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Genève

Un crédit d'étude de plus de 20 millions pour de futurs axes vélos

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Le Grand Conseil genevois a voté un crédit d'étude de 20,15 millions de francs pour développer les grands axes vélos (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le Grand Conseil genevois a voté jeudi un crédit d'étude d'un peu plus de 20 millions de francs visant à élaborer des axes forts destinés aux cyclistes sur l'ensemble du territoire cantonal. Les travaux pourraient commencer en 2026 pour se terminer en 2032.

Le projet de loi a été accepté par 71 voix contre 19. Au total, douze axes ont été identifiés. L'objectif est de relier efficacement les différents centres urbains du canton tout en assurant une cohérence globale avec la région. L'étude devra estimer les gabarits nécessaires, évaluer la dureté foncière ou encore identifier les secteurs à améliorer.

Ce crédit de 20,15 millions s'inscrit dans le cadre de la mise en oeuvre du plan climat cantonal. Elaboré par le Conseil d'Etat, ce plan fixe une réduction de 60% des gaz à effet de serre d'ici 2030, la neutralité carbone à 2040 et une diminution de 40% du trafic individuel motorisé d'ici 2030.

"Il faut donc offrir des alternatives", a souligné le conseiller d'Etat Serge Dal Busco. "Quand les aménagements cyclistes sont réalisés, leur fréquentation est spectaculaire", a insisté le conseiller d'Etat. Près d'une centaine de kilomètres de pistes sont prévus avec ces nouveaux axes, a-t-il ajouté en justifiant au passage le montant du crédit d'étude.

Serge Dal BuscoConseiller d'Etat chargé du territoire

Une étape

En créant des axes forts pour les vélos, l'objectif est de faire passer de 10 à 16% la part modale du vélo. Le crédit vise non seulement à créer des axes forts pour les vélos, soit des aménagements cyclistes en site propre, mais aussi des voies vertes qui sont destinées à tout type de mobilité douce.

Pour le député Vert David Martin, il s’agit d’une grande victoire.

David MartinDéputé Vert

Il ne s'agit que d'une première étape. Une fois les choses affinées, il est prévu de revenir avec un projet de loi pour débloquer 130 millions de francs pour la phase de réalisation.

Trop ou trop peu?

"Ce crédit, c'est beaucoup, mais bien peu par rapport à ce qui a été fait pour le vélo cette dernière décennie", a souligné le socialiste Grégoire Carasso. Une vision diamétralement opposée à celle du député MCG Patrick Dimier, qui s'est insurgé contre le montant accordé. Il a fustigé les moyens mis à disposition pour ce type de mobilité qui ne rapporte, selon lui, pas un centime à l'Etat.

Pour l’UDC, ces réalisations ne sont pas une priorité, comme l’explique le Député UDC Stéphane Florey.

Stéphane FloreyDéputé UDC

Avec ATS Keystone.

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Ligue des champions: belle soirée pour les clubs suisses

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Vincent Praplan a inscrit le quatrième but genevois (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

En difficulté en championnat, Genève-Servette a retrouvé des couleurs en Ligue des champions. En quart de finale aller, les Grenat ont en effet battu les Växjö Lakers 4-1.

La formation dirigée par Jan Cadieux a ainsi pris une très sérieuse option sur une place en demi-finale. A moins d'une catastrophe au retour en Suède mardi prochain, les Genevois devraient pouvoir préserver le net avantage pris sur leur glace.

Celui-ci s'est matérialisé dès les premiers instants de la partie. Filppula (4e), Berni (5e) et Richard (19e) ont placé les champions de Suisse sur la bonne orbite. En power-play, Praplan a encore enfoncé le clou (36e). Les visiteurs ont inscrit le but de l'espoir par Rieder à deux minutes et une seconde de la sirène.

L'autre club suisse encore en lice a aussi gagné, mais plus chichement. Les Rapperswil-Jona Lakers l'ont emporté 2-1 à domicile contre Vitkovice. Tous les buts ont été marqués dans le tiers initial. Les Tchèques ont ouvert le score par Barinka (2e) avant la réaction des Lakers matérialisée par des réussites de Vouardoux (14e) et Rask (17e).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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600 fonctionnaires inquiets défilent dans les rues de Genève

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(© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Une partie de la fonction publique genevoise s'est retrouvée dans la rue mardi. Environ 600 personnes ont défilé pour demander au Conseil d'Etat et à la majorité de droite du parlement de cesser leurs "attaques" contre la fonction publique.

Pour faire face à l'inflation et à la hausse des primes d'assurance maladie, qui atteint presque 10% au bout du lac, les syndicats des fonctionnaires genevois réclament une indexation salariale de 5% en 2024. Pour le moment, le gouvernement ne propose qu'une adaptation des salaires de 1%.

L'autre principale revendication des manifestants est le vote par le Grand Conseil genevois des 356 nouveaux postes prévus par le projet de budget 2024. En commission, 50% de ces 356 postes ont été coupés. Les subventions passées "à la moulinette" en commission doivent aussi être rétablies. Elles concernent l'Avivo et l'Hospice général.

Présenté la semaine dernière par le gouvernement, le plan financier quadriennal est également critiqué par les syndicats des fonctionnaires. Ainsi, les annuités doivent être supprimées une année sur deux et aucune indexation n'est prévue jusqu'en 2027, critique la présidente du Cartel intersyndical Geneviève Preti.

"Nous avons affaire à des attaques tous azimuts", déplore Mme Preti.

Geneviève PretiPrésidente du Cartel Intersyndical

Face à un Grand Conseil qui semble inflexible, est-ce l'heure pour les syndicats de durcir le ton? La réponse de Geneviève Preti.

Geneviève PretiPrésidente du Cartel Intersyndical

Le Grand Conseil entamera son débat sur le projet de budget 2024 de l'Etat de Genève le jeudi 14 décembre. L'assemblée du personnel qui s'est tenue juste avant la manifestation a voté à l'unanimité un appel à manifester devant l'Hôtel-de-Ville ce jour-là.

MH avec Keystone-ATS

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Genève veut davantage intégrer les élèves à besoins spécifiques

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Anne Hiltpold, la nouvelle conseillère d'Etat en charge de l'Instruction publique genevoise, veut que les élèves avec des troubles des apprentissages ou du comportement soient davantage intégrés dans l'enseignement régulier (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)
Le canton de Genève veut davantage intégrer les élèves avec des troubles des apprentissages ou du comportement dans l'enseignement régulier. Pour la nouvelle magistrate en charge de l'Instruction publique, Anne Hiltpold, l'enjeu se situe au tout début de la scolarité.

Depuis plusieurs années, le canton connaît une hausse du nombre d'élèves à besoins spécifiques. Ceux-ci n'ont pas été tous scolarisés à la dernière rentrée par manque de places. "Il est exclu que la rentrée 2024 soit aussi compliquée", a déclaré mardi devant les médias la conseillère d'Etat en charge du Département de l'instruction publique, de la formation et de la jeunesse (DIP).

"Co-intervention"

D'où l'élaboration d'un plan d'action qui va se déployer progressivement durant les trois prochaines années scolaires. Il mise en premier lieu sur l'entrée à l'école régulière d'un maximum d'enfants, compte tenu de l'importante marge de progression dans le développement des élèves entre 4 et 6 ans.

Leur prise en charge sera améliorée grâce à la présence d'un adulte en plus de l'enseignant. Cette "co-intervention" nécessitera 94 postes supplémentaires, selon Anne Hiltpold.

Le plan vise aussi à améliorer la transition entre le préscolaire et le scolaire et à réserver l'accès à l'éducation précoce spécialisée individuelle en école et à l'enseignement spécialisés aux élèves de 1P et 2P avec les besoins les plus importants.

Porosité et proximité

Le DIP veut encore clarifier les critères et objectifs des mesures de pédagogie spécialisée et leur efficacité. En 2022-2023, 7,1% des élèves - tous degrés confondus - ont bénéficié des 7622 mesures octroyées en logopédie, psychomotricité ou encore en enseignement spécialisé. Ces mesures ne permettent toutefois pas de compenser entièrement les désavantages, selon le service de recherche en éducation.

Le retour vers l'enseignement régulier est ainsi peu fréquent: le taux était de 6% en 2022, contre 12% en 1991. Afin de remédier à cette situation, le plan d'action prévoit de développer les classes spécialisées dans les 167 écoles primaires du canton. Une manière de favoriser la porosité et la proximité entre enseignements régulier et spécialisé.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Identifier les grands crus grâce à leur signature chimique

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(photo d'illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Une équipe des universités de Genève et de Bordeaux a réussi à identifier avec 100% de précision la marque chimique de vins rouges provenant de sept grands domaines de la région bordelaise. Ces résultats pourraient notamment aider à combattre la contrefaçon.

En collaboration avec l’équipe de Stéphanie Marchand, de l’Institut des Sciences de la vigne et du vin à l’Université de Bordeaux, celle d’Alexandre Pouget à l'Université de Genève (UNIGE) a appliqué les outils de l’intelligence artificielle à des analyses chromatographiques provenant de 80 vins rouges. Soit au total douze millésimes (1990-2007) et sept domaines du Bordelais.

Ces données brutes ont été traitées par "machine learning", un champ de l’intelligence artificielle où les algorithmes apprennent à identifier des motifs récurrents dans des ensembles d’informations.

"Cette méthode nous a permis de prendre en compte les chromatogrammes complets de chaque vin - qui peuvent compter jusqu’à 30'000 points - en incluant le 'bruit de fond', et de résumer chacun d’entre eux à deux coordonnées X et Y, après élimination des variables inutiles. Ce processus est appelé réduction de la dimensionnalité", explique Michael Schartner, premier auteur de l’étude, cité mardi dans un communiqué de l'UNIGE.

Un modèle 100% fiable

En disposant sur un graphique les coordonnées obtenues, les scientifiques ont alors vu se dessiner sept "nuages" de points. Chacun de ces nuages regroupait, sur la base de leurs similarités chimiques, les millésimes d’un même domaine.

"Cela nous a permis de démontrer que chaque domaine a bien une signature chimique propre. Nous avons également observé que trois vins étaient regroupés sur la droite et quatre sur la gauche, ce qui correspond aux deux rives de la Garonne sur lesquelles se situent ces domaines", indique Stéphanie Marchand.

Au fil de leurs analyses, les auteurs ont encore constaté que l’identité chimique de ces vins n’était pas définie par la concentration de quelques molécules spécifiques mais par un large spectre chimique.

"Nos résultats montrent qu’il est possible d’identifier avec 100% de précision l’origine géographique d’un vin, en appliquant les techniques de réduction de dimensionnalité aux chromatogrammes gazeux", se réjouit Alexandre Pouget, qui a dirigé ces travaux.

Ces recherches publiées dans la revue Communications Chemistry apportent de nouveaux éléments pour comprendre les composants de l’identité d’un vin. Elles ouvrent également la voie au développement d’outils permettant d’accompagner la prise de décision pour conserver l’identité et l’expression d’un terroir par exemple. Ou encore pour combattre plus efficacement la contrefaçon.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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L'agent de police n'a pas maltraité le militant de Critical Mass

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Archives (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)
Le recours d'un manifestant qui se plaignait d'avoir été bousculé par un policier est irrecevable. Le Tribunal fédéral estime qu'il n'a pas été victime d'un traitement inhumain et dégradant. Les faits s'étaient déroulés lors d'un cortège de cyclistes organisé par Critical Mass dans les rues de Genève à fin juin 2020.

Le militant avait été interpellé par un policier après avoir tenté de fuir à vélo. L'agent l'avait poussé aux épaules et il était tombé en arrière. Deux semaines après les événements, il avait porté plainte pour "usage disproportionné de la force lors d'une intervention" et avait présenté une photo de son coude avec des égratignures.

Entendu sur sa plainte le 8 septembre 2020, il avait ajouté que le policier s'était penché sur lui alors qu'il était à terre et avait brandi sa matraque près de sa tête en disant "toi, tu vas prendre cher". Craignant d'être frappé, il aurait alors crié ce qui aurait retenu l'agent. À fin 2022, la justice genevoise a refusé d'entrer en matière sur cette plainte.

Traitements inhumains et dégradants

Dans un arrêt publié mardi, le Tribunal fédéral juge irrecevable le recours déposé contre cette décision de non-entrée en matière. Pour tomber sous le coup des dispositions interdisant les traitements cruels et dégradants, en particulier celles de la Convention européenne des droits de l'homme (CEDH), les faits invoqués doivent atteindre un minimum de gravité, rappellent les juges de Mon Repos.

Ils ajoutent que l'arrestation s'est déroulée au terme d'une course-poursuite durant laquelle le recourant avait brûlé un feu rouge et alors qu'il s'apprêtait à repartir. Le geste du policier découle du comportement du cycliste qui avait tenté de se soustraire aux forces de l'ordre. Sa blessure superficielle contredit l'idée qu'il aurait été "violemment bousculé".

Concernant l'épisode de la matraque et des menaces, la 2e Cour de droit pénal relève que cette accusation a été lancée plusieurs mois après l'interpellation. Le recourant n'en avait parlé ni dans sa plainte ni lors d'une première audition, ce qui amène à douter de la véracité de cette affirmation. (arrêt 7B_10/2023 du 6 septembre 2023)

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