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International

Sieste collective à Mexico pour promouvoir le droit à bien dormir

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Les participants ont interrompu le rythme frénétique du centre-ville de Mexico pour participer à "une manifestation pacifique pour le droit au sommeil", (© KEYSTONE/AP/Fernando Llano)

Au milieu de l'un des quartiers les plus animés et les plus bruyants de Mexico, par un chaud vendredi, quelque 200 personnes ont fait une sieste collective au milieu de la rue. Elles célébraient ainsi la Journée mondiale du sommeil.

Allongés sur des tapis synthétiques, la nuque posée sur un oreiller et les yeux couverts par des masques, les participants ont interrompu le rythme frénétique du centre-ville de la capitale mexicaine pour participer à "une manifestation pacifique pour le droit au sommeil", ont indiqué les organisateurs.

"L'idée est que bien dormir, ou faire en sorte que cet événement attire l'attention, puisse aider à lancer de nouvelles politiques publiques" pour promouvoir le repos, a expliqué Guadalupe Teran, médecin du Centre pour le sommeil et les neurosciences, qui a mis en place l'événement avec le gouvernement mexicain.

"Nous avons de longues heures de travail, mais il n'y a pas d'espace dans les entreprises pour garantir une sieste", a-t-elle expliqué à l'AFP.

Méditation guidée

Grâce à une séance de méditation guidée, certains participants ont sombré dans un sommeil profond, trahi par de bruyants ronflements, tandis que d'autres ont réussi à se détendre un instant. Des retraités, une mère accompagnée de sa petite fille ou des promeneurs se sont joints à la sieste collective.

"Dormir et bien se reposer, c'est très bon pour l'attention. Je dois le faire davantage, mais je pense que cette dynamique est très cool, elle encourage le repos", a déclaré Alexia González, une psychothérapeute de 24 ans originaire de l'Etat de Morelos (centre) en visite dans la capitale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

L'architecte de la campagne de Trump possible cheffe de cabinet

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Donald Trump fait monter Susie Wiles sur le podium le 6 novembre à West Palm Beach en Floride. (© KEYSTONE/AP/Alex Brandon)

Le président élu Donald Trump a annoncé jeudi qu'il ferait de Susie Wiles, architecte de sa campagne, sa cheffe de cabinet à la Maison Blanche. La sexagénaire serait la première femme à occuper ce prestigieux poste, un "honneur" selon lui "bien mérité".

"Susie Wiles vient de m'aider à remporter l'une des plus grandes victoires politiques de l'histoire américaine", a salué le républicain dans un communiqué.

Elle "continuera à travailler sans relâche pour rendre à l'Amérique sa grandeur", a assuré Donald Trump, en référence au célèbre slogan de ses campagnes.

Le poste de directeur de cabinet, ou "chief of staff" en anglais est peut-être le plus stratégique de l'exécutif américain. Il s'apparente en France à celui de secrétaire général de l'Elysée.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Liam Payne avant sa mort : cocaïne, alcool et antidépresseurs

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Des fans s'étaient rassemblés pour rendre hommage au chanteur Liam Payne, ancien membre du groupe pop britannique One Direction, à Berlin, au moment de l'annonce de sa mort fin octobre. (© KEYSTONE/AP/Ebrahim Noroozi)

Le parquet argentin a révélé jeudi que l'ex-membre du boys band One Direction Liam Payne avait consommé de l'alcool, de la cocaïne et des antidépresseurs avant sa mort le 16 octobre. Trois personnes ont été inculpées pour notamment lui avoir fourni des stupéfiants.

"Les résultats des études toxicologiques - déjà communiqués à sa famille - ont révélé que, dans les moments précédant sa mort et pendant au moins ses dernières 72 heures, Liam Payne présentait dans son organisme une polyconsommation d'alcool, de cocaïne et d'antidépresseurs", indique le parquet dans un communiqué.

Liam Payne est mort à 31 ans de "multiples traumatismes" et d'une "hémorragie interne et externe" après une chute du balcon de sa chambre d'hôtel à Buenos Aires où il résidait depuis quelques jours.

Son père Goeff Payne a rapatrié son corps en Angleterre mercredi.

Le parquet a également confirmé les premiers résultats de l'autopsie suggérant que les blessures sur le corps de la victime étaient compatibles avec celles d'une chute et qu'une automutilation ou "l'intervention physique de tiers" étaient exclues.

L'autopsie avait révélé que sur les mains de Payne "aucune blessure de type 'défensif' n'a été trouvée, que toutes les blessures étaient vitales et produites simultanément les unes avec les autres".

Autrement dit, de par ces blessures et la position du corps sur le sol, l'autopsie estimait que "Payne n'a pas adopté de posture réflexe pour se protéger (dans la chute) et qu'il est peut-être tombé dans un état de semi-inconscience ou d'inconscience totale".

Une thèse validée jeudi par le parquet : "Payne n'était pas pleinement conscient ou traversait un état de diminution notable ou d'abolition de la conscience au moment de la chute".

Trois mises en examen

L'enquête ouverte sur les causes de la mort, avec l'examen de téléphones portables, d'ordinateurs et de vidéos provenant de caméras de sécurité, de perquisitions dans la chambre d'hôtel et de "nombreuses déclarations de témoins afin de reconstituer les dernières heures de la victime et le déroulement des événements", ont conduit à la mise en examen de trois personnes pour vente de stupéfiants et abandon de personne vulnérable, a annoncé le parquet.

Sans préciser les noms des personnes impliquées, le parquet a précisé que celle qui accompagnait quotidiennement Liam Payne durant son séjour à Buenos Aires était inculpée pour "abandon de personne suivi de mort", un délit puni de 5 à 15 ans de prison, et de fourniture de stupéfiants.

Un employé de l'hôtel "doit répondre d'avoir fourni à deux reprises de la cocaïne à Liam Payne pendant son séjour", et une troisième personne est "inculpée pour avoir fourni à deux reprises des stupéfiants à deux moments différents le 14 octobre".

Dans une vidéo de 2023 publiée sur son compte YouTube, Liam Payne avait avoué avoir été admis dans un centre de désintoxication pour son alcoolisme : "Je suis en quelque sorte devenu quelqu'un que je ne reconnaissais plus vraiment. Et je suis sûr que vous ne le reconnaissez pas non plus", disait-il alors.

Le décès du chanteur a suscité une vague d'hommages à travers le monde.

One Direction, qui fut l'un des boys band les plus lucratifs au monde, avec sa pop lisse et légère, avait sorti en 2016 son cinquième et dernier album studio, "Made in the A.M". L'annonce la même année d'une pause dans la carrière du groupe, jamais officialisée en séparation, avait bouleversé des millions de fans.

Les membres du boys band ont ensuite entamé des carrières solo avec plus ou moins de réussite. Liam Payne avait sorti son premier album, "LP1", en 2019. L'an dernier il avait annoncé travailler sur un deuxième album et venait de sortir un nouveau single en mars 2024. Il était père d'un enfant aujourd'hui âgé de 7 ans.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

La Fed abaisse ses taux d'un quart de point, à 4,50-4,75%

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La décision a été prise à l'unanimité des 12 membres votants du Comité de politique monétaire de la Fed (archives). (© KEYSTONE/FR159526 AP/JOSE LUIS MAGANA)

La banque centrale américaine, la Fed, a abaissé jeudi son principal taux directeur d'un quart de point de pourcentage, le plaçant dans la fourchette de 4,50-4,75%. Une décision prise à l'unanimité, au lendemain de la réélection de Donald Trump à la Maison Blanche.

"Les conditions du marché du travail se détendent", tandis que "l'inflation a fait des progrès dans son retour à l'objectif de 2% (...) mais reste élevée", a commenté le Comité de politique monétaire de la Fed, le FOMC, dans un communiqué publié à l'issue d'une réunion débutée mercredi matin.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Poutine se dit "prêt à reprendre le contact" avec Trump

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Vladimir Poutine a félicité Donald Trump pour son élection à la présidence des Etats-Unis. (© KEYSTONE/EPA/MAXIM SHIPENKOV)

Le président russe Vladimir Poutine s'est dit jeudi "prêt à reprendre le contact" avec Donald Trump après la victoire du républicain à la présidentielle américaine, pour laquelle il l'a félicité.

"Si quelqu'un veut reprendre contact, cela ne me dérange pas. Je suis prêt", a déclaré M. Poutine lors d'un forum, à propos de M. Trump. "Je voudrais profiter de cette occasion pour le féliciter pour son élection à la présidence des Etats-Unis".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Zelensky rejette l'idée d'un cessez-le-feu avec la Russie

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Le président ukrainien a appelé Américains et Européens à être "forts" et à "valoriser" leurs relations. (© KEYSTONE/EPA/PETER KLAUNZER)

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a rejeté jeudi l'idée de discuter d'un cessez-le-feu avec la Russie ou de lui faire la moindre "concession". Cela après que Moscou a intimé aux Occidentaux de négocier sous peine de "destruction de la population ukrainienne".

Le président russe Vladimir Poutine et Donald Trump, qui vient de l'emporter à la présidentielle américaine, se sont dit séparément prêts à discuter l'un avec l'autre.

M. Poutine a affirmé être "prêt à reprendre le contact" avec Donald Trump. "Je pense que nous allons nous parler", a dit le milliardaire américain, qui avait assuré lors de la campagne pouvoir mettre fin à la guerre en Ukraine "en 24 heures".

"On ne peut pas se contenter de dire '(un cessez-le-feu maintenant) et ensuite nous verrons'. Ce n'est pas viable. Et le pire, c'est que c'est irresponsable", a déclaré M. Zelensky lors d'une conférence de presse en marge d'un sommet de la Communauté politique européenne à Budapest, évoquant une "rhétorique très dangereuse".

Le président ukrainien avait assuré plus tôt jeudi que faire des "concessions à Poutine" était "inacceptable pour l'Ukraine et suicidaire pour toute l'Europe", reprenant en partie un discours prononcé un peu plus tôt.

Les appels en vue de négociations entre la Russie et l'Ukraine se font plus insistants après plus de deux ans et demi d'une guerre dévastatrice, y compris chez certains alliés de Kiev.

Le Premier ministre hongrois, Viktor Orban, le dirigeant européen le mieux disposé envers M. Poutine, a répété jeudi son appel à une trêve sur le champ de bataille, pour "donner aux parties belligérantes l'espace et le temps nécessaires pour communiquer et commencer à négocier la paix".

"Pertes" nord-coréennes

M. Zelensky a assuré pour la première fois que les soldats nord-coréens accusés par Kiev et les Occidentaux d'être déployés en Russie pour y épauler les forces de Moscou ont "pris part aux hostilités" et ont subi des "pertes".

Selon lui, 11'000 militaires nord-coréens sont déployés dans la région russe de Koursk, dont les forces ukrainiennes occupent une petite partie depuis une offensive surprise lancée début août.

La Corée du Nord "livre désormais la guerre en Europe", a-t-il déploré.

L'élection de Donald Trump à la présidence américaine a jeté un froid à Kiev, qui craint un désengagement de son principal fournisseur d'armes et de financements dans les mois à venir.

"J'ai parlé au président Trump (...), ça a été une conversation productive mais, bien sûr, nous ne pouvons pas dire quelles actions spécifiques il va entreprendre", a relevé le chef de l'Etat ukrainien.

Il a ainsi appelé Américains et Européens à être "forts" et à "valoriser" leurs relations. "Je crois que le président Trump veut vraiment (parvenir à) une solution rapide. Mais cela ne veut pas dire qu'elle se produira", a-t-il dit.

M. Zelensky a aussi indiqué s'être entretenu à Budapest avec le président français Emmanuel Macron, les deux hommes ayant évoqué l'aide militaire à l'Ukraine et la formation de soldats ukrainiens en France.

"Destruction de la population"

Sur le terrain, une série de frappes russes a fait quatre morts et 40 blessés dans la ville de Zaporijjia, dans le sud de l'Ukraine. Des bombes planantes ont touché un hôpital et des bâtiments d'habitation, selon les autorités locales.

Ces frappes ont eu lieu quelques heures après que le chef du Conseil de sécurité russe, Sergueï Choïgou, a pressé les alliés occidentaux de Kiev d'entamer des négociations avec Moscou s'ils veulent mettre fin aux attaques contre les Ukrainiens.

"La situation sur le théâtre des hostilités n'est pas en faveur du régime de Kiev, l'Occident a le choix : poursuivre son financement (de l'Ukraine) et la destruction de la population ukrainienne ou admettre les réalités existantes et commencer à négocier", a-t-il dit au cours d'une réunion.

Avec le retour à la Maison Blanche de Donald Trump, la balle est dans le camp américain, a par ailleurs estimé jeudi le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov.

"On verra s'il y a des propositions" de la nouvelle administration américaine, a-t-il déclaré.

Série d'attaques

Avec la volonté apparente de casser le moral de la population, la Russie bombarde quasi-quotidiennement l'Ukraine.

Jeudi, une frappe sur le village de Mykolaïvka a provoqué la mort de deux personnes et fait cinq blessés, selon le gouverneur de la région orientale de Donetsk, Vadym Filachkine.

La capitale Kiev a elle été visée par des raids de drones sur la quasi-totalité de la première semaine de novembre, a affirmé l'administration militaire.

La Russie réclame notamment que l'Ukraine lui cède cinq régions du pays et qu'elle renonce à son ambition de rejoindre l'Otan. Des conditions inacceptables pour M. Zelensky, qui insiste sur le retrait pur et simple des troupes russes de la totalité des territoires occupés.

M. Poutine a une nouvelle fois assuré jeudi que Moscou était prêt à négocier avec Kiev sur la base des "réalités actuelles" sur le terrain.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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