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La centrale nucléaire de Mühleberg tire la prise

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Mühleberg a vécu. A 12h30, un collaborateur du groupe BKW a appuyé simultanément sur deux boutons, mettant ainsi hors service l'une des plus anciennes centrales nucléaires du monde. (©KEYSTONE/PK)

Une page de l'énergie nucléaire s'est tournée vendredi en Suisse avec l'arrêt définitif de la centrale nucléaire de Mühleberg (BE) après 47 ans d'activité. Les travaux de démantèlement vont durer 15 ans. Cette opération est une première en Suisse.

Un technicien du groupe BKW a appuyé à 12h30 simultanément sur deux boutons dans la salle des commandes. La réaction en chaîne nucléaire s'est arrêtée après environ 3 secondes, entraînant la désactivation du réacteur. L'une des plus veilles centrales nucléaires au monde est désormais hors service.

La première des deux turbines a été déconnectée du réseau dans la nuit de jeudi à vendredi. La seconde turbine a été débranchée peu après midi. Le fonctionnement de puissance a été définitivement arrêté lorsque la dernière barre de commande a été déplacée entre les éléments combustibles à 12h30.

"Travail de pionnier"

"L'arrêt de Mühleberg est un travail de pionnier pour l'exploitant, l'administration et les autorités", a souligné la CEO de BKW Suzanne Thoma en évoquant une journée particulière. "Nous avions prévu cet événement depuis six ans", a ajouté le président du conseil d'administration du groupe bernois Urs Gasche.

Le conseil d'administration avait annoncé en 2013 la fermeture de la centrale de Mühleberg. L'exploitant bernois jugeait trop élevé le coût des investissements nécessaires pour répondre aux exigences de l'Inspection fédérale de la sécurité nucléaire (IFSN) pour continuer d'exploiter Mühleberg.

Début des travaux

Les travaux de désaffectation de la centrale vont durer 15 ans. "Une ère s'achève mais une nouvelle page s'ouvre le 6 janvier" a indiqué Stefan Klute, chef du projet de désaffectation de la centrale. Au total, le démantèlement de l'installation nucléaire des bords de l'Aar va générer quelque 200'000 tonnes de déchets.

Une fois le réacteur éteint, les barres d'uranium seront stockés dans un bassin de désaffectation. L'eau permettra de refroidir les combustibles qui continueront d'émettre de la chaleur. Ces éléments nucléaires seront retirés du site en 2024 pour être entreposés au dépôt intermédiaire du Zwilag.

La radioactivité sera éliminée en 2031. Une éventuelle réaffectation du site n'est pas prévue avant 2034. Ce terrain, propriété du groupe BKW, pourrait accueillir des activités industrielles. Mais pour le moment aucune décision n'a été prise.

Coût de 3 milliards

Le groupe énergétique bernois réalisera l'essentiel des travaux avec son propre personnel. Pour des tâches hautement spécialisées, BKW fera appel à des experts au bénéfice d'une expérience dans le domaine du démantèlement de centrales à l'échelon international.

Le financement de la désaffectation, de l'évacuation ainsi que de la gestion des déchets radioactifs est assuré. BKW assumera la totalité des coûts, soit 3 milliards de francs, dont 80% sont déjà couverts. Les 20% restants le seront par d'autres contributions aux fonds de désaffectation et de gestion des déchets radioactifs de la Confédération et par le revenu des investissements.

Approvisionnement assuré

Malgré l'arrêt de Mühleberg, la Suisse ne craint pas une rupture de l'approvisionnement de courant. La centrale représentait le quart de la production d'électricité de BKW mais seulement 5% du besoin national d'électricité.

A court terme, ces 5% manquants sont compensés par des importations d'électricité de l'étranger ou par une hausse de production des centrales électriques. A plus long terme, il faudra augmenter la capacité des lignes à très haute tension entre Bassecourt (JU) et Mühleberg.

Satisfaction des antinucléaires

Mise en service en novembre 1972, Mühleberg a toujours été dans le collimateur des mouvements antinucléaires. Greenpeace a dénoncé régulièrement les incidents survenus à la centrale, les risques en cas de séisme ou d'inondation majeure. L'ONG écologiste a aussi mené des actions pacifiques et soutenu des procédures judiciaires.

Greenpeace a qualifié de succès historique l'arrêt de Mühleberg. "Le démantèlement de la centrale nucléaire va rendre la Suisse un peu plus sûre", a commenté Florian Kasser, expert de l'ONG pour les questions liées au nucléaire. Mais il rappelle que la question du stockage des éléments radioactifs n'est pas résolue.

L'organisation écologiste appelle le pouvoir politique à exiger une planification de l'arrêt des quatre autres installations nucléaires. A Berne, des élus fédéraux Verts ont brandi des pancartes avec l'inscription "Après Mühleberg, Ciao Beznau".

Une centaine de militants écologistes et antinucléaires s'étaient rassemblés devant le siège des BKW à Berne pour célébrer cet événement. Une grande fête aura lieu dans la soirée au centre autonome de la Reithalle.

Dans le camp opposé, Swissnuclear estime que la déconnexion de Mühleberg constitue une perte majeure pour l'approvisionnement électrique en Suisse. L'association professionnelle des exploitants des centrales nucléaires suisses relève que la dépendance de la Suisse vis-à-vis des importations de l'étranger augmentera.

Quatre centrales en activité

Quatre autres centrales nucléaires continuent de fonctionner en Suisse: Beznau 1, Beznau 2 et Leibstadt dans le canton d'Argovie, et Gösgen dans le canton de Soleure. Beznau 1, mise en service en 1969, est la plus ancienne centrale nucléaire au monde.

Source : Keystone - ATS

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International

Pour la CIA, l'Ukraine peut perdre la guerre sans nouvelle aide

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Selon le patron de la CIA, deux brigades - des unités de plus de 2000 soldats - ne disposaient que de "15 obus d'artillerie par jour" et d'un total de "42 obus de mortier" (archives). (© KEYSTONE/AP/Efrem Lukatsky)

L'Ukraine peut perdre la guerre contre la Russie d'ici à la fin de 2024, à moins que les Etats-Unis ne lui fournissent davantage d'aide militaire, a averti jeudi le patron de la CIA. Kiev est confronté à un manque croissant de munitions notamment.

La chambre américaine des représentants doit se prononcer samedi sur une enveloppe de 61 milliards de dollars d'aide à l'Ukraine, principalement militaire, après des mois de blocage politique.

"Avec l'élan, à la fois pratique et psychologique, que procurerait une aide militaire, je pense que les Ukrainiens sont parfaitement capables de tenir le coup en 2024", a ajouté Bill Burns lors d'un discours au George W. Bush Center.

"Sans aide supplémentaire, la situation est bien plus désastreuse", selon lui. "Le risque est très réel que les Ukrainiens perdent sur le champ de bataille d'ici à la fin de 2024, ou au moins que [le président russe Vladimir] Poutine soit en position de dicter les termes d'un règlement politique", a-t-il ajouté, sans détailler ce qu'il entendait par "perdre" la guerre.

Pour illustrer le manque de munitions de l'armée ukrainienne, M. Burns a affirmé que deux brigades - des unités de plus de 2000 soldats - ne disposaient que de "15 obus d'artillerie par jour" et d'un total de "42 obus de mortier".

Face à une aide occidentale qui s'essouffle, l'Ukraine est confrontée à un manque croissant de moyens et exhorte ses partenaires à lui livrer davantage d'armements et de systèmes de défense antiaérienne.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

L'Inde commence à voter avec le nationaliste Modi pour favori

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Les 968 millions d'électeurs indiens sont appelés à élire les 543 membres de la chambre basse du Parlement. (© KEYSTONE/AP/Altaf Qadri)

L'Inde a commencé à voter vendredi dans le cadre d'élections générales que le premier ministre nationaliste hindou Narendra Modi semble presque assuré d'emporter. Le scrutin se déroule jusqu'au 1er juin, avec plus d'un million de bureaux de vote à travers le pays.

Une longue file d'attente s'est formée devant un bureau de vote dès l'ouverture à Haridwar, important lieu de pèlerinage hindou sur les rives du Gange et l'une des premières villes à voter dans le cadre de ces élections.

M. Modi a aussitôt exhorté les électeurs de la première phase du scrutin, qui en compte sept, à "exercer leur droit de vote en nombre record", en particulier les jeunes et ceux qui votent pour la première fois. "Chaque vote compte et chaque voix est importante", a-t-il ajouté sur le réseau social X (ex-Twitter).

Le Congrès, principal parti d'opposition en Inde, a lui rappelé aux électeurs que leur "vote peut mettre fin à l'inflation, au chômage, à la haine et à l'injustice".

Au total, 968 millions d'Indiens sont appelés à élire les 543 membres de la chambre basse.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Explosions dans le centre de l'Iran, possible attaque israélienne

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Israël a menacé à plusieurs reprises de répliquer à l'attaque de l'Iran lancée le week-end dernier (archives). (© KEYSTONE/EPA/ATEF SAFADI)

Plusieurs explosions ont été rapportées tôt vendredi dans le centre de l'Iran. De hauts responsables américains ont fait état d'une attaque israélienne en représailles aux tirs de drones et de missiles sans précédent contre Israël le week-end dernier.

Téhéran a fait état de trois explosions près d'une base militaire à Qahjavarestan, localité située entre Ispahan et son aéroport, dans le centre du pays, selon l'agence officielle Fars.

Des drones ont été abattus mais il n'y a pas eu d'attaque par missiles "jusqu'à présent", ont indiqué les autorités iraniennes. Et les installations nucléaires basées dans la région d'Ispahan sont "totalement en sécurité", a précisé l'agence Tasnim.

L'Iran a activé sa défense aérienne dans plusieurs provinces mais "aucun dégât ou explosion à grande échelle n'a été signalé", a indiqué l'agence officielle Irna, en se basant sur les informations rapportées par ses journalistes.

Les vols commerciaux, suspendus brièvement à partir et à destination de Téhéran, ont repris en début de matinée selon Irna. La compagnie aérienne émiratie Flydubai a néanmoins annulé ses vols vers l'Iran vendredi.

Les explosions en Iran ont coïncidé avec le 85e anniversaire du guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei.

Israël contre Iran

Selon des responsables américains cités par plusieurs télévisions américaines dont la chaîne ABC News, ces explosions sont liées à une attaque israélienne contre l'Iran en représailles aux frappes iraniennes contre Israël le week-end dernier.

Washington a été prévenu jeudi de l'attaque israélienne sur l'Iran mais n'a ni approuvé l'opération ni joué aucun rôle dans son exécution, ont déclaré des responsables cités par les chaînes américaines NBC et CNN.

L'armée israélienne a indiqué à l'AFP ne pas avoir de commentaire "pour le moment" au sujet de ces explosions rapportées tôt vendredi.

Les militaires ont indiqué que les sirènes d'alarme avaient retenti dans le nord d'Israël, théâtre d'échanges de tirs ces derniers mois entre l'armée israélienne et le Hezbollah, soutenu par l'Iran.

L'Australie a exhorté vendredi ses ressortissants à quitter Israël et les Territoires palestiniens après les explosions en Iran.

Ces nouveaux développements interviennent alors qu'Israël avait menacé de répondre à l'attaque contre son territoire le week-end dernier lancée par Téhéran après à une frappe meurtrière imputée à Israël contre son consulat à Damas, en Syrie.

"Légitime défense"

Israël a dit avoir intercepté avec ses alliés la quasi-totalité des quelque 350 drones et missiles lancés par l'Iran et affirmé que l'attaque iranienne ne resterait pas "impunie".

Il s'agissait de la première attaque directe jamais menée par l'Iran contre son ennemi juré. Le chef de la diplomatie iranienne Hossein Amir-Abdollahian avait dit que l'Iran ferait "regretter" à Israël toute attaque contre son territoire.

Mais en attaquant Israël, l'Iran a dit avoir agi en "légitime défense" après l'attaque qui a détruit son consulat à Damas le 1er avril et coûté la vie à sept de ses militaires dont deux hauts gradés. Téhéran a accusé Israël qui n'a ni confirmé ni démenti.

"Les actions de légitime défense et contre-mesures de l'Iran sont terminées, donc le régime terroriste israélien doit arrêter tout nouvel aventurisme militaire contre nos intérêts", a dit M. Amir-Abdollahian lors d'une réunion sur la situation au Moyen-Orient.

"Conflit régional généralisé"

Des frappes israéliennes ont par ailleurs visé vendredi une position militaire dans le sud de la Syrie, a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).

"Des frappes israéliennes ont visé une position de radar de l'armée syrienne entre les provinces de Soueida et de Deraa", a indiqué à l'AFP le directeur de cette ONG l'OSDH basée au Royaume-Uni mais qui dispose d'un vaste réseau de sources en Syrie, Rami Abdel Rahman. Rayan Maarouf, militant et responsable d'un média en ligne Suwayda 24, avait également rapporté ces frappes.

Dans un premier temps, Israël avait revu ses projets de représailles rapides en Iran après avoir discuté avec le président américain Joe Biden, selon le diffuseur public israélien Kan.

Premier allié d'Israël, les Etats-Unis avaient exhorté Israël à la retenue, optant plutôt pour le renfort de leurs sanctions contre "le programme iranien de drones, l'industrie sidérurgique et les constructeurs automobiles". L'UE et le Royaume-Uni ont aussi annoncé de nouvelles sanctions contre Téhéran.

"Nous sommes au bord d'une guerre au Moyen-Orient qui provoquera des ondes de choc dans le reste du monde", a souligné de son côté le chef de la diplomatie de l'Union européenne, Josep Borrell, en appelant à la retenue.

"Le Moyen-Orient est au bord du précipice. Les derniers jours ont vu une escalade dangereuse, par les mots et les actions", a déclaré Antonio Guterres.

"Une erreur de calcul, une mauvaise communication, une méprise, pourrait conduire à l'impensable, un conflit régional généralisé qui serait dévastateur pour tous ceux concernés, et pour le reste du monde", a-t-il ajouté, appelant par commencer à un cessez-le-feu à Gaza.

"Au bord du gouffre"

Pendant ce temps à l'ONU, les Etats-Unis ont opposé jeudi leur veto à une résolution de l'Algérie demande l'adhésion pleine et entière des Palestiniens aux Nations Unis.

Le mouvement islamiste palestinien Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza et considéré comme une "organisation terroriste" par Israël, l'Union européenne et les Etats-Unis, a condamné le veto américain.

Idem pour l'Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas, dont l'administration siège en Cisjordanie ocuppée, qui voit dans le veto américain une "agression flagrante contre le droit international" poussant le Moyen-Orient "encore davantage au bord du gouffre".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Le Pérou convertit la cocaïne saisie en blocs de béton

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Le Pérou a incinéré plus de 50 tonnes de drogue en 2023 (cliché symbolique/Keystone archives). (© KEYSTONE/EPA/M. PRUCKNER / SPK SCHWECHAT)

La cocaïne saisie au Pérou va être encapsulée dans des blocs de béton, qui seront ensuite placés dans des décharges, a annoncé jeudi le ministère péruvien de l'intérieur. Ce procédé vise à réduire l'impact environnemental de l'incinération.

Le ministère précise dans un communiqué que cette méthode innovante "consiste à mélanger de la cocaïne avec du ciment, du sel et des accélérateurs chimiques, entre autres matériaux, pour former des blocs de béton solides qui rendent impossible l'extraction de la substance" prohibée.

"Cette encapsulation est non seulement irréversible et moins polluante, mais également plus efficace, permettant d'éliminer environ 60 tonnes en 40 heures maximum, alors qu'il faut aujourd'hui environ 80 jours" avec l'incinération, ajoute le communiqué.

Selon les autorités, le Pérou sera le deuxième pays de la région, après l'Equateur, à mettre en oeuvre cette technique, avec le soutien du Bureau of International Narcotics (INL) américain.

Le ministère péruvien de l'intérieur a incinéré plus de 50 tonnes de drogue en 2023. Le Pérou est l'un des plus grands producteurs de feuilles de coca et de cocaïne au monde, après la Colombie.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Hockey

Damien Riat: "Un incroyable travail d'équipe"

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Damien Riat a inscrit le 3-2 décisif pour Lausanne (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Buteur pour son troisième match d'affilée, Damien Riat retrouve son flair au meilleur des moments. Mais le numéro 9 du LHC refuse les louanges.

"C'est vraiment l'équipe qui a fait la différence ce soir." Auteur du 3-2 décisif, Damien Riat ne tire pas la couverture à lui. Mais il accepte de raconter son but: "On est calme, on reste dans le milieu. On récupère le puck et je vois les Zurichois à la traîne. Robin (réd: Kovacs) fait un travail magnifique et me met un puck parfait sur la palette."

Le LHC s'est finalement imposé 4-2 et a infligé à Zurich sa première défaite des play-off. Les Vaudois ont aussi su battre Simon Hrubec à quatre reprises, un bel exploit au vu des séries réalisées par le gardien tchèque. "Il est gros dans le but, il prend beaucoup de place, analyse Damien Riat. Le truc c'est d'essayer de le faire bouger de gauche à droite, on l'a vu à la vidéo."

Au-delà de l'observation du gardien adverse, on a le sentiment que les Vaudois ont bien appris de leur défaite mardi. "Le premier match, on se regardait beaucoup entre les deux équipes, raconte le Genevois. Mais on a beaucoup analysé pour gommer nos erreurs. On sait qu'ils ont des joueurs techniques. Mais si on les contient, ils peuvent perdre des pucks et on ne leur a pas laissé grand-chose à l'intérieur."

Profiter des moments forts

Et les joueurs de Geoff Ward ont presque joué 60 minutes. "On en a joué 55, précise Riat. Parce que lors des cinq premières, ils sont venus forts."

Mais les Lions lausannois ont su marquer sur des moments forts et profiter du momentum en laissant peu de place à leurs adversaires en zone défensive. "On reste calme, on joue notre jeu et on saisit les opportunités quand elles se présentent", note encore l'ailier du LHC.

Le but va être maintenant de répéter l'opération samedi pour l'acte III après deux matches de très bonne facture. "Il n'y a pas de secret, on doit récupérer des pucks, bloquer des tirs et faire payer les petites erreurs", conclut-il.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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