La Société suisse des entrepreneurs (SSE), qui avait porté plainte contre les branches genevoises des syndicats Unia, Syna et SIT, leur reprochant d'attenter à la paix du travail à cause de leur appel à la grève sur les chantiers, a été déboutée par la Chambre des relations collectives de travail du canton de Genève (CRCT), indique lundi Unia.
La SSE accuse les trois syndicats de préparer des débrayages sur les chantiers alors que les négociations sur le renouvellement de la convention nationale (CCT) sont encore en cours. Les syndicats dénoncent, eux, l'intention des entrepreneurs de vouloir déréguler le temps de travail des maçons à l'occasion de ces pourparlers.
"Au lieu de perdre leur temps en intimidations improductives, les entrepreneurs feraient mieux de tendre la main aux revendications légitimes des maçons", écrit le syndicat Unia dans un communiqué. Les maçons demandent plus de protection, des journées de travail moins longues et le paiement de leurs trajets professionnels.
Les syndicats ont appelé à une grève sur les chantiers les 7 et 8 novembre. Le mouvement, initié à Genève, s'est étendu à la Suisse romande, avec le ralliement des maçons vaudois et neuchâtelois, qui soutiennent l'organisation de débrayages aux mêmes dates.
Les producteurs de pommes s'adaptent au changement climatique. KEYSTONE-GAETAN BALLY
C’est parti pour la récolte des pommes. Dans la région genevoise, on s’adapte au changement climatique avec des variétés qui évoluent.
La récolte des pommes s’annonce bien à Genève.
Septembre rime avec l’arrivée de ces fruits de saison, emblématiques de la fin de l’été et du début d’automne. Mais les arboriculteurs doivent composer avec le changement climatique. Entre les pluies diluviennes, la grêle et la sécheresse, les variétés de ces fruits changent. En 10 ans d’activité, Grégory Donzé, arboriculteur à Lully a déjà vu une évolution:
L’incendie s’est déclaré avant 20h au 1er étage de l’habitation, au chemin du Fort-de-l’Ecluse.
Une personne bloquée sur un balcon a été secourue par les sapeurs-pompiers du SIS. Trois autres personnes avaient évacué le bâtiment avant l’arrivée des secours.
Les quatre personnes ont été prises en charge par les ambulanciers, puis transportées en ambulances aux HUG. Les flammes ont été maîtrisées peu après 22h à l'aide de deux lances à eau.
Une trentaine de pompiers ont été engagés sur place. Les occupants ont été relogés par la commune de Lancy.
L’arrivée d’un nouveau bébé, une période souvent décrite comme heureuse et pourtant pas toujours facile. L’exposition “Bébé en tête” est à voir en ce moment à l’Université de Genève. Elle vise à briser les tabous autour de la période périnatale.
Cette exposition a été conçue en étroite collaboration avec des scientifiques, des spécialistes de la périnatalité de Lausanne UNIL-CHUV et des associations de parents. Elle offre une perspective nouvelle sur ce parcours intense et passionnant, mais aussi jalonné d’étapes souvent méconnues et parfois difficiles.
Reportage bébé en tête
Reportage bébé en tête
Reportage bébé en tête
L'exposition est divisée en cinq étapes: le désir d’enfant, la grossesse, l’accouchement, les premiers mois de bébé jusqu'à la fin du congé maternité. Le tout ponctué par des témoignages.
Elle incite à la réflexion et au dialogue de façon ludique et immersive tout en abordant des sujets tabous comme l’infertilité, l’accouchement, la dépression post partum et le deuil périnatal. L'objectif est de libérer la parole.
Une exposition mais pas seulement : des visites guidées pour les enfants, des ateliers et des tables rondes pour les parents et futurs parents sont prévus mais aussi des groupes de paroles pour les personnes qui auraient vécu un événement douloureux autour d'une naissance, par exemple.
L'exposition interroge aussi les différents modèles familiaux.
L’exposition “Bébé en tête”, est à voir jusqu'au 17 novembre à la salle d’exposition de l’UNIGE.
Le Tribunal criminel de Genève se penche dès lundi sur l'homicide des Charmilles. Trois jeunes, âgés de 23 à 28 ans, seront jugés pour s'être battus dans le parking du centre commercial en janvier 2019. Le plus jeune est accusé d'avoir donné un coup de couteau mortel à un Portugais de 22 ans.
Le premier prévenu est poursuivi pour assassinat et tentative d'assassinat. Il est accusé d'avoir tué un jeune en lui portant un coup de couteau au coeur et d'avoir tenté de tuer un autre jeune alors âgé de 21 ans. Il risque plus de dix ans de prison. Les deux autres prévenus sont, eux, poursuivis pour rixe et omission de prêter secours. Le procès doit durer jusqu'à vendredi.
Le principal prévenu s'était rendu à la police le jour même du drame. Le couteau à cran d'arrêt qu'il avait utilisé avait été retrouvé au bord d'une route. Une semaine après l'homicide des Charmilles, une marche blanche avait réuni quelque 4000 personnes. De nombreux Genevois s'étaient joints à la famille et aux proches de la victime pour dénoncer la violence.
Agé de 18 ans au moment des faits, le meurtrier présumé avait participé deux ans plus tôt à l'agression de deux hommes dans le quartier voisin de Saint-Jean et a été condamné par la justice des mineurs pour une peine qui n'a pas été rendue publique. Souffrant de graves séquelles, les deux victimes de cette agression avaient été laissées pour mortes.
Neuf collaborateurs des HUG vont participer au marathon de New-York pour financer un appareil de pointe qui permettrait d'améliorer le dépistage et la prise en charge du cancer de la prostate.
L'idée est née un soir de garde... Comment améliorer le confort des patients et augmenter la qualité des soins? Quelques mois plus tard, neuf soignants des HUG se sont lancés le pari un peu fou de courir le prestigieux marathon de New-York, début novembre, pour récolter des dons et financer l'achat d'un nouvel appareil échographique pour le centre du cancer de la prostate de l'hôpital cantonal.
Thomas Schaller
Infirmier spécialisé aux HUG
Thomas SchallerInfirmier spécialisé aux HUG
Thomas SchallerInfirmier spécialisé aux HUG
Chaque participant va financer sa propre aventure (vol, hôtel, dossard) et tous les dons recueillis seront intégralement reversés pour financer l'appareil, qui coûte 180'000.- En complément, la fondation privée des HUG va doubler les sommes collectées.
Les HUG n'auraient-ils pas pu financier l'appareil eux-mêmes? Les neuf collaborateurs y voient un témoignage supplémentaire de leur implication auprès de leurs patients.
Thomas Schaller
Infirmier spécialisé aux HUG
Thomas SchallerInfirmier spécialisé aux HUG
Thomas SchallerInfirmier spécialisé aux HUG
Les entrainements vont bon train depuis quelques mois, via une application. Et pour l'équipe, qui s'est nommée Prostateam, la préparation est intense.
Thomas Schaller
Infirmier spécialisé aux HUG
Thomas SchallerInfirmier spécialisé aux HUG
Thomas SchallerInfirmier spécialisé aux HUG
Le cancer de la prostate touche un homme sur six en Suisse, soit 7'200 personnes. Et il représente 16% des diagnostics de cancer.