Rejoignez-nous

Actualité

La Ville de Genève plante 500 arbres afin de répondre à l'urgence climatique

Publié

,

le

KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI

La nouvelle politique de gestion des arbres de la Ville de Genève se concrétise avec la période de plantation 2020-2021. 500 arbres supplémentaires viendront enrichir les parcs, les rues et les cimetières genevois, soit le triple des années précédentes. Le but est de répondre à l’urgence climatique.

Plus d'arbres pour lutter contre le réchauffement climatique. Ce matin la campagne de plantation d'arbres 2020-2021 de la Ville de Genève a été présentée à la presse. 500 arbres supplémentaires, soit le triple des années précédentes, viendront s'ajouter aux 40'000 déjà existant pour enrichir les parcs, les rues et les cimetières genevois. Le but est d'offrir plus d'espaces ombragés et de réduire les îlots de chaleur. Cette augmentation fait suite à la décision prise en juin dernier, par Alfonso Gomez, conseiller administratif en charge de l’environnement. Elle prévoit que chaque arbre abattu par le Service des espaces verts (SEVE) sera désormais remplacé par trois arbres plantés. Une stratégie de plantation difficile à planifier car Genève présente plusieurs difficultés comme l'explique Alfonso Gomez, conseiller administratif en charge de l'environnement.

Alfonso GomezConseiller administratif en charge de l'environnement

Pour le SEVE, la saison de plantation a commencé le 2 novembre et s'étendra jusqu’à début avril 2021. Des équipes supplémentaires sont actuellement mobilisées pour en planter trois fois plus. L'une des difficultés est de prendre en compte les différents types de plantations qui existent suivant les sites. Ecoutez Alfonso Gomez.

Alfonso GomezConseiller administratif en charge de l'environnement

 

Diversité des arbres

Dans un souci de diversifications des arbres plantés, près de 100 espèces différentes ont été choisies pour cette saison. La diversité se retrouve également au niveau des formes des arbres et de leur âge. En ce sens, des fruitiers et arbres exotiques feront leur apparition en Ville. Alfonso Gomez, explique ce choix.

Alfonso GomezConseiller administratif en charge de l'environnement

 

Des plantations sur les deux rives

Sur les 500 nouveaux arbres, 200 seront plantés sur le rive gauche et 300 sur la rive droite. Certains parcs sont particulièrement favorisés cette année comme le parc Hentsch (60 spécimens) et le parc Geisendorf (45 spécimens) sur la rive droite. Tout comme les abords de la pataugeoire et de l'aire de jeu au parc Bertrand (50 spécimens) sur la rive gauche. Une étude est en cours pour la replantation dès cet hiver dans les parcs touchés par la tempête du 13 août 2020 (Parc La Grange et Parc Mon-Repos).

Les efforts engagés vont se poursuivre et un groupe de travail inter-services a été initié cet automne pour inventorier tous les potentiels d'arborisation afin d'atteindre l'objectif de 30% de canopée en 2030. Il est par exemple envisagé de renforcer les lisières de parcs par l'installation de "franges arborées", dont le bénéfice servirait à la fois aux parcs et aux rues avoisinantes. La question du remplacement de places stationnements par des espaces arborés est également à l'étude.

Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Suisse

Genève Aéroport propulse son chiffre d'affaires en 2023

Publié

le

Paris figure parmi les trois destinations les plus fréquentées depuis l'aéroport de Genève (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

L'aéroport de Genève a enregistré des recettes en progression lors de son exercice 2023. Les mouvements aériens et le nombre de passagers ont porté les résultats de l'entreprise.

De janvier à décembre, le chiffre d'affaires a augmenté de 15,7% à 489,6 millions. Les revenus aéronautiques et les recettes non aéronautiques, provenant des commerces, parkings et loyers, ont augmenté tous deux de 15,7% à respectivement à 287,2 millions et 202,5 millions, rapporte un communiqué mardi.

Fin décembre, et après déduction de la part bénéficiaire versée au canton, Genève Aéroport affichait un bénéfice net de 44,3 millions de francs contre 46,3 millions en 2022.

L'exploitant du tarmac de Cointrin a déjà publié mi-janvier les chiffres relatifs à sa fréquentation. Le nombre de passagers a augmenté de 17%, soit près de 16,5 millions de voyageurs. Un résultat qui reste inférieur aux 17,9 millions enregistrés en 2019.

La plateforme aéroportuaire a enregistré 172'841 mouvements (atterrissages et décollages), soit une hausse de 5,9% par rapport à 2022, mais environ 7,1% de moins qu'en 2019.

Les charges totales d'exploitation ont été plus lourdes de 13,6% à 300,7 millions. Côté effectifs, l'entreprise compte 980,7 postes équivalents plein temps après 966,2 l'exercice précédent. Les charges de personnel ont augmenté de 3,6% à 150,6 millions.

L'entreprise a investi environ 68 millions de francs dans divers projets comme le raccordement à GeniLac, le Centre de logistique de tri-bagages (BLC) ou encore le CAP2030.

En tête des compagnies du tarmac genevois, Easyjet possède 46,4% de part de marché, toujours loin devant Swiss avec 12,2% et British Airways à 4,9%.

Les activités de fret ont par contre reculé de 5,7% à 66'358 tonnes.

Les trois destinations les plus fréquentées sont toujours Londres, Paris et Porto. Au total, 148 destinations sont desservies depuis Genève, contre 146 précédemment.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

International

Le travail forcé rapporte 236 milliards de dollars par an

Publié

le

Le directeur général de l'Organisation internationale du travail (OIT) Gilbert Houngbo appelle la communauté internationale à s'unir face au travail forcé dans les différents pays (archives). (© KEYSTONE/PIERRE ALBOUY)

Les revenus illégaux liés au travail forcé dans le monde atteignent 236 milliards de dollars par an. En une dizaine d'années, ils ont augmenté de 64 milliards, soit plus d'un tiers, déplore l'Organisation internationale du travail (OIT) dans un rapport mardi à Genève.

Davantage de personnes sont victimes de ce problème et les gains de cette exploitation sont eux-mêmes plus importants. Il y a une dizaine d'années, le trafic rapportait aux criminels plus de 8200 dollars par victime. Désormais, ce chiffre se rapproche des 10'000 dollars.

Par région, l'Europe et l'Asie centrale arrivent devant. Elles rassemblement près de 85 milliards de revenus illégaux, devant l'Asie/Pacifique à 62 milliards, le continent américain à plus de 50 milliards, l'Afrique à 20 milliards et les Etats arabes à 18 milliards. Elles sont également premières sur le rapport des profits par victime, devant les Etats arabes.

L'exploitation sexuelle forcée constitue deux tiers du total des revenus illégaux, alors même qu'elle ne rassemble qu'un peu plus d'un tiers des victimes de travail forcé. Cette différence s'explique par la valeur du trafic sexuel pour les criminels. Chaque personne rapporte plus de 27'000 dollars, contre plus de 3500 seulement pour d'autres travailleurs forcés.

En 2021, 27,6 millions de personnes ont été victimes de ce problème à un jour donné. Elles "sont soumises à de multiples formes de coercition, la rétention délibérée et systématique des salaires étant l'une des plus courantes", affirme le directeur général de l'OIT Gilbert Houngbo.

"La communauté internationale doit s'unir d'urgence" face à cette situation, pour protéger les droits des travailleurs, ajoute-t-il. Et le rapport, qui porte sur le secteur privé, d'appeler à étendre le dispositif pour lutter contre le travail forcé et de poursuivre les responsables.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Suisse

Les exportations horlogères en baisse après deux ans de hausse

Publié

le

Les gardes-temps les plus précieux ont été les moins touchés par le refroidissement constaté en février sur les exportations horlogères helvétiques. (archive) (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Les exportations horlogères suisses ont connu leur première baisse significative en février après plus de deux ans de croissance importante.

Pour la période sous revue, elles ont chuté de 3,8% sur un an à 2,15 milliards de francs, en raison d'un effet de base défavorable et d'un recul en Chine. Au total, ce sont 1,2 million de garde-temps qui ont été exportés de par la monde, un volume qui a reculé de 5,2%, communique mardi la Fédération de l'industrie horlogère (FH) dans son relevé mensuel.

La baisse en valeur est principalement due aux montres en acier (-10,6%), à 726,2 millions, malgré leur progression en nombre de pièces (+3,1%). Les montres bimétalliques ont également décru en valeur (-4,9%), à 358,3 millions, en conséquence d'un recul en volume (-10,2%).

A l'opposé, les garde-temps fait d'autres métaux ont progressé en termes de valeur de 17,5%, à 146,7 millions, portées par une croissance en termes de volumes à 7,6%.

Quant aux montres en métaux précieux, elles sont restées stables en valeur (+0,2%), à 745,6 millions, en dépit d'une baisse du nombre de pièces de 3,2%. Par gamme de prix, la FH constate que les montres à moins de 200 francs (prix export) se sont maintenues à leur niveau de février 2023 en valeur (-0,4%), mais aussi en nombre de pièces (-0,1%).

La plus grande perte de valeur a affecté les garde-temps entre 500 et 3000 francs, avec une dégringolade de 14%, tirée par une chute des volumes de 12,2%.

Les catégories de montres entre 200 et 500 francs et plus de 3000 francs, ont été touchées par une diminution de valeur de respectivement -4 et -1,8%, alors que leur nombre de pièces a reculé de 8,4 et 6,1%.

L'an dernier, les envois de montres suisses à l'étranger ont progressé de 7,6%, à 26,7 milliards de francs.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

Santé

Lindt & Sprüngli a rapatrié pour 997,8 millions de francs de titres

Publié

le

A 109'000 francs actuellement, la nominative Lindt est le titre le plus onéreux de la Bourse suisse. (Archive) (© KEYSTONE/MELANIE DUCHENE)

Le chocolatier industriel Lindt & Sprüngli a bouclé son programme de rachat de titres lancé à l'été 2022. La firme de Kilchberg a déboursé un total de 997,8 millions de francs pour rapatrier 931 nominatives et 86'430 bons de participation.

Le conseil d'administration requerra en assemblée générale l'autorisation pour procéder à une nouvelle réduction de capital, indique un communiqué mardi.

L'organe de surveillance avait déjà obtenu l'an dernier le feu vert pour la destruction de 200 actions et 23'100 bons, acquis avant fin 2022.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

International

Blinken confirme l'engagement de Washington à défendre Manille

Publié

le

"Ces voies navigables sont cruciales pour les Philippines, leur sécurité, leur économie, mais elles le sont aussi pour les intérêts de la région, des Etats-Unis et du monde, a déclaré Antony Blinken. (© KEYSTONE/AP/Eloisa Lopez)

Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken a confirmé mardi l'engagement "à toute épreuve" des Etats-unis pour défendre les Philippines en mer de Chine méridionale. Manille y fait face aux ambitions chinoises.

En conférence de presse à Manille avec son homologue philippin Enrique Manalo, le chef de la diplomatie américaine a rappelé le soutien américain à l'allié philippin contre toute attaque armée éventuelle en mer de Chine méridionale.

"Ces voies navigables sont cruciales pour les Philippines, leur sécurité, leur économie, mais elles le sont aussi pour les intérêts de la région, des Etats-Unis et du monde (...) C'est pour cela que nous sommes aux côtés des Philippines et que nous tiendrons nos engagements de défense qui sont à toute épreuve, dont le traité de défense mutuel", a-t-il déclaré.

Il s'agit de sa deuxième visite dans la capitale philippine depuis que le président Ferdinand Marcos, le fils et homonyme de l'ancien dictateur du pays, est arrivé au pouvoir en juin 2022.

Faire contrepoids à la Chine

M. Blinken effectue une brève tournée en Asie entamée dimanche en Corée du Sud, un autre allié-clé des Etats-Unis, alors que Washington redouble d'efforts pour affermir ses relations avec des pays asiatiques pour faire contrepoids à la Chine.

"Ce que nous voulons démontrer (...) c'est notre engagement envers la région Indo-Pacifique, malgré tout ce qui se passe par ailleurs dans le monde en ce moment", a confié un haut responsable du département d'Etat à des journalistes accompagnant M. Blinken.

Avant ses réunions officielles, M. Blinken a visité à Manille une chaîne de production de semi-conducteurs, ces puces électroniques essentielles à l'économie mondiale. Les Philippines sont "un partenaire de plus en plus important" pour garantir une chaîne d'approvisionnement "résiliente", a-t-il dit.

Après des années de retard, les Etats-Unis cherchent à consolider leur position en pointe dans l'industrie des puces, à la fois pour des raisons de sécurité nationale et pour faire face à la concurrence de la Chine.

Accusations mutuelles

Pour sa part, la Chine a récemment accusé les Etats-Unis d'utiliser les Philippines comme un "pion" en mer de Chine méridionale, après plusieurs incidents autour d'îlots que les deux pays asiatiques se disputent âprement.

Ces derniers mois, les tensions entre la Chine et les Philippines ont atteint des niveaux inégalés depuis plusieurs années. Les garde-côtes philippins accusent régulièrement leurs homologues chinois de provoquer des collisions.

Pékin revendique la souveraineté sur la quasi-totalité de la mer de Chine méridionale. D'autres pays riverains comme le Vietnam, les Philippines, la Malaisie ou Brunei ont des prétentions concurrentes.

Dans ce contexte, les Philippines ont conclu des accords militaires avec les Etats-Unis et l'Australie. Les Américains y disposent d'un accès à neuf bases philippines.

"Faire progresser l'alliance"

La visite de M. Blinken vise à "faire progresser l'alliance", souligne Renato De Castro, professeur d'études internationales à l'université De La Salle de Manille. "Ils discuteront des actions chinoises plus vigoureuses et plus coercitives" dans la région, ajoute-t-il à l'AFP.

Pour Herman Kraft, professeur de sciences politiques à l'université des Philippines, le président Marcos devrait également aborder la question de savoir dans quelles conditions les Etats-Unis invoqueraient leur traité de défense mutuelle.

Sommet trilatéral en vue

Ces entretiens doivent aussi servir à affiner les préparatifs en vue d'un sommet trilatéral à Washington, annoncé mardi par la Maison Blanche pour le 11 avril, entre le président américain Joe Biden, son homologue philippin et le Premier ministre japonais Fumio Kishida.

Les relations entre Washington et Manille se sont nettement améliorées ces deux dernières années, contrastant avec la présidence de Rodrigo Duterte, le prédécesseur de M. Marcos.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture