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La mendicité interdite dans certains lieux dès samedi à Genève

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Image pretexte (©KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT))

Genève va interdire la mendicité dans certains lieux dès samedi. La pratique sera bannie tout autour du U-Lacustre, de Baby-Plage jusqu’à la Perle du Lac. Un recours contre cette loi a d'ores et déjà été déposé à la Chambre constitutionnelle de la Cour de Justice.

La mendicité interdite dans certaines zones dès samedi à Genève. Le Conseil d'Etat a défini le périmètre d'application de la loi. Cette disposition s'ajoute au cadre légal existant, qui réglemente déjà expressément la mendicité aux abords des lieux à vocation commerciale ou culturelle. Dans quels lieux, le gouvernement a-t-il décidé que la mendicité serait interdite? Le détail avec Mauro Poggia, conseiller d'Etat en charge de la sécurité.

Mauro PoggiaConseiller d'Etat en charge de la sécurité


Mauro Poggia a indiqué qu'à titre personnel, il aurait trouvé plus clair de définir une zone incluant les Rues-Basses et la Vieille-Ville, plutôt que de cantonner la zone au U-lacustre.

Recours en cours

Un recours contre cette loi a d'ores et déjà été déposé à la Chambre constitutionnelle de la Cour de Justice. Et effet suspensif a été demandé, il sera traité le 22 février prochain. Aussi, faut-il appliquer une loi qui pourrait être suspendue dans une dizaine de jour? La réponse de Mauro Poggia, conseiller d'Etat en charge de la sécurité.

Mauro PoggiaConseiller d'Etat en charge de la sécurité

Pour rappel, cette nouvelle loi qui date de janvier 2021, est issue d’une décision de la Cour européenne des droits de l’homme. L'institution considérait que l’interdiction générale de la mendicité appliquée jusqu’alors à Genève était contraire aux lois internationales. Dans cette nouvelle mouture, l'interdiction générale fait place à une énumération où mendier est interdit.

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Environnement

Le nombre d'exploitations agricoles recule en Suisse, la part du bio augmente

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En 2023, les agriculteurs ayant fait le choix du bio disposaient d'une surface cultivable de 190'000 hectares, soit 3700 hectares de plus qu'en 2022 (+2,0%) (image d'illustration). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

La Suisse comptait 47'719 exploitations agricoles en 2023, soit 1,3% de moins qu'un an plus tôt. Celles-ci sont toujours plus nombreuses à pratiquer la production bio: leur part s'élève désormais à 16,5% et elles couvrent un cinquième de la surface agricole utile.

En 2023, 7896 exploitations agricoles cultivaient leurs terres selon les directives de l'agriculture biologique, soit 77 de plus que l'année précédente (+1%), indique l'Office fédéral de la statistique (OFS) mardi. Un ralentissement est toutefois à noter par rapport aux années 2019 à 2022, précise-t-il.

Les paysans bio disposent d'une surface cultivable de 190'000 hectares, soit 3700 hectares de plus qu'en 2022 (+2,0%). Cela correspond à près d'un cinquième (18,2%) de la surface agricole utile de la Suisse. Les exploitations biologiques sont légèrement plus grandes que la moyenne (24,1 hectares, contre 21,8 hectares).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Environnement

Près de 20% de terres sans herbicides en 2023

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En 2023, 19% des terres assolées et des vignobles ont été exploités sans herbicides en Suisse (illustration). (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

En 2023, 19% des terres assolées, des vignobles et des surfaces maraîchères suisses ont été exploités sans recourir aux herbicides. Les premiers résultats sur les nouveaux programmes relevant des paiements directs sont réjouissants, annonce la Confédération.

Début 2023, le Conseil fédéral a lancé de nouveaux programmes facultatifs liés aux paiements directs. Le but est de diviser par deux les risques liés à l'utilisation de produits phytosanitaires d'ici à 2027.

Ces programmes ont déployé des effets dès la première année: les agriculteurs ont exploité 19% (soit 53'000 ha) des terres arables, des vignobles et des surfaces maraîchères sans recourir aux herbicides, indique mardi l'Office fédéral de l'agriculture. Le retrait de certains produits phytosanitaires a toutefois créé d'importantes lacunes dans la protection des végétaux.

La Confédération a versé au total 260 millions de francs en 2023 au titre des contributions au système de production. Ce montant correspond à environ 10% du crédit des paiements directs.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Sonova réduit le dividende après une année en repli

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Sonova a fait les frais d'effets de changes négatifs lors de l'exercice 2023/2024 (archives). (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

Le fabricant d'aides auditives Sonova a vu son résultat annuel reculer sur tous les fronts, confronté à une forte concurrence et aux effets négatifs de changes. Les actionnaires devront se contenter d'un dividende raboté de 30 centimes à 4,30 francs par action.

Le chiffre d'affaires du groupe zurichois a reculé de 3% à 3,63 milliards de francs sur l'exercice décalé 2023-2024, clos fin mars. Apurées des effets de changes qui ont pesé à plus de 230 millions, les recettes ont par contre augmenté de 3,2%, profitant d'une croissance dans toutes les régions. Quasiment l'ensemble des divisions ont enregistré une progression des ventes, hormis l'unité dédiée aux écouteurs grand public.

En matière de rentabilité, le résultat d'exploitation (Ebita) ajusté a baissé de 8,2% à 771,4 millions de francs, également lesté par des effets des devises de 103,7 millions, a annoncé l'entreprise mardi dans un communiqué. La marge afférente a reculé de 1,2 point 21,3%.

Le bénéfice après impôts s'est établi à 609,5 millions, en repli de 7,4% comparé à l'exercice précédent.

Alors que les recettes et l'Ebita sont conformes aux prévisions des analystes consultés par l'agence AWP, le profit après impôts et le dividende dépassent les attentes du marché. La direction de Sonova tablait, elle, sur une croissance annuelle de 3% à 7% du chiffre d'affaires et une amélioration de 4% à 8% de l'Ebita ajusté à taux de change constants.

Pour le nouvel exercice 2024-2025, le groupe anticipe une progression des recettes de 6-9% hors effets de changes et de 7-11% de l'Ebita ajusté. Les effets de changes devraient désormais être positifs, mais la société anticipe des coûts de restructuration et d'intégration de 30 à 40 millions.

"Nous sommes bien positionnés pour accélérer la croissance et atteindre encore plus de clients", a estimé l'entreprise de Stäfa. Pour y parvenir, elle compte notamment lancer de nouveaux produits qui soutiendront la croissance en seconde partie d'exercice.

La direction a également confirmé ses objectifs à moyen terme, avec une progression de 6 à 9% des ventes et un Ebita ajusté en hausse de 7 à 11% par an et en monnaies locales.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Suisse

Vetropack annonce la fermeture de sa production de verre à St-Prex

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Début mars, Johann Reiter, CEO du groupe Vetropack, gauche, et Claude R. Cornaz, droite, président du conseil d'administration avaient annoncé l'ouverture d'une procédure de consultation sur l'avenir du site de production suisse de St-Prex (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le groupe Vetropack a annoncé mardi la fermeture de son site de production de verre à St-Prex, dans le canton de Vaud. Un plan social sera prochainement mis sur pied pour les collaborateurs touchés par les suppressions d'emplois.

"Tous les scénarios envisagés nous conduisent régulièrement au même résultat: même avec des investissements de plusieurs millions, les perspectives d'avenir de l'usine de St-Prex restent négatives en termes de viabilité économique et de compétitivité. Une exploitation rentable sur la durée ne serait pas possible. La fermeture de la production est par conséquent inévitable", explique Claude Cornaz, président du Conseil d'administration du groupe Vetropack, cité dans un communiqué.

Il a ajouté que la société n'a pas pris cette décision à la légère. "Nous avons examiné de manière très complète et dans les moindres détails toutes les propositions qui nous ont été présentées pour un développement futur du site".

Le site plus que centenaire de St-Prex a fait l'objet de nombreuses adaptations et d'importants investissements au fil des décennies, qui se chiffrent depuis 2010 uniquement à plus de 50 millions de francs. "En dépit de ces efforts, le seul site de production suisse du groupe Vetropack souffre de sa taille réduite et de sa faible compétitivité", souligne-t-il. Début mars, Vetropack avait activé une procédure de consultation sur l'avenir du site.

"Evaluation minutieuse"

Le 30 avril dernier, les représentants du personnel accompagnés des syndicats Unia et Syna ont présenté leurs propositions alternatives à une fermeture à la direction de Vetropack. Ils qualifiaient leur dossier de "solide économiquement et innovateur écologiquement pour assurer l'avenir de l'entreprise".

Ils proposaient l'adoption d'une technologie de fusion de verre par oxy-combustion connectée à un générateur d'oxygène. De nouveaux dispositifs de récupération de chaleur et d'énergies renouvelables seraient installés en parallèle.

Ces propositions ont fait l'objet au cours des deux dernières semaines d'une évaluation "complète et minutieuse" de la part du Conseil d'administration et de la direction du groupe, fait savoir Vetropack. "Il s'agit de propositions ambitieuses qui contiennent nombre de bons arguments", selon Claude Cornaz. "Néanmoins, notre examen détaillé nous conduit à la conclusion que les mesures proposées ne modifieraient pas la situation du site pour garantir la rentabilité de l'usine à long terme.

A la suite de la fermeture, une majeure partie des postes de travail du site de St-Prex sera supprimée. Ces suppressions d'emplois se feront de manière progressive, selon l'entreprise. "Partout où ce sera possible, des offres correspondantes seront proposées pour conserver des employés au sein du groupe Vetropack".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Economie

Smile lance une assurance pour chiens en Espagne

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De nouvelles règles ont été imposées aux propriétaires de chiens en Espagne en septembre dernier avec notamment une assurance responsabilité civile obligatoire (archives). (© KEYSTONE/DPA/SEBASTIAN GOLLNOW)

Smile, filiale d'Helvetia, va lancer une assurance responsabilité civile pour chiens en Espagne. Celle-ci couvrira les dommages corporels et matériels causés à des tiers ainsi que les frais de justice qui en découlent, jusqu'à un montant assuré de 400'000 euros.

Cette nouvelle prestation, nommée smile.dog, a été développée suite à l'approbation en septembre dernier de la loi pour le bien-être animal dans la péninsule ibérique, qui oblige les propriétaires de chiens en Espagne à souscrire une assurance responsabilité civile pour leurs compagnons à quatre pattes, fait savoir Helvetia dans un communiqué mardi.

Un règlement sur l'application de cette loi doit entrer en vigueur dans les prochains mois.

L'assurance sera disponible "pour toutes les races de chiens et pourra être souscrite avec une couverture uniquement pour l'Espagne ou pour toute l'Europe", précise le groupe.

Fin 2023, Smile avait lancé une première assurance responsabilité civile en Espagne, destinée aux scooters, vélos et autres véhicules électriques.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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