Quatre manifestations ont eu lieu ce lundi à Genève, à l'occasion de l'Appel du 4 mai. La police y a mis un terme pour non respect des mesures de protection contre le coronavirus.
Construire un "monde d'après" différent, tel est à l'objectif de l'Appel du 4 mai. Le tout est parti d’une pétition citoyenne qui demande un redémarrage "plus humaniste, local et durable" après la crise du Covid-19. Depuis le 23 avril, le texte a récolté plus de 50’000 signatures.
Et en ce lundi 4 mai, plusieurs manifestations se sont tenues à Genève, à midi. Quatre rassemblements au total : à la gare, à la place de la Navigation, à la place des Nations et à Plainpalais. Alors que le parlement se réunit en session extraordinaire cette semaine, les pétitionnaires et manifestants demandent des changements pour l’après-crise, au niveau social et environnemental.
Rassemblements de plus de cinq personnes toujours interdits
Afin de respecter les mesures imposées par la Confédération pour se protéger du coronavirus, les manifestants avaient tout prévu. Du moins en ce qui concerne la distance sociale. Ecoutez Laura, sur la place de la Navigation.
Mais ces rassemblements ont été stoppés par la police. Non seulement, aucune demande d’autorisation d'organiser une manifestation n’a été faite, mais surtout, les rassemblements de plus de cinq personnes sont toujours interdits. Les manifestants étaient plusieurs dizaines, voire même une centaine sur la plaine de Plainpalais. Silvain Guillaume-Gentil, porte-parole à la police genevoise.
Laura, elle, déplore ces interventions.
Les personnes dénoncées risquent toutes une amende pour n’avoir pas respecté les mesures de protection et plus particulièrement l’interdiction de rassemblements de plus de cinq personnes.