Elles sont géantes... Tant sur les portraits photos en 4 par 3 qui leur sont dédiés sur la Plaine de Plainpalais, que dans la vie. Elles, ce sont ces 14 femmes qui ont posé pour l’exposition « Elle, ici et maintenant », imaginée par l’Hospice Général.
Elles s'appellent Mahdie, Pierrette, Blerina, Zena, Maria, Flor, Pauline, Arin, Lidia, ou encore Anna. Elles viennent des 4 continents: d'Afghanistan, de Syrie, Colombie, du Congo, d'Inde, Iran, d'Erythrée ou d'Albanie. Elles ont quitté famille et amis, la guerre parfois, la persécution souvent, pour trouver refuge en Suisse et à Genève.
Juriste, coach sportive, diplomate, animatrice parascolaire, footballeuse ou employée administrative, ces femmes ont choisi un objet, symbole de leur intégration et de la vie heureuse à laquelle elles aspirent.
Nasreen, 48 ans. « J’ai été la première femme à être engagée avec un permis F à la Ville de Genève. »
L'exposition "Elles, ici et maintenant" se déploie sur des panneaux en grand format et présente ces héroïnes grâce aux portraits photographiques signés Valérie Martinez et Nadir Mokdad.
Nadir Mokdad,
photographe
Nadir Mokdad,photographe
Nadir Mokdad,photographe
Leur premier point commun: elles sont toutes issues de la migration. Le deuxième, c'est qu'elles ont désormais leurs visages imprimés sur de grands panneaux sur la Plaine. Dans cette exposition qui les lient à présent, elles y dévoilent leurs parcours avec courage et résilience.
Rocio est arrivée de Colombie il y a 24 ans.
Reportage de Léna Ailloud
Reportage de Léna Ailloud
Reportage de Léna Ailloud
Au recto de leurs portraits photographiés, des textes évoquent les projets et les vies rêvées de chacune de ces femmes.
Mahdie, 28 ans. « Je rêve de devenir manageuse ou directrice de salle de gym, quand j’aurais 50 ans. Mais pour l’instant, je souhaite obtenir mes papiers. »
Rocio, colombienne, a par exemple créé une association plus que reconnue aujourd'hui, qui aide les étrangers qualifiés à trouver du travail en Suisse. Madhie organisera bientôt une grande marche en faveur des femmes réfugiés des Eaux-Vives à la Perle du Lac, le 29 avril prochain. De son côté, Bahishta est la veille de terminer sa dernière année de médecine dentaire.
Nasreen est la première femme dotés d'un permis F a avoir obtenu un poste à la Ville de Genève.
Autant d’histoire de vie qui ont toutes désormais voie au chapitre sur la Plaine de Plainpalais. L'exposition est organisée par l'Hospice Général, en collaboration avec l'Association Découvrir et la Ville de Genève.
Elle est à découvrir jusqu'au 2 mai prochain, côté buvette, boulevard Georges-Favon.
Il n’y a pas que les étoiles dans la vie d’un restaurant. Le Guide Michelin donne d'autres distinctions.
Lundi, le guide Michelin a dévoilé sa sélection 2023.
Trois chefs en Suisse romande ont obtenu une 2e étoile. Mais il faut savoir que la prestigieuse institution décerne aussi des Etoiles Vertes, qui récompensent les restaurants pour leur approche environnementale, ainsi que des Bib gourmands.
10 établissements romands l’ont eu dont trois genevois cette année. Le principe du Bib est simple: une cuisine gourmande et de qualité, à un prix abordable.
Parmi les heureux élus, le Bistrot le Lion d’Or à Carouge.
A sa tête, le chef Romain Desvenain, quelle a été sa réaction ?
Romain Desvenain
Chef du Bistrot le Lion d'Or à Carouge
Romain DesvenainChef du Bistrot le Lion d'Or à Carouge
Romain DesvenainChef du Bistrot le Lion d'Or à Carouge
Que mange-t-on de bon dans cette institution?
Romain Desvenain
Chef du Bistrot le Lion d'Or à Carouge
Romain DesvenainChef du Bistrot le Lion d'Or à Carouge
Romain DesvenainChef du Bistrot le Lion d'Or à Carouge
Une vingtaine de restaurants ont désormais un Bib à Genève.
Transversal, le plan présenté ce mercredi vise à réduire les risques socio-sanitaires et sécuritaires des consommateurs tout en garantissant la sécurité publique. Il sera déployé sur trois an pour un coût de six millions de francs.
À Genève, le Conseil d'Etat prend le problème du crack à bras le corps. Il a lancé ce mercredi son plan d'action pour venir à bout de ce fléau. Celui-ci s'appuiera sur la politique des quatre piliers déjà existante à Genève depuis de nombreuses années: la prévention, la thérapie, la réduction des risques et la répression. Objectif: réduire les risques socio-sanitaires des consommateurs tout en garantissant la sécurité publique. La consommation de crack s'est envolée dans le canton depuis 2021. La proportion d'usagers du Quai 9 ayant recours au crack est passée de 44,4% en 2020 à 62,2% en 2022. Quelque 500 polyconsommateurs prennent du crack et une cinquantaine sont des consommateurs très réguliers. Pour faire face à cette urgence sociale, le gouvernement a élaboré un plan qui s'étend sur trois ans pour un coût de près de 6 millions de francs. L'une des mesures sanitaires vise à créer le plus tôt possible un nouvel espace de consommation annexé au Quai 9. Pierre Maudet, conseiller d'Etat chargé de la Santé.
Pierre Maudet
Conseiller d'Etat chargé de la Santé
Pierre MaudetConseiller d'Etat chargé de la Santé
Pierre MaudetConseiller d'Etat chargé de la Santé
Parmi les autres mesures sanitaires, l'hébergement d'urgence pour les consommateurs de crack sera doublé à l'Armée du Salut. Ce plan ne se concentrera pas uniquement sur la santé, le Conseil d'Etat a indiqué sa volonté de mettre en place un véritable accompagnement social pour les consommateurs. Thierry Apothéloz, conseiller d'Etat chargé de la cohésion sociale.
Thierry Apothéloz
Conseiller d'Etat chargé de la cohésion sociale
Thierry ApothélozConseiller d'Etat chargé de la cohésion sociale
Thierry ApothélozConseiller d'Etat chargé de la cohésion sociale
Le plan renforce aussi des mesures existantes du Quai 9: amélioration de l'analyse des substances et augmentation des tournées de rue dans les quartiers des Grottes et des Pâquis par des travailleurs sociaux et des médico-soignants, qui bénéficieront en outre d'une formation continue.
Présence policière renforcée
Après la prévention et la réduction des risques, place au quatrième volet de la politique des quatre piliers: la répression. A quoi faut-il s'attendre d'un point de vue sécuritaire? La réponse de Carole-Anne Kast, conseillère d'Etat chargée de la Sécurité.
Carole-Anne Kast
Conseillère d'Etat chargée de la Sécurité
Carole-Anne KastConseillère d'Etat chargée de la Sécurité
Carole-Anne KastConseillère d'Etat chargée de la Sécurité
Parmi les autres mesures annoncées, le Département de l’instruction publique va augmenter la capacité des foyers avec pour objectif d'atteindre un total de 19 places en 2025. Et ce, pour éviter les hospitalisations sociales des enfants de consommateurs. Le DIP souhaite également renforcer la prévention des dangers du crack chez les plus jeunes.
Ce plan s'inscrit dans le cadre du projet de budget 2024 qui doit encore être voté par le Grand Conseil.
L'ONU à Genève est confrontée à une difficulté inédite. Une panne d'électricité massive liée aux travaux de rénovation du Palais des Nations paralysait mercredi matin le fonctionnement de toutes les instances de l'organisation.
Le Conseil des droits de l'homme discutait de la situation des droits humains en Israël et dans les territoires palestiniens au moment de la coupure. "La réunion est suspendue", a affirmé un responsable onusien.
Et parmi les autres activités au Palais des Nations, la secrétaire générale de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED) présentait à la presse le principal rapport de cette agence onusienne. Arrivée en retard en raison du blocage des accès avec la coupure, Rebeca Grynspan n'a pu parler que quelques minutes, avant de devoir renoncer avec les conditions observées.
Déposé ce mardi, le texte, qui a récolté 916 signatures, demande au législatif et à l'IHEID d'améliorer les conditions de travail des assistants d'enseignement. Vivant avec moins de 3000.- par mois, ils dénoncent une précarité qui s'aggrave.
La lutte continue pour les assistants d'enseignement à l'IHEID à Genève. Voilà plusieurs mois qu'ils dénoncent leurs conditions salariales. Ces derniers mois, ils avaient saisi la Chambre des relations collectives de travail pour négocier avec la direction, mais sans succès. En mai 2023, le SIT et l’ADA (l'Association des assistants de l'IHEID) ont alors lancé une pétition, s’adressant au Grand Conseil et à l'IHEID, intitulée « Un contrat et des salaires décents pour les assistants d’enseignement de l’IHEID ». Après avoir récolté 916 signatures de personnes issues du secteur de l’enseignement supérieur, ils ont déposé ce lundi le texte au Grand Conseil. Le tour des revendications avec Clara Barrelet, secrétaire syndicale au SIT.
Clara Barrelet
Secrétaire syndicale au SIT
Clara BarreletSecrétaire syndicale au SIT
Clara BarreletSecrétaire syndicale au SIT
Les contrats de ces assistants d'enseignement posent problème depuis l'introduction du salaire minimum à Genève en 2021. Les précisions de Clara Barrelet
Clara Barrelet
Secrétaire syndicale au SIT
Clara BarreletSecrétaire syndicale au SIT
Clara BarreletSecrétaire syndicale au SIT
Parmi les autres demandes du syndicat: savoir à quoi sert l'argent public qui finance en partie l'IHEID. L'Institut reçoit 33 millions de francs de financement public par an. LE SIT estime qu'une partie devrait être utilisée pour revaloriser le salaire des assistants d'enseignements.
Moins de 3000.- par mois
Les assistants d’enseignement, environ 70 personnes, ne peuvent pas vivre dignement veulent sortir de la précarité. Tous témoignent de la difficulté de vivre à Genève avec CHF 3'000.- nets par mois. Ecoutez Andrea Biswas, membre du secrétariat de l'Association des assistants de l'IHEID.
Andrea Biswas
Membre du secrétariat de l'Association des assistants de l'IHEID (ASA)
Andrea BiswasMembre du secrétariat de l'Association des assistants de l'IHEID (ASA)
Andrea BiswasMembre du secrétariat de l'Association des assistants de l'IHEID (ASA)
Selon eux, leur thèse, qu’ils doivent terminer en quatre ans, ne leur laisse pas le temps de compléter leurs revenus.
Réponse de l'IHEID
Contactée, l'IHEID, par la voix de sa directrice Marie-Laure Salles, explique que les doctorants de l’Institut sont avant tout des étudiants qui suivent un programme d’études. "La rédaction de la thèse ne peut donc pas être considérée comme un travail rémunéré, mais comme une recherche académique personnelle, une formation universitaire et une étape de développement personnel".
Concernant la demande de rémunération nette (actuellement CHF 38'220.-) afin qu'elle atteigne le niveau du salaire minimum légal genevois, soit CHF 49'920.- bruts, l'IHEID explique que "les doctorants sont payés CHF 27.30 à l’heure ce qui équivaut sur un temps plein à un salaire annuel de CHF 66'570. Ce salaire à l’heure dépasse le salaire minimum applicable à Genève fixé par la Loi sur l’inspection et les relations du travail (LIRT)".
Enfin, l'IHEID estime que le taux d’activité de 45% correspond à la réalité du travail d’assistant d’enseignement. "Le taux de 45% correspond à 828 heures de travail effectif par année. Nos doctorants en font 653. 175 heures par année dans le cadre de leur contrat de travail leur sont donc offertes pour la partie de travail de thèse qui vient directement en appui de leurs activités pédagogiques". Aussi, le fait d’augmenter leur taux d’activité à 100% reviendrait "à augmenter fictivement leur taux d’activité par rapport à l’activité effectivement fournie et à la partie de leur temps dédié à la thèse".
Le lac Léman a été le théâtre mardi d'une simulation grandeur nature d'un incident lacustre. L'exercice franco-suisse de sécurité a eu lieu au large de Thonon-les-Bains (F). Plus de 120 figurants ont été recrutés pour simuler un accident sur un bateau de la CGN.
Les opérations se sont déroulées de 08h00 à 13h00 sur les eaux territoriales françaises à bord du bateau "Général-Guisan". Elles consistaient à simuler une explosion dans la salle des machines, sans incendie, mais avec des dégâts suffisants pour créer une voie d'eau et nécessitant l'évacuation des 96 passagers, a expliqué à Keystone-ATS Bernard Gay, en charge de la gestion des risques professionnels au service d'incendie et de secours de Haute-Savoie.
Cette simulation - "du scénario le plus craint", selon M. Gay - visait à vérifier le matériel de sauvetage ainsi que les procédures de secours et d'intervention en cas d'accident, selon la Compagnie générale de navigation sur le lac Léman (CGN). La question de la rapidité d'intervention et de la coordination des secours sur l'eau et à terre était notamment centrale, toujours d'après M. Gay.
"Répéter ses gammes"
Plus globalement, cet exercice devait permettre de tester le plan multilatéral de secours sur le lac Léman, prolongement de l'entente régionale récemment signée par les autorités françaises et suisses. Il a été organisé par la préfecture de Haute-Savoie, en collaboration étroite avec les Cantons de Genève, de Vaud et du Valais et la CGN.
"Tout l'enjeu d'un exercice comme celui d'aujourd'hui, c'est justement d'exercer les différentes forces intervenantes pour qu'elles aient l'habitude de travailler entre elles, de se connaître et de roder nos procédures", relève M. Gay. Le but étant de "répéter ses gammes et de s'améliorer continuellement , résume-t-il.
Police, gendarmerie, sapeurs-pompiers, services sanitaires, protection civile, sociétés de sauvetage du Léman ainsi que différents intervenants publics et privés avaient été réquisitionnés. Pas de loin de 400 au total. Les procédures de gestion de crise de la CGN ont, elles aussi, été testées.
L'exercice du jour n'a pas affecté la ligne N2 de la CGN entre Lausanne et Thonon. La préfecture de Haute-Savoie avait néanmoins demandé à la population, notamment les usagers du lac, de ne pas s'approcher de la zone d'exercice.