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International

Paris et Berlin demandent à l'UE de surveiller Shein et Temu

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Le document mentionne spécifiquement Temu et Shein. Outre la France, il est soutenu par l'Autriche, le Danemark, les Pays-Bas et la Pologne. (KEYSTONE/Christian Beutler) (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Six pays de l'Union européenne, dont la France et l'Allemagne, demandent à Bruxelles de serrer la vis contre les sites de commerce en ligne Temu et Shein soupçonnés de vendre des produits parfois dangereux pour les consommateurs.

"Chaque jour, des centaines de milliers de colis arrivent chez nous, surtout en provenance de Chine, avec des marchandises qui ne respectent pas les règles du marché européen", a déclaré le secrétaire d'État allemand à l'Economie, Sven Giegold, avant une réunion jeudi avec ses homologues à Bruxelles.

Dans un document, consulté par l'AFP, l'Allemagne a demandé à la Commission européenne de "prendre toutes les mesures nécessaires" pour "appliquer rigoureusement" la nouvelle législation de l'UE sur les services numériques (DSA), évoquant des risques de préjudices pour les consommateurs et de concurrence déloyale.

Le document mentionne spécifiquement Temu et Shein. Outre la France, il est soutenu par l'Autriche, le Danemark, les Pays-Bas et la Pologne.

Fin juin, la Commission avait réclamé des informations à Temu et Shein afin de vérifier leur conformité aux règles européennes en matière de protection des consommateurs. Bruxelles a en particulier questionné ces plateformes d'origine chinoise sur les mesures qu'elles mettent en oeuvre afin de permettre le signalement de produits illégaux.

D'autres demandes concernent les interfaces trompeuses ("dark pattern") qui permettent de manipuler le comportement des utilisateurs, la protection des mineurs, la transparence des systèmes de recommandations de produits, ou encore la traçabilité des vendeurs sur ces plateformes.

Ces différents points font l'objet d'obligations ou d'interdictions dans le cadre du DSA entré pleinement en vigueur le 17 février. Les deux entreprises ont affirmé leur volonté de coopérer avec les autorités.

Les demandes d'information sont une première étape qui peut conduire à l'ouverture d'une enquête formelle, et à terme à de lourdes sanctions financières en cas d'infractions avérées à la réglementation.

Bruxelles avait ajouté, respectivement fin avril et fin mai, Shein et Temu à la liste des géants du numérique supervisés directement par la Commission et soumis à des contrôles renforcés sous le DSA.

Cette liste inclut 24 grandes plateformes, dont Amazon, AliExpress, Google Shopping, Facebook, X ou Instagram.

Shein, application fondée en Chine en 2012, est considéré comme un emblème des dérives sociales et environnementales de la mode à petits prix.

Temu, qui connaît une progression fulgurante en Europe grâce à une stratégie de prix cassés, est la version internationale du mastodonte chinois du e-commerce Pinduoduo, né en 2015. Il propose un choix pléthorique de produits: vêtements, jouets, décoration, outils, high-tech...

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Culture

Une pièce romaine à l'effigie de Brutus vendue 1,84 million

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Cet aureus, la monnaie d'or romaine, est "un morceau d'histoire" lié aux derniers chapitres de la République romaine. (© NGSA)

Une rarissime pièce romaine à l'effigie de Brutus, le plus célèbre des assassins de Jules César, a été vendue aux enchères lundi à Genève pour 1,84 million de francs, a annoncé Numismatica Genevensis, responsable de la vente.

La pièce en or a été vendue pour plus de 1,84 million de francs, commission de vente comprise, "à un collectionneur européen", a indiqué la société dans un communiqué.

Sa mise à prix était de plus de 742'000 euros.

La vente a donné lieu à "une intense bataille entre huit enchérisseurs en ligne", a détaillé la maison d'enchères.

Cet aureus, la monnaie d'or romaine, est "un morceau d'histoire" lié aux derniers chapitres de la République romaine, avait expliqué à l'AFP Frank Baldacci, le directeur de Numismatica Genevensis, il y a quelques jours.

La pièce - pesant 8 grammes et d'une dimension similaire à celle d'un euro - a été frappée en 43-42 avant JC par "Brutus et ses amis qui ont assassiné Jules César" en mars 44 avant JC, détaille-t-il.

Dix-sept spécimens

Cet aureus particulier arbore côté face le profil de la tête de Brutus entouré de feuilles de laurier et célèbre au revers ses récentes victoires militaires avec des symboles guerriers. C'est l'un des 17 spécimens connus, selon la maison d'enchères.

Cette pièce, "frappée non pas à Rome mais dans un atelier qui bougeait avec Brutus et ses armées, alors qu'il tentait de s'octroyer le pouvoir après avoir assassiné Jules César", avait aussi une "valeur de propagande", selon M. Baldacci.

La couronne de lauriers est vraiment le signe de "quelqu'un qui veut se promouvoir empereur" qui veut être "calife à la place du calife", avait-il relevé, soulignant l'inscription "IMP" - pour Imperator, chef des armées, titre qui deviendra héréditaire sous l'Empire.

La pièce a été frappée peu de temps avant la bataille très célèbre de Philippes, que Brutus a perdu contre Marc-Antoine et Octave et à l'issue de laquelle il s'est "donné la mort", avait expliqué M. Baldacci.

L'aureus a voyagé à travers les siècles, passant de main en main, à l'abri des regards.

La pièce n'a refait surface que dans les années 1950 lorsqu'elle a été publiée dans le catalogue d'un collectionneur privé. Elle est réapparue par la suite lors d'une vente aux enchères en 2006 à Zurich, où elle a été vendue à un autre collectionneur privé pour 360'000 francs.

La pièce est conservée dans une boîte hermétique pour empêcher toute altération, et pour "garantir son authenticité", avait indiqué M. Baldacci, expliquant que la certification par des sociétés spécialisées se fait notamment en comparant avec d'autres monnaies anciennes, ainsi qu'en examinant l'or utilisé.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Genève

Syriens de Genève: "J'ai cru à un rêve"

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Les Syriens de Genève ne cachent pas leur émotion après la chute du régime de Bachar Al-Assad.  Un tournant historique, qui met fin à un demi-siècle de règne sans partage.

Vive émotion dans la communauté Syrienne à Genève, au lendemain de la chute du régime de Bachar Al-Assad. 50 ans de dictature ont été balayés en une dizaine de jours après une offensive spectaculaire de groupes rebelles.

Un moment historique mais qui reste difficile à réaliser pour ceux qui n'ont connu que le régime d'Assad. Comme Shady Ammane, professeur d'histoire à Genève et fondateur du "collectif Jasmin".

Shady Ammane

Quelle Syrie après la chute du régime de Bachar Al-Assad? Certains Genevois sont prêts à y retourner dès que possible pour participer à la reconstruction du pays. Shady Ammane envisage déjà d'apporter rapidement sa pierre.

Shady Ammane

A peine le président Bachar Al-Assad chassé du pouvoir, que le débat sur l'accueil des réfugiés syriens a repris en Europe. Plusieurs pays, dont la Suisse, ont annoncé un gel des procédures de demandes d'asile pour les requérants d’asile syriens jusqu’à nouvel ordre. Se pose aussi la question du retour en toute sécurité des réfugiés syriens dans leur pays.

Shady Ammane

Reste qu'il faudra du temps avant que les Syriens n'évacuent le traumatisme du régime Assad.

Shady Ammane

 

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International

Des milliers de proches de détenus devant la prison de Saydnaya

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Un homme montre deux cordes en forme de n½ud coulant, trouvées dans la tristement célèbre prison militaire de Saydnaya. Des foules se rassemblent pour entrer dans la prison, connue sous le nom d'« abattoir humain », certains espérant retrouver des parents qui y ont été détenus. (© KEYSTONE/AP/Hussein Malla)

Des milliers de personnes sont massées lundi soir devant la sinistre prison de Saydnaya, à une trentaine de kilomètres de Damas, dans l'attente de nouvelles de leurs proches détenus ou disparus.

La file de voitures s'allonge sur plus de sept kilomètres, et des familles ont allumé en soirée des feux de camp devant la prison, ont constaté des journalistes de l'AFP.

"J'attends dans l'espoir que l'un de mes proches soit retrouvé", dit Youssef Matar, 25 ans, assis sur un rocher, qui pense que dix membres de sa famille sont détenus dans cette immense prison.

"Tous ont été arrêtés par la sécurité" syrienne "sans raison, juste parce que nous sommes de la ville de Daraya", dans les environs de Damas, l'une des premières localités à s'être soulevées contre le président Bachar al-Assad en 2011, explique-t-il.

Morts ou vivants?

"Je suis ici depuis hier (dimanche), ajoute le jeune homme. "Je vais rester jusqu'à savoir s'ils sont morts ou vivants".

Depuis le début en 2011 du soulèvement qui a dégénéré en guerre civile, plus de 100'000 personnes ont péri dans les prisons syriennes, notamment sous la torture, estimait en 2022 l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).

A la même époque, l'OSDH rapportait qu'environ 30'000 personnes avaient été détenues à Saydnaya, dont seulement 6000 avaient été relâchées.

Dès qu'ils sont entrés à Damas dimanche, les rebelles syriens ont annoncé avoir pris le contrôle de la prison de Sednaya et libéré les détenus de cet établissement pénitentiaire symbole des pires exactions des forces du président Bachar al-Assad.

Mais les familles restent convaincues qu'un grand nombre se trouve encore dans des cachots souterrains.

Les Casques blancs, une organisation de secouristes, ont indiqué chercher des "cellules souterraines cachées". Pour le moment, en vain. Malgré des informations contradictoires, ses volontaires défoncent depuis dimanche murs et recoins à coups de masse ou de barres de fer pour tenter de les localiser.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Des milliers de manifestants pro-UE dans la rue à Tbilissi

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Des manifestants pro-UE se sont à nouveau rassemblés à Tbilissi lundi soir. (© KEYSTONE/AP/Pavel Bednyakov)

Des milliers de Géorgiens pro-UE se sont rassemblés lundi à l'extérieur du Parlement à Tbilissi pour une 12e nuit de manifestations contre le gouvernement, accusé de renoncer aux ambitions européennes du pays et de dérive autoritaire prorusse, a constaté l'AFP.

Arborant des drapeaux européens, des manifestants soufflaient dans des trompettes et portaient des bannières avec des slogans anti-gouvernementaux.

Des canons à eau, utilisés lors des nuits de protestations précédentes pour repousser les manifestants, ont été stationnés sur la place de la Liberté, à environ 500 mètres du Parlement.

Cette ex-république soviétique du Caucase est en crise politique depuis les élections législatives du 26 octobre, remportées par le parti au pouvoir du Rêve géorgien mais dénoncées comme truquées par l'opposition pro-occidentale.

La décision, le 28 novembre, du gouvernement de repousser jusqu'en 2028 "la question de l'adhésion à l'Union européenne" a mis le feu aux poudres, provoquant une vague de manifestations pro-européennes à Tbilissi et d'autres villes.

Manifestants dispersés

Ces rassemblements ont pour la plupart été dispersés par la police à coups de canons à eau et de gaz lacrymogène, tandis que certains manifestants ont tiré des feux d'artifice et jeté des pierres sur les forces de l'ordre.

Selon le ministère de l'Intérieur, 402 manifestants ont été interpellés depuis le début des manifestations, la plupart pour "désobéissance" ou "vandalisme", mais "plus de 30" pour des infractions criminelles telle que l'organisation de violences.

De multiples cas de violences policières contre des manifestants et des journalistes ont été documentés par des ONG et l'opposition, des violences dénoncées par les partenaires occidentaux de Tbilissi.

Malgré sa décision de report, le gouvernement assure toujours vouloir intégrer l'UE à l'horizon 2030 et accuse l'opposition et les manifestants de viser une révolution et d'être financés depuis l'étranger.

Le pouvoir a musclé ces derniers jours sa rhétorique envers le mouvement, le Premier ministre Irakli Kobakhidzé promettant "d'anéantir" ses détracteurs, qu'il accuse de "libéralo-fascisme".

La police a perquisitionné plusieurs bureaux de partis d'opposition et arrêté au moins trois meneurs du mouvement, dont le chef du parti Akhali Nika Gvaramia, battu et condamné à 12 jours de prison.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Suez annonce le départ de sa PDG au 31 janvier

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La PDG de Suez, Sabrina Soussan, quitte le groupe au 31 janvier. (archive) (© KEYSTONE/AP/SOPHIE GARCIA)

Le géant de l'eau et des déchets, Suez, a annoncé le départ sa présidente et directrice générale, Sabrina Soussan, le 31 janvier 2025. La présidence du conseil d'administration sera assurée par Thierry Déau, président de Meridiam, dès le 1er janvier.

Sa succession à la direction générale "sera annoncée à la suite d'un processus de recherche et de nomination qui est immédiatement lancé", indique le groupe dans un communiqué transmis à l'AFP. "Sabrina Soussan, jusqu'à son départ, assurera la transition main dans la main avec le nouveau président", ajoute-t-il.

"J'ai décidé après trois années intenses et le sentiment du devoir accompli de me consacrer à d'autres projets que j'annoncerai le moment venu", a déclaré Sabrina Soussan, citée dans le communiqué.

En la remerciant pour son "excellent travail de reconstruction, de structuration et de développement" du groupe depuis trois ans, Thierry Déau a estimé que le groupe bénéficie "d'une situation financière robuste et d'un solide réservoir de projets d'envergure" et "peut aborder l'avenir avec confiance et sérénité".

Suez, dont les actifs à l'étranger ont été réduits en 2022 par une OPA du rival Veolia, a réalisé 8,9 milliards d'euros de chiffre d'affaires en 2023. L'entreprise spécialisée dans le traitement de l'eau et de l'énergie est présente aujourd'hui dans une quarantaine de pays et s'appuie sur 40'000 collaborateurs.

Pour mémoire, Sabrina Soussan a claqué la porte le 1er janvier 2022 de Dormakaba. Elle a occupé le poste de directrice générale chez le spécialiste zurichois de la sécurisation d'accès de janvier 2021 à janvier 2022.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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