En place depuis le 1er septembre, Robert Mardini, le nouveau directeur général des Hôpitaux universitaires de Genève (HUG), veut faire de la collaboration avec les autres structures de santé une de ses priorités. "Nous n'avons pas le choix", a-t-il indiqué mardi devant les médias.
Le patron des HUG, à la tête d'un vaisseau où travaillent 13'000 personnes et dont le budget dépasse les 2 milliards de francs, a estimé que face aux enjeux de la santé, avec des coûts en hausse et un vieillissement de la population, il devient nécessaire d'agir en construisant notamment des partenariats forts.
L'élément central qui devra guider la nouvelle orientation demeure la qualité des soins offerte à la population, a insisté Robert Mardini. Concernant les spécialités que les hôpitaux pourraient se répartir, la réflexion en est encore au stade de l'ébauche. L'important, dans ce domaine, est d'avoir un nombre suffisant d'interventions à faire afin d'atteindre un certain niveau d'excellence.
Ajuster le système de santé
"Nous avons la responsabilité de rendre notre système de santé soutenable", a souligné le directeur général, relevant qu'actuellement, les hôpitaux universitaires en Suisse travaillaient à perte. Les HUG, par exemple, reçoivent une subvention du canton de Genève qui correspond à un tiers de leur budget environ.
Selon M. Mardini, il est important aujourd'hui de faire évoluer les mentalités. "La collaboration n'est pas intuitive", a-t-il relevé. Une mesure parmi d'autres serait, par exemple, de permettre au patient "de voyager d'une structure à l'autre" sans que ce dernier soit contraint de refaire certains examens.
Au sein des HUG, le directeur général veut réduire la charge administrative qui pèse sur le personnel. Il s'agit, selon lui, d'une réelle attente de la part des collaborateurs. M. Mardini entend aussi améliorer la qualité de vie au travail, ceci afin de réduire le taux d'absentéisme à l'hôpital.
Robert Mardini est titulaire d’un master en génie civil et hydraulique de l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL). Il a notamment à son actif une longue expérience au sein du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), dont il a été le directeur général jusqu'en mars dernier.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats