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Coronavirus: la Chine déploie de gros moyens

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La température des passagers en provenance de Wuhan est contrôlée, comme ici à la gare de Hangzhou. (©KEYSTONE/AP/MAS)

La Chine a placé en quarantaine deux villes dont la métropole de Wuhan d'où est parti un nouveau virus. Alors que Pékin annonçait un 18e décès, le virus a commencé à se répandre dans le monde et mobilise les autorités sanitaires internationales.

A Berne, l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) se dit "plutôt inquiet" des derniers développements du nouveau coronavirus en Chine. Les autorités préparent des mesures, même s'il n'y a pas de menace pour la population suisse dans l'immédiat, a déclaré Patrick Mathys, responsable à l'OFSP, jeudi à la radio SRF.

Si l'Organisation mondiale de la santé (OMS) décrète que le nouveau virus constitue une "urgence de santé publique de portée internationale", cela aurait surtout valeur de signal. Il s'agirait alors se coordonner pour maintenir l'épidémie sous contrôle, a ajouté M. Mathys, chef de la section gestion de crises et collaboration internationale.

Rien n'est prévu dans l'immédiat en Suisse. "Nous ignorons si l'OMS émettra des recommandations avec l'annonce de l'état d'urgence sanitaire", a poursuivi le responsable. L'OFSP serait prêt à mettre en oeuvre de telles recommandations. Il n'y a pas à ce stade de plan d'action spécial contre le nouveau coronavirus. Mais la Suisse pourrait se servir de divers concepts déjà existants, comme le plan "pandémie".

18 décès confirmés

Le nombre de cas de contamination avérés en Chine est entretemps monté à 571. Un 18e décès consécutif à des complications en lien avec la maladie a été confirmé jeudi.

C'est le premier décès depuis le début de l'épidémie en dehors du berceau de l'épidémie, la province de Hubei dans le centre de la Chine, où les premiers cas sont apparus. La commission sanitaire de la province de Hebei (nord), qui jouxte Pékin, a déclaré dans un communiqué qu'un homme de 80 ans contaminé par le virus était décédé mercredi.

Le coronavirus s'est répandu dans de larges régions de Chine et au-delà des frontières. Il a déjà été identifié au Japon, en Corée du Sud, à Taïwan, en Thaïlande et aux Etats-Unis. Aucune occurrence de la maladie n'a encore été signalée en Europe.

Coeur de l'épidémie, la Chine et plus particulièrement Wuhan, une métropole des bords du Yangtsé de 11 millions d'habitants, voient en revanche leur quotidien chamboulé. Huit Suisses vivent dans cette province, selon le Département fédéral des affaires étrangères qui est en contact avec eux. Aucun n'a exprimé le souhait de rentrer.

Nouvel an

A Wuhan même, plus aucun train ni avion ne doit en principe être mis en circulation depuis 10h00 locales (03h00 suisse). Les péages aux sorties autoroutières de la ville sont fermés. "Les habitants ne doivent pas quitter Wuhan sans raison spécifique", a annoncé le Quartier général chargé de la lutte contre l'épidémie au niveau municipal.

Cette décision est prise afin "d'enrayer efficacement la propagation du virus", a-t-il expliqué, alors que la Chine s'apprête à entrer vendredi dans son long congé du Nouvel an qui occasionne chaque année des centaines de millions de voyages. La ville voisine de Huanggang à 70 km à l'est, qui compte 7,5 millions d'habitants, fait l'objet de mesures similaires. Tout près, Ezhou (1,1 million d'habitants), a déjà fermé sa gare.

Il était encore possible de gagner Wuhan en train ou en avion, même si de nombreux vols étaient supprimés. Mais trains comme avions étaient presque vides, spectacle étrange à la veille du congé du Nouvel An lorsqu'ils sont habituellement pris d'assaut.

Dans le centre-ville, les transports publics étaient à l'arrêt et les festivités du Nouvel An ont été annulées. La quasi-totalité des commerces, y compris cafés et restaurants, étaient fermés. Les livreurs à scooter, habituellement omniprésents dans les grandes villes chinoises, étaient aux abonnés absents.

La ville de Pékin a elle aussi décrété l'annulation des festivités du Nouvel an, qui drainent habituellement des centaines de milliers de badauds dans les parcs pour assister à la traditionnelle danse du lion et du dragon.

Mesures "très très fortes"

A Genève, le directeur de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, a salué mercredi les mesures "très, très fortes" prises par la Chine, estimant qu'elles allaient "diminuer" les risques de propagation hors de ses frontières. Elles sont intervenues alors que l'OMS réunissait son comité d'urgence pour décider si le nouveau virus constitue une "urgence de santé publique de portée internationale".

Les experts n'étant pas parvenus à se mettre d'accord sur la question, l'OMS devait poursuivre la réunion jeudi à partir de 11h00 GMT. L'OMS n'a jusqu'ici utilisé le terme d'urgence internationale que pour de rares cas d'épidémies requérant une réaction mondiale vigoureuse, dont la grippe porcine H1N1 en 2009, le virus Zika en 2016 et la fièvre Ebola, qui a ravagé une partie de l'Afrique de l'Ouest de 2014 à 2016 et la RDC depuis 2018.

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Le bilan du typhon Yagi porté à 9 morts au Vietnam

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La capitale vietnamienne Hanoi n'a pas été épargnée. (© KEYSTONE/EPA/LUONG THAI LINH)

Le super typhon Yagi a emporté des toits d'immeubles, coulé des bateaux et provoqué des glissements de terrain au Vietnam, portant le bilan à neuf morts dans le pays dimanche. Il avait auparavant dévasté plusieurs régions en Chine et aux Philippines.

Une famille de quatre personnes a été tuée dans un glissement de terrain dans la province montagneuse de Hoa Binh, dans le nord du Vietnam, dans la nuit de samedi à dimanche, selon un média d'Etat.

Le glissement de terrain s'est produit après plusieurs heures de fortes pluies provoquées par le typhon, lorsqu'un flanc de colline a cédé et a englouti une maison, a indiqué VNExpress, citant les autorités locales.

Le propriétaire de la maison, âgé de 51 ans, a pu s'échapper, mais sa femme, sa fille et ses deux petits-enfants ont été ensevelis, et leurs corps retrouvés peu après.

Yagi avait touché terre dans le nord du Vietnam samedi, avec des vents dépassant les 149 kilomètres/heure.

Quatre personnes ont trouvé la mort samedi lorsque des toitures se sont envolées, selon les autorités chargées de la gestion des catastrophes.

Dans la province de Hai Duong, un homme a été tué vendredi par la chute d'un arbre sous l'effet de vents violents.

50 cm d'eau

Plusieurs quartiers de la ville portuaire de Haiphong se trouvaient dimanche sous un demi-mètre d'eau, l'électricité était coupée, les lignes et les poteaux électriques étant endommagés, selon des journalistes de l'AFP.

Dans la baie d'Ha Long, site classé au patrimoine mondial de l'UNESCO et situé à environ 70 kilomètres de la ville, les pêcheurs étaient sous le choc face aux dégâts du typhon dimanche matin.

Dans cette zone, au moins 23 bateaux ont été très endommagés ou ont coulé sur l'île de Tuan Chau, selon des habitants.

Pham Van Thanh, 51 ans, a expliqué que les membres d'équipage de son bateau de tourisme étaient restés à bord pendant la nuit. "Le vent nous poussait dans le dos, avec une telle pression qu'aucun bateau ne pouvait résister" a-t-il raconté à l'AFP. "Le premier a coulé. Puis l'un après l'autre".

"Je suis marin depuis plus de 20 ans et je n'ai jamais connu de typhon aussi puissant et violent", a-t-il observé.

Avant de frapper le Vietnam, le typhon Yagi a traversé le sud de la Chine et les Philippines, faisant au moins 24 morts et des dizaines de blessés.

Selon une étude publiée en juillet, les typhons de la région se forment désormais plus près des côtes, s'intensifient plus rapidement et restent plus longtemps au-dessus des terres en raison du changement climatique.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Le candidat de l'opposition a quitté le Venezuela pour l'Espagne

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Edmundo Gonzalez Urrutia, 75 ans, qui avait accepté de remplacer au pied levé comme candidat la cheffe de l'opposition Maria Corina Machado, déclarée inéligible, était visé depuis le 3 septembre par un mandat d'arrêt pour ne pas s'être présenté à trois convocations du parquet (archives). (© KEYSTONE/EPA EFE/HENRY CHIRINOS)

Le candidat de l'opposition qui revendique la victoire à la présidentielle du 28 juillet face à Nicolás Maduro, Edmundo Gonzalez Urrutia, a quitté samedi à la surprise générale le Venezuela pour l'Espagne. Madrid lui a accordé l'asile.

Les autorités vénézuéliennes lui ont délivré un sauf-conduit "dans l'intérêt de la paix" du pays. Le Venezuela est plongé dans une crise politique depuis le scrutin qui a vu officiellement Nicolás Maduro être reconduit pour un troisième mandat de six ans. L'opposition conteste cette réélection.

"Aujourd'hui, 7 septembre, Edmundo Gonzalez Urrutia [...] a quitté le pays. Après s'être réfugié volontairement à l'ambassade d'Espagne à Caracas il y a quelques jours, il a demandé l'asile politique au gouvernement espagnol", a écrit la vice-présidente Delcy Rodriguez sur les réseaux sociaux.

"Je confirme qu'il est parti vers l'Espagne", a déclaré l'avocat de M. Gonzalez Urrutia, indiquant qu'il ne pouvait pas faire d'autres commentaires. Selon une source proche de l'opposition, il a quitté le Venezuela avec sa femme, Mercedes.

Avion de l'armée espagnole

"A sa demande, Edmundo Gonzalez vole vers l'Espagne à bord d'un avion de l'armée de l'air espagnole. Le gouvernement espagnol s'engage à respecter les droits politiques et l'intégrité physique de tous les Vénézuéliens", a précisé le ministre espagnol des affaires étrangères José Manuel Albares sur les réseaux sociaux.

Ancien ambassadeur, M. Gonzalez Urrutia, 75 ans avait accepté de remplacer au pied levé comme candidat la cheffe de l'opposition, María Corina Machado, déclarée inéligible.

L'opposant, qui vivait depuis plus d'un mois dans la clandestinité, était visé depuis le 3 septembre par un mandat d'arrêt pour ne pas s'être présenté à trois convocations du parquet concernant une enquête sur le site en ligne de l'opposition qui le donne vainqueur. Il n'avait pas été vu en public depuis le 30 juillet.

L'enquête porte notamment sur des accusations de "désobéissance aux lois", "conspiration, "usurpation de fonctions" et "sabotage". L'opposition et de nombreux observateurs considèrent la justice aux ordres du pouvoir.

Des milliers de personnes arrêtées

Nicolás Maduro, dont la victoire a été validée par la cour suprême le 22 août, a été proclamé vainqueur avec 52% des voix par le conseil national électoral (CNE), qui n'a pas rendu publics les procès-verbaux des bureaux de vote, se disant victime d'un piratage informatique. Selon l'opposition, qui a publié les procès-verbaux fournis par ses scrutateurs, M. Gonzalez Urrutia a obtenu plus de 60% des voix.

Les États-Unis d'Amérique, l'Union européenne et plusieurs pays d'Amérique latine ne reconnaissent pas la réélection de M. Maduro. Une grande partie de la communauté internationale n'avait déjà pas reconnu sa réélection en 2018 lors d'un scrutin boycotté par l'opposition qui avait crié à la fraude.

Après l'annonce de sa réélection le 28 juillet dernier, des manifestations spontanées ont éclaté. Elles ont fait 27 morts et 192 blessés, tandis que quelque 2400 personnes ont été arrêtées, de source officielle.

"Maduro pense qu'il peut tuer des gens, les faire disparaître, les placer en détention, et que rien ne se passera", avait dénoncé jeudi la cheffe de l'opposition, Mme Machado. "Ce n'est pas vrai [...] Il doit être tenu pour responsable des crimes qu'il a commis".

La Cour pénale internationale (CPI) avait ouvert une enquête contre le Venezuela pour de possibles crimes contre l'humanité après la répression de manifestations de 2017 qui avaient fait quelque 200 morts.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Deux morts et des blessés dans une frappe russe à Soumy

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L'attaque russe a été menée par les airs (archives). (© KEYSTONE/AP)

Une frappe aérienne russe a tué deux personnes et en a blessé plusieurs dans la ville de Soumy, dans le nord-est de l'Ukraine, ont annoncé dimanche matin les autorités ukrainiennes. La région de Soumy est frontalière à celle de Koursk, où Kiev mène une opération.

"Cette nuit [...] l'ennemi a lancé une attaque aérienne sur la ville de Soumy. Deux personnes sont mortes, quatre autres ont été blessées, dont deux enfants", a indiqué l'administration militaire de la région de Soumy sur le réseau Telegram.

Le maire de Soumy, Oleksiy Drozdenko, a fait état sur Telegram de maisons et de voitures détruites ou endommagées, tout comme l'administration militaire, qui a posté des photographies des destructions.

Depuis le 6 août, l'Ukraine mène une incursion dans la région frontalière russe de Koursk, en face de la région de Soumy, dans l'espoir notamment d'y créer une zone tampon pour protéger sa population frontalière des attaques aériennes de Moscou.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Kentucky: chasse à l'homme après une fusillade qui a fait 5 blessés

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L'autoroute I-75 a été fermée dans les deux sens de la circulation. (© KEYSTONE/AP/Camden Mink)

La police a lancé des recherches pour retrouver le suspect de tirs qui ont blessé cinq personnes près d'une autoroute dans le Kentucky aux Etats-Unis, ont annoncé samedi les autorités locales. La fusillade a provoqué un accident de voiture qui a fait d'autres blessés.

Le maire de la ville américaine de London n'a pas précisé leur nombre ni leur état de santé. Le tireur semble avoir dirigé ses tirs, qui n'étaient pas le fruit du hasard, a-t-il ajouté au Louisville Courier Journal, une radio locale affirmant que la fusillade avait été déclenchée "par une altercation entre deux voitures".

Les tirs ont eu lieu dans le comté de Laurel, situé à environ 145 kilomètres au sud de la ville de Lexington dans le Kentucky. Le suspect a ouvert le feu d'un bois bordant l'autoroute I-75, une grande artère nord-sud qui traverse la moitié des Etats-Unis.

Des blessés graves

Il y a eu "plusieurs blessés graves", mais aucun décès n'a été confirmé, a rapporté la chaîne d'information locale WYMT, citant le bureau du shérif du comté de Laurel.

Un homme âgé de 32 ans est soupçonné d'être l'auteur des tirs. Le bureau du shérif a indiqué que le suspect semblait "armé et dangereux" et que l'autoroute avait été fermée dans les deux sens de la circulation.

Le porte-parole de la police de l'Etat du Kentucky a affirmé au Louisville Courier Journal n'avoir "aucune idée de l'endroit où se trouve" le suspect.

Cette fusillade survient après qu'un adolescent de 14 ans a tué quatre personnes, deux élèves de son âge et deux enseignants, en ouvrant le feu mercredi dans son lycée de Géorgie, dans le sud-est des Etats-Unis.

Avec plus d'armes à feu que d'habitants, les Etats-Unis affichent le taux de mortalité par arme à feu le plus élevé de tous les pays développés.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Le Hezbollah tire des roquettes, Israël réplique

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Le Hezbollah libanais dit avoir tiré une salve de roquettes sur une ville du nord d'Israël (archives). (© KEYSTONE/EPA/ATEF SAFADI)

Le Hezbollah libanais et l'armée israélienne ont échangé des tirs transfrontaliers, ont indiqué les deux parties dimanche, au lendemain de l'annonce par le ministère libanais de la Santé de la mort de 3 secouristes tués par une frappe israélienne dans le sud du Liban.

Depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas, entrée dans son 12e mois, le Hezbollah et l'armée israélienne échangent presque quotidiennement des tirs à la frontière israélo-libanaise. Le mouvement islamiste libanais pro-iranien affirme soutenir ainsi son allié du Hamas et les Palestiniens de Gaza.

Le Hezbollah a indiqué tôt dimanche avoir "bombardé avec une salve de roquettes Kiryat Shmona", ville du nord d'Israël, "en réponse aux attaques de l'ennemi (...) et en particulier à l'attaque" qui a coûté la vie à des secouristes samedi dans le village de Froun.

Samedi, le ministère de la Santé libanais avait annoncé que trois secouristes avaient été tués et deux autres blessés, l'un grièvement, dans une frappe israélienne sur Froun.

Le ministère a indiqué que l'attaque a visé "une équipe de la Défense civile libanaise (qui) éteignait des incendies provoqués par les frappes israéliennes dans le village de Froun".

La Défense civile libanaise a indiqué de son côté que trois de ses employés avaient été tués dans "une frappe israélienne qui a visé un véhicule de pompiers après leur intervention sur l'incendie".

Le Premier ministre libanais, Najib Mikati, a condamné l'attaque, déclarant dans un communiqué samedi que "cette nouvelle agression contre le Liban était une violation flagrante des lois internationales".

Kibboutz visé

Le mouvement Amal, allié du Hezbollah, a par la suite déclaré que deux de ses membres figuraient parmi les victimes, tués "alors qu'ils accomplissaient leur devoir humanitaire".

Selon le ministère libanais de la Santé, cette attaque est "la deuxième du genre contre une équipe d'urgence en moins de 12 heures".

Par ailleurs, le Hezbollah a indiqué dimanche que ses combattants avaient également tiré des roquettes sur le kibboutz israélien de Shamir, près de Kiryat Shmona.

Le Hezbollah affirme en règle générale qu'il vise des positions militaires dans le nord d'Israël, tandis qu'Israël dit cibler les infrastructures et les combattants du Hezbollah dans le sud et l'est du Liban.

Dimanche matin, l'armée israélienne a annoncé avoir mené une série de frappes aériennes sur des "bâtiments militaires du Hezbollah" et intercepté des projectiles tirés depuis le Liban au cours de la nuit.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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