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Genève

Comment le Covid a changé nos vies ? L'UNIGE veut le savoir

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Jiri Benovsky

Comment avez-vous vécu la pandémie de Covid, qu’en retenez-vous et comment cela vous a affecté? L'Université de Genève veut le savoir, c’est d’ailleurs le thème de son exposition qui débute ce mardi 14 février.

Sortir muni de son gel hydroalcoolique, mettre son masque, consulter les dernières annonces du Conseil fédéral sur son smartphone. Des gestes qui sont devenus habituels pendant la pandémie de Covid et qui sont rappelés dans l'exposition "Pandémie, les échos du Covid", à voir  jusqu'au 27 avril.

Reportage exposition

La propagation du virus et les mesures prises pour endiguer la pandémie ont profondément affecté chaque individu et la vie en société, écrit l'UNIGE. L'exposition aborde la question en cinq modules, du monde globalisé aux controverses médiatiques, en passant par les inégalités sociales et économiques, l'apparition de nouveaux objets et la circulation des données personnelles de santé avec notamment l'application SwissCovid.

Mathilde BourrierCo-commissaire de l’exposition

L'infodémie et les fake news sont aussi abordées.

Claudine Burton-JeangrosCo-commissaire de l’exposition

Ces questions seront aussi abordées lors de deux tables rondes publiques. La première, le 2 mars, portera sur les inégalités en s'intéressant aux personnes les plus touchées par la crise sanitaire, tandis que la seconde, le 20 avril, se penchera sur les phénomènes de désinformation, fortement présents lors de la pandémie.

Dimitri Delcourt et Sophie Czich, de l'atelier Delcourt sont les deux scénographes de cette exposition. Ils expliquent leur projet et les difficultés auxquelles ils ont été confrontés.

Dimitri Delcourt et Sophie CzichAtelier Delcourt

www.unige.ch

Laurie Selli avec ATS 

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Genève

Seul le centre des HUG continue à vacciner contre le Covid-19

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Les Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) sont le seul lieu du canton qui propose encore des vaccinations contre le Covid-19 (archives). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

A Genève, seul le centre de vaccination des Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) continuera à vacciner contre le Covid-19 durant le printemps et l'été. Vu la faible circulation du virus et le taux élevé d'immunité au sein de la population, les autorités sanitaires ne formulent aucune recommandation de vaccination.

Seules les personnes immunosupprimées et les personnes vulnérables munies d'une ordonnance médicale sont encore encouragées à se faire vacciner. Dès lundi, le vaccin bivalent de Moderna sera disponible au centre des HUG pour les doses de rappel, indique vendredi le Département de la santé dans un communiqué.

La vaccination est suspendue au sein des pharmacies, des cabinets médicaux et dans les autres centres. Pour que la vaccination demeure gratuite, les patients doivent présenter une ordonnance médicale. Les personnes qui veulent se faire vacciner pour des motifs autres que médicaux devront payer 64 francs.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

Watches and Wonders s'ouvre au public

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Un émailleur en démonstration sur le stand Jaeger Lecoultre au Watches and Wonders

Le grand raout de l'horlogerie s'achève dimanche et pour la première fois, il ouvre ses portes au grand public ce weekend.

Depuis lundi l’horlogerie est à l’honneur, encore plus qu’habituellement à Genève avec l’édition 2023 de Watches and Wonders. 50 marques horlogères sont réunies à Palexpo pour présenter leurs nouveautés. C'est le rendez-vous des professionnels et des journalistes spécialisés du monde entier. Un salon qui s’ouvre pour la première fois au public ce samedi et ce dimanche avec un programme spécial. On fait le point avec Quentin Lienard:

Reportage Watches and Wonders 2023

Pour ceux qui ne peuvent pas aller à Palexpo ce weekend mais qui veulent savoir ce qu'il y a a retenir de Watches and Wonders côté nouveautés, le top 3 de Frank sans C, journaliste et vidéaste spécialiste de l'horlogerie:

Frank sans CJournaliste et vidéaste spécialiste de l'horlogerie

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Genève

Le Neuchâtelois Pierre Aubert instruira l'affaire des écoutes

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(illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)
Le procureur général neuchâtelois Pierre Aubert traitera à Genève les plaintes qui visent la procureure Caroline Babel Casutt. Cette magistrate, ainsi que plusieurs policiers, sont soupçonnés d'avoir écouté et retranscrit des conversations de deux prévenus avec leurs avocats.

Pierre Aubert, qui agira en tant que procureur extraordinaire, a été désigné par le président du Conseil supérieur de la magistrature, indique ce dernier vendredi dans un communiqué. C'est la première fois qu'un procureur extraordinaire est désigné à Genève pour instruire une affaire.

Le procureur général du canton de Genève, Olivier Jornot, avait souhaité faire appel à un magistrat d'un autre canton pour mener cette procédure. La procureure Caroline Babel Casutt est visée dans le cadre son enquête concernant l'affaire dite "des promoteurs immobiliers".

La magistrate avait versé à la procédure des DVD contenant les conversations des deux prévenus avec leurs avocats, alors que ce type d'échanges est protégé par le secret professionnel. Pour ces faits, Mme Babel Casutt a été révoquée par la Chambre pénale de recours. Elle ne soutiendra pas l'accusation lors du futur procès en appel des deux promoteurs.

En premier instance, les deux promoteurs avaient été condamnés à quatre ans de prison. Ils avaient notamment été reconnus coupables d'escroquerie par métier. Le tribunal avait estimé qu'ils s'étaient enrichis sur le dos de personnes qui rêvaient de devenir propriétaires. Etant donné le grand nombre de plaignants, le tribunal avait exceptionnellement siégé dans une salle de spectacle réaménagée pour l'occasion.

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Economie

Uber a indemnisé ses chauffeurs et a soldé son passé genevois

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Uber a versé plus de 3,8 millions de francs en indemnité à 627 chauffeurs genevois qui avaient utilisé son application (photo d'illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

A Genève, une page se tourne pour Uber. La multinationale californienne y a soldé son passé en indemnisant 627 chauffeurs qui ont utilisé son application entre octobre 2019 et juin 2022. Elle s'est aussi mise à jour en matière de cotisations sociales.

Uber ayant ainsi soldé son passé, l'interdiction d'exercer, qui lui avait été faite en 2019, a été levée, indique vendredi le département de l'économie et de l'emploi (DEE). Le service de police du commerce et de lutte contre le travail au noir (PCTN) avait donné à l'entreprise jusqu'à vendredi pour s'acquitter des montants exigés.

Le total des indemnités versées se monte à plus de 3,8 millions de francs. Une enveloppe de 4,6 millions de francs avait été prévue pour indemniser la totalité des chauffeurs. Ils n'ont pas tous sollicité la procédure simplifiée d'indemnisation individuelle. Ceux qui ont le plus roulé sont ceux qui se sont le plus manifestés.

Dans un communiqué, la conseillère d'Etat Fabienne Fischer, qui dirige le DEE, s'est déclarée particulièrement satisfaite que 627 chauffeurs aient pu être dédommagés. Par ailleurs, la magistrate a souligné qu'il s'agissait "de la première indemnisation collective de Suisse" pour l'entreprise Uber.

Cotisations sociales

Concernant les cotisations sociales, "l'acompte de 10,7 millions de francs relatif à la part 'employés' a été versé dans les délais à la caisse de compensation de Zurich (SVA)". Cette dernière procédera aux calculs précis pour la part employés et la part patronale, "chacune évaluée à 15,4 millions de francs par le DEE"

Cette mise en conformité d'Uber avec son passé à Genève découle d'une décision du Tribunal fédéral, tombée l'été dernier. Celle-ci considère les chauffeurs utilisant l'application de l'entreprise comme des salariés et non pas comme des indépendants, à l'opposé donc de l'approche que la multinationale californienne défend.

Uber était au bénéfice d'une suspension d'interdiction d'exercer valable jusqu'à vendredi, date butoir que l'administration genevoise avait fixée à l'entreprise pour indemniser les chauffeurs qui ont utilisé son application entre octobre 2019 et juin 2022, ainsi que régler sa situation au niveau des cotisations sociales.

Le DEE n'en a toutefois pas fini avec sa régulation de l'économie de plateforme. Des procédures sont ainsi en cours pour les sociétés tierces qui utilisent actuellement l'application Uber. Plusieurs ont reçu une demande de mise en conformité de la part des services de l'administration genevoise.

Genève unique pour Uber

Dans un communiqué, le directeur général d'Uber Suisse Jean-Pascal Aribot a rappelé que l'entreprise "a tout mis en oeuvre pour se conformer à l'arrêt du Tribunal fédéral et pour respecter toutes les obligations légales définies par les autorités genevoises afin de régler le passé".

Il a aussi relevé que la multinationale avait changé son modèle "pour refléter les demandes des autorités et la situation réglementaire unique du canton de Genève, en travaillant avec des entreprises locales où les chauffeurs sont employés et bénéficient d'une protection sociale et d'avantages sociaux complets".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Suicide d'un jeune requérant: sa famille dépose une plainte pénale

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(archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)
La famille du jeune requérant d’asile afghan de 18 ans qui s'est ôté la vie en novembre dernier a déposé mardi une plainte pénale auprès du Ministère public genevois. Elle espère qu’une enquête effective sera mise en place afin d’établir si certaines omissions ou actions ont joué un rôle dans sa mort et de déterminer les responsabilités.

"Les proches du jeune migrant souhaitent avoir des réponses sur son décès", a déclaré leur avocate Sophie Bobillier jeudi à Keystone-ATS, revenant sur une information de plusieurs médias. Selon la famille, les autorités connaissaient la grande fragilité psychique du jeune requérant et les attestations médicales faisant état d'un risque élevé de passage à l'acte suicidaire.

Le jeune requérant résidait au foyer genevois de l'Etoile. Il avait mis fin à ses jours le 30 novembre, après s'être vu notifié par les autorités fédérales son renvoi de Suisse vers la Grèce, pays ans lequel il avait subi des violences qui avaient provoqué un stress post-traumatique. Le drame avait suscité colère et tristesse à Genève.

"Le Ministère a déjà ouvert une enquête, car c'est un décès sur la voie publique. Une autopsie a été réalisée. Nous attendons les résultats", a relevé l'avocate. Pour le reste, il faut une enquête pour obtenir les preuves relatives aux faits en question qui s’appuie sur une analyse méticuleuse, objective et impartiale des éléments pertinents.

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