L'Inde a intégré le club très fermé des grandes puissances spatiales, en réussissant mercredi à poser un engin spatial près du pôle Sud de la Lune. Un "jour historique", pour le Premier ministre Narendra Modi.
Benjamin Smadja
La journée finit bien
Benjamin SmadjaLa journée finit bien
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L'alunissage de la mission Chandrayaan-3, qui signifie "vaisseau lunaire" en sanskrit, s'est produit à 14h34. Quatre ans après une tentative avortée, le pays le plus peuplé du monde a rejoint le club très restreint des nations qui sont parvenues à mener avec succès une telle opération, en effectuant pourtant nombre de ses programmes à des coûts bien moindres.
La Russie, héritière de l'URSS qui avait réalisé cette prouesse en 1976, vient pour sa part d'échouer dans une nouvelle tentative, sa sonde Luna-25 s'étant écrasée dans la même région. Avant l'Inde, seuls l'Union soviétique, les Etats-Unis et la Chine étaient déjà parvenus à procéder à un alunissage contrôlé.
"C'est un jour historique pour le secteur spatial indien", a écrit Narendra Modi sur le réseau social X (anciennement Twitter). Il est apparu souriant et brandissant un drapeau indien, en marge du sommet des puissances émergentes des Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud), réunies en sommet à Johannesburg.
Moins puissante
Cette nouvelle étape du programme indien, en plein essor, intervient quatre ans après un échec cuisant, l'équipe au sol ayant perdu le contact avec l'engin peu avant l'arrivée sur la Lune.
Conçu par l'Organisation indienne pour la recherche spatiale (ISRO), Chandrayaan-3 comprend un module d'atterrissage baptisé Vikram, signifiant "vaillance" en sanskrit, et un robot mobile, appelé Pragyan ("sagesse" en sanskrit) pour explorer la surface de la Lune.
Cette mission, lancée il y a six semaines, a été plus lente à atteindre la Lune que les missions américaines habitées Apollo des années 1960 et 1970, qui y étaient parvenues en quelques jours.
La fusée indienne est en effet beaucoup moins puissante que Saturn V, celle du programme lunaire américain. Elle a dû effectuer cinq ou six orbites elliptiques autour de la Terre pour gagner en vitesse, avant d'être dirigée vers une trajectoire lunaire d'une durée d'un mois.
Vikram s'est détaché de son module de propulsion la semaine dernière et transmet des images de la Lune depuis son entrée en orbite lunaire le 5 août. Un rover fonctionnant à l'énergie solaire explorera la surface et transmettra des données à la Terre pendant deux semaines.
Ingénieurs qualifiés
Le programme aérospatial indien est doté d'un budget relativement modeste mais qui a été considérablement augmenté depuis sa première tentative de placer une sonde en orbite autour de la Lune en 2008.
Cette mission indienne, d'un coût de 74,6 millions de dollars (67,8 millions de francs), selon les médias, bien inférieur à celui des autres pays, témoigne d'une ingénierie spatiale frugale.
Selon les experts du secteur, l'Inde parvient à maintenir des coûts bas en reproduisant et en adaptant la technologie spatiale existante à ses propres fins, notamment grâce à l'abondance d'ingénieurs hautement qualifiés bien moins payés que leurs confrères étrangers.
La précédente tentative d'alunissage en 2019, qui coïncidait avec le 50e anniversaire de la première sortie sur la Lune de l'Américain Neil Armstrong, avait coûté 140 millions de dollars (136 millions de francs), soit près du double du coût de la mission actuelle.
Premier pays asiatique à placer un satellite en orbite autour de Mars en 2014, l'Inde devrait envoyer une mission habitée de trois jours en orbite terrestre d'ici à l'année prochaine.
Félicitations de Russie
L'agence spatiale russe Roscosmos a félicité mercredi l'Inde, quelques jours après le crash de sa sonde Luna-25 lors d'une mission similaire. "La société d'État Roscosmos félicite ses collègues indiens pour l'alunissage réussi du vaisseau spatial Chandrayaan-3", a indiqué l'agence spatiale russe dans un communiqué.
"L'exploration de la Lune est importante pour toute l'humanité. Dans l'avenir, elle pourrait devenir une plate-forme pour l'exploration de l'espace lointain", a-t-elle ajouté.
Les Chiliens ont commencé dimanche à voter au premier tour des élections présidentielles, sur fond de poussée de l'extrême droite. La campagne a été centrée sur l'insécurité et l'immigration.
Les premiers résultats devraient être connus environ deux heures après la fermeture des bureaux de vote, prévue à 16h00 (20h00 en Suisse). Pour la première fois depuis la fin de la dictature d'Augusto Pinochet en 1990, la droite radicale pourrait revenir au pouvoir.
La communiste Jeannette Jara, candidate de la coalition de centre gauche au pouvoir, arrive en tête des sondages, devant son rival d'extrême droite José Antonio Kast. Mais lors d'un probable second tour, elle est donnée battue par un candidat de droite ou d'extrême droite, du fait du report des voix.
Un Milei chilien
L'extrême droite est aussi représentée par Johannes Kaiser, du Parti national libertarien, souvent présenté comme la version chilienne du président argentin Javier Milei et en progression dans les sondages.
Bien que le pays, riche en cuivre et en lithium, reste l'un des plus sûrs du continent, la criminalité y a sensiblement augmenté. Le taux d'homicides a bondi de 2,5 à 6 pour 100'000 habitants en une décennie et les enlèvements ont atteint 868 cas l'an dernier, en hausse de 76% par rapport à 2021, selon les autorités.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp
L'octuple vainqueur du général de la Coupe du monde Marcel Hirscher a annoncé sur Instagram qu'il repoussait sa rentrée.
Le Néerlandais ne reprendra la compétition qu'au mois de janvier, juste avant les Jeux olympiques de Milan-Cortina (6-22 février).
"Il y a du progrès. La précision s'améliore. Je serai de retour en janvier", a écrit samedi soir le skieur de 36 ans, qui était tombé malade courant octobre et avait renoncé à participer tant au géant d'ouverture à Sölden qu'au slalom de Levi ce dimanche.
Hirscher avait tenté l'hiver dernier un retour après cinq ans sans compétition. Mais après seulement trois courses en Coupe du monde où il avait terminé loin des meilleurs, l'Autrichien, qui court désormais pour les Pays-Bas, s'était rompu le ligament croisé antérieur du genou gauche lors d'un entraînement, signant la fin de sa saison et jetant un gros doute sur la suite de sa carrière.
En juin, il avait annoncé qu'il voulait toutefois tenter un nouveau retour à la compétition pour l'hiver 2025/26, marqué par les JO de Milan-Cortina.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Un adolescent de 12 ans a été grièvement blessé de plusieurs balles sur un point de deal de drogue à Grenoble, dans la nuit de samedi à dimanche, a-t-on appris de source policière. Ses agresseurs ont pris la fuite.
Si le scénario d'une fusillade dans le cadre de trafics de stupéfiants était avérée, l'adolescent figurerait parmi les plus jeunes ainsi visés ces dernières années.
Atteint au dos et aux membres inférieurs, il était en arrêt cardio-respiratoire quand les secours l'ont transporté à l'hôpital avec son pronostic vital engagé, a indiqué à l'AFP une source policière, confirmant une information du quotidien Le Dauphiné Libéré.
Les policiers ont été alertés aux environs de 03H00 par des riverains, qui avaient entendu plusieurs détonations ainsi qu'un véhicule en fuite, a précisé cette source policière.
Neuf étuis de balles de 9 mm ont été retrouvés sur place, dans un secteur qui n'est pas couvert par des caméras de vidéosurveillance, a-t-elle ajouté.
Victime non identifiée
La jeune victime, née en décembre 2012, "serait un mineur non accompagné" et se trouvait dans le coma en milieu de matinée dimanche, a déclaré à des journalistes dont l'AFP le procureur adjoint de Grenoble François Touret de Coucy. L'enquête pour "tentative de meurtre" a été confiée à la police judiciaire.
La victime, pour laquelle les enquêteurs ne disposent pas "d'identité certaine", présente quatre plaies, deux dans le dos, deux dans les jambes, selon le magistrat. Aucun des agresseurs n'est identifié non plus, a signalé M. Touret de Coucy.
Le quartier de Chorier-Berriat, où est survenu le drame, dans l'ouest de Grenoble, est connu pour son passé industriel, mais les friches et les anciens bâtiments d'usines ont été reconvertis en immeubles modernes et certaines zones sont très animées, avec des bars prisés par les jeunes et des restaurants. Mais d'autres zones sont réputées abriter des points de deal.
"Guerre des gangs"
Les fusillades dans le cadre de règlements de comptes entre groupes de trafiquants de drogue ne sont pas rares dans la capitale iséroise et certaines de ses banlieues, les autorités n'hésitant plus à parler de "guerre des gangs".
Entre janvier et avril 2025, cinq hommes, dont deux mineurs, avaient été blessés dans au moins trois fusillades présentées comme des règlements de comptes.
Il y a plus d'un an, le 23 octobre 2024, un adolescent de 15 ans avait péri et un de 17 ans avait été blessé par balles près d'un point de deal disputé entre gangs rivaux en plein centre-ville. Cette fusillade avait été présentée par le parquet comme une vengeance quelques jours après l'assassinat, en banlieue, d'un quadragénaire dont une partie de la famille était connue pour participer "activement" au trafic au point de deal où les deux adolescents avaient été visés.
"Petites mains"
Selon les chiffres de la Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives (Mildeca), en 2024, 61% des condamnés pour infractions liées aux drogues étaient âgés de 15 à 25 ans et près de 10'000 mineurs seraient impliqués dans des affaires de trafic de stupéfiants.
L'âge moyen des "petites mains" employées par les réseaux criminels se situe autour de 15-16 ans avec un recours accru à de très jeunes mineurs, parfois âgés de dix ans, précise la Mildeca.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
L'agence météorologique nippone a mis en garde dimanche contre des retombées de cendres dans le sud du Japon, où un volcan est entré en éruption dans la matinée. Le pays compte plusieurs volcans actifs.
Le Sakurajima, l'un des volcans les plus actifs du pays, situé dans le département de Kagoshima, est entré en éruption avant l'aube, éjectant un panache de cendres et de fumée à plus de 4400 mètres d'altitude dans l'atmosphère, selon l'agence météorologique japonaise (JMA). "Aucun dégât n'a été signalé" pour l'instant, a déclaré un responsable local.
Les météorologues ont toutefois émis un avertissement contre des retombées de cendres d'ordre "modéré" dans les départements de Kagoshima et Miyazaki.
Sur la ceinture de feu
"S'il vous plaît, prenez vos dispositions pour vous protéger de la cendre, en utilisant par exemple des parapluies ou des masques, et assurez-vous de conduire lentement", a indiqué l'agence à l'adresse des habitants concernés.
Le Japon compte de nombreux volcans actifs, parmi lesquels le Sakurajima, un haut lieu touristique, qui crache fréquemment de la cendre et de la fumée. Son accès est actuellement restreint par les autorités.
Le pays est situé sur la ceinture de feu du Pacifique, où une grande partie des tremblements de terre et des éruptions volcaniques survenant sur la planète sont enregistrés.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Avec une tartiflette de plus de 2 tonnes, bénévoles et syndicalistes des Jeunes agriculteurs (JA) de Savoie ont assuré samedi avoir battu un "record mondial" à Albertville. Les produits de la vente iront en grande partie aux élevages bovins ravagés par la dermatose.
Dans six poêles de 2 m de diamètre, ils ont cuisiné le fameux plat savoyard mijoté avec 1,5 tonne de pommes de terre, 300 kg de reblochon, 300 de lardons et 300 d'oignons, selon les organisateurs. L'événement a attiré plus de 3000 personnes.
Le "record mondial" de la plus grosse tartiflette a été battu, a affirmé à l'AFP, à l'issue de la soirée dans une halle olympique d'Albertville comble, François Nardino, co-fondateur de l'association Les Saltimbanques culinaires, organisatrice de l'événement.
L'autre co-fondateur, Mathieu Croset a promis que 60% des bénéfices des ventes seront reversés aux propriétaires des élevages de Savoie et de Haute-Savoie dont les vaches ont été abattues par les services vétérinaires après leur contamination par la dermatose nodulaire contagieuse.
Sur 2700 animaux euthanasiés en France depuis près de cinq mois, plus de 1700 l'ont été dans une zone se partageant entre la Haute-Savoie, la Savoie et l'Ain, premier foyer de l'épizootie qui frappe désormais dans les Pyrénées.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp