Rejoignez-nous

Genève

Ruud reprend ses bonnes habitudes

Publié

,

le

Le Norvégien Casper Ruud a fait un peu de tourisme avant d'entrer en lice aujourd'hui au Geneva Open. (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

Double tenant du titre, Casper Ruud aborde le Geneva Open avec une confiance retrouvée. Sa demi-finale dans le Masters 1000 de Rome l'a remis sur la bonne orbite au bon moment.

"J'ai vécu 4-5 mois difficiles", rappelle le no 4 mondial, "alors que les 4-5 derniers mois de la saison précédente avaient été incroyables: j'avais atteint la finale de trois des cinq plus importants tournois de l'année" à Roland-Garros, à l'US Open et au Masters ATP. Et il s'était hissé au 2e rang mondial.

"Je sais donc parfaitement ce dont je suis capable. Mais tout peut aller très vite en tennis. On connaît tous des hauts et des bas, et le début de la saison 2023 a été l'une des périodes les plus difficiles de ma carrière", poursuit le Norvégien, qui n'a gagné que quatre matches dans ses cinq premiers tournois de l'année.

A-t-il ressenti des attentes extérieures particulières après son superbe exercice 2022? "Si on se met à penser aux attentes que peuvent avoir par exemple des médias, on n'ira pas loin", souligne-t-il. "Mais c'est vrai que ça peut devenir stressant si on ne parvient pas à reproduire les mêmes résultats", concède-t-il.

Le retour sur terre battue lui a fait le plus grand bien, puisqu'il a cueilli le titre dès son premier tournoi de l'année sur cette surface à Estoril début avril. Mais ce sacre, son 10e au total sur le circuit principal, n'a pas agi comme un déclic: il n'a remporté que deux matches dans ses trois tournois suivants.

"Je pense que le plus dur est désormais derrière moi", lâche toutefois Casper Ruud, qui s'est il est vrai pleinement rassuré en se hissant dans le dernier carré à Rome la semaine précédente. Même s'il regrette certainement de n'avoir pas su enfoncer le clou face à Holger Rune en demi-finale, lui qui mena 7-6 4-2.

"Trop stressant" à Paris cette semaine

Malgré cette confiance retrouvée à une semaine de l'entame de Roland-Garros, le Norvégien n'a pas songé une seconde à "zapper" le Geneva Open afin d'en garder sous la pédale. "A Roland-Garros, il y a les qualifications cette semaine, avec 128 joueurs et 128 joueuses en lice. C'est bien trop stressant", explique-t-il.

"Je profite de me retrouver ici au calme. Je préfère disputer des matches officiels plutôt que des sets d'entraînement. Et si je me rate ici, je peux toujours rejoindre Paris pour m'y entraîner avant le début de Roland-Garros", lâche celui qui est aussi double tenant du titre de l'Open de Gstaad.

"J'ai vu l'an dernier qu'il était possible de briller ici tout en gardant suffisamment de fraîcheur pour aller loin à Roland-Garros", comme un certain Stan Wawrinka l'avait déjà prouvé en 2016 (titre à Genève, demi-finale à Paris) et en 2017 (titre à Genève, finale à Paris). "Et j'adore venir à Genève", sourit-il.

"Tout avait commencé ici il y a deux ans pour moi, j'y avais gagné le deuxième titre de ma carrière. Je suis aussi à l'aise à Gstaad d'ailleurs. La Suisse est un beau pays, et si le beau temps est de la partie le cadre est magnifique ici. Ca me fait un peu penser à la Norvège, je m'y sens donc très bien", lâche Casper Ruud.

Le Norvégien, qui entrera en lice mercredi à Genève au 2e tour, reprend donc avec grand plaisir ses bonnes habitudes dans la Cité de Calvin. Où il espère pouvoir encore augmenter son capital-confiance afin d'aborder dans les meilleures dispositions un Roland-Garros qui s'annonce très ouvert en l'absence de Rafael Nadal.

"Triste pour Rafa"

"Je suis triste pour Rafa. Son record de 14 titres à Paris est l'un des plus incroyables tous sports confondus", souligne Casper Ruud. "Cela offre une opportunité aux autres. Mais Novak (Djokovic) a déjà gagné deux fois à Paris alors que Rafa était pourtant de la partie. Il sera donc le favori", lâche-t-il.

Les outsiders seront toutefois nombreux sur la terre battue de la Porte d'Auteuil. "Il y a Crlos Alcaraz, Jannik Sinner, Holger Rune, Alexander Zverev, Daniil Medvedev qui vient de gagner à Rome. Et moi-même", sourit le Norvégien, qui se sait désormais capable de renverser des montagnes dans le cadre des tournois du Grand Chelem.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Genève

Une Maison de l'enfance et de l'adolescence au centre de Genève

Publié

le

La nouvelle Maison de l'enfance et de l'adolescence inaugurée lundi à Genève se trouve à côté de la Maternité. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Les Hôpitaux universitaires de Genève ont inauguré lundi la Maison de l'enfance et de l'adolescence, un centre de soins psychiatriques et de médecine pour les jeunes. Ce nouveau lieu situé en pleine ville vise à décloisonner et déstigmatiser la pédopsychiatrie.

La Maison de l'enfance et de l'adolescence (MEA) réunit les soins actuellement dispensés dans onze endroits dans le canton, relèvent les HUG. Très lumineux, le nouveau bâtiment de six étages offre 25 lits et pourra absorber jusqu'à 14'000 consultations par année. Les premiers patients sont attendus en juillet.

Ce projet "assez unique en Europe" n'a rien coûté à l'Etat, a relevé le directeur général des HUG Bertrand Levrat. Le budget pour la construction s'élève à 82 millions de francs, dont 40 millions proviennent de la Fondation Hans Wilsdorf, 5 millions de la Fondation Children Action et 7 millions de dons et de legs. Le reste est financé par des emprunts.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Genève

La Maison de l'enfance et de l'adolescence ouvre ses portes

Publié

le

Déstigmatiser la psychiatrie, offrir une médecine plus accueillante. Voilà la promesse des HUG avec la MEA, la Maison de l'enfance et de l'adolescence. Cet "Hôpital autrement" est inauguré officiellement ce lundi.

Un concept unique en Europe, selon les Hôpitaux universitaires de Genève. En plus d'offrir une chaîne de soins complète en un seul lieu pour les patients de 0 à 25 ans, en regroupant onze lieux aujourd’hui dispersées sur le canton, la particularité de cette Maison est qu'elle intègre la culture, les arts et les sciences.

Une partie du bâtiment y sera consacré avec notamment un espace de médiation, des salles de spectacle, un studio radio, un hall d’exposition, une cuisine, etc. L'idée avec ces rendez-vous culturels étant d’utiliser différents moyens pour aider l’enfant et l’adolescent dans leur guérison.

Les coûts de cette Maison s'élèvent à 82 millions de francs. Le financement est assuré au travers d'un partenariat public-privé avec notamment les fondations Children Action et Hans Wilsdorf.

La Maison ouvrira ses portes au public le 10 juin. Les premiers patient sont attendus début juillet et la Maison sera pleinement opérationnelle fin août.

Développement suit 

Continuer la lecture

Genève

Pierre Maudet absent quelques jours à cause d'une appendicite

Publié

le

Pierre Maudet, qui a prêté serment mercredi, a dû être hospitalisé en raison d'une appendicite (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

A Genève, le conseiller d'Etat Pierre Maudet a dû être hospitalisé d’urgence ce week-end pour une appendicite aiguë, indique lundi la chancellerie d'Etat. Le chef du Département de la santé et des mobilités reprendra son activité dans quelques jours.

Son opération s’est déroulée à satisfaction, précise la chancellerie. Elu fin avril, Pierre Maudet a prêté serment mercredi dernier.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Genève

Le DIP va-t-il instaurer l'école dès trois ans?

Publié

le

Anne Hiltpold, la nouvelle cheffe du DIP a proposé d’introduire la scolarité pour les petits dès l’âge de trois ans. Une bonne idée? Le point avec une spécialiste de l'apprentissage chez l'enfant à l'UNIGE.

L’école dès l’âge de trois ans? Une vraie ou une fausse bonne idée? C’est en tout cas celle défendue par Anne Hiltopld durant sa campagne électorale. Désormais à la tête du Département de l’instruction publique, la nouvelle Conseillère d’État pourrait mettre son projet en œuvre.

Pour Sylvie Richard Glassey, chercheuse au laboratoire SMAS de l’Université de Genève qui s’occupe du développement sensori-moteur, affectif et social de l’enfant et également enseignante à la Haute école pédagogique Vaud et Valais, l’école à 3 ans a du sens, surtout pour certaines familles.

Sylvie Richard GlasseyChercheuse au SMAS de l'UNIGE et enseignante à la HEP Vaud et Valais

Cerveau en ébullition

Entre 0 et 5 ans, l’enfant vit une période charnière pour le développement du cerveau.  Des billions de neurones se connectent et ces connexions vont dépendre des stimulations en provenance de l’environnement. Pour la chercheuse, il est nécessaire de former les enseignants pour qu’ils puissent prodiguer des enseignements adaptés à l’âge, basés sur le jeu.

Sylvie Richard GlasseyChercheuse au SMAS de l'UNIGE et enseignante à la HEP Vaud et Valais

Apprendre en jouant

L’enseignement doit être vraiment différent de celui qui prédomine dans les degrés plus élevés. Un enseignement classique serait même contreproductif, selon la chercheuse, également membre du Groupe d’intervention de Recherche sur les apprentissages fondamentaux du cycle 1, le groupe Girafe.

Sylvie Richard GlasseyChercheuse au SMAS de l'UNIGE et enseignante à la HEP Vaud et Valais

L’encadrement des enfants serait-il suffisant dans un environnement scolaire? Actuellement les crèches comptent un certain nombre d’éducatrices par enfant, un nombre plus élevé qu’à l’école. Ecoutez la réponse de la chercheuse.

Sylvie Richard GlasseyChercheuse au SMAS de l'UNIGE et enseignante à la HEP Vaud et Valais

Formation des enseignants

L’UNIGE travaille également sur les questions de "comment générer des apprentissages en s’appuyant sur les jeux", comme cela se fait au Canada et en Australie. Enseigner des contenus scolaires tout en jouant est essentiel, mais pour ce faire, il est indispensable de renforcer la formation des enseignants.

Sylvie Richard GlasseyChercheuse au SMAS de l'UNIGE et enseignante à la HEP Vaud et Valais

Le PER, le Plan d’étude romand doit repenser le Cycle 1, selon Sylvie Richard. Actuellement, les jeux ne font pas partie de ce PER, ni dans les objectifs d’apprentissage, ni dans les  modalités d’apprentissage. Une réflexion est nécessaire pour cette tranche d’âge-là. Les Alémaniques, eux, seraient plus avancés avec leur «Frei Spiel» (jeu libre).

Notez que lors de l'investiture du Conseil d'Etat, il n'a pas été fait mention de l'école à trois ans dans le discours de Saint-Pierre. Ce discours est censé reprendre la plupart des intentions du gouvernement pour la législature à venir.

 

 

 

Continuer la lecture

Culture

Le Festival du Film Oriental de Genève sous le signe du rêve

Publié

le

L'affiche du Festival International du Film Oriental de Genève rend hommage aux femmes iraniennes. (© Fifog)

La 18e édition du Festival du Film Oriental de Genève (FIFOG) se déroule du 12 au 18 juin 2023. Placée sous le signe du rêve, cette nouvelle cuvée présente 43 films, tous genres confondus.

Dans le détail, 15 longs-métrages, 25 courts-métrages et 3 documentaires seront projetés. Les réalisateurs, parmi lesquels 17 femmes, proviennent de 26 pays d’Orient et d’Occident. Parmi les films en compétition, "Le voyage de Youssef" de Joud Said (Syrie) "La dernière Reine" de Damien Ounouri et Adila Bendimerad (Algérie) ou "Amerikatsi" de Michael A. Goorjian (Arménie).

Plus d’une vingtaine d’invités viendront partager leur travail et leurs émotions avec les festivaliers, parmi lesquels l’association Femme Vie Liberté - Zan Zendegui Azadi Suisse le 14 juin. L'affiche du festival rend par ailleurs hommage aux femmes iraniennes qui se battent tous les jours pour réaliser leur rêve de liberté.

Les projections auront lieu au Crowned Eagle, aux Cinémas du Grütli et à Fonction: Cinéma.

www.fifog.com

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture