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La Suisse se prépare à un confinement plus long

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(KEYSTONE/Peter Klaunzer)

Un retour à la normale après le 19 avril, date butoir des mesures actuelles prises en Suisse contre le coronavirus, est "illusoire". Le conseiller fédéral Alain Berset appelle la population à se montrer "endurante dans sa solidarité", malgré l'arrivée des beaux jours.

"Ce mois d'avril sera inhabituel cette année", a déclaré le ministre de la santé mardi aux médias après avoir visité un "drive-in" de tests à Lucerne. Conscient que la venue de températures clémentes donne envie de sortir de chez soi pour profiter ensemble du beau temps, il a appelé la population à résister à la tentation: "Nous devons nous montrer endurants dans la solidarité."

Rappelant que le nombre de cas de coronavirus continue d'augmenter en Suisse, Alain Berset a souligné que la situation demandait de la flexibilité. Dire quelles mesures pourraient être prises après Pâques n'est ainsi pas encore possible. "Les mesures peuvent être adaptées à tout moment. Nous devons rester flexibles", a-t-il déclaré. Il en va de même pour les écoles.

Vivre au ralenti

Seule certitude, il n'y aura pas de retour à la normale en Suisse dès le 20 avril, au lendemain de la période de fermeture des établissements publics et privés décrétée à la mi-mars par Conseil fédéral. C'est "illusoire", a souligné le chef du département de l'intérieur.

"La Suisse continue de vivre, mais elle vit au ralenti, aussi dans le domaine de la vie sociale", a commenté Alain Berset. "Nous verrons quelles mesures feront sens à l'avenir. Chaque pays décide des mesures qui lui semblent les plus adaptées", a-t-il répondu à une journaliste évoquant le cas de la Suède, dont les mesures sont moins contraignantes tout en restant efficaces.

Pour le Conseil fédéral, il est primordial que les mesures qu'il décide soient susceptibles d'être acceptées par la population, a répété une nouvelle fois le Fribourgeois.

Vague passée au début de l'été

La Confédération concède tout de même un point de repère à l'horizon: la vague de cas de coronavirus devrait appartenir au passé au début de l'été, estime Daniel Koch, responsable des maladies transmissibles à l'Office fédéral de la santé publique (OFSP), présent lui aussi à Lucerne. Les mesures contraignantes seront assouplies "dès que la situation le permettra".

Le coronavirus n'aura alors pas disparu du radar pour autant. Certaines mesures de protection devront être maintenues à plus long terme.

Le "drive-in", exemple de fédéralisme

Concernant sa visite, Alain Berset s'est montré impressionné par l'installation lucernoise permettant de se faire tester au coronavirus sans descendre de sa voiture. Situé en marge de la ville, sur les plaines de l'Allmend, elle accueille toute personne envoyée par son médecin. De cette manière, "on soulage les hôpitaux et on économise du matériel", s'est réjoui le conseiller fédéral.

A l'image de ce "drive-in", la multiplicité des solutions trouvées par les cantons pour faire face à la crise du coronavirus est "une qualité de la Suisse", a salué le ministre socialiste. "Une situation exceptionnelle ne signifie pas le centralisme, mais avec des décisions rapides de la Confédération et une collaboration étroite avec les cantons." Et Alain Berset d'ajouter: "Le fédéralisme et la solidarité fonctionnent en Suisse."

2 Commentaires

1 commentaire

  1. Bianchi samira

    1 avril 2020 à 16 h 49 min

    C’est vraiment triste que la Suisse fonctionne au ralenti parmi les desisions , car le cas du coronavirus et mortel !!!

  2. Inconnu

    2 avril 2020 à 1 h 27 min

    Si je comprends bien il y a aucun progrès car la suisse ne sait pas le gérer correctement.

    Il serait fortement conseillé de suivre les mesures prise par les Coréens qui ont fait des milliers de test dès les premiers jours.

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International

L'Australie se recueille une semaine après l'attentat de Sydney

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De nombreux membres de la communauté juive ont critiqué le gouvernement travailliste, estimant que leur cri d'alarme face à la montée de l'antisémitisme depuis le 7-Octobre n'a pas été pris en compte. (© KEYSTONE/AP/Mark Baker)

De nombreux Australiens ont observé une minute de silence et ont allumé des bougies dimanche, une semaine après la tuerie antisémite commise par deux hommes contre les participants à une fête juive sur une plage emblématique de Sydney.

Les deux assaillants, Sajid Akram, 50 ans, un Indien entré sur visa en Australie en 1998 et son fils Naveed Akram, né dans le pays il y a 24 ans, ont ouvert le feu dimanche dernier contre un rassemblement pour la fête juive de Hanouka sur la plage de Bondi.

Des pubs bruyants des grandes villes aux bourgades rurales tranquilles, l'Australie s'est recueillie une semaine exactement après le premier signalement des tirs à 18h47 (08h47 en Suisse) dimanche 14 décembre.

D'innombrables foyers ont placé des bougies sur leurs rebords de fenêtre, invités par les autorités à faire place à "la lumière contre les ténèbres".

"Ensemble"

"Nous sommes ici ensemble", a déclaré Roslyn Fishall, membre de la communauté juive de Sydney.

"Tournez-vous vers des inconnus et prenez-les dans vos bras. Faisons la paix ensemble", a-t-elle lancé, depuis un mémorial improvisé sur la plage endeuillée de Bondi.

Les drapeaux ont été mis en berne à travers le pays, y compris sur le pont du port de Sydney, ont observé des journalistes de l'AFP.

Un petit avion est passé au-dessus de la plage de Bondi avec un message de solidarité avec "notre communauté juive".

"Il est toujours vraiment difficile de comprendre ce qui s'est passé", a confié Leona Pemberton lors de la cérémonie commémorative sur la plage dimanche.

Si la dernière génération d'Australiens avait grandi avec la conviction que les fusillades ne concernaient pas le pays, cette illusion s'est fracassée lorsque les assaillants présumés ont pointé leurs armes sur la plage la plus connue du pays.

Idéologie islamiste

Selon les autorités, l'attentat dont sont suspectés le père, abattu sur place, et le fils était motivé par l'idéologie du groupe djihadiste État islamique.

Naveed Akram, grièvement blessé par la police, est hospitalisé sous forte surveillance policière et a été inculpé pour terrorisme et 15 meurtres.

Beaucoup d'Australiens ont déjà rendu hommage aux victimes à leur façon.

Vendredi, des centaines de surfeurs et nageurs se sont rassemblés pour un hommage sur la plage de Bondi, formant un cercle géant dans les vagues. Samedi, des sauveteurs en mer ont à leur tour observé trois minutes de silence.

Audit sur la sécurité

Le Premier ministre a annoncé dimanche avoir ordonné un audit du fonctionnement de la police et du renseignement après l'attentat "pour protéger les Australiens".

"L'atrocité inspirée par l'Etat islamique (EI) dimanche dernier montre l'évolution rapide du contexte de sécurité dans notre pays", a-t-il déclaré. "Nos agences de sécurité doivent être en mesure d'y répondre de la meilleure façon possible."

Naveed Akram, le fils, avait été interrogé par le renseignement australien en 2019 pour potentielle radicalisation, mais les autorités ont jugé alors qu'il ne constituait pas une menace. Son père a également été interrogé, mais a réussi à obtenir un permis de port d'armes lui permettant de posséder six fusils.

Le gouvernement a annoncé un renforcement des lois contre l'extrémisme et sur la détention d'armes.

La tuerie a plus généralement forcé le pays à remettre en question sa politique de lutte contre l'antisémitisme, et à constater son échec à protéger les juifs australiens.

Cri d'alarme

De nombreux membres de la communauté juive ont critiqué le gouvernement travailliste, estimant que leur cri d'alarme face à la montée de l'antisémitisme depuis le 7-Octobre n'a pas été pris en compte.

Pour le rabbin Yossi Friedman, "le message était clair depuis un peu plus de deux ans". "Est-ce que nous nous sentons en sécurité? Pour être honnête, pas vraiment".

Une série d'obsèques ont été organisées cette semaine par les familles, dont celles, particulièrement poignantes, de la petite Matilda, 10 ans.

Une équipe d'enquêteurs de la police et des renseignements se penche à présent sur les déplacements et les contacts des deux suspects, notamment un voyage qu'ils ont effectué dans le sud des Philippines quelques semaines avant l'attaque.

"Nous allons identifier les méthodes, les moyens et les connexions de ces criminels présumés afin de déterminer avec qui ils ont communiqué avant l'attaque", a déclaré Krissy Barrett, la cheffe de la police fédérale australienne.

Interrogé dimanche sur la question de savoir si l'attaque aurait pu être évitée, Chris Minns, le Premier ministre des Nouvelle-Galles du Sud où se trouve Sydney, a répondu: "Je ne sais pas. C'est quelque chose qui m'empêche de dormir la nuit et qui me préoccupe beaucoup".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Suisse

La loi sur l'approvisionnement en gaz a toujours du mal à passer

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Le nouveau projet de loi sur l'approvisionnement en gaz a du mal à passer. Vue d'une galerie avec un gazoduc de transit à Urweid près d'Innertkirchen BE. (Photo d'archives) (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Le projet de loi sur l'approvisionnement en gaz révisé par le Conseil fédéral est largement rejeté. Parmi les cinq plus grands partis de Suisse, seul le Centre le soutient.

Selon le Conseil fédéral, les objectifs du projet sont une sécurité accrue de l'approvisionnement grâce aux gaz renouvelables et une ouverture partielle du marché avec des règles claires pour les ménages et les gros clients.

Pour le PS et les Vert-e-s, le projet de loi réglemente un "modèle de fin de vie pour l'énergie fossile" au lieu d'encourager le passage aux gaz renouvelables comme le biogaz ou l'hydrogène. Pour eux, le gaz naturel fossile doit disparaître de l'approvisionnement énergétique. Les deux partis ne veulent en outre pas d'une libéralisation globale du marché du gaz.

Pour le PLR et l'UDC, la réglementation prévue va trop loin dans le contexte d'un marché en déclin. Au lieu d'une "politique réglementaire allégée visant à éliminer des incertitudes juridiques ponctuelles", le projet "met en place une nouvelle architecture de marché et de surveillance", ce qui représente une charge supplémentaire pour les clients finaux, écrit l'UDC. Les libéraux-radicaux proposent eux des accords sectoriels au lieu d'une loi.

Seul le Centre soutient le projet. Ce parti estime que le statu quo actuel en matière d'approvisionnement en gaz est "inacceptable".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Afrique du Sud: dix personnes tuées vers Johannesburg

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Image d'illustration de policiers sud-africains. (© KEYSTONE/EPA/KIM LUDBROOK)

Des hommes armés ont tué dix personnes et en ont blessé dix autres près de Johannesburg, a annoncé dimanche la police sud-africaine.

Le mobile de cette tuerie par des inconnus en pleine rue à Bekkersdal, à 40 kilomètres au sud-ouest de capitale économique de l'Afrique du Sud n'était pas immédiatement connu.

"Certaines victimes ont été abattues au hasard dans la rue par des hommes armés non identifiés", a seulement précisé la police dans un communiqué.

Brenda Muridili, une porte-parole de la police de la province de Gauteng, dont font partie Johannesburg et la capitale sud-africaine Pretoria, a déclaré à l'AFP que les autorités ne disposaient pas encore "d'informations détaillées" sur l'identité des victimes.

Le 6 décembre, des hommes armés avaient pris d'assaut un foyer de travailleurs à Pretoria, tuant 11 personnes dont un enfant de trois ans dans un lieu qui, selon la police, accueillait un autre bar informel.

L'Afrique du Sud, pays le plus industrialisé du continent, est aux prises avec une criminalité et une corruption endémiques, alimentées par des réseaux organisés.

Les fusillades sont fréquentes, souvent liées aux violences des gangs et à l'alcool.

Si de nombreuses personnes possèdent légalement des armes à feu pour leur protection personnelle, le nombre d'armes illégales en circulation est bien plus important.

Entre avril et septembre, environ 63 personnes ont été tuées chaque jour dans le pays de 63 millions d'habitants, selon les données de la police sud-africaine.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Poutine "prêt au dialogue avec Macron", selon son porte-parole

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Le président russe Vladimir Poutine s'est dit prêt à dialoguer avec son homologue français Emmanuel Macron. (© KEYSTONE/EPA/MIKHAIL METZEL/SPUTNIK/KREMLIN / POOL)

Le président russe Vladimir Poutine est "prêt au dialogue" avec son homologue français Emmanuel Macron, a déclaré dans la nuit de samedi à dimanche le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, à l'agence russe RIA Novosti.

"Il (M. Macron) a dit qu'il était prêt à parler avec Poutine. Il est probablement très important de rappeler ce que le président a dit lors de Ligne directe (ndlr: sa grande conférence de presse annuelle vendredi). Il a également exprimé le fait qu'il était prêt à engager le dialogue avec Macron", a expliqué M. Peskov.

Le porte-parole de la présidence russe faisait référence à une déclaration d'Emmanuel Macron vendredi matin à Bruxelles, à l'issue d'un sommet où l'Union européenne a trouvé un accord pour débloquer un prêt de 90 milliards d'euros pour soutenir l'Ukraine.

"Je pense qu'il va redevenir utile de parler à Vladimir Poutine", avait dit le président français devant la presse.

"Je constate qu'il y a des gens qui parlent à Vladimir Poutine", avait-il ajouté, en allusion au président américain Donald Trump, qui a renoué le dialogue avec son homologue russe.

"Donc je pense que nous, Européens et Ukrainiens, on a intérêt à trouver le cadre pour réengager cette discussion en bonne et due forme. Sinon, on discute entre nous avec des négociateurs qui vont seuls discuter avec les Russes, ce qui n'est pas optimal", avait insisté Emmanuel Macron.

De fait, des émissaires de Donald Trump mènent une série de pourparlers séparés, avec Moscou d'une part, et avec les Ukrainiens et les Européens d'autre part, dans l'espoir d'aboutir à un accord sur le conflit en Ukraine.

Des négociateurs ukrainiens, européens et américains se trouvent ce week-end à Miami, en Floride, pour ces discussions menées par Steve Witkoff, l'envoyé spécial de Donald Trump, et Jared Kushner, le gendre du président des Etats-Unis.

L'émissaire russe Kirill Dmitriev est également à Miami depuis samedi.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé samedi Washington à accentuer la pression sur Moscou, en vue d'un accord pour mettre fin au conflit déclenché par l'offensive russe de février 2022.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Sport

Lausanne sur sa lancée européenne?

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Lausanne espère bien une issue similaire dimanche contre Lucerne (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le LS reçoit Lucerne lors de la 19e journée de Super League dimanche. Les Vaudois doivent surfer sur leur qualification en Conference League pour distancer le club de Suisse centrale.

Auréolés de leur victoire de prestige sur la Fiorentina jeudi soir, les Lausannois doivent profiter de l'euphorie pour dominer des Lucernois qui couchent sur quatre défaites de rang. L'attaque de la troupe de Mario Frick semble en berne en ce moment. Le LS reste lui sur deux nuls 0-0 en championnat. Et les hommes de Peter Zeidler, 8es, ne comptent que trois points de marge sur leur adversaire. Une victoire leur donnerait un peu d'air.

En visite à GC, St-Gall va tenter de se rapprocher de Thoune, mais les Zurichois ont infligé un 6-2 à YB dernièrement. Des Bernois qui se déplacent eux à Lugano avec la ferme intention de remettre les pendules à l'heure face à ses Tessinois invaincus depuis quatre matches.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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