+3,9% des ventes de voitures de tourisme en 2019, ce sont les chiffres affichés par l'association des importateurs auto-suisse. Un chiffre qui s'explique par la baisse de la valeur cible de CO2 par kilomètres, de 130 à 95 grammes.
Ce taux limite de CO2 par kilomètres concerne 85% du parc automobile actuel, ce qui a donc incité les marques à appliquer des remises sur les voitures, et a par conséquent augmenté le nombre de ventes de cette année 2019. Depuis 2012, les importateurs de voitures se voient sanctionnés en cas d'émission de CO2 dépassant ce taux. Les explications de Laurent Pignot, responsable communication pour le Touring Club Suisse:
Laurent Pignot
Responsable communication TCS
Laurent PignotResponsable communication TCS
Laurent PignotResponsable communication TCS
En parallèle, les voitures à propulsion alternative -électrique, hybrides, à gaz et hydrogène - ont la côte auprès des Suisses, elles ont pour la première fois dépassé la barre des 10% de part des ventes. Il s'agissait donc en 2019 de 13,1% des véhicules vendus, un bond en avant prédictible dans la dynamique actuelle. Bien que cela ne représente encore qu'une moindre part du total des véhicules en circulation, l'augmentation est amenée à se poursuivre dans les prochaines années.
L’électrique, un bon choix en Suisse
Les voitures à propulsion alternative qui s'installent peu à peu sur le marché Suisse posent malgré tout certaines interrogations. Sont-elles vraiment idéales pour l'environnement, sont-elles économiques pour l'acheteur? Selon Laurent Pignot, c'est en effet un bon choix pour l'environnement dans notre pays, ce qui ne serait pas le cas partout. En cause, la composition du mix énergétique, ou bouquet énergétique, c'est à dire la répartition des différentes formes d'énergies primaires consommées. En l'occurrence, nous parlerons ici du mix énergétique utilisé pour la production d'électricité. En Suisse, il est composé à environ 60% d’énergie hydraulique, complété par 30% d’énergie nucléaire. L'Allemagne, par exemple, a quant à elle un mix énergétique composé de 44% d’énergies fossiles et 13% de nucléaire. En terme d'équivalent CO2, la Suisse se place en bonne position par rapport aux autres pays européens (environ 20g par kWh en Suisse en 2016 contre 460g par kWh pour le mix européen moyen).
Pays: Norvège, Autriche, Suisse, Suède, Italie, France Allemagne, Europe
Laurent pignot nous a renseigné sur les avantages d'une voiture électrique par rapport à un véhicule à moteur thermique:
Laurent Pignot
Responsable communication TCS
Laurent PignotResponsable communication TCS
Laurent PignotResponsable communication TCS
De ce point de vue, une voiture électrique en Suisse atteint donc plus rapidement un seuil au delà duquel elle émet moins de gaz à effet de serre qu'une voiture à moteur thermique. Le seuil se situe en moyenne à 40'000 km en Suisse selon le modèle du véhicule.
Cout pour le consommateur et énergie grise
Au delà des faits évoqués plus tôt, le calcul pour la pertinence de l'achat d'une voiture électrique n'est pas si simple. En effet, on peut se demander sa rentabilité économique pour l'acheteur. Si à l'achat, un véhicule électrique coûte généralement plus cher, il est rentabilisé assez rapidement en terme de carburant. Selon Swiss Energyscope, rouler 100 km coûterait 3 francs d'électricité, contre 11 francs d'essence. Le consommateur y gagnerait aussi pour l'entretien, moins coûteux pour l'électrique.
De plus, un des facteurs importants à prendre en compte est celui de l’énergie grise, c'est à dire l’énergie nécessaire à la fabrication de ces véhicules et notamment leurs batteries. En effet, cette production consomme beaucoup d’énergie et réduit considérablement l'avantage pris. En fonction du modèle de la batterie, la production d'une voiture électrique et de sa batterie émet entre 12 et 21 tonnes de CO2, sur un total moyen d'environ 35 tonnes de CO2 pour la vie d'une voiture. Une part importante et non négligeable dans le calcul global.
Zoug n'est plus qu'à une victoire des demi-finales des play-off de National League. Le double champion en titre a battu Rapperswil 3-0.
Une réussite de Grégory Hofmann à la 19e, une autre de Dario Simion à la 52e, un gros match de Leonardo Genoni et voilà Zoug aux portes du dernier carré.
On ne sait pas si Dan Tangnes a retrouvé la formule de la potion magique, mais il est clair que son EVZ ressemble à nouveau à un vrai candidat au titre. Cela fait même depuis un mois que l'on sent l'équipe de Suisse centrale dans une tendance haussière.
Mais lorsque le coach norvégien décide de remettre Hofmann avec Kovar et Simion, on sent qu'il a très envie de recréer la magie d'un trio qui lui a beaucoup apporté et même s'il avait séparé les trois hommes l'an dernier face à Zurich en finale.
Cette victoire se veut pourtant collective avec une défense sereine et un Genoni qui a même réussi à ne pas encaisser de but lorsque deux Saint-Gallois se sont présentés devant lui. C'est finalement Abdelkader qui a pu inscrire le but de la sécurité dans la cage vide à la 57e.
Zoug va maintenant tenter de clore l'affaire à l'extérieur vendredi lors de l'acte V.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Personne n'a trouvé la combinaison gagnante du Swiss Loto mercredi soir. Pour empocher le gros lot, il fallait cocher le 11, 16, 20, 27, 35 et 42. Le numéro chance était le 6, le rePLAY le 4 et le Joker le 064438.
Lors du prochain tirage samedi, 2 millions de francs seront en jeu, indique la Loterie Romande.
https://jeux.loro.ch/games/swissloto/
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
La commune d'Anniviers (VS) a choisi un secteur situé près du télésiège des Grands Plans à Grimentz pour son projet de parc solaire. Situé à 2450 m d'altitude, le périmètre jouit d'un ensoleillement favorable.
"La commune souhaite participer à l'approvisionnement en électricité du pays en s'associant aux mesures urgentes de la nouvelle loi sur l'énergie", écrit-elle mercredi, en marge d'une séance d'information à la population sur son projet de parc solaire.
Le territoire communal, gorgé de soleil en altitude, est "particulièrement propice à la production d'électricité photovoltaïque", relèvent les autorités.
Compatible avec le ski et le bétail
Après avoir évalué dix sites potentiellement intéressants, le Conseil municipal - en collaboration avec le comité du consortage, les remontées mécaniques de Grimentz-Zinal et les entreprises Oiken et Alpiq - a porté son choix sur un secteur situé sur les terres de l'alpage du Marais.
Ce site d'environ 130'000 mètres carrés est situé en dehors des zones protégées et bénéficie d'un excellent ensoleillement. L'installation ne perturberait nullement les activités déjà présentes dans la zone, à savoir les exploitations de l'alpage et du domaine skiable, précise la commune.
Le site permettrait de produire de 10 à 12 GWh d'électricité par année, dont la moitié d'octobre à mars. Les panneaux seraient montés sur des cadres, portés par des mâts à deux mètres du sol, de quoi permettre au bétail de continuer à paître.
L'installation serait démantelée à la fin de sa durée de vie (30 ou 60 ans), et le sol remis dans son état originel.
20 à 25 millions
Le projet est devisé entre 20 et 25 millions de francs, dont le 60% serait couvert par les subventions fédérales. Il est porté par différents partenaires locaux. L'actionnariat sera à 60% en mains valaisannes par le biais de la commune, d'Oiken et des remontées mécaniques de Grimentz-Zinal. Le solde sera détenu par Alpiq.
Pour finaliser le dossier, le comité de pilotage doit encore procéder à plusieurs études complémentaires, notamment.
Si le consortage et l'Assemblée primaire donnent leur feu vert, la mise en service pourra être faite en 2026.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
La société hydro-électrique Grande Dixence SA a produit l'an dernier 2142 gigawattheures (GWh). C'est 39 GWh de plus qu'en 2021. L'année 2022 a été caractérisée par des apports en eau "exceptionnels", indique mercredi l'entreprise dans un communiqué.
Les températures et l'ensoleillement élevés de l'été ont entraîné une fonte glaciaire particulièrement importante. Au total, 604,5 millions de mètres cubes d'eau ont été amenés dans le lac des Dix. Il s'agit du deuxième résultat le plus élevé depuis la mise en service du barrage. Sur ce total, 58% ont été amenés par pompage.
Par rapport à la moyenne des dix dernières années, la production est en baisse de 5%. Ce recul s'explique notamment par le fait que certains volumes d'eau ont été réservés pour remédier à une éventuelle pénurie d'électricité au début 2023, explique Grande Dixence SA.
La société "a pu compter sur la flexibilité et la bonne performance de l'usine de Bieudron pour turbiner ces eaux". Après plus de six ans de travaux, les centrales de Fionnay et de Nendaz ont été partiellement remises en service au début de cette année.
Pour 2022, les actionnaires ont payé 162,5 millions de francs de charges, soit 7,59 centimes par kWh. Les collectivités publiques ont touché 45,8 millions sous forme de redevances hydrauliques ou d'impôts divers.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats