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Actualité

Juillet a été l'un des mois les plus chauds de l'histoire

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La chaleur a fait naître un risque d'incendie de forêt comme dans la zone forestière des Langen Erlen à Bâle. (Archives) (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

Le mois de juillet 2022 a été l'un des plus chauds mesuré en Suisse depuis le début des relevés systématiques. Il n'a toutefois pas suffi à battre un record dans la plupart des régions, comme le montrent les bilans de différents services météorologiques.

Sur le Plateau, le mois qui vient de s'écouler se situe généralement en 4e ou 5e position, écrit jeudi la rédaction météo de la radio et télévision suisse SRF dans un communiqué. En de nombreux endroits, il a fait nettement plus chaud en juillet 2006 ou en juillet 2015.

De manière générale, le mois de juillet 2015 a été le plus chaud de Suisse, poursuit le communiqué. En Haut-Valais, dans les vallées du sud du Valais et par endroits au Tessin, on se trouve cette année au niveau de température de 2015.

Records dans le sud du Tessin

Les stations de mesure du Mendrisiotto et du Val Poschiavo constituent une exception: selon SRF Meteo, la température moyenne y a atteint un niveau record pour le mois de juillet.

A Stabio, près de Chiasso, les habitants n'ont jamais eu chaud que la semaine passée, lorsqu'un record de 36,5 degrés a été mesuré. Il a également fait très chaud à Genève par exemple, avec des températures atteignant 38,1 degrés.

Durée et intensité inhabituelles

Pendant la vague de chaleur de juillet, Lugano a connu 14 jours de chaleur consécutifs et Locarno 13, comme l'a écrit MétéoSuisse, l'Office fédéral de météorologie et de climatologie. Pour Lugano, il s'agit d'un nouveau record depuis le début des mesures en 1864, pour Locarno de la deuxième valeur la plus élevée depuis 1935, le record étant de 18 jours en 2018.

La vague de chaleur de juillet a été l'une des plus longues et des plus intenses jamais mesurées au sud des Alpes, comparable uniquement aux températures très élevées de juillet 2015 et août 2003. Pour la station de mesure de Lugano, il s'agit même de la plus longue vague de chaleur jamais enregistrée.

Meteonews relève que l'été caniculaire avait également laissé des traces dans les statistiques au niveau européen. Ainsi, en juillet, six stations de mesure en Grande-Bretagne ont mesuré pour la première fois de l'histoire plus de 40 degrés, et la ville allemande de Hambourg a également enregistré 40,1 degrés lors de la journée la plus chaude de juillet.

Risque d'incendie généralisé

En Suisse, le risque d'incendie de forêt est présent sur presque tout le territoire en raison de la sécheresse. Vendredi dernier, l'Office fédéral de l'environnement (OFEV) a diffusé un avertissement à ce sujet via Twitter. La carte des dangers de l'OFEV est en grande partie colorée en rouge. Le danger le plus élevé - "très élevé" - est localisé dans huit communes du Valais, dans 15 autres le danger est "élevé".

Le même niveau de danger ("fort") est appliqué dans le reste de la Suisse, à l'exception du nord et du centre du Tessin, de certaines parties des Grisons ainsi que des cantons d'Appenzell Rhodes-Intérieures, Lucerne, Nidwald et Obwald, Schwyz et Zoug. Le danger y est considéré comme "considérable".

Faire la fête sans feux d'artifice

En raison des grands dangers, de nombreux cantons ont édicté des interdictions de faire du feu. Une interdiction absolue de faire du feu en plein air est en vigueur dans les cantons de Fribourg, Genève, Grisons, Tessin, Vaud et Valais. Une interdiction de faire du feu en forêt et à proximité de la forêt est en vigueur dans pratiquement tout le reste de la Suisse.

Pas de rafraîchissement

Des températures plus fraîches ne sont pas l'ordre du jour, , écrit SRF Meteo. Selon les prévisions actuelles, les températures devraient à nouveau avoisiner les 30 degrés la semaine prochaine en de nombreux endroits.

L'expérience historique des étés caniculaires passés ne laisse pas augurer une chute du mercure: certes, le chaud mois de juillet 2006 a été suivi d'un mois d'août frais et humide, selon SRF Meteo. Mais en 2003, 2015 et 2018, le mois d'août est également resté chaud.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Politique

Deux tiers des enfants bénéficient d'un accueil extrafamilial

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Les parents suisses confient souvent leurs enfants à des crèches et des structures d'accueil parascolaire (image d'illustration). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Près des deux tiers (62%) des enfants de moins de 13 ans bénéficient d'un accueil extrafamilial en Suisse. Les parents s'appuient principalement sur les crèches et les structures d'accueil parascolaire (36%) ainsi que sur les grands-parents (28%).

En 2022, les parents se sont le plus souvent tournés vers les crèches (37%) et les grands-parents (35%) pour s'occuper de leurs enfants de moins de 4 ans, indique lundi l'Office fédéral de la statistique (OFS).

Les enfants de 4 à 12 ans ont quant à eux fréquenté avant tout les crèches et les structures d'accueil parascolaire, comme les écoles à horaire continu ou les garderies (36%). Un quart des enfants dans cette tranche d'âge étaient gardés par leurs grands-parents (24%).

La proportion d'enfants confiés à une garde extrafamiliale augmente avec le revenu du ménage: en 2022, elle était deux fois plus élevée (80%) dans la classe de revenus la plus haute que dans la classe la plus basse (41%).

En outre, 60% des enfants des ménages les plus aisés fréquentaient une crèche ou une structure d'accueil parascolaire. Dans les ménages les moins bien lotis, la proportion s'élevait à 24% (1er quintile) et 29% (2e quintile).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

L'Université de Berne se défend contre les reproches des occupants

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Les occupants accusent l'Université de Berne de parti-pris pro-israélien, des reproches contestés par la haute école. (© KEYSTONE/JULIEN GRINDAT)

L'occupation de l'Université de Berne par des étudiants pro-palestiniens s'est poursuivie lundi. Selon les occupants, une centaine de personnes s'est jointe au mouvement entamé dimanche soir. La Haute école rejette les reproches qui lui sont faits.

Les étudiants rassemblés dans le bâtiment d'Uni Tobler reprochent à la direction de l'université d'adopter une position unilatérale pro-israélienne dans le conflit au Proche-Orient. Ils exigent que la haute école coupe ses liens avec les universités de l'Etat hébreu.

Des accusations rejetées par l'alma mater bernoise. Les universités ne sont pas des acteurs politiques, a déclaré un porte-parole à Keystone-ATS. L'Uni de Berne a des accords avec deux universités israéliennes pour des échanges d'étudiants. Il n'y a pas de collaboration plus importante en matière de recherche.

Comme c'est courant dans le monde scientifique, il existe une coopération entre des chercheurs bernois et israéliens dans des grands projets internationaux, par exemple dans le cadre du Cern à Genève, a-t-il ajouté. Il y a aussi des publications communes dans les domaines de la recherche biomédicale ou clinique, en biologie, dans les sciences de la terre ou dans les sciences historiques.

Contre une instrumentalisation

Le porte-parole a rappelé que les hautes écoles ont pour mission de fournir des prestations académiques dans le domaine de la recherche et de l'enseignement. Le maintien du discours académique est d'une importance capitale.

"Les hautes écoles ne peuvent pas tolérer l'exclusion de personnes ou d'institutions qui font partie de la communauté académique", a-t-il souligné. Selon lui, une instrumentalisation des universités n'est pas une condition à un dialogue constructif.

Une soixantaine de militants ont commencé à occuper dimanche soir le restaurant et certaines salles de l'université de Berne. Ils ont appelé au dialogue et affirmé qu'ils ne voulaient pas perturber le fonctionnement de la haute école.

La direction de l'alma mater n'a jusqu'ici pas indiqué si elle laisserait faire les occupants. Elle observe attentivement la situation, a précisé le porte-parole. L'université veut garantir pleinement l'enseignement et prendra, si nécessaire, "les mesures qui s'imposent".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Le climat de consommation est demeuré stable en avril

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Si les craintes pour la situation économique à venir s'estompent quelque peu, les sous-indices pour la situation financière présente et future s'enfoncent dans le rouge. (archive) (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

L'appréciation des perspectives économiques et de la situation financière actuelle et à venir par la population suisse n'a guère évolué en avril, ni sur un an, ni sur un mois.

L'indice du climat de consommation concocté par le Secrétariat d'Etat à l'économie (Seco) s'est en effet inscrit à -38,1 points pendant le mois sous revue, contre -38,0 points en mars et -37,7 en avril 2023, témoignant d'une prudence persistante.

La stagnation est attribuable à un jeu à somme nulle des divers composantes de l'indice. Si les craintes pour la situation économique à venir s'estompent quelque peu, les sous-indices pour la situation financière présente et future s'enfoncent dans le rouge.

Les économistes fédéraux constatent néanmoins lundi une amorce de redressement du côté de la propension des Helvètes à procéder à des acquisitions d'envergure.

Publié sur une cadence mensuelle et non plus trimestrielle depuis février dernier, le sondage du mois d'avril repose sur les réponses de 3062 personnes aux questions du Seco.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Economie

Les banques continuent de soutenir les énergies fossiles (ONG)

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Depuis la signature de l'accord de Paris sur le climat en 2015, ce sont près de 6,9 milliards de dollars de prêts, d'émissions d'actions ou d'obligations qui sont allés aux entreprises du pétrole, du gaz et du charbon. (archive) (© KEYSTONE/APA/APA/HELMUT FOHRINGER)

Les géants bancaires mondiaux, américains et japonais en tête, ont prêté ou arrangé l'an dernier plus de 700 milliards de dollars (634,7 milliards de francs) au profit des énergies fossiles, affirme lundi un consortium d'ONG, un montant néanmoins en repli.

"Les banques doivent de toute urgence cesser de financer l'expansion pétro-gazière et privilégier des financements aux énergies soutenables pour la production d'électricité", a commenté Lucie Pinson, fondatrice et directrice de Reclaim Finance, citée dans un communiqué.

Depuis la signature de l'accord de Paris sur le climat de 2015, qui vise à limiter le réchauffement climatique à 1,5°C par rapport à l'ère pré-industrielle (1850-1900), ce sont près de 6.896 milliards de dollars de prêts, d'émissions d'actions ou d'obligations qui sont allés aux entreprises du pétrole, du gaz et du charbon, selon la dernière édition du rapport "Banking on Climate Chaos".

Dans le détail, les quelque 60 banques étudiées ont consacré l'an dernier 705,8 milliards de dollars à ces différentes formes de soutien financier, un montant en baisse de 9,5% sur un an, à périmètre comparable.

L'américain JPMorgan occupe la place de premier soutien financier aux énergies fossiles, avec près de 41 milliards de dollars l'an dernier (+5,4%), devant les japonais Mizuho et MUFG, selon les données rassemblées par huit ONG, dont Rainforest Action Network, Reclaim Finance et Urgewald.

Les chiffres montrent par ailleurs un retrait progressif des grandes banques françaises depuis 2020.

En 2023, "une des évolutions notables est la réduction des financements des banques françaises à ces entreprises", note Reclaim Finance, plutôt habituée à distribuer les mauvais points.

La contribution des six grandes banques françaises (BNP Paribas, Crédit Agricole, Société Générale et BPCE pour l'essentiel, Crédit Mutuel et La Banque postale pour une infime partie) a été d'environ 40 milliards de dollars l'an dernier, selon l'étude, soit environ 10 milliards de moins qu'en 2022 et 5,6% du total.

BNP Paribas, dans son Rapport climat 2024, à paraître lundi, se fixe "une cible de réduction de 70% de ses émissions financées en valeur absolue pour le secteur pétrole et gaz" d'ici 2030, par rapport à 2022, selon une porte-parole.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Economie

Les caisses de pension accusent des rendements négatifs en avril

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Les caisses de pension dont les avoirs sont déposés chez UBS accusent des rendements négatifs en avril. (archive) (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Les caisses de pension dont les avoirs sont déposés auprès d'UBS ont enregistré le mois dernier une performance moyenne de -0,95% après déduction des frais, selon l'étude mensuel du numéro un bancaire suisse publiée lundi.

Depuis le début de l'année, le rendement est de 3,06% et le rendement annualisé depuis la publication du baromètre en 2006 est de 3,08%, selon l'étude de la banque aux trois clés se basant sur quelque 100 caisses de pensions.

Le mois dernier, l'écart de performance de tous les instituts de prévoyance était de 1,76 point de pourcentage. Le meilleur résultat (-0,20%) a été obtenu par une caisse de pension de taille moyenne totalisant une fortune sous gestion comprise entre 300 millions et un milliard de francs. Le plus mauvais résultat (-1,96%) a été réalisé par une petite caisse de pension avec une fortune sous gestion de moins de 300 millions.

L'écart de performance le plus petit (1,51 point de pourcentage) a été enregistré parmi les grandes caisses de pension, avec un total d'actifs sous gestion de plus d'un milliard.

Au cours du mois d'avril, toutes les classes d'actifs ont connu une performance mitigée. Mesurées en francs, les actions suisses (-2,52%) ont accusé la plus forte baisse, suivies par les actions mondiales (-1,26%). Les obligations cotées s'inscrivait également en négatif, à -0,24% pour celles en francs et à -0,59% pour celles en devises étrangères.

Dans leur analyse, les experts d'UBS observent que "le deuxième trimestre a commencé de manière instable pour les investisseurs. Non seulement les incertitudes géopolitiques ont fait leur réapparition, mais aussi les craintes que les taux d'intérêt américains puissent rester élevés plus longtemps."

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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