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Genève

Réouverture des salles de sport: "important que chacun joue le jeu"

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La salle du Crossfit Waterfield avant le semi-confinement. / Photo: FaceBook Crossfit Waterfield

Parmi les établissements autorisés à rouvrir le lundi 11 mai figurent les salles de sport tels que les fitness ou les salles de crossfit. Les mesures sanitaires sont toutefois conséquentes, point de situation avec le Crossfit Waterfield situé à Plan-les-Ouates. Des mesures qui nécessite la participation de tous pour ne pas voir les établissements refermés suite à un nouveau pic.

Certains l'attendent avec impatience, las du sport dans leur salon, les salles de sport et infrastructures sportives pourront rouvrir le 11 mai en Suisse, tout en veillant au respect strict des consignes. A Genève, les salles d'envergure ont d'ores et déjà publié des vidéos pour résumer les mesures en place dans leurs centres, à l'image de la chaîne Harmony Fitness sur IGTV.

Mais pour les salles indépendantes, les mesures sont les mêmes. Pas plus de 5 par salle, coach compris, désinfection des machines, tout cela demande des adaptations mais qu'importe, la réouverture est déjà une bonne nouvelle.

Jim De PaoliCoach au Crossfit Waterfield

 

Forcément, la réduction du nombre de participants à un cours collectif impose quelques aménagements pour tous les établissements. Exemple de mise en pratique des mesures.

Jim De PaoliCoach au Crossfit Waterfield

 

"Pas de risques inutiles"

A quelques jours de la réouverture, place donc au nettoyage et à la réhabilitation de la salle. Puis il faut évidemment désinfecter et désinfecter les machines, même si cela fut fait lors de la fermeture de l'établissement à la mi-mars.

Jim De PaoliCoach au Crossfit Waterfield

 

In fine, et comme depuis le début de la crise, la lutte contre le virus ne se fait pas de manière unilatérale et tout le monde doit jouer le jeu. Jim De Paoli en appelle donc au bon sens collectif et au respect de points importants.

Jim De PaoliCoach au Crossfit Waterfield

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Genève

Des vestiges du 13e siècle découverts en vielle ville de Genève

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© OPS-IMAH, photo Olivier Zimmermann

L'Office du patrimoine et des sites vient de mettre au jour une importante muraille à côté de la cathédrale Saint-Pierre. Ce vestige exceptionnel témoigne de l'histoire du palais des évêques de Genève et de ses dépendances du 13e au 16e siècle.

Des travaux de rénovation conduits dans un immeuble situé à côté de la cathédrale ont permis de vider complètement les caves du bâtiment et de dégager les structures formant ses fondations. Un important mur de fortification a pu être mis au jour au cours de ce chantier, annonce le canton de Genève jeudi dans un communiqué.

S'étendant sur près de dix mètres de longueur, cette muraille en molasse atteint 2,50 mètres de hauteur et 1,80 mètre d'épaisseur. Elle présente un très bon état de conservation et se distingue par de grandes niches prévues pour y disposer des canons. Ce mur de défense a été édifié dans les années 1230 et renforcé vers 1444-1445.

L'ensemble maçonné constitue le dernier témoin du palais fortifié dont disposaient les évêques de Genève au nord de la cathédrale depuis le 11e siècle et qui a été entièrement démoli en 1840. La muraille mise au jour protégeait l'entrée de la résidence épiscopale face à la rue des Barrières. Des traces de voûte montrent en outre que le cellier des évêques de Genève venait s'y adosser.

Cette découverte est "absolument exceptionnelle à Genève, en raison de l'importance, de l'ancienneté et de la rareté de la structure qui a été mise au jour", souligne le communiqué. N'étaient connus jusqu'à présent que trois autres vestiges des fortifications médiévales de la cité pour cette époque-là: la tour de l'Ile, la tour Baudet et un tronçon de courtine.

Avec Keystone-ATS

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Culture

La Ville de Genève acquiert le fonds photographique Crispini

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La Ville de Genève a acquis le fonds photographique de Nicolas Crispini, lui-même photographe, exposé ici en 2013 à Rossinière (image d'illustration). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le Conseil administratif de la Ville de Genève a approuvé l’acquisition du fonds photographique Crispini. Bien qu'entièrement financée par un mécène genevois, une proposition formelle (PR) d’acquisition à zéro franc sera déposée auprès du Conseil municipal pour des motifs légaux.

Constitué durant plusieurs décennies par Nicolas Crispini, expert reconnu en photographie romande, le fonds est appelé à rejoindre les collections de la Ville au Centre d'iconographie de la Bibliothèque de Genève. Il regroupe 2923 unités originales, dont l'intérêt scientifique et historique a été largement reconnu comme témoignage photographique de l’histoire de la région, écrit la Ville jeudi dans un communiqué.

Ce fonds est complété par la remise des fichiers de numérisation et des métadonnées associées aux documents. Ce travail préparatoire professionnel équivaut à deux années de travail à plein temps et révèle un engagement profond envers la préservation du patrimoine photographique genevois, souligne la Ville.

Ce fonds sera entièrement financé grâce à la générosité d’un mécène genevois, conscient de la valeur patrimoniale que représentent ces ½uvres et soucieux que celles-ci puissent compléter les collections de la Ville de Genève. Afin que cette donation qui implique une extension du patrimoine public soit officiellement actée, une proposition formelle a été adoptée jeudi par le Conseil administratif en prévision de la prochaine séance du délibératif.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Une distinction pour l'Académie de droit international humanitaire

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L'Académie de droit international humanitaire et de droits humains à Genève a reçu le millésime 2023 de la Vigne des Nations (image d'illustration). (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

Le canton de Genève dédie le millésime 2023 de la Vigne des Nations à l'Académie de droit international humanitaire et de droits humains. Décernée chaque année, cette récompense est le symbole de la reconnaissance de Genève envers une organisation internationale qui oeuvre pour un monde meilleur.

Le parchet 2023 de la Vigne des Nations a été remis jeudi par la présidente du Conseil d'Etat, Nathalie Fontanet, à Christian Bovet, président du Conseil de l'Académie. "Cette année marque les 75 ans des Conventions de Genève. C'est donc tout naturellement à l’Académie que revient la cuvée 2023", souligne le canton dans un communiqué.

Créée par l’Université de Genève et l’Institut des hautes études internationales et du développement en 2007, l’Académie est devenue une institution de référence dans le domaine du droit international humanitaire. Elle offre des formations, mène des travaux de recherche et organise des événements depuis son siège de la Villa Moynier.

"A partir de la première Convention de 1864, le droit humanitaire est le socle sur lequel la Genève internationale s’est construite", a relevé Mme Fontanet. "Il nous faut aujourd’hui rappeler, avec vigueur, l’importance des Conventions de Genève, mais aussi celle du droit international et du droit international humanitaire", a ajouté la présidente du Conseil d'Etat.

"Le soutien des autorités politiques aux missions de l’Académie est particulièrement important, en ces temps où le droit international humanitaire et les droits humains sont trop souvent remis en cause, de tant de façons. (...) Le travail de la vigne est une belle illustration de la persévérance et parfois de la résilience dont nous devons toutes et tous faire preuve dans ces domaines du droit", a déclaré Christian Bovet, également cité dans le communiqué.

L'attribution du millésime à une organisation internationale est une coutume qui remonte à 1995. La première dédicace était pour l’Office des Nations Unies à Genève afin de commémorer le cinquantième anniversaire des Nations Unies. Située sur le coteau de Lully à Bernex (GE), la Vigne des Nations est composée de deux cépages: du Chardonnay et du Gamaret.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Campagne de recrutement aux TPG: 4400 candidats pour 209 engagés

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Les TPG ont engagé 209 nouveaux conducteurs en 2024 suite à une campagne de recrutement qui a très bien fonctionné (image d'illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

La campagne de recrutement à la conduite menée par les Transports publics genevois (TPG) en 2024 a cartonné: plus de 4400 personnes ont postulé. Au final, 209 candidatures ont été retenues. Plus de 300 nouveaux postes seront ouverts aux postulations en 2025.

Les TPG ont atteint leur objectif de recrutement à la conduite pour l’année 2024, annoncent-ils jeudi dans un communiqué. Ce résultat est le fruit d’une intense campagne de recrutement menée de mai à septembre 2024, ajoute la régie publique.

La campagne de communication, qui visait à accélérer le recrutement, a généré 55% des 4400 postulations. Au plus fort de la campagne, les TPG ont enregistré plus de 70 candidatures par jour. La campagne s'est faite principalement par voie d'affichage sur les véhicules des TPG et via les réseaux sociaux.

Les personnes engagées ont entre 22 ans et 60 ans. La majorité se situe dans la tranche d’âge allant de 31 à 35 ans. Toutes résident sur le territoire suisse. Près de 60% visent une reconversion professionnelle. Un tiers des engagements a pu être réalisé par le biais de l’Office cantonal de l’emploi (OCE). Il faut compter trois mois et demi pour une formation complète de conducteur.

Le profil-type est masculin, travaillant à plein temps et résidant à Genève. Malgré une campagne résolument orientée vers le temps partiel et la possibilité pour les femmes d’accéder à ce type d’emplois, les TPG regrettent la trop faible proportion de candidatures féminines.

Une nouvelle ouverture de postes à la conduite est prévue dans le courant du printemps 2025. Les TPG tablent sur l’engagement de plus de 300 nouveaux conducteurs pour l’an prochain. Un effort particulier sera entrepris pour attirer les candidatures féminines.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Commission de surveillance des professions de la santé: trop lente

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A Genève, la Commission de surveillance des professions de la santé et des droits des patients met trop de temps pour traiter les dossiers (image d'illustration). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

A Genève, les temps de traitement des dossiers soumis à la Commission de surveillance des professions de la santé sont anormalement longs, constate la Cour des comptes. Les magistrats, qui ont procédé à cette analyse, estiment qu'il faut renforcer les effectifs du greffe de cette commission.

"Cette situation n’est pas acceptable pour les professionnels de la santé dans l’attente d’une décision qui, potentiellement, affectera leur carrière, ni pour des patients dans l’espoir d’une reconnaissance de leur souffrance", relève jeudi la Cour des comptes. Entre 2015 et 2023, le temps de traitement d'un dossier est largement supérieur à trois ans et atteint même quatre ans pour les décisions prononcées en 2023.

Instaurée en 2006, cette commission est composée d’un greffe ainsi que de 20 membres répartis en six sous-commissions. Elle traite les plaintes et des dénonciations en lien avec la loi sur la santé. Elle peut prononcer des sanctions administratives, des avertissements, des blâmes et des amendes à l’encontre des professionnels de la santé et des responsables d’institutions de santé. Elle a reçu en moyenne 73 dossiers par année.

Selon l'analyse d'efficience réalisée par la Cour des comptes à la demande de Pierre Maudet, chef du Département de la santé, pour réduire les goulets d'étranglement et permettre une réduction significative des temps de traitement, il est indispensable de renforcer les ressources humaines du greffe de la commission. Le greffe est actuellement doté de 3,2 équivalents temps pleins (ETP).

"Tendance à stagner"

Faute de forces de travail suffisantes, des temps de latence se sont constitués tout au long des différentes phases des processus de traitement, relève la Cour des comptes. Il faut en moyenne plus de 210 jours pour qu’une procédure ouverte par le bureau de la commission soit effectivement instruite.

Les dossiers ont tendance ensuite à stagner en sous-commission plus de 400 jours, notamment en raison du retard pris par le greffe pour rédiger les actes d’instruction. Enfin, il s’écoule en moyenne plus de 540 jours entre la prise de décision de la sous-commission et la présentation du dossier, comprenant la rédaction d’un projet de décision, en commission plénière.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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