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Genève

Prévisions BCGE: une croissance modérée et une inflation en baisse en 2023

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La Banque Cantonale Genevoise a présenté ses perspectives pour 2023. La croissance sera modérée et l'inflation devrait baisser. Malgré ces bonnes nouvelles, la morosité ambiante domine.

L’année 2023 ne sera pas marquée par la récession selon les prévisions de la Banque Cantonale Genevoise. L’économie genevoise est résiliente, notamment grâce aux entreprises du secteur de la pharma, de la biotechnologie et des équipements médicaux. La croissance devrait revenir à un niveau modéré en 2023, de 1 à 1,5% avec un emploi qui reste soutenu. Quant à l’inflation, elle devrait marquer le pas, le point culminant de 3% étant passé. Les précisions de l’économiste en cheffe de la BCGE, Valérie Lemaigre.

Valérie LemaigreÉconomiste en cheffe de la BCGE

On va vers une normalisation de la croissance, selon l’économiste, qui rappelle que 2021 était une année d’exception avec ses 4% de hausse.

Valérie LemaigreÉconomiste en cheffe de la BCGE

Pharmas et biotechnologie

Les entreprises sont les clés de la croissance et les moteurs de l’économie genevoise sont la chimie et les pharmas mais aussi la biotechnologie et les équipements médicaux. Ce sont de véritables locomotives.

Valérie LemaigreÉconomiste en cheffe de la BCGE

Les Etats-Unis deviennent les premiers partenaires de la Suisse devant l'Europe et l'Allemagne.

Morosité ambiante

Parmi les consommateurs pourtant, un sentiment de morosité domine. Ils préfèrent voir le verre à moitié vide plutôt qu’à moitié plein, a relevé l’économiste en chef.

Valérie LemaigreÉconomiste en cheffe de la BCGE

Pourtant l'emploi est au beau fixe, les offres sont importantes.

Valérie LemaigreÉconomiste en cheffe de la BCGE

L'épargne est importante parmi les classes moyennes et supérieures, suite à la crise Covid. Il en va de même dans tous les pays occidentaux.

Mega Trend

Trois tendances influencent les investissements des entreprises. Une transition démographique avec le départ en retraite des « Baby-boomer », mais aussi une transition digitale, avec la venue du télétravail et la robotique et enfin la transition énergétique qui occupe beaucoup l’économie avec la flambée des prix. Les précisions de Valérie Lemaigre.

Valérie LemaigreÉconomiste en cheffe de la BCGE

La construction, elle, accuse un ralentissement, mais il ne devrait pas y avoir de choc immobilier. La demande pour des logements reste forte et les prix restent élevés.

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Genève

Précarisés, les musiciens de l'OCG tirent la sonnette d'alarme

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© Orchestre de chambre de Genève

Dans une lettre ouverte au Maire de la Ville de Genève Alfonso Gomez et à Sami Kanaan, conseiller administratif chargé de la culture, les musiciens de l'Orchestre de chambre de Genève dénoncent une précarité grandissante et intenable.

Les musiciens de l'Orchestre de chambre de Genève (OCG) sont à bout! Ils dénoncent une précarité grandissante et intenable dans une lettre ouverte adressée au Maire de la ville Alfonso Gomez et à Sami Kanaan, magistrat chargé de la culture. À quelques jours des votes des budgets de la Ville (9 décembre) et du Canton (14-15 décembre), l'institution pourrait bien ne pas recevoir de subventions.

Rappelons qu'il y a un an, l’Orchestre de chambre de Genève était au bord de la faillite en raison d’un déficit structurel. L'institution avait fait état d’un besoin d’augmentation de leur subvention de 1 million de francs: 350'000 francs pour combler le déficit structurel et 650'000 francs pour revaloriser le salaire des musiciens et déployer des projets culturels.

Lors du vote du budget 2023, l'OCG a reçu 350'000 francs de la part du Conseil municipal pour éponger son déficit. S'il est aujourd'hui à l’équilibre financier, l'OCG a toujours besoin d'une augmentation de subvention de 650'000 francs pour sortir ses musiciens de la précarité. Avec un salaire de 2800 francs brut par mois, la situation est invivable. Ecoutez le témoignage de Pascale Servranckx, violoniste à l'Orchestre de chambre de Genève.

Pascale Servranckx Violiniste à l'Orchestre de chambre de Genève

Une situation de précarité qui a une incidence sur leur métier.

Pascale Servranckx Violiniste à l'Orchestre de chambre de Genève

En comptant la billetterie et le mécénat, l'OCG dispose d'un budget total d’un peu plus de 4 millions de francs par année. Il compte dans ses rangs 37 musiciens permanents rétribués 2800 francs brut par mois pour un emploi à 50% et emploie environ 200 musiciens à l’année. L'ensemble donne environ 70 à 75 concerts par an pour un public de 30 à 35'000 spectateurs.

Malgré une augmentation de subvention ces deux dernières années, l’OCG reste l’orchestre le moins subventionné de Suisse. En moyenne, les orchestres professionnels le sont à hauteur de 73 à 75% alors que l’Orchestre de chambre de Genève n'est subventionné qu’à 49% pour des montants qui vont à hauteur de 2 millions, or la moyenne tourne autour de 15 à 20 millions.

À lire aussi: L’OCG veut sortir ses musiciens de la précarité

Signaux positifs

Contacté, le conseiller administratif en charge de la culture Sami Kanaan, a conscience de la situation de l'OCG, mais il rappelle que la Ville a déjà fait beaucoup d'efforts pour l'institution.

Sami KanaanConseiller administratif en charge de la culture

Bien qu'il ne puisse rien promettre, le vote des budgets devant encore avoir lieu, Sami Kanaan voit des signaux positifs pour l'Orchestre de chambre de Genève.

Sami KanaanConseiller administratif en charge de la culture

Des subventions qui pourraient tomber grâce à l'entrée en vigueur de la nouvelle loi sur la culture en janvier 2024. Pour rappel, en 2015, la loi précédente avait réparti de manière très stricte les responsabilités soit au Canton, soit aux communes. Donc l'OCG, qui était soutenu par la Ville, ne pouvait rien demander au Canton. Votée fin juin au Grand Conseil, la nouvelle loi réintroduit un partenariat entre Canton et communes, et surtout le Canton revient dans le financement de la création et de la diffusion culturelle.

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Actualité

Nez Rouge Genève redémarre à plein régime dès le 8 décembre

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A car with the logo of the "Nez Rouge" driver service is pictured as Geneva police officers and border patrol members control drivers for alcohol and drug consumption, in Perly near Geneva, Thursday, late December 21, 2017. "Nez Rouge", a prevention campaign and driver service that offers to drive people home free of charge when under influence, aims to raise awareness on their services by joining the police on this control as Christmas and New-Year celebrations approach. (KEYSTONE/Valentin Flauraud)

Nez Rouge redémarre à Genève. Après deux années Covid sans voir le jour et une version réduite en 2022, l'association va assurer 24 nuits d'activités du 8 au 31 décembre. Elle cherche encore des bénévoles. 

Les anges gardiens des fêtards sont de retour! Après deux années d'inactivité en raison du Covid et une version réduite en 2022, l'association reprend pleinement du service en 2023. Les bénévoles de l’association raccompagnent tous les ans chez elles des centaines de personnes inaptes à prendre le volant.

Cette année, l'association va assurer 24 nuits d'activités du 8 au 31 décembre. Un Réveillon où seront mobilisés 120 bénévoles et 40 véhicules. Les bénévoles assureront les déplacements dans un rayon de 30 km, avec comme limites, Gland dans le canton de Vaud, Bellegarde, Cruseilles et Thonon en France voisine. Ecoutez René Allemann, président de Nez Rouge Genève.

René AllemannPrésident de Nez Rouge Genève

Le parrain de cette édition 2023 est l'animateur radio-TV Stéphane Thiébaud. Ayant lui même eu recours à Nez Rouge par le passé, il estime que c'est une solution qui rend bien des services.

Stéphane ThiébaudAnimateur radio-TV

Lors de la première soirée le 8 décembre prochain, plusieurs magistrats communaux vont participer aux opérations de Nez Rouge. La conseillère d'Etat en charge de la sécurité Carole-Anne Kast sera notamment de la partie.

Bénévoles recherchés

À un peu plus d'une semaine de son démarrage, l'association Nez Rouge est encore à la recherche de bénévoles. Elle souhaite augmenter son personnel afin d'avoir plus d'équipes et réduire ainsi le temps d'attente des clients.

Les automobilistes qui le souhaitent peuvent composer le numéro gratuit 0800 802 208 pour être pris en charge par les bénévoles de la centrale la plus proche. Les dates et heures de fonctionnement du service peuvent être consultées sur www.nezrouge.ch.

Nez Rouge Genève rappelle que son service est gratuit et que l'anonymat est garanti.

 

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Culture

Journaliste accusé d'avoir diffamé Tariq Ramadan condamné en appel

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Le journaliste accusé d'avoir diffamé l'islamologue Tariq Ramadan, ici à l'image, a été condamné en appel (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le journaliste du Point accusé d'avoir diffamé l'islamologue Tariq Ramadan a été reconnu coupable par la Chambre pénale d'appel et de révision de Genève. Il a été condamné à une peine pécuniaire de 90 jours-amende avec sursis.

Dans l'arrêt révélé jeudi par Léman Bleu, les juges estiment que le journaliste "est allé trop loin". "Dans l'impossibilité d'appuyer ses affirmations sur une base suffisante, il devait s'abstenir", relève la Chambre pénale d'appel et de révision.

"Cet arrêt consacre le fait que notre mandant a été diffamé (par le journaliste, ndlr) et pose les jalons des devoirs de tout journaliste sérieux, lesquels ont ici été sacrifiés", indiquent Yaël Hayat, Guerric Canonica et Théo Badan, les avocats de Tariq Ramadan.

Le journaliste poursuivi pour calomnie et diffamation avait été acquitté en première instance. L'affaire devrait se poursuivre au Tribunal fédéral. Nicolas Capt, l'avocat du journaliste estime qu'à première vue un recours paraît inévitable.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Quatre projets, dont celui de Radio Lac, retenus pour la Bourse aux médias 2023

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Les lauréats des bourses de soutien aux médias de la Ville de Genève ont été sélectionnés: quatre projets ont été retenus parmi onze pour cette édition 2023, dotée d'un budget de 60'000 francs. Ils devront se concrétiser dans les prochains mois.

Cette année les projets d’application mobile de Radio Vostok, de "médiation dans un monde en question" du Courrier, "l’avis de quartier" de Radio Lac ainsi que le "webinaire sur la numérisation genevoise" proposé par Le Temps ont été retenus, a indiqué la Ville de Genève jeudi dans un communiqué.

Par ce choix, le jury a souhaité accorder son soutien à des actions variées et complémentaires. Il a cependant exprimé une crainte face à l’évolution du paysage médiatique. Certains projets évalués semblent en effet davantage conçus comme une recherche de financement externe visant à couvrir ponctuellement des salaires de journalistes et de pigistes occasionnels que comme des projets éditoriaux.

Ce constat démontre la fragilité économique des médias actuels et la pertinence de leur apporter davantage de soutien. Il s'agit de garantir que le devoir d’information reste prioritaire face à la pression de la rentabilité.

La somme totale à disposition a été répartie de manière égale entre les bénéficiaires. Selon le jury, le choix d’un nombre de lauréats limité garantit à chaque projet davantage de succès et une plus grande viabilité. Il est attendu que ceux-ci soient menés à bien et à terme: une évaluation régulière de l’avancée des différentes initiatives sera effectuée par la Ville.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Genève lève la clause du besoin pour trois spécialités de médecine

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(image symbolique). (© KEYSTONE/MARTIN RUETSCHI)
A Genève, les médecins généralistes, les pédiatres et les pédopsychiatres ne seront plus soumis à la clause du besoin. Cette décision du Département de la santé vise à soutenir la médecine de premier recours ainsi qu'à instaurer un rééquilibrage par rapport aux autres spécialistes, surreprésentés dans le canton.

Cet assouplissement, qui intervient après des discussions engagées avec l'Association des médecins de Genève (AMGe), contribuera à décongestionner les urgences des Hôpitaux universitaires de Genève (HUG), relève jeudi le Département de la santé et des mobilités (DSM) dans un communiqué. Pour rappel, Genève applique la clause du besoin depuis le 1er octobre 2022.

La levée de la clause du besoin pour ces trois spécialités favorisera le développement d'un réseau local de médecine de premier recours, ajoute le DSM. Il est ainsi prévu de mettre en place un système de gardes pour les médecins de ville. Une ligne téléphonique dédiée sera ouverte en 2024 afin de répondre aux personnes souffrantes qui cherchent un médecin et qui ne peuvent déplacer.

Selon le DSM, l'enquête annuelle relative à l'offre médicale dans le canton laisse apparaître un besoin réel pour maintenir le niveau de l'offre à Genève, justifiant la levée des restrictions pour ces trois catégories. La perspective d'une pénurie en médecine interne générale identifiée sur l'ensemble du pays a aussi pesé dans la balance.

Cet assouplissement de la clause du besoin était attendu. En effet, lundi lors l'inauguration du nouveau Centre de médecine de premier recours créé par l'Université de Genève (UNIGE) et les HUG, le conseiller d'Etat en charge de la santé, Pierre Maudet, avait indiqué qu'une annonce était imminente.

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