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Actualité

Glyphosate : attention danger ?

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L'Union Européenne a prolongé l'utilisation du pesticide, le glyphosate, pour les cinq prochaines années. Le magazine Bilan s'intéresse aux tenants et aboutissants de cette mesure. La journaliste Chantal de Senger a décortiqué cette mesure dans Radio Lac Matin.

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International

Notre-Dame retrouve huit cloches à trois mois de sa réouverture

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La cathédrale parisienne accueille ses nouvelles cloches (Archives). (© KEYSTONE/AP/AURELIEN MORISSARD)

De "Gabriel", et ses plus de quatre tonnes, à la plus petite "Jean-Marie", baptisée en hommage au cardinal Lustiger: Notre-Dame de Paris accueille jeudi le retour des huit cloches de son beffroi nord, à moins de trois mois de la réouverture de la cathédrale.

"Ces cloches, c'est la voix de la cathédrale, celles qui sonnent tous les jours", s'est réjoui Philippe Jost, président de l'établissement public Rebâtir Notre-Dame de Paris, maître d'ouvrage du chantier de restauration, à leur arrivée par camion à 11h00.

*Cela nous projette vers la renaissance de Notre-Dame", a-t-il ajouté, au milieu de quelques dizaines de curieux venus faire des photos des cloches.

Les huit cloches doivent être bénies à la mi-journée par Mgr Olivier Ribadeau Dumas, recteur-archiprêtre de la cathédrale Notre-Dame de Paris.

Pour permettre la restauration de la tour nord, atteinte par les flammes de l'incendie géant du 15 avril 2019, ces cloches portant le nom de personnalités ayant marqué la vie du diocèse et de l'Eglise avaient été déposées en juillet 2023.

Elles ont été depuis nettoyées de la poussière de plomb, révisées et restaurées dans la fonderie normande qui les avait réalisées en 2013, avant de retrouver jeudi la cathédrale parisienne.

Réouverture le 7 décembre

Ces cloches pèsent entre 4,162 tonnes pour "Gabriel", la plus lourde, et 782 kg pour la plus "légère", celle portant le nom de Jean-Marie Lustiger, archevêque de Paris de 1981 à 2005.

Fondues en 2013 à l'occasion des 850 ans de la cathédrale, elles font partie d'un ensemble de vingt cloches que compte la cathédrale, avec notamment les deux bourdons de la tour sud.

Désormais revenues à Notre-Dame, elles seront remontées dans le beffroi dans les "deux, trois prochaines semaines" et seront testées pour être prêtes pour la réouverture, selon M. Jost.

Après cinq ans d'un chantier colossal, qui a mobilisé 250 entreprises et des centaines d'artisans, la cathédrale doit rouvrir le 7 décembre. Des travaux sont toujours en cours pour finir la restauration du bâtiment et permettre le retour du public à Notre-Dame, où une dizaine de millions de personnes se pressaient chaque année avant l'incendie.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Sport

Young Boys: deux ans de plus pour Loris Benito

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Loris Benito: deux ans de plus avec YB. (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

Loris Benito a prolongé son contrat avec les Young Boys jusqu’au 30 juin 2027. Il courait jusqu’à la fin de la présente saison.

Blessé depuis le début de l’année au genou mais très proche d’un retour en première équipe après trois apparitions avec les M21, le défenseur international de 32 ans s'est imposé l'an dernier comme l'un des atouts maîtres des Young Boys, Son nouveau positionnement en défense centrale avait procuré une plus grande assise à l'équipe.

Loris Benito a porté une première fois les couleurs bernoises de 2015 à 2019 avant de revenir au club à l’été 2022. Il a gagné quatre titres de champion et une Coupe de Suisse avec les Young Boys.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

La RTS devra économiser 10 millions de francs en 2025

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La Radio Télévision Suisse devra économiser 10 millions de francs en 2025. Elle envisage de supprimer 55 postes (archives). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

La Radio Télévision Suisse (RTS) devra économiser 10 millions de francs en 2025. Elle envisage de supprimer 55 postes équivalents temps plein, a-t-elle annoncé jeudi. En cause: la hausse des prix et une baisse continue des recettes commerciales.

La part de redevance perçue par la Société suisse de radiodiffusion et télévision (SSR) étant insuffisante, le groupe doit économiser 50 millions l'an prochain. La RTS veut tout faire pour limiter l'impact sur le personnel et va "miser autant que possible sur les fluctuations naturelles", relève son directeur Pascal Crittin, cité dans le communiqué.

Le nombre de licenciements devrait ainsi être inférieur à 30 sur les 1800 collaborateurs que compte l'entreprise. D'importantes économies sont prévues au niveau des modes de production, avec notamment une simplification de la réalisation d'émissions et la suppression de celles qui ne sont pas prioritaires. Toutes les mesures ont été mises en consultation auprès du personnel.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Pétrole: la faible croissance de la demande plombe les prix

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Le ralentissement de l'économie chinoise pèse sur le prix du baril de l'or noir (archives). (© KEYSTONE/AP The Greeley Tribune/ALEX MCINTYRE)

L'Agence internationale de l'énergie (AIE) a revu à la baisse jeudi sa prévision de croissance de la demande de pétrole pour 2024, sous l'effet du ralentissement de l'économie chinoise, et pointe un prix du baril au plus bas depuis près de trois ans.

La demande mondiale de pétrole devrait croître de 900'000 barils par jour en 2024, soit 70'000 barils par jour de moins que prévu par l'AIE dans son précédent rapport mensuel.

L'AIE n'a cessé de revoir ses prévisions à la baisse cette année: début 2024, l'agence tablait sur une croissance de 1,2 million de barils par jour (mb/j), soit 300'000 b/j de plus qu'aujourd'hui.

La demande totale cette année ne devrait pas dépasser les 103 mb/j, estime l'organisation basée à Paris, qui observe qu'au premier semestre, la demande de pétrole n'a augmenté que de 800'000 barils par jour, soit la hausse "la plus faible depuis 2020".

Ce manque de vigueur s'explique principalement par l'atonie de l'économie chinoise, dont la demande de pétrole a chuté en juillet de 280'000 barils par jour par rapport à juillet 2023.

Mais "en dehors de la Chine, la demande de pétrole est au mieux timide", explique l'AIE, soulignant que "la croissance a également commencé à fléchir dans les marchés émergents".

Le déclin rapide de la croissance de la demande de pétrole a entraîné une forte baisse des prix du baril. Le prix du baril de Brent est passé mardi sous les 70 dollars pour la première fois depuis décembre 2021, soit "20 dollars de moins qu'en avril 2024", note l'AIE.

L'offre, de son côté, reste robuste, et a crû de 80'000 b/j, à 103,5 mb/j en août, les tensions politiques en Libye et des maintenances en Norvège et au Kazakhstan ayant été compensées par "des flux plus importants en provenance du Guyana et du Brésil", analyse l'AIE. Sur l'année, la croissance est de 1,4 mb/j par rapport au mois d'août de l'année précédente.

Pour 2025, l'Agence internationale de l'énergie mise à nouveau sur une croissance de la demande mondiale de pétrole "modérée", à 950'000 b/j, et estime que l'offre devrait croître plus vigoureusement, prévoyant une hausse de 2,1 mb/j.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

OIT: plus de la moitié de la population a une couverture sociale

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L'Organisation internationale du travail (OIT) dirigée par Gilbert Houngbo demande un soutien international pour garantir davantage de protection sociale dans tous les pays (archives). (© KEYSTONE/PIERRE ALBOUY)

Plus de la moitié de la population mondiale, près de 53%, est désormais protégée par de la couverture sociale, une première. Mais les habitants des pays pauvres sont toujours largement exclus, déplore l'Organisation internationale du travail (OIT) à Genève.

En moins de dix ans, la part de la population couverte a pris dix points de pourcentage, selon le rapport mondial sur la protection sociale dans le monde publié jeudi. "C'est une amélioration significative", a affirmé à la presse la sous-directrice générale Mia Seppo.

Mais 3,8 milliards de personnes manquent toujours de couverture. Dans les 20 pays les plus vulnérables face à la crise climatique, 91,3% des habitants ne s'appuient sur aucune protection sociale, soit plus de 350 millions de personnes.

Ce chiffre atteint même 2,1 milliards dans les 50 Etats les plus menacés. Dans le monde, plus de trois quarts des enfants n'ont toujours pas obtenu de couverture adaptée, alors qu'ils sont très exposés aux effets du changement climatique.

Les femmes sont elles moins protégées que les hommes. La part atteint 50,1% chez elles contre 54,6% chez les seconds. "La protection sociale universelle est en tête de liste des outils dont nous disposons pour nous aider à faire en sorte que la crise climatique n'aggrave pas les inégalités et l'exclusion", estime le directeur général de l'OIT Gilbert Houngbo.

Parmi les possibilités, le rapport mentionne la sécurité des revenus et l'accès aux soins. L'organisation ajoute que la protection sociale peut aider les entreprises et les travailleurs pendant le passage à l'économie verte, de même qu'à garantir des emplois décents.

Anticiper les prochaines menaces

Mais les lacunes sur la couverture sociale et le manque d'investissements empêchent les pays de tirer le meilleur de cet instrument, ajoute-t-elle. En moyenne, ceux-ci attribuent 12,9% de leur Produit intérieur brut (PIB) à la protection sociale, hors santé. Le chiffre varie toutefois de 0,8% dans les pays pauvres à 16% dans les pays riches.

L'OIT demande aux autorités d'établir une approche de protection sociale qui anticipe les prochaines menaces, notamment climatiques. Les Etats moins aisés ont besoin de près de 309 milliards de dollars supplémentaires par an, soit environ 53% de leur PIB, pour garantir une couverture sociale minimale.

"Aucun pays ne peut faire face au changement climatique sans protection sociale", affirme une autre responsable de l'OIT. L'organisation demande davantage de financement pour lutter contre le réchauffement, l'application du fonds des "pertes et dommages" climatiques pour les pays en développement et une fiscalité progressive.

Parmi les pistes figure le désinvestissement des fonds de pensions des énergies non renouvelables. Les enveloppes de ceux-ci dans les pays riches atteignent 53'000 milliards de dollars. L'organisation mentionne aussi les compensations pour les salaires perdus en cas de températures élevées. Elle appelle la communauté internationale à soutenir tous ces efforts.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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