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Allemagne: rebond du marché de l'auto, l'électrique cède du terrain

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Au total, 243'102 voitures ont été immatriculées en Allemagne, soit 19,8% de plus qu'en avril 2023. (archive) (© KEYSTONE/AP/HERMANN J. KNIPPERTZ)

Le marché automobile allemand a vu ses ventes rebondir en avril, mais sans que cela ne profite à l'électrique, au point mort après la fin des achats subventionnés, selon les chiffres publiés lundi.

Au total, 243.102 voitures ont été immatriculées en Allemagne, soit 19,8% de plus qu'en avril 2023, a indiqué dans un communiqué l'Agence fédérale pour l'automobile (KBA).

En nombre de jours calendaires comparables, la hausse n'est plus que de 3% sur un an, observe le cabinet EY dans un communiqué.

Ce rebond intervient après les forts coups de frein en mars et février, mais les ventes demeurent encore inférieures de 22% au niveau d'avant-crise du Covid-19, en avril 2019.

Les ventes de voitures électriques, à quelque 29.700 exemplaires, ont reculé de 0,2% en avril sur un an, stoppant l'effondrement des derniers mois qui a suivi l'arrêt des aides gouvernementales en début d'année.

Mais en dépit de rabais consentis par les constructeurs et de nouveaux modèles sur le marché, la part des voitures électriques dans le total continue de baisser, à 12% en avril, en recul de trois points de pourcentage sur un an, pendant que celles des moteurs à essence et diesel ainsi que les hybrides rechargeables augmentent.

"Les voitures électriques ne se vendent pas" et pas qu'en Allemagne car "la montée en puissance de l'électromobilité est désormais au point mort presque partout en Europe", note Constantin Gall, consultant chez EY.

Les clients "doutent des perspectives des voitures électriques si les pouvoirs politiques ne sont plus disposés à promouvoir cette technologie", observe l'expert.

Dans le même temps, le débat sur l'ouverture technologique et l'élimination progressive des moteurs à combustion à l'échelle européenne d'ici 2035 prend de l'ampleur.

"Cette incertitude est un poison pour les ventes de voitures électriques", résume l'expert.

Trois jours de travail en plus qu'en avril 2023 ont par ailleurs conduit à voir la production de voitures particulières s'élever à 399.500 au mois dernier, soit un bond de 26% sur un an.

Berlin maintient l'objectif de voir circuler 15 millions de voitures électriques sur les routes allemandes d'ici 2030, un objectif auquel plus personne ne croit guère chez les observateurs du secteur.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Taïwan intensifie ses patrouilles avant l'investiture du président

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Taïwan a déployé plusieurs navires pour patrouiller le long de ses côtes (archives). (© KEYSTONE/AP Taiwan Ministry of National Defense)

Les gardes-côtes taïwanais ont indiqué dimanche avoir intensifié leurs patrouilles au cours du week-end, la veille de l'investiture du nouveau président taïwanais. Les navires chinois ont accru leur présence dans les eaux proches de l'archipel ces derniers temps.

"Afin d'assurer la sécurité dans les eaux et aux frontières durant la cérémonie d'investiture, la division Kinmen-Matsu-Penghu [...] a lancé une puissante opération de patrouille [...] pour surveiller de près des cibles suspectes", a indiqué les gardes-côtes.

Ils disent avoir envoyé du personnel pour "patrouiller à toute heure du jour et de la nuit" autour de trois îles de l'archipel: Kinmen, Matsu et Penghu.

Le président élu de Taïwan Lai Ching-te prendra ses fonctions lundi dans un climat de pression diplomatique et militaire croissante de Pékin.

A la veille de l'investiture de M. Lai, le ministère taïwanais de la défense a indiqué avoir détecté sept avions et sept navires chinois autour de Taïwan au cours des 24 heures précédant dimanche à 06h00.

Des incidents

La Chine revendique Taïwan comme une part de son territoire et a affirmé ne pas écarter l'usage de la force pour ramener l'archipel sous son contrôle. Pékin maintient une pression militaire sur Taïwan en envoyant presque quotidiennement des avions de guerre, des drones et des navires.

La Chine a envoyé ces derniers mois des gardes-côtes patrouiller autour de l'île de Kinmen, la plus proche de la Chine continentale, distante de moins de cinq kilomètres.

Kinmen a été le théâtre d'une série d'accrochages entre des navires chinois et taïwanais depuis la victoire en janvier de Lai Ching-te, qualifié par Pékin de "dangereux séparatiste" conduisant Taïwan sur le chemin "de la guerre et du déclin".

Un hors-bord chinois transportant quatre personnes s'est notamment retourné près de l'île le 14 février, alors que les gardes-côtes taïwanais le poursuivaient. Deux personnes ont perdu la vie.

Un autre bateau chinois a chaviré dans la zone au mois de mars, faisant encore deux morts parmi les membres de son équipage. La Chine a depuis lors renforcé ses patrouilles dans les eaux proches de l'île de Kinmen.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Un "danger derrière la beauté" des aurores boréales

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Les aurores boréales surviennent quand des flux de particules chargées électriquement sont expulsés depuis la surface du Soleil et atteignent le champ magnétique terrestre (archives). (© KEYSTONE/AP/Hina Alam)

Normalement limitées aux latitudes élevées, des aurores boréales et australes ont récemment ébloui un grand nombre de Terriens. Ce festival de couleurs dans le ciel nocturne a été visible jusqu'au Mexique ou encore en Europe, notamment en Suisse, et en Afrique.

Mais pour ceux chargés de la protection des installations terrestres vulnérables aux tempêtes solaires, le spectacle était moins séduisant et ses causes toujours menaçantes. "Nous devons comprendre qu'il y a un danger derrière cette beauté", a expliqué Quentin Verspieren, coordinateur du programme de sécurité spatiale à l'agence spatiale européenne (ESA).

Même son de cloche chez Mike Bettwy, du centre américain de prévision de météorologie de l'espace, plutôt "concentré sur les impacts potentiellement nuisibles" des tempêtes solaires. A l'origine des aurores boréales, elles peuvent aussi griller des réseaux électriques et des satellites ou exposer des astronautes à des radiations dangereuses.

Les radiations accompagnant un orage géomagnétique peuvent en outre potentiellement "traverser le fuselage" d'un avion de ligne près du pôle nord, selon M. Bettwy. Les compagnies aériennes modifient parfois les trajets de leurs appareils en cas d'orage extrême.

Flux de particules

Les aurores boréales apparues les 11 et 12 mai ont été provoquées par le plus puissant orage géomagnétique depuis les "orages d'Halloween", en octobre 2003, qui avaient provoqué des pannes de courant en Suède et endommagés des réseaux en Afrique du Sud.

Cette fois, les dommages ont apparemment été moindres, selon M. Bettwy, même s'il faudra quelques semaines ou mois avant que les sociétés de satellites ne révèlent d'éventuels dégâts.

Les orages géomagnétiques surviennent quand des flux de particules chargées électriquement sont expulsés depuis la surface du Soleil et atteignent la magnétosphère, le champ magnétique terrestre.

Ces flux de particules sont particulièrement intenses lors des éjections de masse coronale, des éruptions très fortes survenant à proximité des taches solaires. Avec la rotation du Soleil cette tache se trouve près de la tranche de l'astre, déviant d'autant les flux de particules d'éventuelles éruptions. Mais d'ici environ deux semaines, elle se retrouvera à nouveau face à la Terre.

Et dans l'intervalle une nouvelle tache "est en train d'apparaître maintenant". Elle pourrait entraîner "une intense activité dans les prochains jours", a dit Alexi Glover, coordinateur de la météorologie spatiale à l'ESA. L'activité solaire est "tout sauf terminée", selon cet expert.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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"Joe l'escroc", crie Trump, "dérangé", lui répond Biden

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Joe Biden et Donald Trump se sont invectivés devant leurs partisans en Géorgie et au Texas (archives). (© KEYSTONE/AP/Alex Brandon)

L'ex-président des Etats-Unis Donald Trump a de nouveau qualifié l'actuel chef d'Etat américain Joe Biden d'"escroc" samedi au Texas devant les partisans des armes à feu. En campagne en Géorgie, M. Biden taxait au même moment son rival républicain de "dérangé".

En déplacement à Dallas, entre deux audiences à son procès pénal à New York, Donald Trump a reçu le soutien de la National Rifle Association (NRA) lors de sa réunion annuelle, puissant lobby avec qui le milliardaire républicain de 77 ans entretient des relations privilégiées. La NRA lui a versé des dizaines de millions de dollars pour sa campagne victorieuse en 2016.

Devant des milliers de membres de l'organisation, M. Trump a déclaré que Joe Biden était "de loin le pire président dans l'histoire de notre pays" et "d'une connerie sans nom". "Tu es viré! Barre-toi Joe", a-t-il lancé sous les rires de l'assistance, leur affirmant que M. Biden allait s'en prendre à leurs armes à feu.

Il a qualifié Joe Biden de "Joe l'escroc", son épithète favori pour parler du président, estimant qu'il est une "menace pour la démocratie".

"Un perdant"

Ce dernier se trouvait au même moment en Géorgie (sud-est), Etat qu'il a remporté de justesse en 2020, notamment pour faire campagne auprès des électeurs noirs. "Mon opposant n'est pas un bon perdant. Mais c'est un perdant", a dit Joe Biden dans un restaurant à Atlanta, ajoutant que "notre démocratie est réellement en danger".

Vendredi, dans le Minnesota (nord), M. Trump a réaffirmé sa théorie, jamais prouvée, selon laquelle l'élection présidentielle de 2020, remportée par son rival Joe Biden, a été truquée. Le démocrate a réagi samedi, déclarant que son adversaire "n'est pas seulement obsédé par sa défaite de 2020. Il est clairement dérangé".

"Nous ne pouvons pas laisser cet homme devenir président. L'avenir de nos enfants est en jeu", a-t-il déclaré au public réuni à Mary Mac's Tea Room.

Dimanche, Joe Biden doit s'adresser à des étudiants de Morehouse College, une célèbre université de la communauté afro-américaine où a étudié le héros des droits civiques Martin Luther King.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Nouvelle-Calédonie: vaste opération de gendarmes à Nouméa

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Plus de 3200 personnes sont bloquées après la suspension des vols à l'aéroport international de Nouméa. (© KEYSTONE/AP/Cedric Jacquot)

L'État est passé à l'offensive dimanche en Nouvelle-Calédonie pour tenter de "reprendre totalement la maîtrise" du territoire. Une opération d'envergure est notamment menée par des gendarmes sur la route entre Nouméa et l'aéroport international.

La colère des indépendantistes, provoquée par une réforme du corps électoral de l'archipel du Pacifique sud, a enclenché un cycle de violences marquées par des jours et des nuits d'incendies, d'affrontements et de barrages.

En l'absence de vols depuis et vers la Nouvelle-Calédonie, suspendus depuis mardi, l'exécutif français a donné la priorité à la route entre Nouméa et son aéroport international.

Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a annoncé le début dimanche matin d'une "grande opération de plus de 600 gendarmes, dont une centaine du GIGN". Celle-ci doit permettre de "reprendre totalement la maîtrise de la route principale de 60 km".

Supprimer les obstacles

L'opération a consisté à faire partir de Nouméa un convoi pour supprimer tous les obstacles sur cette route. Il est fait entre autres de blindés de la gendarmerie et d'engins de chantier qui déblayent le passage. Toutefois, certains barrages supprimés par le convoi se reconstituent dès son départ.

Des journalistes de l'AFP ont constaté que dimanche à la mi-journée, à Nouméa et dans les communes avoisinantes, la circulation pour ceux qui voudraient sortir de l'agglomération en direction du nord-ouest restait entravée. Des indépendantistes filtrent le passage par de très nombreux barrages, faits de pierres et d'engins divers notamment.

Si ces journalistes ont pu rejoindre l'aéroport de La Tontouta dans l'après-midi, il leur a fallu s'arrêter à divers barrages, dont certains tenus par des hommes munis de bâtons ou d'armes blanches. L'un d'entre eux, à Tamoa, a dit son intention de rester coûte que coûte: "On est prêt à aller jusqu'au bout, sinon à quoi bon?"

Nouveaux renforts attendus

Rétablir cette circulation presse d'autant plus que la Nouvelle-Zélande et l'Australie ont annoncé dimanche avoir demandé à la France de pouvoir poser des avions, afin de rapatrier leurs ressortissants.

"Nous sommes prêts à décoller et attendons l'autorisation des autorités françaises pour savoir quand ces vols pourront avoir lieu en toute sécurité", a indiqué dans un communiqué le ministre néo-zélandais des Affaires étrangères, Winston Peters.

Son homologue australienne, Penny Wong, a affirmé sur X que des appareils de l'armée de l'Air étaient "prêts à s'envoler", mais que la France n'avait pas donné son accord.

Samedi, le gouvernement de Nouvelle-Calédonie estimait que 3200 personnes étaient bloquées en l'absence de vols, soit parce qu'elles ne pouvaient pas quitter l'archipel, soit parce qu'elles ne pouvaient pas le rejoindre.

Les violences ont fait six morts, le dernier en date samedi après-midi, un Caldoche (Calédonien d'origine européenne) à Kaala-Gomen, dans la province Nord. Les cinq autres morts sont deux gendarmes et trois kanak, dans l'agglomération de Nouméa.

Le Haut-commissariat de la République en Nouvelle-Calédonie a annoncé dimanche dans un communiqué l'arrivée prochaine de "plusieurs centaines de forces de sécurité intérieure, de soutien logistique et opérationnel et de sécurité civile", en plus des renforts déjà envoyés.

"Au total, 230 émeutiers ont été interpellés" en près d'une semaine, a-t-il ajouté.

Travail de longue haleine

Reprendre le contrôle devrait être un travail de longue haleine pour les forces de l'ordre. La violence dans certains quartiers chaque nuit montre que les émeutiers restent très déterminés.

"Il y a (...) des zones de non-droit (...) qui sont tenues par des bandes armées, des bandes indépendantistes, de la CCAT. Et dans ces endroits, ils détruisent tout", affirmait samedi sur BFMTV le vice-président de la province Sud de la Nouvelle-Calédonie, Philippe Blaise.

La Cellule de coordination des actions de terrain (CCAT) est une organisation indépendantiste radicale, accusée par les autorités d'inciter à la plus grande violence.

Ecoles fermées

Nouvel exemple des troubles dans la nuit de samedi à dimanche: d'après la chaîne de télévision publique Nouvelle-Calédonie La 1ère, la médiathèque du quartier de Rivière salée à Nouméa a été incendiée. Interrogée par l'AFP, la mairie de Nouméa a répondu dimanche matin n'avoir "aucun moyen pour le moment de le vérifier, le quartier étant inaccessible".

Les mesures exceptionnelles de l'état d'urgence sont maintenues, à savoir le couvre-feu entre 18h00 et 6h00 (9h00 et 21h00 à Paris), l'interdiction des rassemblements, du transport d'armes et de la vente d'alcool et le bannissement de l'application TikTok.

Pour la population, se déplacer, acheter des produits de première nécessité et se soigner devient plus difficile chaque jour. De moins en moins de commerces réussissent à ouvrir et les nombreux obstacles à la circulation compliquent de plus en plus la logistique pour les approvisionner, surtout dans les quartiers les plus défavorisés.

Dimanche matin, la province Sud, qui regroupe près des deux tiers de la population, a annoncé que les écoles resteraient fermées toute la semaine. "Ce temps devra permettre de finir de sécuriser les établissements scolaires, leurs accès et de faire un état des lieux des dégâts afin de retrouver le plus vite possible les conditions d'une reprise de l'enseignement, la semaine suivante, là où cela sera possible", a expliqué la province.

La réforme constitutionnelle qui a mis le feu aux poudres vise à élargir le corps électoral lors des scrutins provinciaux, au risque de marginaliser "encore plus le peuple autochtone kanak", selon les indépendantistes. Adopté mercredi par les députés, après les sénateurs, le texte doit encore être voté par les parlementaires réunis en Congrès, à une date non déterminée.

Le passage de la flamme olympique en Nouvelle-Calédonie prévu le 11 juin a été annulé. "Priorité, vraiment, à la consolidation du retour à l'ordre public, et puis à l'apaisement", a expliqué à la presse la ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Feux de forêt au Canada: ordre d'évacuation levé dans une ville

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Les pompiers ont fait des "progrès significatifs" pour contenir la partie nord de l'incendie ravageant les forêts près de Fort McMurray. (© KEYSTONE/AP/Jeff McIntosh)

L'ordre d'évacuation visant plus de 6000 habitants de la ville pétrolière de Fort McMurray, menacée d'un immense brasier dans l'ouest du Canada, a été levé samedi, ont annoncé les autorités locales. Les pluies récentes ont freiné la progression du feu.

"Nous sommes très heureux de pouvoir accueillir les personnes et qu'elles puissent rentrer chez elles en toute sécurité", a déclaré le maire, Sandy Bowman, dans un communiqué. Les habitants avaient fui mardi dernier en raison d'un incendie hors de contrôle ayant brûlé des milliers d'hectares.

Outre la pluie, des "progrès significatifs" ont permis de contenir la partie nord de l'incendie, a précisé le maire. Malgré ces améliorations, le brasier reste "hors de contrôle" sur plus de 19'000 hectares, ont indiqué les pompiers de la province de l'Alberta.

Située dans cette province de l'ouest du Canada, la ville de Fort McMurray, 70'000 habitants, est connue pour être le centre névralgique de la production de pétrole du Canada. Elle est aussi le symbole de la plus grosse catastrophe naturelle de l'histoire du pays, en matière de destruction, après avoir été partiellement ravagée par les flammes en 2016.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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