A Genève, la Ville et le canton ont défendu, lundi, le projet visant à transformer un périmètre du quartier des Acacias, actuellement en zone industrielle, pour y construire 2230 logements. Ce plan localisé de quartier (PLQ), nommé Acacias 1, a été attaqué par référendum. Les habitants de la Ville de Genève se prononceront dessus le 18 juin.
Ce PLQ entre dans le cadre du PAV (Praille-Acacias-Vernets), le plus ambitieux projet de réaménagement dans lequel sont engagées aujourd'hui les autorités genevoises. Il s'agit de créer un nouveau centre-ville pour Genève, un centre-ville du 21e siècle, a rappelé devant les médias le conseiller d'Etat genevois Antonio Hodgers.
Le projet d'Acacias 1 tel qu'il est présenté en votation le 18 juin a été retravaillé. "Nous avons tenu compte de certaines remarques faites par des associations", a souligné le magistrat écologiste. La forme des îlots des immeubles a notamment été repensée, avec des gabarits variés et moins élevés au centre du quartier. Le détail avec Antonio Hodgers.
Antonio Hodgers
Conseiller d'Etat chargé de l'aménagement
Antonio HodgersConseiller d'Etat chargé de l'aménagement
Antonio HodgersConseiller d'Etat chargé de l'aménagement
La place piétonne de 7'600 m2 sera presque aussi grande que la place des Alpes sur la rive droite. La part des bureaux a aussi été réduite, ils ne représentent plus que le 5% de la surface du PLQ. Contrairement à ce que certains opposants affirment, Acacias 1 sera principalement un quartier résidentiel, a relevé M.Hodgers. Un peu plus des trois quarts des nouvelles surfaces brutes de plancher sont dédiés au logement.
Les logements seront organisés en îlots, avec une hauteur de 29 mètres au maximum et la circulation piétonne pourra se faire à l'intérieur de ce nouveau futur centre-ville. Antonio Hodgers.
Antonio Hodgers
Conseiller d'Etat chargé de l'aménagement
Antonio HodgersConseiller d'Etat chargé de l'aménagement
Antonio HodgersConseiller d'Etat chargé de l'aménagement
Seules deux tours se dresseront finalement dans le quartier. Le deux tiers des logements sera d'utilité publique, pour les personnes modestes mais aussi pour la classe moyenne. Et les loyers seront plafonnés, avec des loyers, pour les plus bas qui seront de 2200 francs pour un cinq pièces, en HBM. La piétonnisation du quartier devrait ravir les parents, selon la Conseillère administrative chargée des travaux, Frédérique Perler.
Frédérique Perler
Conseillère administrative chargée des travaux
Frédérique PerlerConseillère administrative chargée des travaux
Frédérique PerlerConseillère administrative chargée des travaux
Plus de verdure
Le projet Acacias 1 prévoit en outre le retour à ciel ouvert d'un tronçon de la Drize, une rivière qui est actuellement canalisée sous le bitume. Cet aménagement ne se fera pas si le PLQ est rejeté en votation, a insisté M.Hodgers. Il est également envisagé de porter l'indice de canopée du périmètre de 2% à 20%.
L'ancien conseiller d'Etat Robert Cramer, qui préside aujourd'hui la Fondation PAV, propriétaire de l'essentiel des terrains d'Acacias 1, a de son côté insisté sur les conséquences d'un non qui sortirait des urnes le 18 juin. "Il faudra recommencer à zéro et il sera impossible de planter un clou pendant très longtemps". Robert Cramer.
Robert Cramer
Président de la Fondation PAV
Robert CramerPrésident de la Fondation PAV
Robert CramerPrésident de la Fondation PAV
L'Etat est propriétaire de 88% des terrains du PLQ Acacias 1 et les 12% restants appartiennent à la CPEG, la caisse de pension des fonctionnaires de l'Etat. Ce qui permet aussi à la fondation PAV de dessiner avec les promoteurs la configuration du quartier, rappelle son président.
Le Grand Conseil genevois veut davantage de places de stationnement en surface pour les deux-roues motorisés. La majorité de droite a adopté vendredi une motion invitant le Conseil d'Etat à agir dans ce sens.
Il faut adapter les infrastructures aux besoins croissants des deux-roues motorisés, a plaidé le PLR Murat-Julian Alder. "Un deux-roues prend moins de place qu'une voiture transportant une seule personne. Il faut faciliter la vie" aux personnes qui effectuent ce transfert modal, a renchéri Jacques Jeannerat, de Libertés et justice sociale.
"On ne crée pas assez de places de stationnement, mais il n'y a aucune tolérance, alors que les vélos sur les trottoirs ne sont pas amendés, car on ne sait pas qui en sont les détenteurs", a critiqué le MCG Mauro Poggia. En 2017, le canton avait été remis à l'ordre par le procureur général qui lui rappelait que le stationnement des deux-roues motorisés sur le trottoir n'est pas toléré.
Le socialiste Thomas Wenger a proposé de transformer des places pour les voitures en places pour les deux-roues motorisés, une voiture équivalant à quatre scooters et motos. Reste que ce type de véhicule "est polluant, parfois même plus que la voiture" et qu'il est bruyant.
Voirie pas extensible
Pour le conseiller d'Etat Pierre Maudet, en charge des Mobilités, le problème du manque de places est lié aux pendulaires qui laissent leur véhicule toute la journée sur la voie publique. "Il faut les pousser à se parquer dans les ouvrages ou à prendre les transports publics", a-t-il indiqué.
Les voiries étant municipales, les communes doivent être partie prenante à la création de nouvelles places de stationnement, a relevé le magistrat, tout en précisant que "la voirie n'est pas extensible." A ses yeux, ces espaces doivent être conçus en priorité pour les piétons.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Le Grand Conseil veut que Genève participe au financement de parking-relais (P+R) en France voisine. Il a adopté vendredi soir une motion dans ce sens. Seul le MCG s'y est opposé, menaçant de lancer un référendum contre toute future demande de crédit comme il l'a fait en 2013.
Cette motion, qui demande au Conseil d'Etat d'examiner la question, est un signal positif pour relancer la collaboration transfrontalière, après le refus populaire du cofinancement de P+R sur le territoire français en 2014, a plaidé le rapporteur de majorité, le centriste Souheil Sayegh. Il s'agirait aujourd'hui de construire des P+R à proximité des gares françaises du Léman Express.
Pour le PLR Alexandre de Senarclens, "il faut relancer l'idée que Genève peut financer partiellement des P+R français pour éviter des voitures sur nos routes." Le député a déploré le fait que la votation de 2014 a stoppé le projet du Grand Genève, "une région dynamique".
Un avis partagé par la gauche. "Le Grand Genève est notre territoire, compte tenu du manque de logements à Genève et la venue de travailleurs frontaliers pour combler notre pénurie de main-d'oeuvre", a relevé Marjorie de Chastonay (Vert-e-s). Pour le socialiste Matthieu Jotterand, "investir ailleurs apportera de grands bénéfices chez nous en termes de qualité de vie."
"Le MCG est catégoriquement opposé au financement d'infrastructures en France et lancera un référendum si nécessaire", a déclaré Roger Golay, estimant qu'il faut plutôt développer les transports publics. "La France construit des routes", a renchéri Mauro Poggia. Pour l'ex-conseiller d'Etat, elle a les moyens de construire ses P+R: car le canton lui "verse 350 millions de francs par an sur la base d'une convention volontaire."
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Un ponte de la pâtisserie reprend une institution genevoise.
Christophe Renou, chef pâtissier et Meilleur Ouvrier de France Pâtissier Confiseur, prend les commandes de la Maison du Gâteau à la route de Florissant à Genève.
L’établissement rouvre ses portes après plusieurs mois de travaux. En plus de la boutique et du salon de thé, il est désormais possible de prendre un cours de pâtisserie avec le chef en personne.
Des cours ouverts à tous, reportage:
Reportage
Un cours de pâtisserie avec le MOF Christophe Renou
ReportageUn cours de pâtisserie avec le MOF Christophe Renou
ReportageUn cours de pâtisserie avec le MOF Christophe Renou
La cuisine et la pâtisserie ont pris une nouvelle dimension ces dernières années, grâce notamment aux émissions "Top Chef" ou le "Meilleur Pâtissier":
Christophe Renou
Chef pâtissier et Meilleur Ouvrier de France Pâtissier Confiseur
Christophe RenouChef pâtissier et Meilleur Ouvrier de France Pâtissier Confiseur
Christophe RenouChef pâtissier et Meilleur Ouvrier de France Pâtissier Confiseur
Les Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) doivent être mieux dotés en personnel soignant. Par 61 oui et 25 non, le Grand Conseil a adopté vendredi une motion invitant le gouvernement à intervenir dans ce sens. Le texte avait été déposé avant la pandémie. Or celle-ci a aggravé l'absentéisme.
"Les HUG ont fait de gros efforts. Plus de 200 intérimaires ont obtenu un contrat fixe, et un pool de remplacement a été mis en place", a indiqué le centriste Jean-Marc Guinchard, rapporteur de majorité. Et de rappeler que le problème de sous-dotation effective est aussi dû au fait qu'une grande partie du temps de travail des soignants est accaparée par des tâches administratives.
La lutte contre l'absentéisme passe aussi par une amélioration des conditions de travail, dont les horaires qui ne sont pas compatibles avec une vie familiale équilibrée. "La durée moyenne de la vie d'infirmière est de six à sept ans. Vu la durée de la formation, ce n'est pas normal et ça doit être corrigé", estime le rapporteur.
Loi pas appliquée
La socialiste Sophie Demaurex a relevé que "la fatigue, la surcharge, la pénibilité n'ont pas diminué depuis la pandémie due au Covid-19." A ses yeux, l'amélioration des conditions de travail passe par un renforcement des effectifs. "L'absence de personnel impacte la qualité des soins", a-t-elle souligné.
"Une des causes de l'absentéisme est la non-application de la loi fédérale sur le travail sur sept points. Nous faisons en sorte d'appliquer cette loi", a expliqué le conseiller d'Etat Pierre Maudet, magistrat de tutelle des HUG. Selon lui, les HUG ont pris des mesures, et "la tendance est à la décrue. On est en train d'y mettre bon ordre."
Vendredi, le Grand Conseil a, en revanche, refusé une motion pour l'octroi une prime Covid de 2000 francs à l'entier du personnel des HUG, de l'Institution genevoise de maintien à domicile et des EMS. Cette demande des Verts et du PS a été refusée par la majorité de droite en raison de son coût et de son caractère inéquitable par rapport à d'autres professions qui étaient au front pendant la pandémie.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Le Musée d'art et d'histoire (MAH) de Genève présente 55 dessins de la série "Walls of Israel" réalisée par l'artiste turco-américain Burhan Doğançay. Ces oeuvres, à mi-chemin entre la peinture, le dessin et le collage, sont exposées pour la première fois en Suisse.
"Burhan Doğançay (1929-2013) a eu un choc esthétique en observant le pan d'un mur en 1963 à Manhattan", explique Bénédicte de Donker, commissaire de l'exposition "Les Murs de Burhan Doğançay". L'artiste a vu dans ce mur la révélation d'une peinture abstraite. Depuis, il a reconstitué des murs dans son atelier new-yorkais en utilisant des photos, des affiches, des esquisses ou même des morceaux de murs.
Les oeuvres ont été données en 2018 au MAH par Angela Doğançay, la veuve de l'artiste. Elle a choisi Genève, où elle a vécu deux ans, pour son aspect international. Son mari voulait que certaines oeuvres soient conservées dans un endroit où elles seraient préservées, en dehors des circuits commerciaux, a-t-elle expliqué.
mahmah.ch
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats