Trois juges ont condamné mercredi la grâce accordée par le président américain Donald Trump aux personnes jugées coupables pour l'assaut du Capitole, siège du Congrès, le 6 janvier 2021. "Aucune grâce ne peut changer la vérité tragique", a lancé l'une d'elles.
La décision prise lundi soir par le président Trump "ne peut pas effacer le sang, les excréments, la terreur que la foule a laissés derrière elle" ni "ne peut réparer la brèche dans la tradition sacrée américaine de transition pacifique du pouvoir", a ajouté dans un commentaire d'ordonnance d'abandon de poursuites contre un émeutier, la juge fédérale de la capitale des Etats-Unis, Tanya Chutkan.
A peine investi lundi, M. Trump a signé à la Maison-Blanche un décret graciant quelque 1270 personnes, qu'il a qualifiées d'"otages", reconnues coupables pour l'assaut du Capitole lors de la certification il y a quatre ans de la victoire de Joe Biden. S'y ajoutent 14 membres des mouvements d'extrême droite Oath Keepers et Proud Boys, dont la peine a été commuée en période de prison déjà purgée.
Depuis lors, des procureurs par intérim à Washington abandonnent par dizaines les poursuites contre les accusés encore en instance de jugement, ce que des policiers et des élus ont qualifié de "trahison".
"Impunité" dénoncée
Deux autres juges fédérales de Washington, qui avaient présidé des procès d'assaillants du Congrès, ont également dû valider mercredi l'abandon de poursuites, tout en condamnant vivement ces grâces.
La juge Beryl Howell a ainsi balayé toute base factuelle à l'abandon des poursuites, contestant ce que le président Trump a jugé être une "grave injustice nationale infligée au peuple américain". La magistrate a dénoncé une "impunité", une "perspective dangereuse" que des "comportements contraires à la loi se reproduisent à l'avenir" et une "atteinte à l'Etat de droit".
Enfin, sa consoeur Colleen Kollar-Kotelly a aussi estimé qu'effacer une procédure judiciaire et gracier les assaillants "ne changera pas la vérité de ce qui s'est passé le 6 janvier 2021".
Elle s'est réjouie que "soient préservés pour l'avenir des milliers de vidéos, retranscriptions de procès, verdicts et commentaires judiciaires". Ce sont autant de données "immuables qui constituent la vérité", a-t-elle conclu.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Leschot
5 février 2018 à 20 h 40 min
Virer toute une équipe et dire que c’est la directrice qui était mobbée. Trop facile ! Alors pourquoi le président et le comité de la ligue ont refusé une médiation extérieure ? Comment peut-on aider des gens malades et aussi maltraiter ses collaborateurs ? Et ils vont engager des nouveaux qui se laisseront faire de peur d’être aussi virés. Non, non, ce n’est pas normal.
Marie
15 février 2018 à 21 h 09 min
Je suis choquée par ces nouvelles. Le personnel à la Médiane, rue Leschot, était toujours à l'écoute. Ils m'ont beaucoup soulagée pendant des périodes difficiles - le mésothéliome de mon compagnon. Les conférences sur divers sujets étaient très appréciées. Et aussi la compréhension du personnel que les ondes du Wi-Fi peut aggraver les cancers et autres maladies - ainsi, la Médiane a pris la décision de bannir le Wi-Fi des lieux, un des seuls endroits sans ondes à Genève !