasse américains, a été développé par les Etats-Unis en partenariat avec d'autres pays de l'Otan, dans le cadre d'un programme appelé Joint Strike Fighter (JSF).

Lors de son premier mandat, le président américain avait accepté d'en vendre aux Emirats arabes unis après leur reconnaissance d'Israël.

Il a également donné son feu vert, en novembre, à un accord de vente d'armement à l'Arabie saoudite, qui inclut de futures livraisons de F-35.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Suisse

Personne ne décroche la bonne combinaison à l'Eurodreams

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Proposé en Suisse et dans sept autres pays européens, le jeu Eurodreams offre un gain principal sous forme d'une rente mensuelle de 22'222 francs pour une durée de 30 ans. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Personne n'a trouvé la combinaison gagnante à l'Eurodreams lundi soir. Pour gagner une rente mensuelle de 22'222 francs durant 30 ans, il fallait jouer les six numéros 5, 8, 16, 19, 24 et 39, ainsi que le numéro "dream" 2, a indiqué la Loterie romande.

Eurodreams est proposé dans huit pays européens. En Suisse, le jeu est exploité par la Loterie romande et par Swisslos côté alémanique. Le tirage est effectué les lundis et jeudis soir.

https://jeux.loro.ch/games/eurodreams

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

La monogamie, un régime lié à la concurrence pour l'héritage

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La monogamie n'a pas toujours été le modèle dominant (archives). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Les conflits autour des successions ont contribué à faire de la monogamie un modèle à succès. L'idée de léguer ses biens et ses terres sans partage a poussé les hommes à restreindre le nombre de leurs épouses.

C'est ce qui ressort d'une étude menée par des chercheurs de l'Université de Zurich dans la revue spécialisée "Pnas", et dont les résultats ont été publiés lundi.

Historiquement, la polygamie, qui consiste pour un homme à avoir plusieurs femmes, était le système matrimonial le plus répandu. Il devait permettre aux femmes de partager un homme privilégié avec d'autres afin d'assurer de meilleures conditions de vie à leurs enfants.

La raison pour laquelle la monogamie s'est imposée au fil du temps dans de nombreuses sociétés reste un mystère. Les chercheurs s'attendaient à ce que la polygamie soit plus fréquente dans les communautés agricoles caractérisées par de grandes différences de propriété et de statut social.

Ressources en jeu

Mais finalement, là où les ressources comme les terres agricoles devenaient rares, qu'elles étaient privées et transmissibles par héritage, la monogamie a pris le dessus. L'équipe de l'Uni de Zurich a analysé les données de 186 sociétés à travers le monde pour cette étude.

Selon les chercheurs, les hommes ont réduit le nombre de leurs épouses afin d'éviter le partage de l'héritage et d'assurer un avantage à leur descendance. Ils n'ont en revanche pas pu confirmer une autre théorie selon laquelle la monogamie favoriserait la stabilité sociale.

Cette hypothèse part du principe que la polygamie entraîne un surplus d'hommes célibataires, ce qui favoriserait la violence. La monogamie réduirait donc la concurrence entre les hommes et apporterait un avantage à la société. Les chercheurs n'ont trouvé aucune preuve claire à l'appui de cette hypothèse.

Les résultats de l'étude remettent également en question l'hypothèse selon laquelle la monogamie serait principalement un héritage historique des sociétés européennes. L'analyse montre que la monogamie est apparue plusieurs fois dans les mêmes conditions de pénurie de ressources, indifféremment de la culture ou de la langue de la société.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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