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Géraldine Savary ne se représentera pas

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La conseillère aux Etats Géraldine Savary a annoncé mardi sa décision de ne pas se représenter aux élections fédérales de 2019. (©KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Géraldine Savary ne sollicitera pas un nouveau mandat lors des élections fédérales 2019. Attaquée pour ses liens privilégiés avec le milliardaire Frederik Paulsen, la conseillère aux Etats socialiste vaudoise renoncera aussi à la vice-présidence du PS dès décembre.

"La pression médiatique dont je fais l'objet a atteint ma santé. Je n'ai plus la force nécessaire pour mener de front mon mandat et une nouvelle campagne électorale qui s'annonce difficile", a déclaré la sénatrice mardi devant la presse à Lausanne. Et d'ajouter qu'elle ne sera "évidemment pas candidate à la vice-présidence du Conseil des Etats" l'an prochain.

Accompagnée du Vaudois Roger Nordmann, chef de groupe socialiste aux Chambres, Géraldine Savary a reconnu des "erreurs d'appréciation" dans ses relations avec Frederik Paulsen, président de Ferring à Saint-Prex (VD) et consul honoraire de Russie dans le canton de Vaud.

"Image égratignée"

"Je suis consciente que les déplacements que j'ai faits en Sibérie, à Grenade et la contribution de Frederik Paulsen aux campagnes Savary-Recordon interpelle dans ma famille politique et ailleurs. Cela égratigne mon image et celle de mon parti," a-t-elle poursuivi.

La conseillère aux Etats, qui fêtera bientôt ses 50 ans, dit "assumer ses erreurs et en prendre la responsabilité". "Je ne suis pas prête à faire n'importe quoi pour ma carrière. J'ai toujours eu conscience qu'il y avait une vie après le Parlement. Je n'imaginais pas que les choses se feraient de cette manière-là", a-t-elle déclaré, la voix par moments étranglée.

Comptes transparents

"Pour faire la transparence complète", Géraldine Savary a annoncé que le comité de campagne Savary-Recordon avait reçu 7000 francs supplémentaires de Frederik Paulsen pour le 2e tour du Conseil des Etats en 2011. Elle a admis avoir omis d'en informer son parti.

Cumulé avec le premier don de 8000 francs de Frederik Paulsen, la limite a été dépassée de 2500 francs pour chaque candidat. Le PS n'accepte en effet pas de versement dépassant 5000 francs par candidat, ni de don d'entreprise.

A l'époque, le parti n'a, à aucun moment, souhaité vérifier ces comptes. Mme Savary a précisé que les dons ont été versés sur les comptes de comités de campagne. Ils n'ont rien coûté au contribuable. Au total, le comité a récolté 41'000 francs en 2011.

Des bosses communes

Interrogée sur ses liens avec le milliardaire, l'élue a raconté l'avoir rencontré en Sibérie. "C'est quelqu'un avec qui je ne partage pas grand-chose, en tout cas pas des convictions politiques. Mais on avait deux ou trois bosses communes. Une relation d'estime est née".

"Sa situation fiscale ne m'était pas connue ni en 2011, ni en 2015. Je n'étais pas au courant qu'il était au forfait", a-t-elle assuré. La sénatrice a souligné que la pression dont elle a été l'objet l'a "atteinte personnellement et dans sa santé", estimant que les médias avaient franchi certaines limites.

Départ regretté

Le renoncement de Mme Savary est une grande perte pour le PS qui regrette cette décision, a relevé Roger Nordmann. Elle n'a enfreint aucune loi. Elle ne s'est pas enrichie. Son choix montre son grand sens des responsabilités, a-t-il noté.

Frederik Paulsen regrette lui aussi la décision de la conseillère aux Etats. Il dénonce "le harcèlement médiatique et politique" qui s'est abattu sur une "femme brillante". Le milliardaire est "déçu" de constater que la décision est liée au soutien qu'il lui a apporté.

Difficile à supporter

Les Verts vaudois regrettent, mais comprennent que Géraldine Savary ait décidé de ne plus se représenter. Ils admettent qu'il faut instaurer une transparence totale en matière de financement politique.

Les campagnes médiatiques qui s'attaquent à la vie privée sont difficiles à supporter, souligne le PLR. Il estime que le fait que la sénatrice aurait dû demander une dérogation à son parti pour se représenter a dû jouer un rôle. Quant au PS, son comité directeur se réunit mardi soir. Il ne communiquera pas avant mercredi.

Source ATS

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Economie

CS: manifestation à Zurich contre une forme d'"arnaque"

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Credit Suisse a distribué des milliards en bonus et en dividendes, critiquent les manifestants. (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

Après la reprise de Credit Suisse par UBS, plusieurs centaines de personnes ont manifesté lundi soir sur la Paradeplatz à Zurich. Les Jeunes socialistes et d'autres organisations et partis avaient appelé à protester contre une forme d'"arnaque".

Il est scandaleux que la grande banque se soit enrichie pendant des années et que la collectivité doive maintenant payer. L'établissement a distribué des milliards en bonus et en dividendes, relèvent les organisateurs dans l'appel à manifester. Les responsables doivent rendre des comptes.

"Profits privés, pertes pour l'Etat", pouvait-on lire sur une banderole. Durant la manifestation, des slogans comme "brisons le pouvoir des banques et des multinationales!" ont été scandés.

La lutte contre la crise climatique, une prévoyance vieillesse sûre ou l'aide aux personnes en quête de protection sont soi-disant trop chères, mais pas le sauvetage des banques, ont souligné plusieurs orateurs. Ils ont appelé à la "décence" et à la "responsabilité". "Si le monde était une banque, vous l'auriez sauvé depuis longtemps", proclamait une banderole.

Outre les Jeunes socialistes, le mouvement de la grève du climat, les Jeunes Verts, le PS zurichois, les Verts zurichois, la Liste Alternative, le collectif de la grève féministe de Zurich et Unia ont également participé à cette manifestation, qui était autorisée.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

Rachat de Credit Suisse: 9500 à 12'000 postes sont menacés (BAK)

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Des milliers d'emplois pourraient disparaître à Zurich. (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Le rachat de Credit Suisse par UBS ne causera pas de graves dommages à l'économie suisse, estime lundi l'institut de recherches et conseils économiques BAK Economics. Néanmoins, jusqu'à 12'000 emplois pourraient disparaître.

Les deux banques comptent actuellement au total 37'000 emplois (équivalents plein temps/ETP) en Suisse. A moyen terme, le démantèlement du réseau de succursales et d'autres mesures de rationalisation consécutifs au rachat "entraîneront probablement la perte de 9500 à 12'000 ETP", ont calculé les experts.

Zurich sera le canton le plus touché: le potentiel de suppressions d'emplois est évalué entre 6500 et 8000 ETP. Soit 0,9% de l'ensemble des emplois cantonaux.

Malgré cela, il ne faut pas craindre une augmentation soudaine du taux de chômage, relève l'institut. Le processus de rationalisation d'UBS prendra plusieurs années. De plus, une partie des personnes concernées devrait être facilement employable sur le marché du travail, qui se caractérise par une pénurie de travailleurs qualifiés.

Selon BAK Economics, les effets négatifs de l'opération resteront largement limités au secteur bancaire. Le deal "réduit le risque d'une crise bancaire générale et permet de maintenir les services financiers sans restriction pour les clients de Credit Suisse".

BAK Economics maintient ses prévisions de croissance du PIB réel suisse pour 2023 à 0,7% et à 1,6% pour 2024.

Les sorties de fonds de la part de clients à l'étranger devraient désormais cesser, prévoit encore l'institut. En revanche, la perte de valeur ajoutée subie par la place financière suisse "risque d'être permanente". S'y ajoutent les incertitudes quant à l'éventuel impact sur le développement des activités internationales de gestion de fortune des banques suisses.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Rachat de Crédit Suisse: Fabienne Fischer inquiète pour l'emploi

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La conseillere d'Etat genevoise Fabienne Fischer, en charge de l'economie et de l'emploi (DEE), s'exprime sur le rachat de la banque Credit Suisse par la banque UBS, lors d'une conference de presse, ce lundi 20 mars 2023 a Geneve. (KEYSTONE/Salvatore Di Nolfi)

À Genève, le rachat de Crédit Suisse préoccupe la ministre de l'économie Fabienne Fischer. 1700 emplois sont en jeu au bout du lac. Des réunions avec les partenaires économiques doivent avoir lieu ces prochains jours. 

Fabienne Fischer est inquiète. La ministre genevoise de l'économie craint les conséquences sur l'emploi du rachat de Crédit Suisse (CS) par UBS. Le CS fait travailler environ 700 personnes et l'UBS compte quelque 1000 collaborateurs. Les deux établissements représentent 10% des emplois bancaires recensés au bout du lac. Avec des centaines d'emplois en jeu, la ministre souhaite éviter une casse sociale. Fabienne Fischer Conseillère d'Etat en charge de l'économie détaille son plan d'action.

Fabienne Fischer Conseillère d'Etat en charge de l'économie

A ce stade, difficile pour le canton d'avoir une idée du nombre exact de postes menacés. Mardi, la conseillère d'Etat fera le point de la situation avec des représentants de la FER (Fédération des entreprises romandes), de l'Association suisse des employés de banque et de la fondation Genève place financière.

Peu de marge de manoeuvre

Une chose est sûre: la banque n'est pas un domaine où la réinsertion sera aisée. Le secteur a réduit ses effectifs ces dernières années. L'office cantonal de l'emploi, devra identifier les profils des professions pour mieux les réorienter.

La conseillère d'Etat a indiqué qu'elle ne s'était pas encore entretenue avec la direction régionale du Crédit Suisse. Elle le fera dès que les responsables de la banque auront reçu l'autorisation de s'exprimer. Mais la marge de manoeuvre du canton est faible comme l'explique Fabienne Fischer Conseillère d'Etat en charge de l'économie.

Fabienne Fischer Conseillère d'Etat en charge de l'économie

Les autorités sont également soucieuses des répercussions que ce rachat va provoquer pour la place financière genevoise. Le tissu économique pourrait en souffrir, le CS comptant parmi sa clientèle un certain nombre de PME.

MH avec Keystone-ATS

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Suisse Romande

La forêt en fête samedi à Sauvabelin

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La partie officielle se tiendra au pied de la tour de Sauvabelin (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

La forêt sera en fête samedi à Sauvabelin, sur les hauts de Lausanne. Au menu de cette 11e édition d'Arbracadabra, des démonstrations de débardage à cheval, des ateliers forestiers et nature, des contes et des concerts.

La manifestation a pour thème le rôle des forêts dans la protection du climat. Des professionnels de la forêt, des associations et des artistes participeront à cette journée, organisée par la ville de Lausanne en partenariat avec l'association Arbracadabra.

Une place de choix sera réservée à la filière forestière et aux métiers de la forêt. Des stands informeront sur l'actualité du plan canopée, qui vise à rafraîchir la ville, et le projet 123... Nature, qui cherche à dresser un état des lieux de la biodiversité.

Des stands de restauration et une buvette seront à la disposition du public, qui est invité à se rendre à la fête à pied ou en transports publics. Une navette est proposée depuis le parking-relais des Avettes (proche de Grand-Vennes), la Sallaz et Sauvabelin.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

La coalition Ensemble à gauche manifeste devant Crédit Suisse à Genève

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(KEYSTONE/Salvatore Di Nolfi)

Une quinzaine de personnes, de la coalition Ensemble à gauche, ont manifesté lundi devant l'agence Crédit Suisse, à Genève, au lendemain de l'annonce de son rachat par UBS.

Elles ont dénoncé les actions de la banque et le soutien de la BNS à UBS. "Il faut absolument rétablir un contrôle sur les banques et sur la BNS", a livré la députée au Grand Conseil genevois, Françoise Nyffeler, au micro de Keystone-ATS.

"Si le climat était une banque ils l'auraient déjà sauvés", c'est le slogan scandé par la douzaine de militants de gauche qui ont menée une action devant Crédit Suisse à Bel Air. Ils ont protesté contre le rachat du numéro deux bancaire suisse par l'UBS.

Les manifestants ont déploré l'utilisation d'argent public pour racheter l'établissement bancaire alors qu'ont leur refuse des moyens pour sauver le climat. Téo Frei membre d'Ensemble à Gauche.

Téo FreiMembre d'Ensemble à Gauche

Une motion va être déposée par Ensemble à gauche dans les prochains jours. Celle-ci souhaite que le Conseil d'Etat en tant qu'actionnaire de la BNS, exige de la transparence sur l'utilisation des fonds et plus de contrôle démocratique.

Avec ATS Keystone.

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