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La pandémie "s'accélère" mais sa trajectoire peut être modifiée

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KEYSTONE/Georgios Kefalas

La pandémie de coronavirus "s'accélère", mais sa trajectoire peut être modifiée, a estimé lundi l'Organisation mondiale de la santé. Celle-ci a appelé les pays à passer à l'"attaque" en testant tous les cas et en plaçant en quarantaine leurs proches contacts.

"Plus de 300'000 cas de Covid-19 ont été signalés à ce jour. C'est déchirant. La pandémie s'accélère", mais "nous pouvons changer (sa) trajectoire", a déclaré le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, au cours d'une conférence de presse virtuelle depuis Genève.

Il a fallu 67 jours pour atteindre les 100'000, onze jours pour atteindre les 200'000 et seulement quatre jours pour atteindre les 300'000 cas, a-t-il détaillé.

"Mais ce qui importe le plus, c'est ce que nous faisons. On ne peut pas gagner un match de football uniquement en défendant. Il faut aussi attaquer", a souligné le patron de l'OMS.

Tester chaque cas suspect

"Demander aux gens de rester chez eux et [établir] d'autres mesures de distanciation physique sont un moyen important de ralentir la progression du virus et de gagner du temps, mais ce sont des mesures de défense qui ne nous aideront pas à gagner", a-t-il souligné.

"Pour gagner", a-t-il dit, "nous devons attaquer le virus avec des tactiques agressives et ciblées. Il faut tester chaque cas suspect, isoler et soigner chaque cas confirmé et suivre et mettre en quarantaine chaque contact étroit".

Le chef de l'OMS a toutefois reconnu que certains pays avaient dû mal à mettre en oeuvre ces "mesures offensives" en raison d'une pénurie de moyens.

Contre les "faux espoirs"

Il a par ailleurs condamné l'administration de médicaments aux patients infectés par le nouveau coronavirus avant que la communauté scientifique se soit accordée sur leur efficacité, mettant en garde contre les "faux espoirs" qu'ils pourraient susciter.

"Des études réduites et non randomisées, réalisées à partir d'observations, ne nous apporteront pas les réponses dont nous avons besoin", a averti M. Tedros.

"Administrer des médicaments non testés, sans la preuve suffisante, pourrait susciter de faux espoirs et même faire plus de mal que de bien en entraînant des pénuries de médicaments essentiels pour traiter d'autres maladies", a-t-il rappelé.

Plus de 15'100 personnes sont mortes du nouveau coronavirus et plus de 341'300 cas d'infection ont été officiellement diagnostiqués dans 174 pays et territoires depuis le début de l'épidémie, selon un bilan établi par l'AFP à partir de sources officielles. Ce nombre de cas diagnostiqués ne reflète toutefois qu'une fraction du nombre réel de contaminations, un grand nombre de pays ne testant désormais plus que les cas nécessitant une prise en charge hospitalière.

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Economie

Accusations de plagiat: l'Usam demande une expertise externe

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Henrique Schneider (au centre, en 2016) est soupçonné d'avoir menti sur son CV, notamment. (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

Le comité directeur de l'Union suisse des arts et métiers (Usam) a décidé de demander une expertise externe sur les accusations de plagiat dont fait l'objet son directeur désigné, Henrique Schneider. Ce dernier pourra ainsi "prendre position", écrit l'organisation.

Henrique Schneider, nommé le 8 février pour succéder au 1er juillet à Hans-Ulrich Bigler à la tête de l'Usam, doit faire face à de graves reproches révélés samedi par la NZZ. Il est soupçonné de plagiats en série et aussi d'avoir menti en indiquant deux chaires de professeur afin d'enjoliver son CV.

"La grande crédibilité de l'Union suisse des arts et métiers est centrale pour nous. Nous voulons faire examiner l'affaire de manière complète et exhaustive par une expertise externe et indépendante", déclare Fabio Regazzi, président de l'Usam, mardi dans un communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Lausanne: la fête laisse tomber le slip et devient la FdS

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La Fête du slip, dirigée par Valentina D'Avenia, change de nom pour sa 11e édition. Elle devient le Festival artistique des affects, des genres et des sexualités (FdS). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La Fête du slip change de nom. Si elle garde son acronyme FdS, elle devient le Festival artistique des affects, des genres et des sexualités. La manifestation se déroulera du 18 au 21 mai prochain avec pour inspiration les racines et les rhizomes.

La 11e édition de la FdS replace l'amour et le lien au centre en valorisant une nouvelle arborescence, celle des affects. Les artistes proposeront de semer l’amour révolutionnaire, de sublimer les traumas, d’imaginer sans moralisme, de pratiquer la tendresse radicale, la frivolité tactique, le rire désarmant, l’érotisme lordien et beaucoup d’autres réjouissances, écrit la directrice Valentina D'Avenia citée mardi dans un communiqué.

Internationale, la programmation du festival rappelle, comme son nouveau nom, l'importance des arts, en rassemblant cinéma, musique, arts vivants et médiations. On y chantera, en collaboration avec le Festival de la Cité, lors d'un workshop; on y dansera, lors de la soirée Black Technique aux Docks ou de la Guingette Queer.

On y découvrira des artisans dans un hypermarché très spécial. On plongera également dans les salles obscures pour s'imprégner de pépites cinématographiques telles qu'une sélection de courts-métrages pornographiques de la plateforme Ediporn.

Une pré-soirée aura lieu le 15 avril aux Docks. Le festival lui-même se tiendra au c½ur de la ville de Lausanne. Il s'allie avec l'Arsenic, le Théâtre Sévelin 36, Les Docks, Pôle Sud, la Maison de Quartier Sous-Gare, la galerie HumuS, Les Médusales - Librairie Associative et radio 40.

www.fdsfestival.ch

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Prisons: le Conseil d'Etat invité à agir plus rapidement

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En charge du dossier des prisons vaudoises, le conseiller d'Etat Vassilis Venizelos a pris acte mardi d'une motion demandant au gouvernement de presser le pas et de trouver des solutions de construction provisoire (archives). (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le Grand Conseil vaudois a envoyé mardi un signal très clair au Conseil d'Etat pour mettre fin aux conditions illégales de détention dans les zones carcérales. Une motion demandant au gouvernement de presser le pas et de trouver des solutions de construction provisoire, signée au départ par une soixantaine de députés tous partis, a été acceptée à l'unanimité.

Après les mauvaises conditions carcérales critiquées dans les prisons vaudoises la semaine dernière devant ce même parlement par la Commission des visiteurs (CVGC), les députés sont revenus à la charge ce mardi. Le texte demande au Conseil d'Etat de "prendre ses responsabilités" afin de compléter le nombre de places de détention nécessaires et limiter la durée de détention en zone carcérale à 48h.

Présidente de la CVGC, la libérale-radicale Marion Wahlen a déclaré que la situation actuelle était "inadmissible" et qu'il fallait "trouver des solutions rapides et ne pas se cacher derrière la construction de la prison des Grands-Marais", à Orbe, dont l'ouverture est prévue à l'horizon 2029-2030.

La motion demande précisément d'envisager "toute autre solution de construction provisoire, d'adaptation ou de transformation susceptible d'accueillir les personnes prévenues après leurs deux premiers jours de séjour dans les zones carcérales de notre canton".

"Pas de baguette magique"

Ce sont les détentions à l'Hôtel de police de Lausanne et dans les locaux de la police cantonale à la Blécherette qui posent d'année en année problème. La durée de détention, prévue pour 48h maximum dans ces lieux, est trop souvent dépassée.

"J'accueille volontiers cette motion. C'est un signal politique envoyé au gouvernement", a dit le conseiller d'Etat responsable du dossier Vassilis Venizelos. "Mais je n'ai pas de baguette magique. La solution miracle n'existe pas" pour lutter contre la surpopulation carcérale dans le canton, a-t-il prévenu.

Le chef du Département de la jeunesse, de l'environnement et de la sécurité (DJES) a réitéré son "engagement à travailler sur des mesures alternatives" en attendant. Il a de nouveau cité le travail d'intérêt général, la surveillance électronique, la semi-détention ou encore la justice restaurative.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse Romande

Le Centre de biométrie de Lausanne a fait peau neuve

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Les cabines de biométrie du centre situé dans le quartier du Flon. à Lausanne, ont été changées à la demande de la Confédération qui a choisi un nouveau matériel. (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Le Centre de biométrie et des documents d'identité de Lausanne a été rénové et équipé de nouvelles machines destinées à enregistrer les données biométriques qui figurent sur les passeports et les titres de séjour sur cartes. L'inauguration officielle a eu lieu mardi.

Les cabines de biométrie du centre situé dans le quartier du Flon ont été changées à la demande de la Confédération qui a choisi un nouveau matériel, indique mardi un communiqué de l'Etat de Vaud. Les locaux ont été rafraichis à cette occasion.

Quatorze appareils ont remplacé les onze anciennes stations d'enregistrement. L'augmentation de leur nombre contribue à faciliter la gestion du doublement du flux de personnes qui se rendent au centre depuis l’introduction des cartes plastifiées pour les ressortissants de l'Union européenne et les Etats membres de l'Association européenne de libre-échange - soit environ 200'000 personnes par an au total, souligne le Canton.

Activité ininterrompue

Les travaux ont débuté en juillet 2022 et se sont achevés à la fin de l'année dernière. Ils ont été effectués sans que le centre ne doive interrompre son activité.

Le Centre de biométrie s'est installé au Flon en 2011. En 2022, il a enregistré les données qui ont servi à réaliser 56'000 cartes d'identité, 63'000 passeports et environ 100'000 titres de séjour. Chaque jour, il accueille entre 700 et 1000 personnes, davantage encore les prochaines années (en raison du cycle de validité des documents).

Depuis le 31 octobre 2022, les données enregistrées permettent de délivrer le nouveau passeport et depuis le 3 mars 2023 la nouvelle carte d'identité suisse. Le délai pour prendre rendez-vous est actuellement de deux à trois jours.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

Une motion pour fixer trois mois de domiciliation avant élection

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La motion de la gauche radicale a été déposée dans le cadre de l'affaire du nomadisme fiscal de la conseillère d'Etat Valérie Dittli (archives). (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Dans le cadre de l'affaire du nomadisme fiscal de la conseillère d'Etat Valérie Dittli, une motion de la gauche radicale demande un minimum de trois mois de domiciliation fiscale dans le canton avant la date du dépôt des listes de candidature pour le Conseil d'Etat. Elle a été déposée mardi et renvoyée à une commission, munie de 26 signatures de gauche (PS, Verts et EP).

Le texte demande l'introduction d'une nouvelle disposition dans la Loi vaudoise sur l'exercice des droits politiques (LEDP), au chapitre III "Election au Conseil d'Etat", a expliqué le député Hadrien Buclin d'Ensemble à Gauche & POP (EP). Il a précisé que les trois mois étaient un minimum et qu'il envisageait que ce délai puisse être allongé lors des débats en commission et au plénum.

Le nouvel alinéa proposé stipulerait qu'"une personne candidate ne peut être inscrite sur une liste que si elle a élu son domicile fiscal dans le canton de Vaud au plus tard trois mois avant l'échéance de dépôt des listes".

Premier blanchissement

La semaine dernière, Blick romand a révélé que l'expert fiscal mandaté par Valérie Dittli la blanchissait. La ministre a respecté les règles sur le domicile civil et l'assujettissement fiscal, selon un avis de droit rédigé par l'avocat Yves Noël. Aux yeux de ce professeur à l'Univeristé de Lausanne, le fait que Mme Dittli ait effectué son cycle académique complet avant l'âge de 30 ans est déterminant.

Ce document est apparu quelques jours après que le Conseil d'Etat a annoncé le lancement d'une expertise externe sur la situation fiscale de la ministre des finances, sous le feu des critiques pour avoir attendu 2022 avant d'établir son domicile fiscal dans le canton de Vaud.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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