En 1772, sous l'impulsion de l'astronome Jacques-André Mallet, Genève se dotait de son premier observatoire astronomique. A l'époque, on scrutait le ciel depuis le bastion Saint-Antoine, en plein coeur de la ville. Aujourd'hui, l'observatoire se trouve à Sauverny (GE), dans un lieu moins exposé à la pollution lumineuse.
A ses débuts, l'Observatoire de Genève remplissait deux fonctions. Il devait bien sûr assouvir la curiosité des scientifiques de l'époque, les aidant à décoder le ciel. Mais il avait aussi pour mission de fournir aux artisans horlogers l'heure exacte, grâce aux calculs tirés de l'observation des astres. Ecoutez Michel Grenon, ancien astronome à l'Observatoire de Genève.
L'Observatoire de Genève est rattaché au département d'astronomie de l'Université de Genève (UNIGE). Il est devenu un centre de recherche renommé et peut s'enorgueillir d'avoir été le lieu de travail de deux Prix Nobel, Michel Mayor et Didier Queloz, qui, en 1995, ont annoncé au monde la découverte de la première exoplanète.
Découvertes
Avant ces Prix Nobel, retour sur les première contributions de l'Observatoire avec Michel Grenon.
Est-il envisageable qu'à l'avenir une grosse découverte ait lieu à l'Observatoire de Genève? La réponse de Michel Grenon.
Festivités
Pour marquer dignement les 250 ans de l'Observatoire de Genève, le département d'astronomie de l'UNIGE, en collaboration avec le Laboratoire d'astrophysique de l'EPFL, proposera diverses activités tout au long de l'année. Le programme des festivités commencera par une grande opération portes ouvertes les 18 et 19 juin.
"Ces deux journées s'adressent particulièrement aux jeunes", indique le directeur du département d'astronomie Francesco Pepe, dans un communiqué de l'UNIGE. De nouvelles vocations pourraient en découler. L'objectif sera de montrer que "l'astronomie est un domaine passionnant à la portée de toutes et tous".
Lors de ces deux journées ouvertes au public, il sera possible de voyager dans la Voie lactée grâce à des casques de réalité virtuelle. On pourra aussi assister à des projections à 360 degrés dans un planétarium gonflable géant ou encore regarder des films 3D décryptant les nombreux mystères de l'Univers.
Ces deux journées seront aussi l'occasion, note l'UNIGE, de présenter le futur centre de médiation scientifique, le Centre 51 Peg, dont la construction est projetée sur le site de Sauverny. Ouvert à tout le monde, il aura pour mission la transmission du savoir et la sensibilisation aux disciplines scientifiques.
Avec Keystone-ATS