Au total, cinq cars au départ de Genève, ont fait le voyage dimanche soir jusqu’à la Tissot Arena pour supporter les Grenats.
C’est la couleur Grenat qui fait battre leur cœur. Ils le chantent, ils le clament, ils le crient. Les supporters Genevois étaient nombreux dimanche soir à faire le déplacement à Bienne pour l’acte II de la finale des playoffs 2023. Pour supporter le GSHC, au total, cinq cars ont démarré des Vernets dimanche dans l’après-midi.
Echarpes, maillots, ballons blancs et grenats, tambour et grands drapeaux: les supporters Genevois étaient prêts à se faire voir et à se faire entendre. Logiquement moins nombreux que lors des matchs à domicile, les centaines de fans ont donné de la voix dans un parcage « visiteurs » plein à craquer.
« Je fais très rarement des déplacements. Mais là c’est la finale, c’est pas si loin donc c’est maintenant ou jamais ! » Marie, 33 ans
Et même si le score affichait 2-1 après 2 minutes et 55 secondes de jouées, rien ne faiblit les encouragements. Quand l’un crie dans le mégaphone pour donner le ton, l’autre agite le grand drapeau avec force. En 60 minutes, et malgré un second tiers-temps sans but, l’ambiance, côté grenat, ne fléchit jamais vraiment.
Reportage de Léna Ailloud
Reportage de Léna Ailloud
Reportage de Léna Ailloud
Il reste 3 minutes 55 avant la fin du troisième tiers-temps et alors que l’on envisage un succès Biennois, Genève égalise. L’euphorie de la soirée est à son point culminant. Dans le parcage visiteur, les supporters Genevois crient encore plus fort, se prennent dans les bras, s’embrassent, avant de s’autoriser quelques grimaces à la tribune d’en face. Les gobelets s’envolent et la bière arrose. Ils vibrent, s’agitent, ils s’émeuvent avant de reprendre leurs ovations avec davantage de ferveur.
« C’est bon, c’est notre année, on a la meilleure équipe, on va gagner » Alain, 58 ans
Les supporters ont brandi leurs écharpes pour encourager les Grenat.
2-2 au score à 7,4 secondes de la fin du temps réglementaire et le parcage Genevois retient son souffle. Bienne contre-attaque et marque le troisième point fatidique. S’il y a bien un silence qui s’est fait entendre les 60 minutes durant, alors c’est celui-ci. Les mines sont pâles, les regards défaits. Les visages des supporters restent quelques secondes enfouis dans leurs mains. Après vérification de la légitimité du troisième point biennois par les arbitres, l’once d’espoir est finalement définitivement enterrée : ce sera 3-2 pour Bienne avec peu de temps devant le GSHC pour donner le change. Pas de prolongations sur la glace donc, mais des prolongations depuis les tribunes. Les supporters Genevois sont battus mais pas vaincus. Ce n’est ni la fin du temps réglementaire, ni une glace vide de joueurs qui les empêcheront de le scander encore quelques minutes.
« Battus mais pas vaincus. C’est pas fini, c’est juste une petite défaite, on y croit ! On a la niaque, rendez-vous mardi ! » Tom, 21 ans
Avant de quitter la Tissot Arena et de remonter dans le car du retour, l’atmosphère sonore est remplie de voix déraillées, de mots de consolation aux plus échaudés, d’hymnes qui continuent d’être fredonnés. Certains visages un peu dépités en disent long sur la déception ressentie. « Beaucoup de frustration » disent-ils, après un duel remporté par l’adversaire à quelques secondes du coup de sifflet final. Alors, certes, les supporters Genevois, à deux heures de route de chez eux, repartent bredouilles au bout du lac mais ils seront là. Pour que le GSHC lève la coupe dorée, ses supporters iraient au bout du monde.
« Si le Genève-Servette gagne, ça sera clairement le plus beau jour de ma vie » Benjamin, 27 ans
Oui, puisqu’ils ont jusqu’à mardi, date de l’acte 3 de cette finale de playoffs 2023 pour reposer leurs cordes vocales. C’est un nouveau duel indécis qui attends joueurs et supporters. La seule certitude : le troisième acte de cette finale sera commenté en direct sur Radio Lac par Sébastien Telley et son équipe… et eux aussi sauront, pousser les décibels - dans les micros cette fois - pour vous faire vibrer.
Reportage réalisé en collaboration avec Sébastien Telley et Benjamin Delaloye
Pour la première fois, un magistrat hors parti va présider l'Association des communes genevoises (ACG) pour deux ans. La maire d'Hermance Karine Bruchez, deuxième femme à accéder à cette fonction, a été élue par près de trois quarts des communes réunies samedi en assemblée générale ordinaire.
La présidence de l'ACG était disputée, une situation inédite dans l'histoire de l'association. Selon le tournus décidé au début de la législature en 2020, elle aurait dû revenir aux Verts. Laurent Jimaja, conseiller administratif au Grand-Saconnex, aurait ainsi dû succéder au PLR Gilbert Vonlanthen, maire de Bernex, qui avait lui-même succédé au centriste Xavier Magnin, de Plan-les-Ouates.
La candidature de Mme Bruchez portait une revendication indirecte: l'intégration des candidats hors parti dans la rotation. Une demande formulée à maintes reprises par le passé et appuyée samedi par 32 des exécutifs sur les 44 communes votantes. Il s'avère que la moitié des 137 maires, conseillers administratifs et adjoints des 45 communes genevoises sont hors parti.
"Apparaître unie"
La candidature de Mme Bruchez, qui est membre du comité de l'ACG, était conforme aux statuts. "Elle crée un certain nombre de problèmes", a toutefois relevé Alfonso Gomez, maire de la Ville de Genève qui dispose d'un siège permanent à la coprésidence. "Il est important de respecter la parole donnée pour maintenir entre nous cette façon collégiale de fonctionner", a-t-il plaidé.
Un avis partagé par d'autres magistrats de gauche. "Pendant des années, la présidence n'a pas été un enjeu entre nous. L'ACG doit apparaître unie face au canton", a avancé la maire de Carouge Stéphanie Lammar. La conseillère administrative d'Onex Maryam Yunus Ebener a, elle aussi, lancé un appel à former "un bloc soudé face au transfert des charges du canton aux communes."
"Un équilibre fragile"
"Les traditions doivent évoluer", a déclaré le maire, hors parti, de Collex-Bossy Ricardo Munoz, regrettant qu'il n'y ait pas plus de candidatures. De plus, les hors parti dirigent 24 communes sur 45: "Est-ce normal d'exclure cette force? Est-ce normal d'exclure une belle candidature?" Pour l'élu, l'équilibre de l'ACG "est fragile, car six communes contribuent à la péréquation financière et 39 reçoivent."
"Je travaillerai dans un esprit de respect, d'écoute et de tolérance", a assuré la nouvelle présidente Karine Bruchez. Jugeant légitime la demande des hors parti d'intégrer le tournus de la présidence, la Ville de Genève avait déposé une résolution dans ce sens, mais à partir de la prochaine législature, en 2025. Cette résolution a été retirée après l'élection.
"Une troisième présidence"
Dans un communiqué, les Verts rappellent qu'un consensus avait été trouvé au début de la législature pour faire entrer pour la première fois l'un des leurs dans le tournus de la présidence. Cette élection est donc "un véritable camouflet". Elle ouvre une période d'instabilité au sein de l'ACG, dont le fonctionnement se voit ébranlé et l'unité, affaiblie, écrit le parti.
Les Verts s'interrogent sur la légitimité d'une présidence hors parti qui représente "moins d'un tiers de la population des communes", alors que la majorité des Genevois vit en milieu urbain. Ils regrettent aussi "l'attitude des élus du Centre et du PLR qui s'offrent une troisième présidence de droite de suite" et qui "ont mis fin à un système qui fonctionnait."
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Le Grand Conseil genevois veut davantage de places de stationnement en surface pour les deux-roues motorisés. La majorité de droite a adopté vendredi une motion invitant le Conseil d'Etat à agir dans ce sens.
Il faut adapter les infrastructures aux besoins croissants des deux-roues motorisés, a plaidé le PLR Murat-Julian Alder. "Un deux-roues prend moins de place qu'une voiture transportant une seule personne. Il faut faciliter la vie" aux personnes qui effectuent ce transfert modal, a renchéri Jacques Jeannerat, de Libertés et justice sociale.
"On ne crée pas assez de places de stationnement, mais il n'y a aucune tolérance, alors que les vélos sur les trottoirs ne sont pas amendés, car on ne sait pas qui en sont les détenteurs", a critiqué le MCG Mauro Poggia. En 2017, le canton avait été remis à l'ordre par le procureur général qui lui rappelait que le stationnement des deux-roues motorisés sur le trottoir n'est pas toléré.
Le socialiste Thomas Wenger a proposé de transformer des places pour les voitures en places pour les deux-roues motorisés, une voiture équivalant à quatre scooters et motos. Reste que ce type de véhicule "est polluant, parfois même plus que la voiture" et qu'il est bruyant.
Voirie pas extensible
Pour le conseiller d'Etat Pierre Maudet, en charge des Mobilités, le problème du manque de places est lié aux pendulaires qui laissent leur véhicule toute la journée sur la voie publique. "Il faut les pousser à se parquer dans les ouvrages ou à prendre les transports publics", a-t-il indiqué.
Les voiries étant municipales, les communes doivent être partie prenante à la création de nouvelles places de stationnement, a relevé le magistrat, tout en précisant que "la voirie n'est pas extensible." A ses yeux, ces espaces doivent être conçus en priorité pour les piétons.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Le Grand Conseil veut que Genève participe au financement de parking-relais (P+R) en France voisine. Il a adopté vendredi soir une motion dans ce sens. Seul le MCG s'y est opposé, menaçant de lancer un référendum contre toute future demande de crédit comme il l'a fait en 2013.
Cette motion, qui demande au Conseil d'Etat d'examiner la question, est un signal positif pour relancer la collaboration transfrontalière, après le refus populaire du cofinancement de P+R sur le territoire français en 2014, a plaidé le rapporteur de majorité, le centriste Souheil Sayegh. Il s'agirait aujourd'hui de construire des P+R à proximité des gares françaises du Léman Express.
Pour le PLR Alexandre de Senarclens, "il faut relancer l'idée que Genève peut financer partiellement des P+R français pour éviter des voitures sur nos routes." Le député a déploré le fait que la votation de 2014 a stoppé le projet du Grand Genève, "une région dynamique".
Un avis partagé par la gauche. "Le Grand Genève est notre territoire, compte tenu du manque de logements à Genève et la venue de travailleurs frontaliers pour combler notre pénurie de main-d'oeuvre", a relevé Marjorie de Chastonay (Vert-e-s). Pour le socialiste Matthieu Jotterand, "investir ailleurs apportera de grands bénéfices chez nous en termes de qualité de vie."
"Le MCG est catégoriquement opposé au financement d'infrastructures en France et lancera un référendum si nécessaire", a déclaré Roger Golay, estimant qu'il faut plutôt développer les transports publics. "La France construit des routes", a renchéri Mauro Poggia. Pour l'ex-conseiller d'Etat, elle a les moyens de construire ses P+R: car le canton lui "verse 350 millions de francs par an sur la base d'une convention volontaire."
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Un ponte de la pâtisserie reprend une institution genevoise.
Christophe Renou, chef pâtissier et Meilleur Ouvrier de France Pâtissier Confiseur, prend les commandes de la Maison du Gâteau à la route de Florissant à Genève.
L’établissement rouvre ses portes après plusieurs mois de travaux. En plus de la boutique et du salon de thé, il est désormais possible de prendre un cours de pâtisserie avec le chef en personne.
Des cours ouverts à tous, reportage:
Reportage
Un cours de pâtisserie avec le MOF Christophe Renou
ReportageUn cours de pâtisserie avec le MOF Christophe Renou
ReportageUn cours de pâtisserie avec le MOF Christophe Renou
La cuisine et la pâtisserie ont pris une nouvelle dimension ces dernières années, grâce notamment aux émissions "Top Chef" ou le "Meilleur Pâtissier":
Christophe Renou
Chef pâtissier et Meilleur Ouvrier de France Pâtissier Confiseur
Christophe RenouChef pâtissier et Meilleur Ouvrier de France Pâtissier Confiseur
Christophe RenouChef pâtissier et Meilleur Ouvrier de France Pâtissier Confiseur
Les Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) doivent être mieux dotés en personnel soignant. Par 61 oui et 25 non, le Grand Conseil a adopté vendredi une motion invitant le gouvernement à intervenir dans ce sens. Le texte avait été déposé avant la pandémie. Or celle-ci a aggravé l'absentéisme.
"Les HUG ont fait de gros efforts. Plus de 200 intérimaires ont obtenu un contrat fixe, et un pool de remplacement a été mis en place", a indiqué le centriste Jean-Marc Guinchard, rapporteur de majorité. Et de rappeler que le problème de sous-dotation effective est aussi dû au fait qu'une grande partie du temps de travail des soignants est accaparée par des tâches administratives.
La lutte contre l'absentéisme passe aussi par une amélioration des conditions de travail, dont les horaires qui ne sont pas compatibles avec une vie familiale équilibrée. "La durée moyenne de la vie d'infirmière est de six à sept ans. Vu la durée de la formation, ce n'est pas normal et ça doit être corrigé", estime le rapporteur.
Loi pas appliquée
La socialiste Sophie Demaurex a relevé que "la fatigue, la surcharge, la pénibilité n'ont pas diminué depuis la pandémie due au Covid-19." A ses yeux, l'amélioration des conditions de travail passe par un renforcement des effectifs. "L'absence de personnel impacte la qualité des soins", a-t-elle souligné.
"Une des causes de l'absentéisme est la non-application de la loi fédérale sur le travail sur sept points. Nous faisons en sorte d'appliquer cette loi", a expliqué le conseiller d'Etat Pierre Maudet, magistrat de tutelle des HUG. Selon lui, les HUG ont pris des mesures, et "la tendance est à la décrue. On est en train d'y mettre bon ordre."
Vendredi, le Grand Conseil a, en revanche, refusé une motion pour l'octroi une prime Covid de 2000 francs à l'entier du personnel des HUG, de l'Institution genevoise de maintien à domicile et des EMS. Cette demande des Verts et du PS a été refusée par la majorité de droite en raison de son coût et de son caractère inéquitable par rapport à d'autres professions qui étaient au front pendant la pandémie.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats