Le harcèlement de rue, les rassemblements et le bruit sont les principales préoccupations de la population en Ville de Genève. Les polices cantonales et municipales ont renouvelé leur collaboration en définissant des axes prioritaires d'intervention.
La Ville de Genève et le Canton ont signé leur nouveau contrat local de sécurité qui définit les collaborations entre les polices municipales et cantonales. Suite au Diagnostic local de sécurité 2020, les autorités ont défini trois axes, qui correspondent aux attentes de la population. A savoir la lutte contre les incivilités, notamment le harcèlement de rue, mais aussi la lutte contre le bruit et les grands rassemblements et enfin les infractions à la loi sur la circulation routière. La priorité va être mise sur quatre secteurs d’intervention, la Coulouvrenière, la plaine de Plainpalais, les Vernets et le secteur Cornavin/les Pâquis. Le Diagnostic local de sécurité effectué en 2020 montre néanmoins que le sentiment d'insécurité diminue. Marie Barbey-Chappuis, Conseillère administrative chargée de la sécurité et des sports en Ville de Genève.
Pour le Conseiller d'Etat chargé de la sécurité, ces contrats locaux de sécurité sont essentiels. Ils définissent les axes d'intervention des deux polices. Mauro Poggia.
Augmentation des Incivilités
Parmi les préoccupations des Genevois et Genevoises, le harcèlement de rue. Sept femmes sur dix en seraient victimes. La Conseillère administrative chargée de la sécurité Marie Barbey-Chappuis, souhaite agir.
Autre inquiétude, les grands rassemblements qui provoquent de nombreuses nuisances sonores. Le CLS prévoit des mesures de lutte spécifiques. Marie Barbey-Chappuis.
Mais la problématique du bruit, n'est-elle pas liée également au manque de lieux bon marché pour la jeunesse? La Conseillère administrative souhaite collaborer avec la cohésion sociale pour empêcher ces nuisances.
Infractions à la LCR
Une autre préoccupation importante de la population a trait à l'usage de l'espace public, notamment des trottoirs. Ecoutez Marie Barbey-Chappuis.
Notez que pour les excès de vitesse, les agents de police municipaux ne peuvent pas verbaliser. Seule la police cantonale le peut. Les APM ne disposent que de radars pédagogiques.
Quatre secteurs d’intervention prioritaires ont été définis, la Coulouvrenière, la plaine de Plainpalais, les Vernets et le secteur Cornavin/les Pâquis. Une définition qui ne tend pas à "montrer du doigt" ces quartiers, a relevé Mauro Poggia.
Un comité de pilotage qui réunit le Canton et la Commune va se réunir trois à quatre fois par an pour évaluer les mesures mises en place. La Ville de Genève compte 200 Agents de police municipaux sur les 340 que comptent l’ensemble des 45 communes du canton.