Le budget de la Ville de Genève est sous toit. Après 18 heures de débats entamés samedi, le Conseil municipal a adopté lundi soir un budget déficitaire de 69,9 millions de francs en réintroduisant les mécanismes salariaux.
Le gel de ces mécanismes avait suscité la colère des employés de la Ville et entraîné une grève jeudi dernier. Cette mesure décriée a toutefois été enterrée lundi soir et le budget a été voté par une majorité du législatif, composée des socialistes, des Vert-e-s, du groupe Ensemble à gauche-Union populaire et du MCG.
"Sur proposition du Conseil administratif, l'ensemble des mécanismes salariaux a été réintroduit, pour un montant de 5,9 millions et l'indexation a été réévaluée à 0,1%", annonce la Ville de Genève dans un communiqué.
Elle précise que la prime d'ancienneté pourra être convertie en jours de congé, sur base volontaire, générant une économie estimée à 1,2 million.
Eviter le pire
Une économie supplémentaire de 3,6 millions a été trouvée via une réévaluation des amortissements et des primes de l’assurance dommages liée aux bâtiments, ainsi qu'une réduction des charges de fonctionnement de l'administration.
"Les ajustements réalisés par le Conseil administratif et le Conseil municipal ont permis de trouver une majorité pour voter le budget", relève Alfonso Gomez, le maire de Genève, en charge des finances.
Cité dans un communiqué, il ajoute que "l'enjeu a consisté à éviter à tout prix de soumettre la Ville au régime des douzièmes provisionnels. Cette situation aurait aggravé lourdement le déficit, rendant plus difficile encore le retour à l'équilibre d’ici 2033."
Plusieurs moutures
Le Conseil administratif de la Ville de Genève avait proposé un premier projet de budget le 24 septembre, lequel prévoyait un déficit de 62,1 millions. Mi-octobre toutefois, les partis de droite et du centre avaient refusé l'entrée en matière et contraint l'exécutif à présenter un nouveau budget.
Un second projet avait été dévoilé le 12 novembre avec un déficit de 69,3 millions, intégrant la suspension des mécanismes salariaux.
Avec les ajustements trouvés et votés lundi soir, le budget 2026 présente finalement un déficit de 69,9 millions pour des charges de 1,4 milliard.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Leschot
5 février 2018 à 20 h 40 min
Virer toute une équipe et dire que c’est la directrice qui était mobbée. Trop facile ! Alors pourquoi le président et le comité de la ligue ont refusé une médiation extérieure ? Comment peut-on aider des gens malades et aussi maltraiter ses collaborateurs ? Et ils vont engager des nouveaux qui se laisseront faire de peur d’être aussi virés. Non, non, ce n’est pas normal.
Marie
15 février 2018 à 21 h 09 min
Je suis choquée par ces nouvelles. Le personnel à la Médiane, rue Leschot, était toujours à l'écoute. Ils m'ont beaucoup soulagée pendant des périodes difficiles - le mésothéliome de mon compagnon. Les conférences sur divers sujets étaient très appréciées. Et aussi la compréhension du personnel que les ondes du Wi-Fi peut aggraver les cancers et autres maladies - ainsi, la Médiane a pris la décision de bannir le Wi-Fi des lieux, un des seuls endroits sans ondes à Genève !