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Deux morts dans des frappes sur le sol russe en plein scrutin

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Le scrutin se poursuit samedi à Simferopol, en Crimée, où les mesures de sécurité ont été renforcées dans les bureaux de vote suite à des déprédations. (© KEYSTONE/AP)

Les régions russes frontalières de l'Ukraine ont subi de nouvelles frappes samedi en plein scrutin présidentiel, des attaques qui ont fait au moins deux morts et auxquelles Vladimir Poutine, promis à une réélection triomphale, a juré de répliquer.

A Belgorod, une ville très proche de l'Ukraine et souvent prise pour cible, "deux personnes sont mortes, un homme et une femme", a déclaré le gouverneur de la région du même nom, Viatcheslav Gladkov, ajoutant que huit roquettes avaient été abattues.

Selon lui, l'homme a péri lorsque son camion a été touché et la femme a été tuée sur un site de parking. Le fils de cette dernière a été grièvement blessé et les médecins "se battent pour sa vie". Deux autres personnes ont été blessées.

Une vidéo, diffusée sur les réseaux sociaux, montre une forte explosion sur un lieu de stationnement, une des voitures garées étant projetée par la force du souffle.

En raison de ces attaques, Viatcheslav Gladkov a annoncé que les centres commerciaux de Belgorod resteraient fermés pendant deux jours, comme les écoles de cette ville et de plusieurs districts.

Pas "impunies"

Vendredi, le président Poutine avait assuré que les attaques ukrainiennes sur le territoire russe ne resteraient pas "impunies".

L'Ukraine promet depuis des mois de porter le conflit de l'autre côté de la frontière, en réplique à l'offensive et aux bombardements qu'elle subit depuis plus de deux ans.

Ces dernières semaines, les raids aériens se sont intensifiés et des combattants, se présentant comme des Russes opposés à Vladimir Poutine, disent effectuer des incursions armées.

L'armée russe a dit samedi avoir repoussé des tentatives d'infiltration de groupes en provenance d'Ukraine dans la région de Belgorod.

Les autorités de la partie occupée de la région de Kherson, dans le sud de l'Ukraine, ont par ailleurs affirmé qu'une frappe de drones ukrainiens avait provoqué la mort d'une personne et fait quatre blessés.

"Nos régions souffrent"

Ces attaques se produisent à un moment où le Kremlin veut, avec la présidentielle qui a commencé vendredi et qui s'achèvera dimanche, afficher l'image d'une Russie unie derrière son chef.

A des centaines de kilomètres de Belgorod, les Russes qui votaient samedi à Serguiev Possad, dans la région de Moscou, avaient bien ces actions militaires à l'esprit.

Inessa Rojkova, 87 ans, espère avant tout la "fin de l'opération spéciale", un euphémisme imposé pour qualifier l'offensive en Ukraine. "Pouvez-vous imaginer combien de personnes sont mortes et maintenant nos régions près du front souffrent", regrette-t-elle.

Elena Kirssanova, 68 ans, pense quant à elle que les frappes ont pour but d'"effrayer" la Russie. "Mais ce n'est pas une nation qui se laisse intimider", proclame cette femme dont le suffrage va à Vladimir Poutine.

Le résultat du scrutin ne fait aucun doute, l'opposition ayant été éradiquée.

Dégradations dans des bureaux de vote

Mais le processus électoral a été émaillé d'un certain nombre de dégradations dans des bureaux de vote.

Dès vendredi, une quinzaine de personnes avaient été interpellées dans plusieurs régions pour avoir versé du colorant dans des urnes, lancé un cocktail Molotov sur un bureau de vote ou mis le feu à un isoloir.

Samedi, une femme a été appréhendée pour avoir versé un liquide vert dans une urne à Kaliningrad, ont déclaré les autorités de ce territoire russe enclavé dans l'Union européenne. Une autre a été arrêtée pendant qu'elle "tentait d'introduire" de la peinture verte dans un bureau de vote d'Ekaterinbourg, dans l'Oural, selon l'agence de presse Tass.

La substance versée dans des urnes ressemble à la "zelionka", un antiseptique chirurgical qui a été utilisé au cours d'agressions contre des opposants russes, dont Alexeï Navalny, ces dernières années.

Les mobiles précis de ces actes ne sont pas connus. La cheffe de la commission électorale, Ella Pamfilova, a affirmé que leurs auteurs agissaient pour de l'argent promis par "des salauds, de l'étranger".

Ces incidents ont en tout cas provoqué un renforcement des mesures de sécurité dans les bureaux de vote en Crimée, ont précisé les autorités de cette péninsule annexée à l'agence de presse Ria Novosti. Le scrutin se déroule en effet également dans les territoires ukrainiens occupés, ce que Kiev dénonce.

Attaques sur des raffineries

"On est tous habitués à l'idée que tout est déjà décidé pour nous, on ne peut rien y faire", a commenté, dans un bureau de vote de Moscou, Nadejda, 23 ans.

Elle a dit être allée voter car, sinon, elle aurait eu "des problèmes" avec son employeur.

A chaque élection en Russie, les administrations et les entreprises publiques sont accusées par les ONG spécialisées, l'opposition et des médias, d'orchestrer le vote de leurs employés, sous peine de sanctions.

Selon le média indépendant russe The Bell, classé "agent de l'étranger", la compagnie aérienne russe Aeroflot a ainsi forcé son personnel à se rendre aux urnes.

Des attaques de drones ont par ailleurs été signalées dans la région russe de Samara, à quelque 1000 km de la frontière ukrainienne. Elles ont visé deux raffineries, provoquant un incendie dans l'une d'entre elles, selon le gouverneur régional.

Il s'agissait d'une opération des services de sécurité ukrainiens (SBU), a affirmé à l'AFP une source dans le secteur de la défense ukrainien.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Le président sud-coréen déclare la loi martiale

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Pour le président sud-coréen Yoon Suk Yeol, la loi martiale est nécessaire pour protéger le pays des "forces communistes nord-coréennes" (archives). (© KEYSTONE/EPA/ANTONIO LACERDA)

Le président sud-coréen Yoon Suk Yeol a déclaré mardi la loi martiale. Il a affirmé que cette mesure était nécessaire pour protéger le pays des "menaces posées par les forces communistes nord-coréennes".

"Pour protéger la Corée du Sud libérale des menaces posées par les forces communistes nord-coréennes et éliminer les éléments anti-étatiques (...) je déclare la loi martiale d'urgence", a déclaré le président dans une allocution télévisée.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Un tiers de neige en moins dans les Alpes en un siècle

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Les Alpes italiennes figurent parmi les zones les plus touchées par le recul de la neige. Ici à Bressanone, dans le Trentin-Haut-Adige (image d'illustration). (© KEYSTONE/AP/MATTHIAS SCHRADER)

Les chutes de neige ont enregistré un recul drastique dans les Alpes entre 1920 et 2020, indique une étude coordonnée par le centre de recherche Eurac basé à Bolzano (I) et publié mardi. Elles ont diminué d'un tiers.

Un recul marqué est constaté depuis les années 1980. Il coïncide avec "une augmentation tout aussi nette des températures", explique l'auteur de l'étude, Michele Bozzoli. Selon lui, la tendance des chutes de neige fraîche dans les Alpes est "fortement négative". On peut parler d'une diminution globale de 34%.

Le recul le plus fort est enregistré dans les régions situées en-dessous de 2000 mètres d'altitude et les versants sud, c'est-à-dire en Italie, en Slovénie et dans certaines parties des Alpes autrichiennes.

Dans les Alpes septentrionales, en Suisse et au Tyrol, l'altitude joue "un rôle central". Le recul y atteint 23%. Dans la partie sud-ouest des Alpes, la diminution est de 50%, selon cette étude publiée dans le International Journal of Climatology.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / apa / ans

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Invalidation refusée des résultats des législatives en Géorgie

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En Géorgie, la Cour constitutionnelle a rejeté des plaintes visant à faire reconnaître les élections du 26 octobre comme anticonstitutionnelles (archives). (© KEYSTONE/EPA/DAVID MDZINARISHVILI)

La Cour constitutionnelle de Géorgie a refusé mardi d'invalider les législatives remportées fin octobre par le parti dirigeant, que l'opposition considère truquées et souhaite réorganiser, en pleines manifestations pro-UE dans ce pays du Caucase.

"La Cour constitutionnelle n'a pas accepté les plaintes (...) visant à faire reconnaître les élections du 26 octobre comme anticonstitutionnelles", a-t-elle inidiqué dans un communiqué, précisant que cette décision était "finale".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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L'Ukraine met la pression pour être invitée à rejoindre l'Otan

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"La réunion se concentrera sur comment s'assurer que l'Ukraine, lorsqu'elle décidera d'entrer dans des négociations, le fasse à partir d'une position de force", a assuré mardi Mark Rutte. (© KEYSTONE/AP/Virginia Mayo)

A moins de deux mois du retour de Donald Trump à la Maison Blanche, l'Ukraine a mis mardi la pression sur les pays de l'Otan pour être invitée à les rejoindre. Mais les ministres des Affaires étrangères de l'Alliance, réunis à Bruxelles, devraient temporiser.

La "seule véritable" garantie de sécurité pour l'Ukraine est la "pleine" adhésion à l'Otan, a rappelé mardi la diplomatie ukrainienne. Cette adhésion constituerait une menace "inacceptable" pour la Russie, a rétorqué le Kremlin.

Très prudent, le secrétaire général de l'Otan Mark Rutte s'est contenté de réitérer la position de principe de l'Alliance. Le processus devant conduire à l'adhésion de l'Ukraine est "irréversible", a-t-il ainsi rappelé devant la presse, sans toutefois évoquer un calendrier.

Le ministre ukrainien des Affaires étrangères Andriï Sybiga entend toutefois rappeler ce message lors d'un dîner de travail à Bruxelles avec ses 32 collègues de l'Otan, sans illusion sur les chances d'être entendu cette semaine.

Négocier en position de force

L'Ukraine veut aborder une éventuelle négociation de paix avec la Russie en position de force et avec des garanties de sécurité suffisantes. Et pour elle, une invitation d'adhésion à l'Otan est de loin la meilleure garantie contre la Russie.

Plusieurs pays de l'Alliance, Etats-Unis en tête, sont toutefois réticents à prendre cette "monumentale décision", comme l'a qualifiée un diplomate à Bruxelles.

Peu probable avant Trump

Les responsables américains reconnaissent en privé qu'il est peu probable qu'une telle invitation soit lancée à quelques semaines du début de la nouvelle présidence Trump.

"Un tel geste avant l'arrivée de la nouvelle administration rendrait Trump furieux et il prendrait le contre-pied immédiatement", reconnaît un diplomate européen de l'Otan.

Cette décision prendra du temps et le sujet ne sera réellement évoqué que l'an prochain, avant le sommet de l'Alliance prévu fin juin à La Haye, estime un autre.

Réfléchir aux garanties

Mais d'ici là, il est indispensable de réfléchir aux garanties que l'Otan, ou au moins certains de ses membres, pourraient donner à l'Ukraine, particulièrement au moment où la perspective de négociations de paix semble plus proche, selon cette source.

Donald Trump a promis de faire la paix en Ukraine "en 24 heures" mais sans dire vraiment comment il compte s'y prendre.

Les pays européens de l'Otan redoutent d'être mis à l'écart d'une éventuelle négociation et plusieurs d'entre eux cherchent les moyens de s'assurer une place à la table des discussions, ont expliqué des diplomates de l'Otan.

Envoi de troupes?

Et certains de ces pays n'excluent pas l'envoi de troupes sur le sol ukrainien, pour surveiller par exemple la mise en place d'un éventuel cessez-le-feu, ont indiqué ces diplomates. Cependant, précisent-ils aussitôt, cette discussion n'a pas lieu à l'Otan, mais entre alliés européens. Le sujet ne sera donc pas à l'ordre du jour mardi, ni mercredi, deuxième jour de cette réunion ministérielle au siège de l'Otan.

"La réunion se concentrera sur comment s'assurer que l'Ukraine, lorsqu'elle décidera d'entrer dans des négociations, le fasse à partir d'une position de force", a assuré mardi M. Rutte.

"Le front se déplace d'est en ouest"

Car, a-t-il souligné, "le front se déplace d'est en ouest, et non d'ouest en est". L'armée russe a encore revendiqué mardi la conquête de deux villages dans les régions ukrainiennes de Donetsk (est) et de Zaporijjia (sud), où ses troupes, plus nombreuses que celles de Kiev, sont à l'offensive et gagnent du terrain sur l'ensemble du front à une vitesse inédite depuis mars 2022.

"La Russie ne fait pas de cadeaux. Et nous ne pouvons garantir la paix que par la force: la force de nos armes, de notre diplomatie et de notre coopération", a exhorté lundi à Kiev M. Zelensky, aux côtés du chancelier allemand Olaf Scholz.

Washington a annoncé lundi une aide militaire supplémentaire pour l'Ukraine, évaluée à 725 millions de dollars et comprenant notamment des missiles et des mines antipersonnel, selon le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken.

Lors d'une réunion à l'Otan la semaine dernière à Bruxelles, l'Ukraine avait réclamé des systèmes de défense antiaérienne capables de la protéger du nouveau missile balistique russe Orechnik lancé par Moscou. Ces systèmes incluent le THAAD américain ou le système Arrow (flèche) développé par les Etats-Unis et Israël.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Le brasseur danois Carlsberg cède ses activités en Russie

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Le brasseur danois Carlsberg a annoncé mardi la cession de ses activités en Russie. (archive) (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Le brasseur danois Carlsberg a annoncé mardi la cession de ses activités en Russie, au lendemain de la signature d'un décret par Vladimir Poutine retirant ces activités de la liste des actifs gérés par l'Etat russe.

"Il s'agira d'un rachat par les cadres. Le nouvel actionnaire de contrôle de Baltika Breweries sera une société détenue à parts égales par deux salariés de longue date de Baltika, qui occupent actuellement des postes de direction dans l'entreprise", a précisé le groupe danois dans un communiqué.

Carlsberg avait annoncé en mars 2022 sa décision de quitter la Russie à la suite de l'invasion de l'Ukraine, mettant en vente ses importantes activités dans le pays qui comptaient alors 8.400 salariés.

En juillet 2023, les actions de Baltika, son activité en Russie, avaient été placées "temporairement" sous le contrôle de l'Etat russe, le patron du groupe danois Jacob Aarup-Andersen estimant alors que Carlsberg avait été "volé".

"Depuis l'annonce de notre intention de quitter la Russie en 2022, nous avons épuisé toutes les options possibles pour trouver un moyen de nous retirer complètement de la Russie tout en protégeant nos employés, nos actifs et la valeur de l'entreprise Carlsberg", a déclaré le patron du groupe Carlsberg cité dans le communiqué de mardi.

"Compte tenu des circonstances, nous pensons qu'il s'agit de la meilleure solution possible pour nos employés, nos actionnaires et la poursuite de nos activités", a-t-il ajouté, précisant que cet accord mettait fin à tout litige. Carlsberg va recevoir un montant non divulgué de cash, ainsi que les parts de Baltika dans les activités en Azerbaïdjan et au Kazakhstan.

La vente annoncée ce mardi de Baltika Breweries a été autorisée au préalable par la commission gouvernementale russe chargée de la cession des actifs russes détenus par des entreprises de pays dits "inamicaux".

Si le montant de cette cession n'a pas été dévoilé par Carlsberg dans son communiqué, la Russie avait renforcé début octobre ses critères concernant ces opérations.

La décote du prix de vente par rapport à la valeur de l'actif est ainsi passée de 50 à 60% et la taxe de sortie à payer au budget fédéral a été rehaussée à 35% (contre 15% auparavant), un moyen de dissuader les entreprises occidentales de vendre.

Enfin, toute transaction d'une valeur supérieure à 50 milliards de roubles (environ 445 millions d'euros au taux actuel) doit être approuvée directement par Vladimir Poutine, en plus de la commission gouvernementale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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