Du 4 au 12 octobre 2024, Genève invite la population à "Cultiver la démocratie" dans le cadre de la 10e édition de sa traditionnelle semaine célébrant la souveraineté populaire.
Un programme riche et varié, destiné à tous les publics, est proposé par les nombreuses entités publiques et privées réunies pour l'occasion autour de cette thématique.
Avec plus de quarante partenaires et à peu près autant d’événements, dont trente-deux ouverts au public, la Semaine de la démocratie 2024 promet d’être un rendez-vous incontournable pour toute personne intéressée par les droits civiques.
Ecoutez Christine Lutringer, directrice exécutive du centre Albert Hirshman sur la démocratie au Graduate Institute de Genève et Valérie Vulliez Boget, Secrétaire générale adjointe à la Chancellerie d'Etat au micro de Ludovic Pirazzoli :
Semaine durant laquelle la citoyenneté sera à l'honneur comme nous l'expliquent les deux invités de Ludovic Pirazzoli :
Découvrez jour après jour un programme captivant ouvert au public et dont les entrées sont libres (attention inscription préalable pour certains évènements)
Samedi 5 octobre 2024 : Sensibilisation à la délibération en Assemblée citoyenne
Dans le cadre de l’ouverture des Tables délibératives du Conseil des habitants de Thônex, une formation à visée pratique concernant la délibération sera délivrée aux participantes et participants tout comme au grand public en priorité des communes en question. L’objectif est de sensibiliser les personnes participantes à la délibération citoyenne sur des enjeux politiques. Toutes les informations sur conseildeshabitants.ch
Rendez-vous à l'école AdrienJeandin Av. Adrien-Jeandin 7 1226 Thônex
Du samedi 5 octobre au dimanche 13 octobre 2024 : Exposition interactive: Cultiver la démocratie avec l’Intelligence Artificielle
Quels sont les impacts de l’IA sur la démocratie ? Faut-il en avoir peur ou, au contraire, est-elle une alliée, un outil pour continuer à construire - ou reconstruire - nos processus démocratiques ? Quels futurs politiques, technologiques et sociaux peut-elle engendrer ? Cette exposition interactive, proposée au cœur des institutions démocratiques genevoises - l’Hôtel de Ville - vous permettra de découvrir la perspective de la jeunesse suisse sur ces questions essentielles.
Rendez-vous à la loge de l’Hôtel de Ville, rez, rue de l’Hôtel-de-Ville 2, 1204 Genève
Fabien & Carole vous parlent de ces évènements qui auront lieu ce week-end dans le canton 😉
Lundi 7 octobre 2024 : Séance d’entrainement publique de « Fitness-Démocratie »
La Fitness-Démocratie est une série de programmes d’entraînement développés au Danemark permettant le renforcement de certains muscles nécessaires pour bien vivre dans une société démocratique, tels que le courage et le désaccord. Peu de théorie et beaucoup de pratique : ces programmes nous entrainent, d’une manière originale, à participer ensemble et ainsi à renforcer la démocratie ! L’atelier est ouvert à toute personne intéressée dès 14 ans.
Rendez-vous au Mur des Réformateurs, Parc des Bastions. En cas de pluie : à la Maison Rouseau et Littérature, GrandRue 40, 1204 Genève
Fabien & Carole vous en parlent dans "le Meilleur des Réveils" 😉
Mardi 8 octobre 2024 : Société de demain : Imaginez, réfléchissez, agissez !
Rejoignez un atelier de prospective unique, axé sur la société de demain, organisé par la fondation Nomads en partenariat avec GE prospective et animé par 4Sing à destination d’un public d’étudiants. Nous vous proposons d’imaginer et de réfléchir aux enjeux sociétaux futurs ainsi que d’identifier les axes de travail permettant de préserver la démocratie dans différents scénarios pouvant la déstabiliser. Inscrivez-vous dès maintenant !
Pour cet atelier ouvert au public, RDV au 3DD Espace de concertation, Rue David-Dufour 3, 1205 Genève.
Mardi 8 octobre 2024 : Démocratie, médias et lutte contre la polarisation : quel rôle pour la philanthropie ?
La soirée thématique explorera comment la philanthropie peut renforcer la démocratie et réduire la polarisation sociétale et politique. Des acteurs de la philanthropie, des chercheurs, des médias et des représentants de la société civile discuteront des actions concrètes pour promouvoir un dialogue inclusif. L’accent sera mis sur la collaboration avec le monde académique et sur le rôle des médias pour un journalisme responsable et une consommation réfléchie de l’information.
Rendez-vous à la maison de la Paix, Graduate Institute, auditoire A1B, chemin EugèneRigot 2, 1202 Genève
Fabien & Carole vous en parlent dans "le Meilleur des Réveils" 😉
Mardi 8 octobre 2024 : Droit d’asile, baromètre de la démocratie 50 ans d’asile à Genève et en Suisse
Le livre « Genève, terre d’asile ? », publié par le Centre social protestant (CSP) rend compte de l’histoire du droit d’asile en Suisse et à Genève au regard des évolutions politiques et juridiques de ce droit, de la mobilisation de la société civile et des communautés concernées. Les auteurs et des témoins rappeleront que le droit d’asile est une composante essentielle de cette culture démocratique et qu’il s’agit de le protéger face aux discours de haine et de rejet.
Rendez-vous à la Maison Internationale des Associations, Salle Gandhi, 15 rue des Savoises, 1205 Genève
Mardi 8 octobre 2024 : Qu’attendre aujourd’hui de la science dans une démocratie?
Ingénierie quantique, intelligence artificielle, nucléaire, spatial, dans de multiples domaines, l’expertise scientifique nourrit la décision politique, atteignant aujourd’hui un degré sans précédent. Quelles sont dès lors, dans une démocratie, les interactions souhaitables entre science et politique?
Rendez-vous à Uni Dufour, salle 3DD, Rue du Général-Dufour 24, 1205 Genève
Fabien & Carole vous en parlent dans "le Meilleur des Réveils" 😉
Mercredi 9 octobre 2024 : « Les jeunes et le vote : et pourquoi pas ? »
L’abstentionnisme des jeunes atteint des records. Des initiatives se multiplient pour y remédier, comme celle des « rendez-vous citoyens » à destination des 18-25 ans, organisés dans tout le canton par l’association « Et pourquoi pas ? ». Soirée bilan et perspectives avec leurs jeunes animateurs et animatrices, après les votations de septembre et avant celles de novembre 2024.
Rendez-vous mercredi soir au théâtre Les Salons, rue Jean-F. Bartholoni 6, 1204 Genève
Jeudi 10 octobre 2024 : La démocratie du futur : réfléchir ensemble à la démocratie de demain
Comment imaginer le futur de nos démocraties dans un monde traversé par des crises multiples ? L’approche prospective privilégiée pour cet atelier destiné aux jeunes et animé par le professeur Cédric Dupont (IHEID) s’intéressera aux évolutions possibles de la démocratie dans le temps. Influence des technologies numériques et réseaux sociaux, revendications de la société civile, à quoi ressemblera la politique de demain et vers quels types de démocratie souhaiterions nous aller.
Rendez-vous jeudi matin à la salle 3DD de l'espace de concertation, Rue David-Dufour 3, 1205 Genève
Fabien & Carole vous en parlent dans "le Meilleur des Réveils" 😉
Jeudi 10 octobre 2024 : Democracy and Media: The 2024 U.S. Election and its Aftermath
un débat en anglais qui nous amène dans le paysage géopolitique actuel particulièrement tendu, les élections américaines de 2024 seront décisives non seulement pour les États-Unis mais pour le monde entier. Se déroulant à l'approche des élections, cet événement propose d'examiner les principales caractéristiques du paysage médiatique américain, leur impact potentiel sur la campagne et les élections, et donc sur l'état de la démocratie aux États-Unis et dans le monde après le 5 novembre.
Rendez-vous ce soir dès 18h30 à la maison de la Paix, Graduate Institute, auditoire A1B, chemin Eugène Rigot 2, 1202 Genève
Jeudi 10 octobre 2024 : Les enfants seront-ils un jour des citoyens ?
La démocratie suisse est participative et s’appuie sur le droit de vote de ses citoyens adultes. Mais pourquoi ne pas plus écouter la voix des enfants et leur accorder une plus grande influence sur la société? Pourquoi ne pas plus reconnaître leurs compétences ? De quoi les adultes ont-ils peur, alors que la participation des enfants et des adolescents pourrait enrichir notre démocratie ?
Rendez-vous ce soir dès 18h30 à Uni Mail, salle MR080, Bd du Pont-d’Arve 40, 1205 Genève
Vendredi 11 octobre 2024 : Procès fictif de l’Intelligence Artificielle dans la démocratie
L’Intelligence Artificielle (IA) transforme les processus démocratiques et les espaces de formation de l’opinion publique. Elle est accusée d’influencer les élections et les esprits, de propager la désinformation, d’alimenter les mécanismes de surveillance. Mais qu’en est-il vraiment ? De quels maux l’IA est-elle responsable ? Quelle autonomie et quels rôles lui donner dans nos démocraties ?
Rendez-vous à la maison de la Paix, Graduate Institute, auditoire Pictet, chemin Eugène-Rigot 2, 1202 Genève
Fabien & Carole vous en parlent dans "le Meilleur des Réveils" 😉
Samedi 12 octobre 2024 : Stand du Conseil de la Jeunesse de Genève
Un stand avec roulette interactive, avec cadeaux (goodies). Débats autour de la démocratie et la jeunesse. Boîte aux idées (urne).
Rendez-vous dès 9h et toute la journée en vieille ville (canons), rue de l’Hotel-de Ville 1, 1204 Genève
Samedi 12 octobre 2024 : Percez les mystères du Palais de justice !
Découvrez l’histoire secrète du Palais de justice et relever le défi de vous mesurer aux pièges et énigmes qui vous seront tendus. L’occasion pour petits et grands de découvrir le fonctionnement de la justice genevoise.
Rendez-vous dès 10h et toute la journée au Palais de justice, Place du Bourg-deFour 1, 1204 Genève
Samedi 12 octobre 2024 : Carouge : Le Conseil Administratif rencontre les jeunes
La Ville de Carouge organise le samedi 12 octobre 2024 de 10h30 à 12h30, sur la place Battelle dans le quartier de la Tambourine, un speed-meeting permettant de courts échanges informels entre les membres du Conseil Administratif et les jeunes autour de sujets en lien avec la politique jeunesse. Venez échanger avec vos élues, poser vos questions et faire part de vos préoccupations !
Rendez-vous de 10h30 à 12h30 à la Place Battelle à Carouge.
Fabien & Carole vous en parlent dans "le Meilleur des Réveils" 😉
A Genève, l’école Brechbühl célèbre, cette année, ses 150 ans. Anciens élèves et enseignants sont invités à marquer l'évènement ce vendredi 12 décembre. Fondé en 1875 par Marie Brechbühl, l’établissement primaire privé s’est construit autour d’un principe : placer l’enfant au centre de l’apprentissage.
Les cartables et les cahiers ont changé mais pas la manière d’enseigner. Lorsqu'elle crée l'école en 1875 Marie Brechbühl a 19 ans. La jeune enseignante souhaite que l'école soit davantage centrée sur le développement des enfants que sur une stricte éducation. Un projet moderne pour l’époque, raconte Laurence Piacentini, présidente du comité de l’école.
Laurence Piacentini
Présidente du comité de l'école
Laurence PiacentiniPrésidente du comité de l'école
Laurence PiacentiniPrésidente du comité de l'école
"C'est une école familiale, centrée sur l'enfant, puisque nous avons des petits groupes, donc les enseignants peuvent adapter leurs enseignements aux enfants. "
Marie Brechbühl entourée de ses élèves
Si un certain nombre de traditions perdurent, l’établissement primaire privé revendique aujourd’hui une approche plus moderne.
Laurence Piacentini
Présidente du comité de l'école
Laurence PiacentiniPrésidente du comité de l'école
Laurence PiacentiniPrésidente du comité de l'école
"Quand un ancien élève se marie, s'il envoie son faire-part de mariage à l'école, les enfants n'ont pas de devoirs pendant une journée."
Retrouvez l'interview en intégralité ci-dessous.
Laurence Piacentini
Présidente du comité de l'école Brechbühl
Laurence Piacentini Présidente du comité de l'école Brechbühl
Laurence Piacentini Présidente du comité de l'école Brechbühl
Donald Trump, qui promeut une approche nationaliste et "anti-woke" de la culture, s'est fait maître de cérémonie dimanche pour une soirée de gala au Kennedy Center, grande salle de spectacle de Washington dont il a pris les commandes.
Il s'agissait de rendre hommage aux récipiendaires des "Kennedy Honors", des prix remis chaque année à une poignée d'artistes à la carrière prestigieuse.
"Chacun (d'eux) a une histoire de succès et de triomphe qui n'aurait pu arriver qu'aux Etats-Unis", a vanté le président à propos des lauréats 2025, dont la superstar du cinéma Sylvester Stallone et la reine du disco Gloria Gaynor.
Ses prédécesseurs se contentaient d'assister à la soirée, succession de prestations musicales et de discours, dans la loge présidentielle.
Mais Donald Trump, ancien animateur de téléréalité, a voulu monter sur la scène de cette salle dont il a bouleversé l'organisation et la direction pour bannir ce qu'il appelle la "propagande antiaméricaine"
"C'est la plus belle soirée de l'histoire du Kennedy Center" a assuré le républicain de 79 ans, en smoking, assurant que le spectacle "recevait déjà des critiques élogieuses" et en prédisant une forte audience lors de sa diffusion par la chaîne CBS le 23 décembre.
Le milliardaire avait aussi enregistré de courtes vidéos dans le Bureau ovale qui ont scandé la soirée.
Le Kennedy Center, grande bâtisse blanche à l'architecture imposante des années 1970, posée au bord du fleuve Potomac, avait une tradition de neutralité politique et proposait depuis plus d'un demi-siècle une programmation culturelle diversifiée.
Nouvelle programmation
Pendant son premier mandat (2017-2021) Donald Trump avait boudé ces soirées, certains artistes ayant déclaré qu'ils ne souhaitaient pas le rencontrer.
Rien de tel cette fois.
Sylvester Stallone, 79 ans, entré dans la légende avec "Rocky" et "Rambo" est un partisan déclaré du président, qui l'a nommé symboliquement comme l'un de "ambassadeurs" à Hollywood, très majoritairement favorable aux démocrates.
Outre Gloria Gaynor, 82 ans, interprète de "I Will Survive", la soirée a mis à l'honneur George Strait, 73 ans, légende de la country, et le groupe de glam rock KISS - sans son guitariste Ace Frehley, décédé en octobre à 74 ans.
Egalement distingué: l'acteur britannique Michael Crawford, 83 ans, connu pour son rôle dans la comédie musicale "le Fantôme de l'opéra", un genre dont Donald Trump se dit friand.
Alors qu'ils recevaient les années précédentes un collier aux couleurs de l'arc-en-ciel, jugée "vulgaire" par la Maison Blanche de Donald Trump, les artistes ont reçu cette fois une médaille dorée, offerte par le joailler Tiffany, propriété du groupe français LVMH.
La nouvelle direction du Kennedy Center, constituée de fidèles du président, a supprimé les spectacles de drag shows qui s'y déroulaient et les événements célébrant la communauté LGBT.
Elle a invité des conférences de la droite religieuse et des artistes chrétiens.
Selon la presse américaine, les ventes de billets ont baissé depuis que M. Trump et ses proches en pris le contrôle du Kennedy Center.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Les autorités du Bénin ont affirmé dimanche avoir déjoué une tentative de coup d'Etat visant à renverser le président Patrice Talon, lequel a assuré que la situation était "totalement sous contrôle".
Le bloc ouest-africain de la Cedeao va envoyer un soutien militaire au gouvernement béninois.
Cette tentative de putsch intervient à quelques mois du départ de la présidence de Patrice Talon, après deux mandats à la tête de ce petit pays d'Afrique de l'Ouest à la croissance robuste mais miné par des violences djihadistes dans sa partie nord.
L'Afrique de l'Ouest est particulièrement secouée par l'instabilité politique depuis le début de la décennie avec des coups d'Etat au Mali, au Burkina Faso et au Niger - deux voisins du Bénin -, ainsi qu'en Guinée et plus récemment, fin novembre, en Guinée-Bissau.
Dimanche matin, après des tirs près de la présidence, des militaires avaient fait irruption à la télévision nationale pour annoncer la destitution du président Talon, invoquant pêle-mêle la "dégradation de la situation sécuritaire" ou la remise en cause des "libertés fondamentales".
Quelques heures plus tard, le ministre béninois de l'Intérieur, Alassane Seidou, est apparu à son tour à la télévision nationale pour assurer que le coup avait été déjoué.
C'est ce qu'a confirmé Patrice Talon dans une courte adresse à la Nation dimanche soir, affirmant que la situation était "totalement sous contrôle" et que la "sécurité et l'ordre public seront maintenus partout sur le territoire national".
"Cette forfaiture ne restera pas impunie", a-t-il ajouté, après avoir félicité les militaires de la garde républicaine à son arrivée au palais présidentiel.
La France, ancienne puissance coloniale, a condamné dimanche soir la tentative de coup d'Etat et a appelé ses ressortissants "à la plus grande prudence et notamment à rester confinés", en raison d'"un contexte à cette heure encore volatil".
Après une journée où la plupart des habitants ont vaqué à leurs occupations à Cotonou, la capitale économique s'est vidée un peu plus tôt que d'habitude dans la soirée, selon un journaliste de l'AFP.
Plusieurs barrages militaires étaient déployés dans la zone de la présidence et du camp militaire voisin de Guézo.
"Ce soir, on va essayer de rentrer plus tôt. On ne sait pas qui est à la base de ce coup d'Etat", a expliqué à l'AFP Michelle Eudoxie, une coiffeuse de 50 ans.
"Ce matin j'ai commencé à entendre les sons des balles. J'ai quitté le quartier pour aller ailleurs parce que j'ai eu peur", dit de son côté Nabil Sacca, un vendeur d'essence qui se trouvait près du palais présidentiel dans la matinée.
Déploiement de troupes ouest-africaines
Selon des sources militaires à l'AFP, une douzaine de soldats ont été arrêtés. Parmi eux figurent certains auteurs de la tentative de putsch, a indiqué une source sécuritaire sans préciser si le meneur des mutins, le lieutenant-colonel Pascal Tigri figurait parmi eux.
Selon une source proche du dossier, il est en fuite.
La présidence nigériane a affirmé avoir mené dimanche des frappes à Cotonou à la demande du Bénin pour notamment aider "à déloger les putschistes de la télévision nationale et d'un camp militaire où ils s'étaient regroupés".
"Des forces nigérianes au sol sont actuellement au Bénin", a ajouté Abuja dans son communiqué.
La Communauté économique des Etats d'Afrique de l'ouest (Cedeao) a de son côté annoncé le "déploiement immédiat" de troupes du Nigeria, de la Sierra Leone, de la Côte d'Ivoire et du Ghana pour soutenir "le gouvernement et l'armée républicaine" du Bénin et "préserver l'ordre constitutionnel".
La Force en attente de la Cedeao a le mandat de garantir la paix et la stabilité de la région. Elle s'est par exemple déployée en Gambie en 2017 lorsque le président sortant Yahya Jammeh refusait de quitter le pouvoir.
Elle avait toutefois finalement renoncé à intervenir en 2023 après le coup d'Etat au Niger.
L'Union africaine (UA) a condamné "fermement et sans équivoque" cette tentative de coup d'Etat.
L'histoire politique du Bénin a été jalonnée de plusieurs coups d'Etat ou tentatives, mais le dernier remonte à 1972.
"Aujourd'hui, c'est comme si je revivais ce que nos parents ont vécu en ce temps-là", raconte Remy Agblo un commerçant.
Patrice Talon, au pouvoir depuis 2016, arrivera en 2026 au terme de son second mandat, le maximum autorisé par la Constitution.
Son dauphin désigné, l'actuel ministre des Finances Romuald Wadagni, fait figure d'ultra-favori pour la présidentielle d'avril 2026, le principal parti d'opposition ayant été écarté de la course.
"Il y a une tension perceptible dans le pays depuis des mois du fait des élections", pointe Anatole Zinsou, informaticien à Cotonou qui déplore "l'exclusion" de certains acteurs des processus électoraux.
S'il est salué pour le développement économique du Bénin, Patrice Talon est régulièrement accusé par ses détracteurs d'avoir opéré un virage autoritaire dans un pays autrefois salué pour le dynamisme de sa démocratie.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Cent élèves d'une école catholique de l'ouest du Nigeria, enlevés le 21 novembre par des hommes armés non identifiés, ont été libérés, ont annoncé dimanche une source onusienne et la présidence nigériane. Ils n'ont pas précisé les circonstances de ces libérations.
Les élèves libérés de l'école catholique Saint Mary, à Papiri, dans l'Etat du Niger, "vont être remis demain" lundi à des responsables du gouvernement local, a indiqué la source onusienne, précisant que les élèves étaient arrivés à Abuja.
Cette libération a été confirmée à l'AFP par le porte-parole de la présidence nigériane Sunday Dare.
Au total, 303 élèves et 12 enseignants avaient été emmenés de force du pensionnat Saint Mary, l'un des plus importants kidnappings de masse au Nigeria, pays ravagé par le phénomène. Une cinquantaine d'entre eux avait pu peu après échapper à leurs ravisseurs.
On est sans nouvelle des quelque 165 personnes toujours présumées otages.
"On a prié et attendu leur retour, si c'est vrai alors c'est une nouvelle réconfortante", a réagi Daniel Atori, porte-parole de l'évêque Bulus Yohanna du diocèse de Kontagora dont dépend l'école.
"Toutefois, on ne nous a pas informés officiellement et n'avons reçu aucune notification du gouvernement fédéral", a-t-il ajouté.
Les enlèvements de masse sont fréquents au Nigeria, la plupart perpétrés par des gangs criminels, appelés "bandits", en quête de rançons.
Secteur "structuré et lucratif"
L'un des premiers enlèvements de masse ayant attiré l'attention internationale remonte à 2014 quand les djihadistes de Boko Haram avaient enlevé quelque 300 écolières d'un pensionnat de Chibok, localité de l'Etat de Borno (nord-est). Une décennie plus tard, environ 90 d'entre elles manquent toujours à l'appel.
Et le phénomène des enlèvements en vue d'obtenir une rançon s'est "mué en un secteur structuré à but lucratif" qui a généré environ 1,66 million de dollars entre juillet 2024 et juin 2025, estime un rapport du cabinet de consultants SBM Intelligence, basé à Lagos.
Le mois de novembre a connu une vague importante de kidnappings au cours de laquelle plus de 400 Nigérians - des écolières musulmanes, des fidèles d'une Eglise évangélique, des agriculteurs, une mariée et ses demoiselles d'honneur... - ont été enlevés en 15 jours, ébranlant profondément la nation.
Pays le plus peuplé d'Afrique, fort de 230 millions d'habitants, le Nigeria est presque également divisé entre un nord majoritairement musulman et un sud principalement chrétien et est confronté à une situation sécuritaire très dégradée.
A une insurrection djihadiste active depuis 2009 dans le nord-est du pays, sont venues s'ajouter ces dernières années dans le nord-ouest et le centre les attaques, pillages et enlèvements perpétrés par des bandits, aux mobiles plus financiers qu'idéologiques.
Cette vague d'enlèvements de masse est aussi intervenue sur fond de déclarations de Donald Trump sur une prétendue persécution ciblée des chrétiens du Nigeria par des "terroristes islamistes", un phénomène que démentent Abuja et des experts indépendants. Les attaques au Nigeria visent et tuent aussi bien chrétiens que musulmans, souvent sans distinction.
Le président américain, qui a menacé d'y intervenir militairement, a inscrit le Nigeria sur la liste des "Pays particulièrement préoccupants" (CPC) en termes de liberté religieuse, invoquant "une menace existentielle" sur les chrétiens du Nigeria.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Justin Trudeau et Katy Perry ont officialisé leur relation sur les réseaux sociaux. L'ancien Premier ministre canadien et la chanteuse américaine avaient fait une première apparition publique il y a quelques semaines sur un tapis rouge parisien.
Dans une série de photos et vidéos postées sur son compte Instagram samedi, sous le commentaire "A Tokyo en tournée, et plus", l'interprète des hits "I kissed a girl" et "California gurls" s'est affichée dans la capitale japonaise avec Justin Trudeau, posant joue contre joue, en train de manger des sushis, et de dos côte à côte dans un musée.
Plus tôt dans la semaine, Justin Trudeau avait lui-même commenté une photo du duo posant aux côtés de l'ancien Premier ministre japonais Fumio Kishida et de sa femme, posté par le dirigeant nippon. "Katy et moi avons été ravis d'avoir l'occasion de nous asseoir à vos côtés", avait-il écrit sur X.
L'ex-dirigeant politique âgé de 53 ans et la chanteuse de 41 ans avaient été remarqués main dans la main fin octobre sur le tapis rouge d'un cabaret parisien.
Justin Trudeau a quitté ses fonctions de Premier ministre en mars, après dix années passées à la tête du Canada. Lui et sa femme Sophie Grégoire, qui ont trois enfants, avaient annoncé leur séparation à l'été 2023. Katy Perry a elle partagé la vie de l'acteur britannique Orlando Bloom et ils sont les parents d'une fille.
En avril, la popstar avait fait partie d'une escapade entièrement féminine dans l'espace à bord de la fusée Blue Origin du multimilliardaire Jeff Bezos.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp