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La Suisse veut favoriser un dialogue entre Israël et Palestine

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Le président de la Confédération Ignazio Cassis (à droite sur la photo) a reçu son homologue israélien Isaac Herzog lundi à Kehrsatz, près de Berne. (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Le président israélien Isaac Herzog a été reçu lundi à Berne par le président de la Confédération Ignazio Cassis et le conseiller fédéral Guy Parmelin. La Suisse veut notamment offrir son soutien pour un dialogue entre Israël et la Palestine.

La visite du président de l'Etat d'Israël a eu lieu au domaine du Lohn, à Kehrsatz, près de Berne, a indiqué lundi le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) dans un communiqué. Isaac Herzog a été reçu avec les honneurs militaires.

Israël aspire à la paix avec tous ses voisins, a déclaré M. Herzog lors d'un point de presse au manoir du Lohn. Le pays est toutefois contraint de lutter contre les menaces terroristes avec "certaines règles".

Solution à deux Etats

Ignazio Cassis a parlé d'une rencontre "symbolique", qui correspond également à une visite en retour après le déplacement de Guy Parmelin en Israël l'an dernier. Lors des échanges menés avec son homologue, le président de la Confédération a appelé à mettre un terme aux cycles de violence récurrents, dont souffrent les populations civiles israéliennes et palestiniennes.

"Je suis convaincu que ce dont nous avons besoin, c'est d'un horizon politique et d'un véritable processus politique fondé sur une solution à deux Etats et sur le droit international", a affirmé M. Cassis. "Il est temps de revenir à la table des négociations", a-t-il souligné.

Il a rappelé la disponibilité de la Suisse à faciliter la reprise d'un tel dialogue en offrant ses bons offices. Ignazio Cassis a par ailleurs salué l'élan de dialogue créé par la normalisation des relations avec plusieurs Etats arabes. La Suisse reste convaincue que la Palestine doit également tirer profit de cette nouvelle dynamique.

Critiques

Selon le président du groupe parlementaire Suisse-Palestine, le conseiller aux Etats Carlo Sommaruga (PS/GE), cette visite est une "visite de courtoisie", puisque M. Herzog est en Suisse pour un événement privé, a-t-il déclaré à Keystone-ATS en amont de la rencontre. Elle montre la "double morale" de la Suisse en matière de respect du droit humanitaire et des droits humains lorsqu'il s'agit d'Israël, a-t-il ajouté.

En février, l'organisation de défense des droits humains Amnesty international avait accusé Israël d'"apartheid" dans sa politique envers les Palestiniens, en particulier dans les territoires occupés. Interrogé sur ce point par un journaliste, M. Herzog a affirmé que "tous les droits de l'Homme s'appliquent à toutes les personnes en Israël".

Renforcer la coopération

Dans le cadre de cette rencontre diplomatique, un protocole d'accord a par ailleurs été signé entre le Fonds national suisse (FNS) et la Fondation scientifique israélienne. Il permettra de renforcer la coopération entre chercheurs suisses et israéliens.

Côté suisse, le document a été signé par Matthias Egger, président du Conseil national de la recherche, et par Angelika Kalt, directrice du FNS. Par ailleurs, des pistes d'intensification de la coopération entre les deux pays dans le domaine de l'innovation ont été discutées.

Israël est le troisième partenaire commercial de la Suisse dans la région MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord), a rappelé le DFAE. Depuis 2011, le FNS a soutenu 413 projets de chercheurs suisses comportant un volet de coopération directe avec Israël.

Les répercussions de la guerre en Ukraine sur la région MENA et l’engagement de la Suisse comme bâtisseur de ponts dans le contexte de son mandat de deux ans au Conseil de sécurité (2023-2024) ont par ailleurs également été abordés.

Congrès sioniste

La Suisse a historiquement une position particulière dans la médiation de paix, ainsi que dans la création de l'Etat d'Israël. C'est dans ce contexte qu'Isaac Herzog s'est rendu lundi soir à Bâle pour prendre part au gala de clôture des festivités du jubilé du premier Congrès sioniste, époque à laquelle la première pierre d'Israël a été posée. Sur délégation du Conseil fédéral, Guy Parmelin a également participé à l'événement.

M. Herzog a relevé que le premier Congrès sioniste avait changé à jamais l'histoire et le peuple juifs. "Je suis extrêmement ému et heureux d'être dans ce lieu important aujourd'hui", a-t-il dit. Il s'est lancé dans un plaidoyer en faveur du sionisme, qui a vu le jour à Bâle grâce à l'initiative de Theodo Herzl. Il s'est fermement opposé aux tentatives de peindre l'idée sioniste comme un mouvement d'exclusion, une approche antisémite, selon lui.

Dans son allocution, Guy Parmelin a mis en avant les points communs entre les petits États que sont la Suisse et Israël. Tous deux accordent une grande importance aux ressources non matérielles de la formation et de la recherche, tous deux misent sur la recette du succès de l'innovation et sur un terrain fertile pour les start-ups.

En ce qui concerne la coexistence avec la Palestine, le Vaudois a également souligné le rôle de modèle de la Suisse en tant que lieu de diversité politique et idéologique. Seule la voie des négociations peut mener à une solution pour ce conflit qui dure depuis longtemps, a-t-il indiqué.

Important dispositif de sécurité

Le gala, qui a réuni 1200 invités dans la salle de musique du casino de Bâle, était accompagné d'un important dispositif de sécurité, tout comme les événements qui se sont tenus dimanche et lundi après-midi au Centre des congrès de Bâle. Des hélicoptères de l'armée tournaient au-dessus de la ville et des soldats étaient en alerte en périphérie de la ville. Le casino de Bâle, ainsi que l'hôtel de luxe les Trois Rois ont été bouclés comme une forteresse.

Bâle et son casino occupent une place importante dans l'histoire de l'Etat d'Israël. Il y a 125 ans, le journaliste et auteur viennois Theodor Herzl (1860-1904) y avait invité des Juifs du monde entier pour trouver une issue à la détresse causée par la haine des Juifs qui sévissait partout. L'idée d'un Etat propre aux Juifs était née.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Mobilité

Vallée de Joux: le tunnel des Epoisats rouvrira dimanche

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Les trains vont à nouveau pouvoir circuler entre Le Day et Le Brassus (VD) (photo d'illustration). (© )

Les trains vont à nouveau pouvoir circuler entre Le Day et Le Brassus (VD). Le tronçon, fermé depuis la mi-avril en raison de travaux d'assainissement dans le tunnel des Epoisats, rouvrira dimanche. Des bus de remplacement assuraient le trajet. Le coût total du chantier s'est élevé à 23,8 millions de francs.

Porte d'entrée de la Vallée de Joux, le tunnel des Epoisats, long de 431 mètres et vieux de plus de 130 ans a subi une véritable "cure de jouvence", ont indiqué les CFF mardi dans un communiqué. Le chantier a consisté à "agrandir le profil du tunnel et à le rendre conforme aux normes actuelles", ont-ils précisé, tout en relevant que le calendrier avait été respecté.

Les équipes ont également remplacé 800 mètres de voie, 1350 traverses, 2200 m3 de ballast, et renouvelé 800 mètres de ligne de contact, détaille le communiqué. Les portails des tunnels ont eux aussi été rénovés.

Milieu naturel préservé

Les CFF soulignent qu'ils ont veillé à ce que le chantier ne porte pas atteinte à la nature environnante. Des barrages à amphibiens ont été construits afin de protéger crapauds et tritons lors de leur migration en direction du lac Brenet, tandis qu'une attention particulière a été portée au traitement des eaux du chantier.

Les mâts des lignes de contact ont par ailleurs été construits de manière à prévenir l'électrocution des oiseaux, notamment des hiboux grands ducs.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse Romande

Un président du Tribunal correctionnel de Lausanne est récusé

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Le président du Tribunal correctionnel de Lausanne doit se récuser dans un procès pour gestion déloyale. (archives) (© KEYSTONE/CHRISTIAN MERZ)

Un des présidents du Tribunal correctionnel de Lausanne doit se récuser. Saisi par un avocat prévenu d'abus de confiance et gestion déloyale, le Tribunal fédéral estime que les irrégularités constatées lors du procès de première instance peuvent faire douter de l'impartialité de ce magistrat.

Membre d'un conseil de fondation, le recourant a été condamné en avril 2023 à une peine de 4 ans ferme pour gestion déloyale aggravée. Un an auparavant, il avait déjà demandé la récusation du président du Tribunal correctionnel de l'arrondissement de Lausanne.

Si la requête en récusation a été rejetée, le Tribunal cantonal a constaté que "la motivation du jugement était manifestement insuffisante et ne permettait pas de vérifier la manière dont les preuves avaient été appréciées". La cause devait donc être rejugée mais il n'était pas nécessaire de saisir un autre tribunal de première instance, comme le réclamait le prévenu.

"Violations crasses"

Après un premier passage devant le Tribunal fédéral, la justice cantonale a une nouvelle fois refusé la récusation du président du Tribunal correctionnel de Lausanne. C'est contre cette décision que l'avocat a recouru cette fois-ci à Mon Repos.

Dans un arrêt publié mardi, la 2e Cour de droit pénal donne une nouvelle fois raison au prévenu. Le jugement de première instance a été entaché de "violations crasses" des exigences de motivation et des droits fondamentaux des parties, constate-t-elle.

Le tribunal de première instance, où le magistrat mis en cause jouait un rôle prépondérant aux côtés de deux juges laïcs, a admis les faits relatés dans l'acte d'accusation sans véritable appréciation des preuves. Ainsi, le défenseur du prévenu a été interrompu dans sa plaidoirie lorsqu'il a voulu apporter de nouveaux éléments au dossier.

Vu les irrégularités commises devant le Tribunal correctionnel de Lausanne, la justice vaudoise ne pouvait considérer qu'il n'existait aucun motif de récusation, conclut la cour fédérale. Ce d'autant plus que le recourant a été lourdement condamné. (arrêt 7B_723/2025 du 20 novembre 2025)

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Nouveau crédit pour les commerces de la rue de Carouge

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Le Conseil municipal de la Ville de Genève a accordé un nouveau crédit de 3,3 millions de francs pour indemniser les commerces de la rue de Carouge (image d'illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le Conseil municipal de la Ville de Genève a accordé lundi soir un crédit complémentaire de 3,3 millions de francs aux commerces de la rue de Carouge. Ce dispositif d'indemnisation, créé pour atténuer les préjudices causés par les travaux, est en phase d'essai.

"L'intensité et la durée des travaux ont généré des impacts d'une ampleur particulière", a relevé mardi le Conseil administratif de la Ville de Genève dans un communiqué. Depuis mars, les travaux de modernisation des infrastructures ont réduit l'accès aux commerces et provoqués des nuisances sonores et de la poussière. Sans oublier la suppression du tram, qui a repris samedi.

Pour atténuer les préjudices, le Conseil municipal avait voté la proposition du Conseil administratif le 30 septembre d'apporter une aide aux commerces impactés par les travaux. La municipalité prenait en charge 40% du loyer pour la période du 28 juin au 5 décembre, soit la durée de l'interruption du tram.

Le crédit supplémentaire voté lundi couvre la période du 1er décembre au 30 juin. Il est couvert à hauteur de 2 millions nets par la Ville de Genève, tandis qu'un million provient des Transports publics genevois et 300'000 francs des Services industriels de Genève, également maîtres d'ouvrage.

Pour être éligibles, les commerces doivent se trouver dans un certain périmètre des travaux. Ils devront fournir des preuves d'un bail pendant la période et d'une inscription au registre du commerce. La perte du chiffre d'affaires doit aussi être avérée et corrélée aux travaux, précise le Conseil administratif.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Mobilité

Les vélos cargos et "longtails" devraient avoir des plaques

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Le texte du Genevois demande que tous les vélos cargos soient munis d'une plaque d'immatriculation (image d'illustration) (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Tous les vélos cargos et "longtails" devraient être munis d'une plaque d'immatriculation, qu'ils soient électriques ou pas. Le Conseil des Etats a adopté mardi par 22 voix contre 15 une motion de Mauro Poggia (MCG/GE) en ce sens.

S'il salue le développement du transport à bicyclette, le Genevois estime qu'il doit aller de pair avec une responsabilisation accrue des usagers, d'autant plus que de jeunes enfants sont souvent transportés dans ce type de véhicule. Leur longueur et leur poids les rendent aussi moins maniables qu'un cycle ordinaire.

Dans son texte, M. Poggia rappelle par exemple qu'un cycliste de 16 ans au moins peut transporter deux enfants sur un vélo "longtail" ou dans une remorque attelée et cela sans plaque d’immatriculation s’il ne s’agit pas d’un vélo électrique rapide pouvant atteindre 45 km/h. Sans immatriculation, il est également impossible d'identifier le détenteur d'un vélo cargo mal parqué ou auteur d'une infraction.

Le Conseil fédéral s'opposait au projet. Des prescriptions révisées concernant la mobilité douce sont entrées en vigueur le 1er juillet, a rappelé le ministre des transports Albert Rösti. Elles prévoient l'obligation d'immatriculer les vélos cargos électriques, dont le poids total est supérieur à 250 kg mais ne dépasse pas 450 kg et qui sont équipés d’un système de propulsion électrique actif jusqu’à 25 km/h.

Définir les vélos cargos selon un critère autre que le poids entraînerait des problèmes de délimitation. Il faudrait en effet élaborer des prescriptions complexes pour définir le vélo "longtail" et le vélo cargo. Toute cette procédure impliquerait une charge administrative pour les consommateurs, les cantons et le secteur professionnel concerné.

Le National doit encore se prononcer.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse Romande

Budget de l'Etat de Vaud: pas touche aux communes

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Le Grand Conseil vaudois poursuit mardi ses débats sur le budget 2026 (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le Grand Conseil vaudois refuse de toucher aux revenus des communes. Lors des débats sur le budget 2026, il a rejeté une nouvelle répartition de l'impôt sur les gains immobiliers entre le canton et les communes.

Imaginée par le Conseil d'Etat pour les années 2026 et 2027, cette mesure provisoire aurait fait perdre environ 39 millions de francs chaque année aux communes. Elle a été largement critiquée ces dernières semaines et, sans surprise, balayée par le Grand Conseil.

Lors de discussions entamées la semaine dernière et poursuivies mardi, des députés de tous bords politiques ont affiché leur opposition. Ils ont mentionné les charges croissantes qui incombent aux communes ainsi que leurs difficultés financières, avec un endettement largement supérieur à celui du canton.

Profitant de ce débat, la gauche a proposé, sans succès, de réformer le barème de cet impôt sur les gains immobiliers.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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