Près de 180 communes du Grand Genève participent à la deuxième édition de La nuit est belle. En tout, 290 collectivités vont éteindre leur éclairage public, pour la biodiversité et pour voir le ciel étoilé. Un fort engouement cette année qui rallie bien au-delà de la Région.
La deuxième édition de La nuit est belle aura lieu le 21 mai prochain dans le Grand Genève. En tout 178 communes de la région franco-genevoise s’associent à l’événement et vont éteindre leur éclairage public, soit 30 communes de plus qu’en 2019. 98 dans le Genevois français, 45 dans le Canton de Genève et 35 du côté de Nyon. Le concept de la nuit est belle fait des émules puisqu’il a même rallié au-delà de la Région cette année. Ecoutez le Maire d’Annemasse Christian Dupessey.
En Suisse romande aussi, l’engouement a été fort. Plus de 90 communes y participent, dont la Chaux-de-Fonds et Crans-Montana. L’Angleterre et le Chili ont également manifesté leur intérêt pour la manifestation.
Insectes menacés
La nouveauté cette année dans le canton de Genève, la lumière s’éteint toute la nuit et plus seulement jusqu’à minuit. La nuit est belle propose de débrancher le temps d’une soirée, pour faire place à la biodiversité. De nombreuses espèces vivent la nuit et sont gravement perturbée par la pollution lumineuse. Pascal Moeschler, biolgiste et ancien conservateur au Muséum d’histoire naturelle, est au micro de Judith Monfrini.
Selon le biologiste, la lumière est la deuxième cause de mortalité des insectes après les pesticides. Il rappelle que 9 papillons sur 10 sont nocturnes et que nos régions abritent de nombreuses espèces de chauves-souris.
Les privés aussi
La ville de Genève a envoyé de nombreux courriers aux privés. La Conseillère administrative chargée de l’environnement, Frédérique Perler.
Voir le ciel
Eteindre l’éclairage public permet aussi d’observer les étoiles, comme le rappelle le Président de la Société Astronomique de Genève, Eric Achkar.
Ce soir-là, la lune sera à trois-quart pleine. Elle sera observable par téléscope.
Maison de la nuit
Les deux scientifiques, le biologiste et l’astronome, proposent de créer une nouvelle discipline, la noctilogie, pour étudier la nuit et les conséquences de la pollution nocturne. Comme un toit qui regrouperait tous les corps de métier impliqués. Eric Achkar.
Retrouvez toutes les animations et les infos sur le site lanuitestbelle.org