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US Steel avertit d'un plan social si son rachat échoue

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Le dossier US Steel est devenu un enjeu de campagne car le groupe est implanté en Pennsylvanie, Etat crucial pour la présidentielle américaine de novembre (archives). (© KEYSTONE/AP/Gene J. Puskar)

L'aciériste américain US Steel a averti mercredi d'un plan social en cas d'échec de son rachat par le japonais Nippon Steel, renvoyant la responsabilité aux candidats à la présidentielle, tous deux opposés à ce mariage.

US Steel a indiqué que sans cette prise de contrôle, il renoncerait à des investissements massifs de modernisation de ses sites de Mon Valley Works (Pennsylvanie) et Gary Works (Indiana).

"Si US Steel devait poursuivre seul", sans s'unir à Nippon Steel, la société "ne prendrait pas les mêmes engagements", a prévenu la direction de cet ancien géant du capitalisme américain, descendant de l'empire de l'entrepreneur Andrew Carnegie.

Lundi, la candidate démocrate à la présidentielle Kamala Harris a affirmé, lors d'une réunion de campagne, vouloir maintenir l'aciériste sous contrôle américain.

Selon le Washington Post, le président Joe Biden s'apprêterait à mettre à exécution la menace qu'il brandit depuis plusieurs mois, à savoir empêcher l'absorption d'US Steel par Nippon Steel.

Annoncée en décembre, cette opération d'un montant de 14 milliards de dollars (11,9 milliards de francs) est suspendue, en l'état, faute d'autorisation des régulateurs.

Sollicitée par l'AFP, la Maison-Blanche a indiqué mercredi que le rapport de la Commission aux investissements étrangers aux Etats-Unis (CFIUS), chargée d'examiner le dossier, n'avait pas encore transmis ses conclusions à Joe Biden. "C'est la prochaine étape", a expliqué un responsable.

L'information a fait chuter de 17,47% le titre de l'aciériste à la Bourse de New York.

Le candidat républicain Donald Trump a, lui, promis de s'opposer à cette opération en cas d'élection.

Le dossier US Steel est devenu un enjeu de campagne car le groupe est implanté en Pennsylvanie, Etat crucial pour la présidentielle américaine de novembre.

Le républicain Donald Trump et la démocrate Kamala Harris sont au coude à coude selon des sondages dans ce territoire qui n'a basculé qu'à quelques dizaines de milliers de voix en 2016 (pour Donald Trump) et 2020 (pour Joe Biden).

Dans un communiqué publié jeudi, Nippon Steel a indiqué être au courant des informations de presse concernant un possible blocage de l'acquisition par Joe Biden, se disant "fermement convaincu que le gouvernement américain doit traiter cette affaire de manière appropriée et conformément à la loi".

"US Steel et l'ensemble de l'industrie sidérurgique américaine seront sur une base beaucoup plus solide" en cas de succès de l'opération, a ajouté la firme japonaise.

L'action Nippon Steel gagnait 1,3% jeudi matin à la Bourse de Tokyo.

"Des milliers d'emplois"

Un rassemblement a eu lieu mercredi au siège de l'entreprise, à Pittsburgh en soutien au projet de reprise, crucial pour assurer que "US Steel sera encore là dans 100 ans", a déclaré Mark Yezovich, employé du groupe depuis 15 ans.

Le syndicat des métallos USW (United Steelworkers) a qualifié cette initiative de "pathétique".

"Cette fusion hypothèquerait l'avenir des travailleurs", a affirmé l'USW, opposé au rachat par crainte d'une casse sociale, même si le groupe japonais s'est engagé à maintenir l'emploi.

"Sans la transaction avec Nippon Steel, US Steel se séparerait, pour l'essentiel, de ses hauts-fourneaux, mettant en danger des milliers d'emplois syndiqués et bien payés", a martelé de son côté le groupe.

L'impossibilité éventuelle de réaliser la fusion entre les deux aciéristes "poserait sérieusement la question du maintien du siège à Pittsburgh", a ajouté l'entreprise.

Mardi, Nippon Steel a une nouvelle fois tenté de rassurer gouvernement américain et syndicat en affirmant qu'après son rachat, US Steel demeurerait "une entreprise américaine" avec une majorité de citoyens américains au conseil d'administration.

Le projet de reprise a déjà été accepté par le conseil d'administration et les actionnaires d'US Steel.

Avant l'entrée en scène de Nippon Steel, US Steel avait rejeté une offre de son concurrent américain Cleveland-Cliffs, qui voulait former un acteur capable de peser sur la scène mondiale, ultra-dominée par des entreprises asiatiques, chinoises en particulier.

Cette proposition avait reçu l'aval du syndicat USW.

"5% de la consommation mondiale"

US Steel est considéré comme une cible attractive car il a déjà réalisé un plan d'investissement pour s'équiper en fours dits à arc électrique.

Cette technologie est moins coûteuse et moins nocive pour l'environnement que celle des hauts-fourneaux traditionnels, car elle utilise de l'électricité plutôt que du charbon.

Il a ouvert deux sites, l'un à Farfield (Alabama) en 2020, l'autre à Osceola (Arkansas) en 2023, qui utilisent l'arc électrique.

Ils se trouvent tous deux dans des régions où l'implantation des syndicats est faible. Leurs personnels ne sont pas rattachés à l'USW.

En cas de renoncement de Nippon Steel, Gordon Johnson, du cabinet GLJ Research, ne voit pas un acteur américain se positionner.

"Les Etats-Unis ne pèsent que 5% de la consommation mondiale, contre 52% pour la Chine", a-t-il rappelé. "Donc même en consolidant toutes les capacités américaines, vous serez toujours dépendant de ce qui se passe en Chine, où l'économie va mal."

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Culture

"Joker: Folie à Deux" nominé sept fois aux Razzie Awards

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Joaquin Phoenix, à gauche sur le cliché, est nominé pour le Razzie du pire acteur pour sa performance dans "Joker: Folie à Deux" (archives). (© KEYSTONE/AP Invision/JORDAN STRAUSS)

En voilà une ironie pour un clown triste: "Joker: Folie à Deux" a été nominé mardi pour sept Razzie Awards, ces prix conçus comme des anti-Oscars. Cette comédie musicale, un échec commercial, est notamment nominée dans les catégories pire film et pire suite.

Le premier "Joker", avec Joaquin Phoenix pour incarner l'ennemi juré de Batman, avait valu un Oscar à l'acteur. Mais cette fois, il est nominé pour le Razzie du pire acteur. Sa partenaire du film, Lady Gaga, est, elle, nominée dans la catégorie de la pire actrice.

Descendu par la critique, le film a rapporté 200 millions de dollars, soit environ un cinquième de son prédécesseur.

"Megalopolis" et "Reagan"

Prix parodiques, les Razzies ont été créés en 1981 pour se moquer de la culture de l'auto-satisfaction d'Hollywood. Ces prix sont chaque année annoncés la veille des Oscars.

Cette année, les nominations font également la part belle à "Megalopolis" de Francis Ford Coppola, nommé dans six catégories.

"Madame Web", film de super-héros très moqué, a également récolté six nominations. Tout comme le biopic présidentiel "Reagan" et l'adaptation du jeu vidéo "Borderlands".

"Unfrosted" de Jerry Seinfeld, une histoire surréaliste sur les pâtisseries Pop-Tarts, est lui nommé dans quatre catégories.

Quant aux Oscars, les nominations sont prévues jeudi.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Brésil: la superficie végétale brûlée par les feux a bondi de 79%

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8,5 millions d'hectares de forêts ont été dévastés en 2024 au Brésil (archives). (© KEYSTONE/AP/ERALDO PERES)

La superficie végétale détruite par des incendies au Brésil a augmenté de 79% en 2024, à 30,8 millions d'hectares, selon un rapport de la plateforme de surveillance MapBiomas publié mercredi. Cela équivaut à une surface supérieure à l'Italie.

Il s'agit de la plus grande surface partie en fumée dans le pays d'Amérique latine sur un an depuis 2019. L'Amazonie, gigantesque région naturelle à l'écosystème crucial pour la régulation du climat, a été la plus affectée avec quelque 17,9 millions d'hectares ravagés, soit 58% du total, et plus que l'ensemble des surfaces brûlées dans tout le pays en 2023, précise l'étude.

L'année 2024 a été "atypique et alarmante", résume Ane Alencar, coordinatrice de MapBiomas Incendie, la plateforme de surveillance de l'observatoire du climat brésilien.

Selon les données officielles, plus de 140'000 départs de feux ont été enregistrés en 2024, du jamais vu en 17 ans et une augmentation de 42% comparé à 2023. Les scientifiques estiment que l'ampleur de ces incendies est liée au réchauffement climatique, qui rend la végétation plus sèche, facilitant la propagation des flammes.

COP30 en novembre

Mais ils sont dans pratiquement tous les cas provoqués par l'homme. Mme Alencar alerte en particulier sur les incendies qui ont touché les forêts, zones-clés pour la capture de carbone responsable du réchauffement climatique: 8,5 millions d'hectares ont été dévastés en 2024, contre 2,2 millions en 2023.

Et pour la première fois en Amazonie, il y a eu plus de forêts brûlées que de pâturages. "C'est un indicateur négatif, parce que, une fois que les forêts succombent au feu, elles restent très vulnérables à de nouveaux incendies", prévient Ane Alencar.

Ces résultats sont particulièrement mauvais pour le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva, alors que la ville amazonienne de Bélem doit accueillir la conférence de l'ONU sur le climat COP30 en novembre.

C'est d'ailleurs l'Etat du Para (nord), dont Bélem est la capitale, qui a le plus souffert des incendies en 2024, avec 7,3 millions d'hectares dévastés, environ un quart du total national.

Le dirigeant de gauche Lula a fait de la protection de l'environnement l'une des priorités de son mandat. La déforestation s'était d'ailleurs inscrite en baisse de plus de 30% sur un an au mois d'août, d'après les statistiques officielles, un plus bas en neuf ans.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Une rare couche de neige recouvre La Nouvelle-Orléans

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17 centimètres de neige sont tombés en un jour à La Nouvelle-Orléans. (© KEYSTONE/EPA/DERICK HINGLE)

Un manteau blanc a recouvert mardi La Nouvelle-Orléans après les plus importantes chutes de neige depuis des décennies dans cette ville du sud des Etats-Unis. La moitié du pays est frigorifiée par un vent venu de l'Arctique.

Dans certains pans du pays, les températures ont plongé de plus de 17 degrés en dessous des moyennes saisonnières, provoquant des fermetures d'aéroports, d'écoles, de centres de soins et de routes, notamment à cause du verglas.

Plus de 170 millions de personnes, sur une population de quelque 330 millions aux Etats-Unis, sont touchées par le vent glacial qui a poussé lundi la cérémonie d'investiture du président américain Donald Trump à se tenir à l'intérieur du Capitole et non à l'extérieur comme le veut la tradition.

"Temps froid dangereux"

Les services météorologiques américains ont fait savoir mardi qu'"un temps froid dangereux" était attendu "sur la plupart du pays", avertissant sur des risques de tempête hivernale et des températures records dans le sud des Etats-Unis.

Les autorités alertent sur les risques de gelures et d'hypothermie dans les régions peu habituées aux températures négatives, comme à La Nouvelle-Orléans, où plus de 17 centimètres de neige sont tombés mardi, soit les plus importantes chutes en un jour depuis 1948.

Dans Bourbon Street, l'artère touristique et festive de la ville, touristes et habitants se sont livrés à des batailles de boules de neige, des images inhabituelles.

Le principal aéroport de la plus grande ville de Louisiane, qui est habituée aux ouragans plutôt qu'aux tempêtes de neige, a annulé ses vols, à l'image d'autres aéroports en Floride et au Texas.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Trump favorable à un rachat de TikTok par Musk

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Donald Trump a signé lundi un décret ordonnant à son gouvernement de suspendre pour 75 jours l'application de la loi interdisant l'application TikTok (archives). (© KEYSTONE/AP/David Zalubowski)

Le président américain Donald Trump s'est dit mardi favorable à l'idée d'un rachat de TikTok par Elon Musk, si le patron de X voulait acheter le réseau social. L'application de l'entreprise chinoise ByteDance est interdite sur le territoire américain depuis dimanche.

Le milliardaire républicain a signé lundi un décret ordonnant à son gouvernement de suspendre pour 75 jours l'application de la loi, afin d'essayer de trouver une solution. Il a également suggéré que l'entité qui rachèterait TikTok devrait "donner la moitié aux Etats-Unis" en échange d'une "licence".

La semaine dernière, l'agence Bloomberg avait publié un article indiquant que le gouvernement chinois serait ouvert à un rachat par Elon Musk, un scénario que TikTok avait qualifié de "pure fiction".

La loi en question, votée par le congrès en 2024 et entrée en vigueur dimanche, impose à la maison mère de la plateforme de la vendre, sous peine d'interdiction sur le territoire américain.

Elle a entraîné l'inaccessibilité au réseau social durant quelques heures en fin de semaine dernière. La loi prévoit de très lourdes amendes pour les fournisseurs d'Internet et les boutiques d'application, jusqu'à 5000 dollars par utilisateur pour ces dernières.

Ces sanctions seraient infligées par le ministère de la justice, à qui Donald Trump a enjoint de ne pas intervenir durant deux mois et demi, le temps de "consulter [ses] conseillers", selon le texte du décret.

La mesure a suffi à rassurer Oracle, l'entreprise américaine qui héberge TikTok sur ses serveurs informatiques, mais pas Apple et Google qui ont retiré le réseau social de leurs plateformes de téléchargement d'applications mobiles dimanche.

Les 170 millions d'utilisateurs qui ont déjà TikTok aux Etats-Unis peuvent donc continuer à s'en servir, mais ils ne peuvent plus mettre à jour régulièrement la plateforme comme d'ordinaire.

Les élus américains avaient justifié le vote de la loi par la nécessité d'empêcher les autorités chinoises d'accéder aux données d'utilisateurs américains ou de manipuler l'opinion aux Etats-Unis.

Interrogé mardi sur sa propre utilisation de l'application sur son téléphone, qui est interdite sur les appareils du gouvernement américain, Donald Trump a répondu qu'il ne l'avait pas, mais qu'il allait la télécharger "tout de suite".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Trump: nouvelles sanctions si Moscou ne négocie pas avec l'Ukraine

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Les Etats-Unis vont "se pencher" sur la poursuite de l'aide militaire à l'Ukraine, a affirmé le président américain. (© KEYSTONE/EPA/AARON SCHWARTZ / POOL)

Le président américain Donald Trump a jugé mardi de "probables" nouvelles sanctions à l'encontre de la Russie si Moscou ne négocie pas la fin de la guerre contre l'Ukraine. "La guerre n'aurait jamais eu lieu si j'avais été président" à l'époque, a-t-il avancé.

Le nouveau président américain a encore indiqué que les Etats-Unis allaient "se pencher" sur la poursuite de l'aide militaire à Kiev, qui se monte à des dizaines de milliards de dollars depuis l'invasion russe de l'Ukraine en février 2022.

"Nous parlons [au président ukrainien Volodymyr] Zelensky", a dit M. Trump. "Nous allons nous entretenir très bientôt avec le président [russe Vladimir] Poutine et nous verrons ce qui se passera".

Le milliardaire républicain, qui avait promis durant la campagne électorale de mettre fin à la guerre en 24 heures, a une nouvelle fois pris à partie l'Union européenne, qui "devrait payer beaucoup plus qu'elle ne le fait actuellement".

Lundi, le président Trump avait mis la pression en jugeant que la Russie courrait à la catastrophe si elle refusait de négocier et de sceller un accord de cessez-le-feu ou de paix avec l'Ukraine.

Quant au président ukrainien, M. Trump a de nouveau estimé qu'il souhaitait "un accord", soulignant par ailleurs que le nombre de victimes de la guerre était largement sous-estimé.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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